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Siecq

Siecq est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Siecq
Siecq
Une vue du centre-bourg.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Saint-Jean-d'Angély
Intercommunalité Vals de Saintonge Communauté
Maire
Mandat
Suzanne Favreau
2020-2026
Code postal 17490
Code commune 17427
DĂ©mographie
Gentilé Siecquois
Population
municipale
217 hab. (2020 en augmentation de 0,46 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 19 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 49′ 50″ nord, 0° 11′ 31″ ouest
Altitude Min. 66 m
Max. 116 m
Superficie 11,66 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Matha
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Siecq
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Siecq
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Siecq
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Siecq

    Ses habitants sont appelés les Siecquois et les Siecquoises[1].

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Siecq est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,3 %), cultures permanentes (16,9 %), forêts (13,4 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), zones urbanisées (2,3 %), prairies (1,8 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Siecq est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Soloire et le Briou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11] - [9].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[12].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[13].

    Toponymie

    De l'anthroponyme germanique Sigo, suivi du suffixe -acum[14].

    Histoire

    Deux mottes castrales sont identifiées à Siecq : celle détruite du Fief de la Motte, et celle du Bois de la Motte[15].

    Administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    2001 2008 Jean-Claude Mattiuzzo
    2008 novembre 2013 Jean-Louis Chiron[Note 2] SE Retraité
    décembre 2013[16]
    (réélue en mai 2020[17])
    En cours Suzanne Favreau DVD Retraitée

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

    En 2020, la commune comptait 217 habitants[Note 3], en augmentation de 0,46 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    510496514517542562531527520
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    534519573567555536511503451
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    406410402380367374345349314
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    272256268235215200205206218
    2017 2020 - - - - - - -
    215217-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee Ă  partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Équipements, services et vie locale

    • La salle Coyrard.
      La salle Coyrard.
    • Boulangerie.
      Boulangerie.
    • Bar-tabac restaurant.
      Bar-tabac restaurant.

    Lieux et monuments

    L'église paroissiale Saint-Julien est de style roman et néo-roman. Son clocher qui date de 1878 a été construit dans le style du XIIIe siècle, afin de l'harmoniser avec ce qui reste de l'ancienne église en grande partie détruite, à part la façade. Le fronton a été refait en même temps que le clocher. L'intérieur de l'église est moderne. Quelques chapiteaux anciens ont été utilisés et dans les angles du chevet on peut encore voir deux consoles du XVe siècle qui recevaient les nervures d'une voûte ogivale disparue. Un petit vitrail de la chapelle de droite est une curiosité, car tous les vitraux de la région de Saint-Jean ont été détruits au cours des guerres de Religion. L'église Saint-Julien abrite un tableau sur la résurrection du Christ du XVIIIe siècle classé au titre objet depuis 1994 au monument historique[22].

    La motte du Bois de la Motte, la seule subsistante, et qui se prĂ©sente sous la forme d'un « volcan » en miniature, entourĂ©e d'un fossĂ© et trouĂ©e d'un cratère excentrique, mesure 16 m de diamètre au sommet, pour 40 m Ă  sa base en incluant les douves. Au nord-est de la motte, un fossĂ© forme un espace triangulaire, Ă  l'extrĂ©mitĂ© duquel est situĂ© un petit tertre de m de diamètre et de 0,5 m de hauteur. Sous la motte existerait un souterrain[15].

    Pour mémoire
    • Motte du Fief de la Motte (dĂ©truite)[15].
    • L'Ă©glise Saint-Julien.
      L'Ă©glise Saint-Julien.
    • Le portail de l'Ă©glise
      Le portail de l'Ă©glise
    • Le monument aux morts
      Le monument aux morts

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. DĂ©missionnaire.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Carte IGN sous GĂ©oportail
    3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. « Les risques près de chez moi - commune de Siecq », sur Géorisques (consulté le )
    10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    12. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Siecq », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    14. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)
    15. Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN 978-2-343-07867-0), p. 325.
    16. Suzanne Favreau, nouveau maire, Sud Ouest, 9 décembre 2013.
    17. « Les maires installés en pays de Matha », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 23.
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    22. « Tableau du Christ », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
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