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La Jard

La Jard est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les La Jardais et les La Jardaises[1].

La Jard
La Jard
Le village de La Jard.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
JĂ©rĂ´me Gardelle
2020-2026
Code postal 17460
Code commune 17191
DĂ©mographie
Gentilé La Jardais
Population
municipale
429 hab. (2020 en augmentation de 9,44 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 51 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 39′ 19″ nord, 0° 35′ 05″ ouest
Altitude Min. 6 m
Max. 48 m
Superficie 8,48 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Thénac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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La Jard
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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La Jard
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
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La Jard
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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La Jard

    GĂ©ographie

    Localisation et accès

    La commune de La Jard se situe dans le centre-est du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

    La Jard est un petit village situĂ© entre Saintes et Pons, Ă  10 km de chacune des deux villes, en Charente-Maritime, sur une colline sur le bord est de la D 137, ancienne route nationale 137 menant Ă  Saint-AndrĂ©-de-Cubzac.

    Hameaux et lieux-dits

    La commune s'étend depuis la route départementale jusqu'au lieu-dit Rabaine, où se trouvait jadis un moulin dont il reste quelques vestiges.

    Les Breuils et Courcion sont des hameaux de Berneuil situés au nord de La Jard.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de La Jard
    Montils
    Berneuil La Jard
    Colombiers

    Reliefs, hydrographie, utilisation du sol

    L'altitude de la commune de La Jard est comprise entre 6 mètres (dans le nord-est de la commune) et 48 mètres (dans le sud). Le bourg lui-même est situé à 40 mètres d'altitude. De manière générale, les hauteurs de la commune se situent au sud-ouest de la commune (le long de la route D137, qui fait office de délimitation communale).

    Les points les plus bas, quant à eux, se situent dans les bois et les prairies situés au nord-est, proches de la rive droite de la Seugne (qui délimite elle aussi la commune).

    Le reste de la commune (exception faite des zones habitées, à savoir le bourg et une petite dizaine de hameaux) est consacré à la céréaliculture. D'ailleurs, il y a un silo au sud de la commune, entre la route D137 et l'ancienne voie romaine. Au total, 92 % du territoire communal a une vocation agricole[3].

    Au premier plan, des champs de céréales ; au second plan, un silo ; à gauche, une route étroite, qui est une ancienne voie romaine ; à droite on aperçoit la route D137.
    Le silo, au sud de La Jard.

    Urbanisme

    Typologie

    La Jard est une commune rurale[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[7] - [8].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,4 %), prairies (27,9 %), forêts (7,1 %), zones urbanisées (3,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de La Jard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[10]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[11].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seugne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[12] - [10].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Jard.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[13].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 55,8 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 196 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 196 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[10].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[16].

    Toponymie

    Le toponyme pourrait être apparenté au latin médiéval garrica, le masculin en ancien occitan est garric (« chêne kermès »), auquel correspond dans le domaine d'oil, jard ou jarrie (« chêne kermès »).

    Cet ensemble serait dér. d'un type préroman carra- pour l'identification duquel les avis divergent :

    1. selon certains, la base préromane est carra- (« pierre, caillou »), les sols pierreux donnant naissance à une végétation rabougrie et épineuse.
    2. pour d'autres, la racine est karr- (« chêne ») d'où les dénominations de plantes épineuses, de landes.

    Histoire

    Outils préhistoriques du camp du Mourez, exposée au musée de Pons.

    Politique et administration

    La mairie de La Jard, au bord de la route D137.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1981 ? Guy Georgeon
    2001 2014 Bernard Grenon Comptable
    2014 2019 Jacky Quéré Retraité
    2019 En cours JĂ©rĂ´me Gardelle Responsable d'agence Rese
    Les données manquantes sont à compléter.

    RĂ©gion

    À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].

    En 2020, la commune comptait 429 habitants[Note 3], en augmentation de 9,44 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    415394354491454448455442459
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    428416405360371379367318299
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    315314296286245246239244218
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    223237207198259275293295327
    2015 2020 - - - - - - -
    415429-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[20].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Jacques.
    Une croix en pierre, sans ornement remarquable, au bord d'une route.
    La croix.
    • L'Ă©glise Saint-Jacques de La Jard, romane, du XIIe siècle, et dont la cloche date du XVIIIe siècle. Elle a Ă©tĂ© rĂ©cemment restaurĂ©e par la municipalitĂ© du maire Bernard Grenon. Ce projet avait Ă©tĂ© commencĂ© le maire prĂ©cĂ©dent, Guy Georgeon.
    • Un moulin Ă©tait Ă©galement prĂ©sent au lieu-dit Rabaine, dont il reste quelques vestiges. Ces vestiges sont constituĂ©s d'une petite habitation restaurĂ©e et quelques restes de poutre de bois encore visibles de part et d'autre de la Seugne.
    • Un monastère aurait existĂ©, dont une arche en guise de vestige est visible dans un champ du village.
    • Site de prĂ©sence nĂ©olithique et romaine, dont vestiges d'une voie romaine et d'habitat.
    • Il existe Ă©galement une ou des sources d'eau dans ses marais, au lieu-dit Font Roman.
    • Une croix en pierre, au nord-est du village principal.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
    3. « La Jard - Trame Verte et Bleue en Poitou-Charentes » [PDF], sur www.tvb.poitou-charentes.fr, (consulté le ), p. 3
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. « Les risques près de chez moi - commune de La Jard », sur Géorisques (consulté le )
    11. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    13. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    14. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    15. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de La Jard », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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