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Muron

Muron est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Muron
Muron
La mairie.
Blason de Muron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Rochefort
Intercommunalité Communauté d'agglomération Rochefort Océan
Maire
Mandat
Angélique Lerouge
2020-2026
Code postal 17430
Code commune 17253
DĂ©mographie
Gentilé Muronnais
Population
municipale
1 351 hab. (2020 en augmentation de 3,13 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 35 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 46° 02′ 09″ nord, 0° 49′ 43″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 28 m
Superficie 39,06 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rochefort
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Tonnay-Charente
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Muron
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Muron
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Muron
Liens
Site web www.muron.fr

    Ses habitants sont appelés les Muronnais et les Muronnaises[1].

    GĂ©ographie

    La commune qui est située à une dizaine de kilomètres au sud de Surgères - mais qui se trouve dans le canton de Tonnay-Charente - appartient dans sa totalité au marais de Rochefort dont une grande partie relève du marais de la Petite Flandre. Ce dernier a été asséché dans la partie orientale de la commune dès le début du XVIIe siècle.

    D'importants canaux structurent le territoire communal de Muron dont, à l'ouest, le canal de Charras qui sert davantage de drain que de canal de navigation. Il en est cependant le troisième canal de la Charente-Maritime par sa longueur.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Muron est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rochefort, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (97,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,5 %), prairies (35,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,9 %), zones urbanisées (2,1 %), forêts (0,6 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Muron est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2010 et 2013[11] - [9].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Muron.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 90,2 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 570 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 214 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 38 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].

    Toponymie

    « Petit mur », probablement au sens ; de « petit mur d'enceinte »[16], « Le petit rempart » ou « la petite place-forte ».

    Histoire

    L'ancienne paroisse de Saint-Louis-de-la-Petite-Flandre fut créée en 1627 par ordonnance royale pendant le règne de Louis XIII pour l'installation d'une vingtaine de familles flamandes afin d'effectuer l'aménagement du marais de la Petite Flandre. Cette ancienne paroisse qui fut prise sur les anciennes terres de Tonnay-Charente fut finalement annexée à la commune de Muron le par une ordonnance royale sous Louis XVIII pendant la période de la Restauration. Aujourd'hui, cette paroisse a complètement disparu.

    Administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2020 En cours LEROUGE Angélique
    2001 2020 De CHANGY Hervé
    1982 2001 FOUCRY Micheline
    1977 1982 CIMETIERE Marc
    1967 1977 FORT René
    1953 1967 BOUILLARD Jean
    1945 1953 BONNEAU André
    1934 1945 BERTRAND René
    1933 1934 LUNEAU LĂ©opold
    1925 1933 GADREAU Ernest
    1912 1925 ARSANDEAU Albert
    1904 1912 FOUCHE Paul
    1887 1904 BERTHUS de LANGLADE Eugène (Fils)
    1849 1887 BERTHUS de LANGLADE Eugène (Père)
    1844 1849 GOUIN Alexandre
    1843 1844 GUIMARD Jean
    1839 1843 BONNET Jacques
    1830 1839 PASQUIER Jean Philippe
    1810 1830 KROHM Joseph Antoine Stanislas
    1800 1810 ROUHIER Charles François
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

    En 2020, la commune comptait 1 351 habitants[Note 3], en augmentation de 3,13 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7847998097761 0941 2521 2321 2701 186
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 2221 1971 2241 1081 1381 1181 034978933
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    919933910801787718781758750
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    7757197549471 0179961 1291 1661 235
    2015 2020 - - - - - - -
    1 3251 351-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Sixte. Cette Ă©glise paroissiale de style roman a Ă©tĂ© fondĂ©e lors de la crĂ©ation des vigueries en Aunis, Ă  fa fin du VIIIe siècle ou au dĂ©but du IXe siècle. La façade, Ă©clairĂ©e par une fenĂŞtre circulaire, est ornĂ©e de deux piliers en arc-boutant, surmontĂ©s chacun d'une levrette. Comme la plupart des Ă©glises de la rĂ©gion, elle a Ă©tĂ© dĂ©truite en grande partie pendant les guerres de religion. On a remplacĂ© les voĂ»tes de l’intĂ©rieur par un plafond. Le portail et la nef ont Ă©tĂ© reconstruits sur les anciennes fondations plus larges, que l'on peut dĂ©couvrir au niveau du sol. Le clocher, de forme carrĂ©e, date de 1827. Depuis 1888, l’intĂ©rieur a Ă©tĂ© progressivement remis Ă  neuf. La rĂ©fection et l'agrandissement du chĹ“ur datent de 1896. La cloche a Ă©tĂ© fondue en 1620, elle est ornĂ©e de fleurs de lys.
    • L'Ă©glise Saint-Sixte.
      L'Ă©glise Saint-Sixte.
    • La nef de l'Ă©glise Saint-Sixte.
      La nef de l'Ă©glise Saint-Sixte.

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    De sable au mur crénelé d'or, maçonné et ouvert du champ, à l'arcature et à la herse sarrasine d'argent, posée sur une mer du même, le tout posé en barre haussée à dextre et abaissée à senestre, au poisson d'or en pointe et à la perdrix couronnée d'argent et contournée au 1er canton du chef, à l'inscription « MURON » en lettres d'argent, posée en arc de cercle en chef senestre.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. « Les risques près de chez moi - commune de Muron », sur Géorisques (consulté le )
    10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    13. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    14. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Muron », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    16. Ernest Nègre - Toponymie générale de la France: Tome 3, page 1475
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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