Lozay
Lozay est une commune du sud-ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Lozéens et Lozéennes[1].
Lozay | |||||
L'Ă©glise vue de l'est. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saint-Jean-d'Angély | ||||
Intercommunalité | Vals de Saintonge Communauté | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Charpentier 2020-2026 |
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Code postal | 17330 | ||||
Code commune | 17213 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Lozéens | ||||
Population municipale |
134 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 46° 02′ 32″ nord, 0° 32′ 46″ ouest | ||||
Altitude | Min. 31 m Max. 106 m |
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Superficie | 11,85 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Jean-d'Angély (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Jean-d'Angély | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.lozay.monclocher.com | ||||
Lozay fait partie de la communauté de communes du canton de Loulay, elle-même intégrée au Pays des Vals de Saintonge qui occupe tout le nord-est de la Charente-Maritime. Un pays de pierre et d'eau dont Lozay est parfaitement représentatif.
GĂ©ographie
Lozay est une commune rurale. Le paysage de la commune est vallonné. On y trouve des paysages ouverts de grandes cultures, quelques zones de bocage et de nombreux bois.
Localisation et accès
L'autoroute A10 traverse la commune mais son accès se fait par la sortie 33 Niort-La Rochelle au nord et la sortie 34 Saint-Jean-d'Angély au sud. Une aire de repos de cette autoroute se trouve sur la commune, elle comporte un jardin de sculpture romane.
Communes limitrophes
Urbanisme
Typologie
Lozay est une commune rurale[Note 1] - [5]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[6] - [7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Jean-d'Angély, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[8] - [9].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (78,6 %), forêts (9,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3 %), prairies (2 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Lozay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Trézence. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[13] - [11].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 53,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 114 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 67 sont en en aléa moyen ou fort, soit 59 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[11].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].
Toponymie
Le nom de Lozay vient de l'ancien nom Loziaco.
Histoire
La villa Losiacus est mentionnée pour la première fois en 966 par le cartulaire de Saint-Jean-d'Angély. Jusqu'au Moyen Âge la commune était essentiellement occupée par les bois. Puis, autour de l'an 1000, les moines bénédictins sont venus défricher pour planter de la vigne. C'est à cette époque que commence à s'édifier le village. À la fin du 19e, le phylloxera détruira les vignes. L'élevage et la culture de céréales prendront la place.
La commune a été marquée en 1995 par l'« affaire des disparus de Lozay » dont la scénariste Pauline Rocafull et le réalisateur Éric Duret ont fait un docu-fiction pour la série Affaire Classée sur France 3.
Lieux et monuments
- L'église Saint-Pierre est une église fortifiée du XIIe siècle classée monument historique en 1953. Elle a été fortifiée et possède des archères en croix[18].
- Un maître-autel et tabernacle avec deux personnages porte-cierges en bois doré orne l'intérieur, il est protégé depuis le [19].
- Un sarcophage gallo-romain, datant du troisième ou du quatrième siècle, est exposé devant l'église.
- Le Jardin de sculpture romane de Lozay, créé en 1992 sur l'aire de Lozay (autoroute A10), est une promenade parmi de très belles copies d'œuvres sculptées représentative de la Saintonge romane. Situé à 1,5 km au sud du village, il est ouvert toute l'année.
- Les sculptures ornant le village sont le fruit des symposiums de sculpture sur pierre « La Pierre et le Ciseau » qui plusieurs années de suite ont constitué un événement important de la vie du village en accueillant des artistes de renom[20].
- Le bois d'Essouvert situé à 1,5 km au sud-est du village.
- Une réplique de la lanterne des morts de Fenioux a été construite sur l'aire de repos de l'autoroute A10 (sens Paris-Bordeaux), en 1994.
- La façade ouest de l'église de Lozay.
- Le sarcophage gallo-romain.
- Le jardin de sculpture romane.
Lavoirs
Par ailleurs, à l'image de nombreuses communes du nord-est de la Charente-Maritime, la commune de Lozay possède des lavoirs. Quatre lavoirs sont ainsi répartis sur le territoire de cette commune :
- Le lavoir de Puy Bardon, en contrebas de Lozay, Ă l'est ;
- Le lavoir des Basses Rues, en contrebas de Lozay, Ă l'ouest ;
- Le lavoir de Blouc, dans le nord de la commune ;
- Le lavoir de la FĂŞte, dans le sud de la commune.
- Le lavoir de Puy Bardon.
- Le lavoir des Basses Rues.
- Le lavoir de Blouc.
- Le lavoir de La FĂŞte.
Administration
Liste des maires
DĂ©mographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2020, la commune comptait 134 habitants[Note 3], en diminution de 11,26 % par rapport Ă 2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
L'activité économique est essentiellement axée sur l'artisanat et l'agriculture. L'activité agricole est principalement orientée vers les grandes cultures et l'élevage.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- La Trézence sur le site du sandre
- Le Bief sur le site du sandre
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Lozay », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Lozay », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, Ă©ditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-33-4)
- base mérimée
- La Pierre et le Ciseau
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.