Accueil🇫🇷Chercher

Les Gonds

Les Gonds est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Les Gonds
Les Gonds
L'Ă©glise Saint-Vivien.
Blason de Les Gonds
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Alexandre Grenot
2020-2026
Code postal 17100
Code commune 17179
DĂ©mographie
Gentilé Gontais
Population
municipale
1 793 hab. (2020 en augmentation de 9,26 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 138 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 42′ 58″ nord, 0° 36′ 56″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 20 m
Superficie 12,96 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thénac
Législatives Troisième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Les Gonds
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Les Gonds
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Charente-Maritime
Les Gonds
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Les Gonds
Liens
Site web www.lesgonds.fr

    Ses habitants sont appelés les Gontais et les Gontaises[1].

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes des Gonds
    Saintes Chaniers
    Thénac Gonds Courcoury
    Préguillac Berneuil

    Urbanisme

    Typologie

    Les Gonds est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[3] - [4]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saintes, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 4 communes[5] et 30 021 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,5 %), prairies (18,1 %), zones agricoles hétérogènes (10,1 %), forêts (9,2 %), zones urbanisées (7,3 %), zones humides intérieures (6,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune des Gonds est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) Saintes-Cognac-AngoulĂŞme, regroupant 46 communes concernĂ©es par un risque de dĂ©bordement du fleuve Charente (34 en Charente et 12 en Charente-Maritime), un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[13]. Les Ă©vĂ©nements antĂ©rieurs Ă  2014 les plus significatifs sont les crues de l'hiver 1779, de 1842, de 1859, du du , du , de mars-avril 1962, du et du . Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂŞme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout système de protection)[14]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2010 et 2021[15] - [11].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux des Gonds.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[16].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 19 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 780 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 268 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 34 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[11].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

    Toponymie

    En 1047 le bourg s'appelait Tairach, ensuite renommée en 1080 le nom de Augols. Il apparaît en 1295 sous le nom d'Augunt[20]. Par confusion entre le début du mot et l'article au, il a connu une mauvaise traduction et est devenu « Les Gonds »[21].

    Histoire

    Les terres de Les Gonds appartenaient aux seigneurs de Matha mais elles furent confisquées en 1445 par Charles VII qui les donna à ses officiers[22]

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    Écartelé : au 1er de pourpre au château du lieu d'argent, essoré d'azur et accompagné en chef d'un massacre de cerf d'orangé, au 2e de gueules au quart de roue dentée d'or posée en fasce et à l'avion de chasse d'argent, posé en bande de profil et brochant, au 3e d'or à l'épi d'orge de tenné, tigé et feuillé de sinople posé en bande et passé en sautoir avec un épi de blé, tigé et feuillé d’orangé posé en barre et à l'épi de maïs du même, tigé et feuillé de gueules brochant en pal, au 4e d'azur à l'église du lieu d'or, essorée et ombrée de gueules; au comble d'argent chargé de l'inscription de sable « LES GONDS », brochant sur les deux premiers quartiers.

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires des Gonds

    Période Identité Étiquette Qualité
    1792 1805 Jacques Blanvillain
    1805 1809 Jean Rateau
    1809 1825 Jean Machet
    1825 1848 Pierre Phelip
    1848 1856 Henri Meunier-Lanoue
    1856 1864 Louis Roullin
    1864 1865 Jacques Blanvillain
    1865 1880 Jean Jacques Baron
    1880 1881 Jean Ferry
    1881 1894 Eugène Roullin
    1894 1900 LĂ©on Triou
    1900 1908 Amédée Landreau
    1908 1912 Gustave Bompain
    1912 1915 Camille Rateau
    1915 1926 Albert Rocheleux
    1926 1932 Alfred Dumoulin
    1932 1941 Maxime Roch
    1941 1953 Jean Triou
    1953 1959 Louis Favard
    1959 1965 Edouard Bellamy
    1965 1971 Jean Phelippeaux
    1971 1991 André Lacaze DVG
    1991 1995 Françoise Lacaille
    1995 2008 Louis Grelard DVG
    2008 mai 2020 Patrick Simon DVD Vice-président CDA de Saintes délégué à l'Aménagement du territoire et à l'équilibre social de l'habitat.
    Président de l'OPH de Saintes
    Administrateur de l'Établissement public foncier de Nouvelle-Aquitaine
    Administrateur de la Société d'économie mixte de Saintonge.
    mai 2020[23] En cours Alexandre Grenot LR Conseiller départemental du canton de Thénac (depuis 2015)

    RĂ©gion

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    Population et société

    DĂ©mographie


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

    En 2020, la commune comptait 1 793 habitants[Note 3], en augmentation de 9,26 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6066515866667357917988241 001
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 009916848878875786770730634
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    6486066055775925555678491 288
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    8078468691 0281 1291 2411 6451 5081 609
    2018 2020 - - - - - - -
    1 7551 793-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee Ă  partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    • Au 1er la population est de 1 796 habitants

    Lieux et monuments

    • L'Ă©glise Saint-Vivien.
      L'Ă©glise Saint-Vivien.
    • Une croix de chemin.
      Une croix de chemin.
    • Une autre croix de chemin.
      Une autre croix de chemin.
    • La Croix Nadeau.
      La Croix Nadeau.
    • Le château de ThĂ©rac.
      Le château de Thérac.
    • La mĂ©tairie des Pères.
      La métairie des Pères.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Charente-Maritime » (Les gentilés de Charente-Maritime).
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Saintes », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. « Les risques près de chez moi - commune des Gonds », sur Géorisques (consulté le )
    12. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    13. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne », sur https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le )
    14. « cartographie des risques d'inondations du TRI Saintes-Cognac-Angoulême », sur www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
    15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune des Gonds », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)
    21. Francis Berry, « Un historien à la médiathèque », sur Sud Ouest, (consulté le )
    22. Guihénec Aude et Toulouse Rémy, Le patrimoine des communes de la Charente-Maritime, Paris, Flohic, , p.994
    23. « Le binôme départemental devient maire », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 22.
    24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.