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Bourg (Gironde)

Bourg [bur] est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Bourg
Bourg (Gironde)
La citadelle et la Dordogne.
Blason ville fr Bourg (Gironde)
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Blaye
Intercommunalité Communauté de communes du Grand Cubzaguais
Maire
Mandat
Pierre Joly
2020-2026
Code postal 33710
Code commune 33067
Démographie
Gentilé Bourquais
Population
municipale
2 303 hab. (2020 en augmentation de 4,54 % par rapport à 2014)
Densité 219 hab./km2
Population
agglomération
5 597 hab. (2020)
Géographie
Coordonnées 45° 02′ 27″ nord, 0° 33′ 22″ ouest
Altitude Min. 1 m
Max. 81 m
Superficie 10,54 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bourg
(ville-centre)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de l'Estuaire
Législatives Onzième circonscription
Localisation
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Bourg
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Bourg
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Bourg
Liens
Site web www.bourg-gironde.net/

    Le nom officiel de la commune est bien Bourg, mais elle est souvent appelée Bourg-sur-Gironde[1].

    Géographie

    Localisation

    Cartographies interactive et OpenStreetMap
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    1. Carte dynamique
    2. Carte Openstreetmap
    3. Carte topographique
    4. Carte avec les communes environnantes

    Commune située en Haute Gironde et sur la Dordogne, au niveau de sa confluence avec la Garonne au début de l'estuaire de la Gironde. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine de l'aire d'attraction de Bordeaux.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Lansac, Ambès, Prignac-et-Marcamps, Saint-Seurin-de-Bourg, Samonac et Tauriac.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 054 hectares ; son altitude varie de 1 à 81 mètres[2].

    Hydrographie

    La commune est traversée par le Moron.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 13,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 6,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 873 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gervais », sur la commune de Saint-Gervais, mise en service en 1995[9] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 784,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 23 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].

    Natura 2000

    La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Bourg[16] - [17]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[18].

    ZNIEFF

    Hormis pour la partie riveraine de la Dordogne en aval de sa confluence avec le ruisseau des Marguerites, Bourg fait partie des 102 communes concernées par une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, La Dordogne[19] - [20], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[21].

    Urbanisme

    Typologie

    Bourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourg, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[25] et 5 597 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[26] - [27].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[28] - [29].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64 %), eaux continentales[Note 7] (20,9 %), prairies (8,2 %), zones urbanisées (6,7 %), forêts (0,3 %)[30].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La principale voie de communication routière qui traverse la ville est l'ancienne route nationale 669, devenue route départementale 669, entre Blaye et Saint-André-de-Cubzac.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Bourg est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].

    La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[33]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1988, 1992, 1999, 2009 et 2013[35] - [31].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[36]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bourg.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 001 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 001 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1994, 1999 et 2001[31].

    Toponymie

    Le nom de la commune vient du bas latin burgus d'origine germanique, burg, qui désigne une fortification, une tour fortifiée ou une redoute.

    La forme Bourg-sur-Gironde vient du fait qu'autrefois le bec d'Ambès étant plus court, c'était la Gironde et non la Dordogne qui baignait le pied de la falaise sur laquelle est construit le bourg[39].

    Le nom de la commune est Borg en gascon.

    Histoire

    S'il est une cité girondine dont le passé historique fut mouvementé, c'est bien Bourg, la coquette cité que baigne la Dordogne, près de son confluent avec la Garonne.

    Bourg a été créée au IVe siècle par la famille des Paulin. Tout d'abord centre commercial très important, elle devient par la suite une ville fortifiée. Au début du Ve siècle, les Wisigoths envahissent l'Aquitaine, et s'établissent très fortement à Bourg. C'est l'ère des grandes invasions : au cours des quatre siècles suivants, cette région est ravagée successivement par les Mérovingiens, les Gascons, les Sarrazins, les Carolingiens et les Normands.

    Durant la guerre de Cent Ans, Blaye, clé militaire de la défense de l'Aquitaine en sa qualité de dernier bastion fortifié en aval du port de Bordeaux, est plusieurs fois prise et reprise par les belligérants. La commune contracta, en juillet 1379, une alliance de défense contre les troupes françaises avec Bordeaux, laquelle favorisa de nombreux échanges commerciaux avec la capitale girondine.
    La ville haute a par la suite accueilli Charles VII (après que Bertrand IV de Montferrand, seigneur de Langoiran, se soit rendu à Dunois), Charles IX et François Ier. Louis XIV y a également résidé pendant la Fronde du 27 août au 2 octobre 1650.

    La chartreuse, dite château de la citadelle.

    À la suite des révoltes de la Fronde, Louis XIV ordonne en 1664 la destruction de la citadelle et des remparts de la ville turbulente[40].

    En 1723, une chartreuse est construite à cet emplacement par l'architecte Étienne Dardan (dit Francoeur)[41].

    La ville de Bourg est chef-lieu de district de 1790 à 1795. Elle absorbe Lalibarde (217 habitants en 1800) avant 1806[42].

    D'anciennes carrières de pierre situées dans la falaise, sous le château de la citadelle, ont été transformées en cuves à pétrole en 1939[43]. Sept cuves de 44 à 65 mètres de long sont alors creusées, sur une hauteur de 11 mètres sous plafond et 8,50 mètres de large[44]. En juin 1940, l'armée allemande en prend possession. Elle y stocke des produits pétroliers livrés par des cargos italiens jusqu'en 1944. Un pétrolier italien, le Clizia[45], est sabordé par la Kriegsmarine en août 1944. Son épave gît encore dans la Dordogne[46].

    En 1963, la ville fait reconstruire la chartreuse de la citadelle en ne conservant que les murs extérieurs[41].

    Aujourd'hui, Bourg est une ravissante cité bâtie sur un piton rocheux, on y trouve des remparts, le château de la Citadelle, un lavoir, des ruelles étroites et pittoresques qui dévalent vers le port... La richesse patrimoniale et architecturale de cette cité lui vaut le classement en « Village ancien ».

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 1959 Henri Géraud Notaire
    1959 1989 Henri Groulier Gaulliste Médecin
    1989 2008 Guy Maingot UDF Dentiste
    2008 2014 Denis Levraud DVG Viticulteur
    2014 En cours Pierre Joly DVD Retraité de l'EDF
    Les données manquantes sont à compléter.

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[47].

    Jumelages

    Drapeau de la France Salers, département du Cantal (France)

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Bourquais[48] et la contrée autour de la ville est appelée le Bourgeais.

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].

    En 2020, la commune comptait 2 303 habitants[Note 8], en augmentation de 4,54 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    3 2002 7042 5342 2332 3062 4662 5642 6662 694
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 6872 7812 8102 7352 8642 7712 7342 7802 890
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8322 6882 5552 4702 3342 3062 1822 0572 199
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 5182 5602 3182 1072 1582 1152 1982 2092 141
    2017 2020 - - - - - - -
    2 2432 303-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[51].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 101 hommes pour 1 158 femmes, soit un taux de 51,26 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,06 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[52]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,8
    90 ou +
    3,3
    5,6
    75-89 ans
    10,3
    16,4
    60-74 ans
    15,7
    21,6
    45-59 ans
    21,7
    19,4
    30-44 ans
    18,9
    17,1
    15-29 ans
    12,5
    19,1
    0-14 ans
    17,6
    Pyramide des âges du département de la Gironde en 2018 en pourcentage[53]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,7
    90 ou +
    1,9
    6,4
    75-89 ans
    8,7
    15,5
    60-74 ans
    16,5
    19,8
    45-59 ans
    19,4
    20
    30-44 ans
    19,1
    19,5
    15-29 ans
    18,3
    18,1
    0-14 ans
    16

    Enseignement

    Bourg fait partie de l'académie de Bordeaux.

    Activités sportives

    Tennis, football, pétanque, basket-ball, Badminton, yoga.

    Manifestations culturelles et festivités

    • Lieux de tournage du téléfilm Monsieur Léon.
    • Chaque année, début septembre, une fête nommée « Les Médiévales Troque-sel » est organisée, dans la pure tradition de l'histoire de la ville, qui au Moyen Âge était un lieu d'échange commercial, notamment pour le sel, qui à l'époque était le seul moyen de conservation des aliments. Ce même sel faisait l'objet d'un impôt spécial, la gabelle.

    Économie

    La commune doit, en bonne partie, sa renommée à son vignoble qui produit un vin d'appellation d'origine contrôlée, le côtes-de-bourg sur quelque 3 920 hectares de surface plantée sur environ 550 exploitations, pour une production annuelle d'à peu près 220 000 hectolitres de vin rouge et 1 200 hectolitres de vin blanc.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Ce village abrite de nombreux sites tels que le château de la Citadelle abritant dans ses jardins le musée « Au temps des calèches ». On y trouve également un lavoir couvert de 1828, un petit port, la villa mauresque ou encore de nombreuses maisons du XVIIIe siècle construites en pierres du Bourgeais et ornées de mascarons ou balcons en fer forgé.

    Un site classé monument historique

    Cinq bâtiments ou sites inscrits

    • l'ancien Hôtel de Ville, aussi nommé Hôtel de la Jurade, du XVIIIe siècle[55] qui abrite aujourd'hui l'Office de Tourisme ;
    • une maison du XVIIIe siècle, place de la Libération[56] ;
    • les restes de la porte de Blaye, ayant appartenu à l'enceinte fortifiée[57] ;
    • la porte du Port, reste de l'enceinte fortifiée[58] ;
    • les ruines gallo-romaines situées au lieu-dit les Gogues[59].

    Autres sites et monuments

    • La Château de la citadelle et son Musée des calèches[60] ;
    • Église Saint-Géronce de Bourg ;
    • Ecomusée du Bourgeais - Musée Maurice Poignant, situé dans l'ancien couvent des Ursulines de 1607[61] ;
    • La maison mauresque[62] ;
    • La route de la Corniche, le long de la Gironde, entre Bourg et la Roque-de-Thau[63].
    • Vestiges de l'église de La Libarde.
      Vestiges de l'église de La Libarde.
    • Porte de la Mer ou du Port, et son écusson anglais.
      Porte de la Mer ou du Port, et son écusson anglais.
    • Porte de Blaye.
      Porte de Blaye.
    • Ancien Hôtel de ville, ou Jurade de Bourg.
      Ancien Hôtel de ville, ou Jurade de Bourg.
    • Hôtel de la Jurade, détail. La Justice de paix siégea dans ce bâtiment.
      Hôtel de la Jurade, détail. La Justice de paix siégea dans ce bâtiment.
    • Maison place de la Libération, mascaron au-dessus de la porte.
      Maison place de la Libération, mascaron au-dessus de la porte.
    • Lavoir au port, maisons sur les remparts.
      Lavoir au port, maisons sur les remparts.
    • Terrasse du château de la citadelle.
      Terrasse du château de la citadelle.
    • Vu des quais.
      Vu des quais.
    • La maison mauresque.
      La maison mauresque.
    • La halle.
      La halle.

    Personnalités

    Souveraineté anglaise

    Armoiries surmontant la porte de la Mer. Eau forte de Léo Drouyn

    La seule trace héraldique subsistant de la période anglaise de Bourg surmonte la face extérieure de la porte de la Mer, encore dite du Port. Léo Drouyn décrit ainsi cet écusson :

    « à deux mètres environ au-dessus de l'arcade extérieure, on a incrusté un écusson dont la position inclinée est fort rare dans nos contrées. Il est surmonté d'un casque de face, et il a pour tenants deux oiseaux, dont celui de droite est un coq ; la tête de l'autre est si fruste, qu'on n'en peut voir sa forme ; mais je crois que c'est un autre coq[64]. »

    Ces armoiries sont attribuées à l'un des Andron, seigneurs de Lansac, qui tiennent le château de Bourg pour le roi d'Angleterre jusqu'au XVe siècle[65].

    Souveraineté française

    En 1453, le roi Charles VII autorise la ville à porter les armes de France en plein[66].

    Armes

    Les armes de Bourg se blasonnaient ainsi : D'azur à trois fleurs de lis d'or 2 et 1[67].

    Utilisées sous l'ancien régime (sceau de la mairie en 1599[66], blason de l'Armorial général de France[68]), elles sont à nouveau utilisées sous la IIIe République (cachet de 1872[69], armoiries peintes à la clef de voûte d'un bâtiment public[70]), mais leur représentation évolue ensuite, pouvant se blasonner : D'azur aux trois fleurs de lis d'or, à la filière d'argent.

    Armes

    Les armes de Bourg sont blasonnées ainsi aujourd'hui :

    D'azur à trois fleurs de lys d'or, à la bordure d'argent

    Les armoiries (armes et ornements extérieurs) sont les suivantes :

    Armes de France pleines d’azur à 3 fleurs de lis d’or. Deux sont en chef et une en pointe. En cimier : un ange. L’écu a une bordure d’argent, il est supporté par deux branches de laurier liées en pointe par un ruban[71].

    Spécialités gastronomiques

    La figue de Bourg[72].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Émile Maufras, Histoire de la ville de Bourg-sur-Gironde, Le Livre d'histoire, , 618 p. (ISBN 2-84373-790-7)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
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