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Saint-André-de-Cubzac

Saint-André-de-Cubzac (en gascon Sant Andrieu de Cubzat) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-André-de-Cubzac
Saint-André-de-Cubzac
Bâtiment principal de la mairie.
Blason de Saint-André-de-Cubzac
Blason
Saint-André-de-Cubzac
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Gironde
Arrondissement Blaye
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Cubzaguais
(siège)
Maire
Mandat
CĂ©lia Monseigne
2020-2026
Code postal 33240
Code commune 33366
DĂ©mographie
Gentilé Cubzaguais
Population
municipale
12 735 hab. (2020 en augmentation de 22,19 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 550 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 59′ 44″ nord, 0° 26′ 41″ ouest
Altitude Min. 2 m
Max. 73 m
Superficie 23,15 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune du pĂ´le principal)
Élections
DĂ©partementales Canton du Nord-Gironde
(bureau centralisateur)
Législatives Onzième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saintandredecubzac.fr

    GĂ©ographie

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    La commune de Saint-AndrĂ©-de-Cubzac, traversĂ©e par le 45e parallèle nord, est de ce fait situĂ©e Ă  Ă©gale distance du pĂ´le Nord et de l'Ă©quateur terrestre (environ 5 000 km).

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux et de son unité urbaine. Elle était auparavant la commune-centre de l'unité urbaine de Saint-André-de-Cubzac absorbée par celle de Bordeaux selon la délimitation de 2020.

    Localisation et accès

    Saint-André-de-Cubzac est située sur la rive droite de la Dordogne, lieu renommé pour son carrefour routier important et les ponts (le pont routier de Cubzac, le pont ferroviaire de Cubzac et le pont autoroutier de Cubzac) qui franchissent la Dordogne et qui sont les seuls passages routier et ferroviaire entre l'estuaire de la Gironde et Libourne. Ces ponts sont toutefois plus au sud, dans la commune voisine de Cubzac-les-Ponts.

    Située au nord de Bordeaux, Saint-André-de-Cubzac est le carrefour entre la RN 10 d'Hendaye à Paris entre Bordeaux et Angoulême et l'ancienne RN 137 de Saint-André-de-Cubzac à Saint-Malo, aujourd'hui route départementale, longe l'autoroute A 10 qui va vers Paris et se dirige vers Saintes. Autrefois rond-point entre la RN 10 et la RN 137, le carrefour entre l'A10 et la RN 10 est maintenant une jonction autoroutière.

    La route départementale 670 part du centre-ville et de ce carrefour pour aller vers l'est à Libourne.

    La route départementale 669 part du centre-ville et longe la rive droite de la Dordogne pour aller vers Bourg puis Blaye par l'estuaire. C'est le début de la Route touristique de la corniche.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Cubzac-les-Ponts, Saint-Gervais, Saint-Vincent-de-Paul, Saint-Romain-la-Virvée, La Lande-de-Fronsac, Val de Virvée et Virsac.

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Saint-André-de-Cubzac[3] - [4]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[5].

    ZNIEFF

    Saint-André-de-Cubzac fait partie des 102 communes concernées par la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[6] - [7], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[8].

    Urbanisme

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-André-de-Cubzac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

    Risques naturels

    La commune fait partie du territoire Ă  risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernĂ©es par un risque de submersion marine ou de dĂ©bordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂŞtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[11]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurĂ©s au marĂ©graphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, dĂ©bit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 Ă  2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liĂ©es Ă  la tempĂŞte Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 Ă  3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă  30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă  300 ans) et extrĂŞme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout système de protection)[12]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1989, 1992, 1999, 2009, 2010, 2013, 2014 et 2021[13] - [9].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[14]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[15].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-André-de-Cubzac.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 96,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 908 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 3 908 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă  comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16] - [17].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2005, 2011 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[9].

    Risques technologiques

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage sur la Dordogne de classe A[Note 1] soumis Ă  PPI, disposant d'une retenue de 477 millions de mètres cubes[19]. Ă€ ce titre elle est susceptible d’être touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[20].

    Toponymie

    Le nom de la commune est Sant Andrieu de Cubzat, parfois orthographié Cubzac mais prononcé avec un -t final[21] dans le parler gascon du Cubzaguais.

    Histoire

    La commune compte quelques vestiges préhistoriques et protohistoriques et plusieurs villas gallo-romaines qui témoignent de l’ancrage d’un habitat ancien qui s’est fixé dans cette zone dès la période antique[22].

    La pĂ©riode mĂ©diĂ©vale est surtout marquĂ©e par l’importance notable de la forteresse royale de Cubzac, construite en 1249 par Simon V de Montfort sur les bords de la Dordogne[23]. Son plan en bastide prĂ©voyait un fonctionnement qui reposait principalement sur l’auto-suffisance et l’autarcie, essentiel pour une place forte. Cependant, la proche petite ville de Saint-AndrĂ© avait Ă©tĂ© dotĂ©e par l’abbaye de la Sauve, dès la fin du XIIe siècle, d’un prieurĂ©. Il Ă©tait le centre d'une mise en valeur des sols, l'habitat Ă©tait dĂ©jĂ  conçu comme une petite sauvetĂ©, et s'organisait avec des rues tracĂ©es Ă  partir des deux premiers axes antiques, le cardo (axe nord-sud) et le decumanus (axe est-ouest)[24]. C’est au croisement mĂŞme de ces deux voies qu’avait Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e la première Ă©glise Saint-AndrĂ©, agrandie depuis, et un peu plus haut dans le bourg une autre, plus modeste, l’église Saint-Étienne. Saint-AndrĂ© a toujours fondĂ© son dĂ©veloppement sur l’ouverture Ă  l’économie locale et au commerce : dotĂ©e d’un marchĂ© important dès le XIIIe siècle, la ville s’ancrait fermement dans les Ă©changes sur toute la rive droite de la Dordogne, voire avec l’Entre-deux-Mers. Elle apparaĂ®t comme un carrefour commercial dès la fin du XIIIe siècle et, Ă  partir de lĂ , elle ne cessera plus de prospĂ©rer, notamment avec le commerce de ses vins.

    En 1341, Édouard III d’Angleterre Ă©rigea la terre du Cubzaguais en châtellenie et la donna Ă  BĂ©rard III d’Albret, en raison de services rendus[25]. Un peu plus d’un siècle plus tard, après la victoire de Castillon en 1453, les places anglaises revenaient Ă  la France et Cubzac –dont la vocation Ă  l’origine Ă©tait principalement militaire– n’avait plus vĂ©ritablement de raison d’exister. Ă€ la suite de ce dĂ©clin, le siège de la châtellenie se dĂ©plaçait du château de Cubzac Ă  la maison noble du Bouilh, qui donnait Ă  la rĂ©gion une impulsion nouvelle, Ă  dominante clairement Ă©conomique[26]. Elle  devint si prospère que le puissant voisin, le marquis de Fronsac, chercha plus tard Ă  l’acquĂ©rir, en vain.

    Les guerres de religion ont sĂ©vi dans cette zone. Au cours de la pĂ©riode de la Convention nationale (1792-1795), la commune a adoptĂ© le nom rĂ©volutionnaire de Montalon[27].

    Les archives départementales de la Gironde, notamment les terriers, présentent certains plans, parcellaires et croquis divers de lieux-dits, d’habitats et de routes du territoire de ce qui deviendra l’actuel Saint-André-de-Cubzac. Des plans originaux, inconnus jusqu'alors, levés par le célèbre et méticuleux géographe Claude Masse et colorés à la main, ont été découverts il y a quelques années[28] ; ils se sont avérés être les plus fidèles et les plus anciens à ce jour et ils apportent beaucoup. Leur précision permet d'observer l’emplacement de monuments aujourd’hui disparus en partie (cloître des Cordeliers) ou totalement (église Saint-Étienne, anciens cimetières), et prouve que le clocher carré de l’église, en 1723, portait déjà une horloge, ce qui était rare au début du XVIIIe siècle. Ces mêmes plans, très détaillés, permettent entre autres de comprendre les routes, les accès à la Dordogne, l’ancienne bastide de Cubzac et donnent une bonne indication de la mise en valeur du territoire. Pour la première fois il est possible d'examiner un relevé précis -et remarquable par sa rareté- de ce qu’était en 1723 l'ancienne maison forte du Bouilh (dont on sait qu'elle se trouvait sur une maison forte érigée dès 1331), ses jardins et ses dépendances agricoles avant qu’elle ne soit en très grande partie rasée vers 1780 et que les grands travaux de 1785-1790 n’en fassent l’édifice (château du Bouilh) que l’on connaît aujourd’hui[29]. Les plans en couleur les plus importants, en raison de leur intérêt, ont été repris et publiés dans un ouvrage consacré à l'étude d'ensemble de Cubzac et de sa région[30].

    Un certain nombre d'érudits locaux et d'historiens se sont penchés, depuis plusieurs années déjà, sur l’histoire plus récente de Saint-André-de-Cubzac[31], y compris par l’examen des cartes postales anciennes qui témoignent, dans le début du XXe siècle, d’une ville en plein essor et en activité. Le cœur de la ville était alors symbolisé par une magnifique halle de pierre, construite vers 1780 par Jean de La Tour Gouvernet, lieutenant-général de la région, halle malheureusement démolie depuis. L'ancien petit port de Plagne, qui a connu un certain succès grâce à la pêche et au transport de marchandises a subi de plein fouet la concurrence des moyens de transports modernes. Il connaît depuis quelques années un certain renouveau en raison, entre autres, de la navigation de plaisance.

    Médiathèque.

    Depuis quelques annĂ©es, Saint-AndrĂ©-de-Cubzac, qui avait frĂ©quemment eu peine Ă  trouver sa voie entre ses deux grandes « rivales », Bourg Ă  l’ouest et Libourne Ă  l’est[32], ne semble qu'avec difficultĂ© ĂŞtre parvenue Ă  s’adapter Ă  la pĂ©riode contemporaine dominĂ©e par une sociĂ©tĂ© de consommation et d’échanges, qui ne cesse de monter en puissance. Son centre historique est traversĂ© par la rue Nationale qui a toujours constituĂ© une sorte de poumon Ă©conomique, oĂą s’étaient fixĂ©s, parfois depuis longtemps, des commerces de proximitĂ©. Depuis l’étirement de la ville plus au nord, en direction de la Garosse, cette rue principale (cardo), dans sa partie basse et dans le centre de la vieille ville, a Ă©tĂ© transformĂ©e en voie Ă  sens unique dotĂ©e d’une piste cyclable presque aussi large que la chaussĂ©e. En quelques annĂ©es il semble que les nombreux commerces de proximitĂ© qui s’y trouvaient se dĂ©placent ou disparaissent des anciens axes routiers, dont il convient de reconnaĂ®tre qu'ils sont peu pratiques Ă  la circulation automobile contemporaine alors que se crĂ©ent, loin du cĹ“ur historique de la ville, des zones commerciales. 

    Partie basse de la Rue Nationale.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1951 Jean MĂ©treaud MĂ©decin
    1951 1959 Christian Eyraud MRP MĂ©decin
    1959 1977 Daniel Fournier Viticulteur
    1977 2008 Jacques Maugein PS Professeur, conseiller général, ancien député (1967-1968)
    mars 2008 2011 Laurent Ricci †[33] PS Technicien supérieur
    octobre 2011[34] février 2015[35] Célia Monseigne PS Psychomotricienne
    février 2015 avril 2015 Délégation spéciale
    avril 2015[36] En cours Célia Monseigne[Note 2] PS Psychomotricienne, conseillère départementale

    Jumelages

    Drapeau de l'Espagne Albatera (Espagne) depuis 2004[37]

    Drapeau de l'Allemagne Telgte (Allemagne) depuis 1999

    Population et société

    DĂ©mographie

    Les habitants sont appelés les Cubzaguais[38].

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39] - [Note 3].

    En 2020, la commune comptait 12 735 habitants[Note 4], en augmentation de 22,19 % par rapport Ă  2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 8005 2792 8283 0872 9573 3293 0103 3273 389
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    3 4323 6903 6113 5053 5433 5403 7373 8843 916
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    4 0914 0234 0193 9243 9744 0543 6413 4593 945
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    4 2384 5724 9845 2436 3417 2348 3069 87411 127
    2020 - - - - - - - -
    12 735--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 20,9 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 5 831 hommes pour 6 220 femmes, soit un taux de 51,61 % de femmes, lĂ©gèrement infĂ©rieur au taux dĂ©partemental (52,06 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5
    90 ou +
    2,2
    5,4
    75-89 ans
    7,7
    12,1
    60-74 ans
    13,9
    18,1
    45-59 ans
    17,8
    23,4
    30-44 ans
    21,9
    18,3
    15-29 ans
    16,8
    22,1
    0-14 ans
    19,8
    Pyramide des âges du département de la Gironde en 2018 en pourcentage[42]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,9
    6,4
    75-89 ans
    8,7
    15,5
    60-74 ans
    16,5
    19,8
    45-59 ans
    19,4
    20
    30-44 ans
    19,1
    19,5
    15-29 ans
    18,3
    18,1
    0-14 ans
    16

    Sports

    La commune compte parmi ses associations le Racing Club Cubzaguais[43], club de rugby à XV dont Heini Adams a notamment été le manageur sportif entre 2016 et 2018 en division honneur[44].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-FrĂ©dĂ©ric de La Tour du Pin Gouvernet (1727-1794), ministre de la Guerre, seigneur du Cubzaguais.
    • Henri Hubert Delisle (1811-1881), gouverneur de l'Ă®le de La RĂ©union a Ă©tĂ© maire de Saint-AndrĂ©-de-Cubzac puis dĂ©putĂ© et enfin sĂ©nateur.
    • Jean HonorĂ© Olibet (1818-1891), fondateur des usines de biscuits Olibet.
    • Aristide Plumeau (1824-1904), mĂ©decin, adjoint au maire Ă  Bordeaux, conseiller gĂ©nĂ©ral de la Gironde, propriĂ©taire viticulteur.
    • Jean VigĂ© (1842-1915), cafetier et animateur renommĂ© en expression gasconne, il fut Ă©galement chroniqueur, connu entre 1909 et 1914 pour sa chronique Lou Peysant daou Champ de Feyre dans le journal local Le Cubzaguais.
    • Jean-Marie de Lanessan (1843-1919), ministre de la Marine, gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'Indochine française.
    • François-Raoul Larche (1860-1912), sculpteur de l'Art nouveau.
    • Alexandre NicolaĂŻ (1864-1952), Ă©crivain, historien, prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique de Bordeaux, dĂ©cĂ©dĂ© au château Robillard.
    • Henri Bellivier (1890-1980), champion cycliste.
    • Joseph Allain (1891-1959), poète gascon, fĂ©libre[49], ce vigneron s'inscrit dans la tradition des poètes-paysans ou artisans chère au FĂ©librige. Poète agreste et bucolique, son Ĺ“uvre, limitĂ©e Ă  un cahier de pièces manuscrites, chante les charmes de la nature dans le parler gascon très caractĂ©ristique du pays cubzaguais
    • Pierre Traverse (1892-1979), a commencĂ© sa formation Ă  Limoges auprès du sculpteur Philippon et rĂ©alisa ses premières sculptures en kaolin vers l’âge de 16 ans. En 1910 il entre Ă  l’école des Beaux-Arts de Paris et suit les cours d’Injalbert et participe aux premiers salons artistiques parisiens. Sa carrière très productive d'artiste classĂ© "art dĂ©co" s’achève dans les annĂ©es 1965 avec l’arrivĂ©e de l’art moderne.
    • AndrĂ© Dubourdieu (1901-1971), pilote aviateur de l’AĂ©ropostale.
    • Pierre-Antoine Cousteau, nĂ© le 18 mars 1906, Ă  Saint-AndrĂ©-de-Cubzac et mort le 17 dĂ©cembre 1958 Ă  Paris, est un journaliste françaisCollaborationniste convaincu pendant l'occupation allemande, il est l'une des plumes du journal Je suis partout. CondamnĂ© Ă  la libĂ©ration, il reprend ensuite sa carrière et travaille dans des journaux comme Rivarol. Il est le frère aĂ®nĂ© de Jacques-Yves Cousteau.
    • Jacques-Yves Cousteau (1910-1997), est nĂ© au 83, rue Nationale Ă  Saint-AndrĂ©-de-Cubzac le 11 juin 1910, au-dessus de la pharmacie de son grand-père, Ronan Duranthon. Il est issu d'une ancienne famille du Cubzaguais. Il est enterrĂ© au cimetière communal.
    • György Kurtág (1926), compositeur hongrois, y rĂ©side depuis les annĂ©es 1990[50]
    • Jacques Maugein (1934), homme politique, maire de Saint-AndrĂ©-de-Cubzac de 1977 Ă  2008, conseiller gĂ©nĂ©ral et ancien dĂ©putĂ© de la Gironde.
    • Marc Marcillac (1952), auteur et rĂ©alisateur de cinĂ©ma.
    • Philippe Mohlitz (1941-2019), nĂ© Ă  Saint-AndrĂ©-de-Cubzac, graveur français de renommĂ©e internationale.

    HĂ©raldique

    Blason de {{{commune}}} Blason
    Parti, au premier d'azur à la tour d'argent maçonnée de sable, au chef de gueules chargé de trois heaumes aussi d'argent tarés de profil, au second d'or au dauphin contourné d'azur peautré et oreillé de gueules.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Daniel Petit, Saint AndrĂ© de Cubzac et Cubzac les Ponts, 1954.
    • GĂ©rard et Claude Bardeau, Saint AndrĂ© en Cubzaguès, nĂłste pĂ©ĂŻs, 1980.
    • Pascal Reigniez, Une carte de 1723 de la rĂ©gion nord de la Guyenne comportant les plans des villes de Saint-AndrĂ©-de-Cubzac, Cubzac, Lormont, Libourne et de la place de Fronsac, Paris, Lepaintre, 1992, 57 pages + cartes + plans p.   (ISBN 2-9506789-0-4)
    • Office de Tourisme du Cubzaguais, Dis-moi, c'Ă©tait comment le Cubzaguais il y a cent ans ?, 2000.
    • Claude Bardeau, Le Cubzaguais au XIXe et XXe siècles sous la coupe de quelques grandes familles, 2007.
    • Pascal Reigniez, Cubzac et le château des Quatre fils Aymon - Ethno-histoire d’un habitat en basse vallĂ©e de la Dordogne, Paris, Les Indes Savantes, dĂ©cembre 2009 (seule Ă©d. reconnue, l'Ă©dition de mars 2009, non corrigĂ©e, est passĂ©e au pilon), 406 p., cartes et illustrations (prĂ©sentation en ligne).
    • Christophe Meynard, Saint-AndrĂ© de Cubzac, Ă©d. Alan Sutton, 2010.
    • Christophe Meynard, Phred, Le Cubzaguais, un siècle en 100 photos, Ă©d. ARHAL, 2015.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[18].
    2. Élue maire par le conseil municipal, en octobre 2011, à la suite du décès de Laurent Ricci, la liste de Célia Monseigne a remporté les élections de mars 2014 et Célia Monseigne a été élue maire ; à la suite d'une réclamation, le Conseil d'État a annulé, le 24 février 2015, ce dernier scrutin municipal et les électeurs ont été appelés aux urnes le 12 avril 2015 ; Célia Monseigne a remporté ce scrutin.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Saint-André-de-Cubzac sur Géoportail, consulté le 20 mai 2015.
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    24. Reigniez Pascal, Cubzac et le château des Quatre fils Aymon... (éd. déc. 2009), p. 150 et suiv ; 310 et suiv.
    25. Reigniez Pascal, Cubzac et le château des Quatre fils Aymon… (éd. déc. 2009), p. 114
    26. Reigniez Pascal, Cubzac et le château des Quatre fils Aymon... (éd. déc. 2009)
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    29. Reigniez Pascal, Cubzac et le château des Quatre fils Aymon... (éd. déc. 2009), Planche XVII concernant l'ancienne maison forte du Bouilh et ses dépendances.
    30. Reigniez Pascal, Cubzac et le château des Quatre fils Aymon... (éd. déc. 2009), planches couleur V, VI, IX
    31. Voir bibliographie
    32. Reigniez Pascal, Cubzac et le château des Quatre fils Aymon... (éd. déc. 2009), p. 161 à 170
    33. Laurent Ricci est décédé, Sud Ouest.fr du 7 octobre 2011.
    34. CĂ©lia Monseigne devient officiellement Mme le Maire,Sud Ouest.fr du 19 octobre 2011.
    35. Saint-André-de-Cubzac n’a plus de Conseil municipal, Sud Ouest.fr du 24 février 2015.
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    37. Annuaire des villes jumelées
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