Accueil🇫🇷Chercher

Ozillac

Ozillac est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ozillac
Ozillac
L'Ă©glise Saint-Michel d'Ozillac.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Stéphane Mignot
2020-2026
Code postal 17500
Code commune 17270
DĂ©mographie
Gentilé Ozillacais
Population
municipale
616 hab. (2020 en diminution de 3,14 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 39 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 23′ 41″ nord, 0° 23′ 32″ ouest
Altitude Min. 32 m
Max. 101 m
Superficie 15,93 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Jonzac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Ozillac
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Ozillac
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
Voir sur la carte topographique de la Charente-Maritime
Ozillac
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Ozillac

    Ses habitants sont appelés les Ozillacais et les Ozillacaises[1].

    GĂ©ographie

    Ozillac est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Ozillac est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), cultures permanentes (16,8 %), forêts (15,4 %), zones urbanisées (2,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune d'Ozillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Pharaon et la Seugne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[10] - [8].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Ozillac.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[11].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 75,7 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 378 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 316 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 84 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[12] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[8].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[14].

    Toponymie

    Le toponyme Ozillac est typique de la formation de noms de lieux à partir d'un anthroponyme de la période gallo-romaine, suivi du suffixe -acum.

    Administration

    Liste des maires

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1999 2014 Marie-Claude Publie
    2014 2020 Dominique Marolleau Retraité Fonction publique
    2020 En cours Stéphane Mignot
    Les données manquantes sont à compléter.

    RĂ©gion

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

    En 2020, la commune comptait 616 habitants[Note 3], en diminution de 3,14 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9888378749839639779801 009995
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 002954940858852851814786757
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    753773707682647645586553588
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    642623555519503558643676667
    2014 2019 2020 - - - - - -
    636619616------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee Ă  partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Équipements, services et vie locale

    La salle des fĂŞtes.

    Lieux et monuments

    Vue latérale de l'église.

    L'église paroissiale Saint-Michel est une église romane du XIIe siècle. Elle a été fortifiée avec des douves, une courtine et des tours maintenant arasées. Sa façade comporte au sommet de chacun de ses deux contreforts d'angle une petite chambre de tir[19].

    Elle serait sur le site de l'ancien château d'Ozillac, détruit en 1652 et la façade ouest de l'église aurait alors été reconstruite. Les tourelles carrées dateraient de cette époque. L'église d'Ozillac a été restaurée après les guerres de religion. Le clocher carré à toiture couverte d'ardoise ne date que du XIXe siècle.

    L'intérieur a été modifié et agrandi par ajout de chapelles gothiques[20].

    L'Ă©glise et sa crypte-ossuaire sont inscrits comme monuments historiques depuis le [21].

    L'église contient un tableau de 1785 représentant le calvaire du Christ classé monument historique au titre objet depuis 1980[22].

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. « Les risques près de chez moi - commune d'Ozillac », sur Géorisques (consulté le )
    9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    12. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    13. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Ozillac », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. L'architecture gothique en Saintonge et en Aunis, Yves Blomme, Ă©ditions Bordessoules, (ISBN 2-903504-33-4)
    20. Description de l'Ă©glise
    21. « Église Saint-Michel », notice no PA17000028, base Mérimée, ministère français de la Culture
    22. « Tableau dans l'église », notice no PM17000232, base Palissy, ministère français de la Culture

    Voir aussi

    Articles connexes

    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.