Bourg (Gironde)
Bourg [bur] est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
Bourg | |||||
La citadelle et la Dordogne. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Blaye | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Cubzaguais | ||||
Maire Mandat |
Pierre Joly 2020-2026 |
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Code postal | 33710 | ||||
Code commune | 33067 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bourquais | ||||
Population municipale |
2 303 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 219 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
5 597 hab. (2020) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 02′ 27″ nord, 0° 33′ 22″ ouest | ||||
Altitude | Min. 1 m Max. 81 m |
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Superficie | 10,54 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Bourg (ville-centre) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Estuaire | ||||
Législatives | Onzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.bourg-gironde.net/ | ||||
Le nom officiel de la commune est bien Bourg, mais elle est souvent appelée Bourg-sur-Gironde[1].
Géographie
Localisation
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
Commune située en Haute Gironde et sur la Dordogne, au niveau de sa confluence avec la Garonne au début de l'estuaire de la Gironde. Elle est la ville-centre d'une unité urbaine de l'aire d'attraction de Bordeaux.
Communes limitrophes
Les communes limitrophes sont Lansac, Ambès, Prignac-et-Marcamps, Saint-Seurin-de-Bourg, Samonac et Tauriac.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 1 054 hectares ; son altitude varie de 1 à 81 mètres[2].
Hydrographie
La commune est traversée par le Moron.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Gervais », sur la commune de Saint-Gervais, mise en service en 1995[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de précipitations de 784,8 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 23 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Bourg[16] - [17]. Seize espèces animales et une espèce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[18].
ZNIEFF
Hormis pour la partie riveraine de la Dordogne en aval de sa confluence avec le ruisseau des Marguerites, Bourg fait partie des 102 communes concernées par une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II, La Dordogne[19] - [20], dans laquelle ont été répertoriées huit espèces animales déterminantes et cinquante-sept espèces végétales déterminantes, ainsi que quarante-trois autres espèces animales et trente-neuf autres espèces végétales[21].
Urbanisme
Typologie
Bourg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bourg, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[25] et 5 597 habitants en 2020, dont elle est ville-centre[26] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[28] - [29].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (64 %), eaux continentales[Note 7] (20,9 %), prairies (8,2 %), zones urbanisées (6,7 %), forêts (0,3 %)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication et transports
La principale voie de communication routière qui traverse la ville est l'ancienne route nationale 669, devenue route départementale 669, entre Blaye et Saint-André-de-Cubzac.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Bourg est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[33]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[34]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1988, 1992, 1999, 2009 et 2013[35] - [31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[36]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 81,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 001 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 001 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[37].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1994, 1999 et 2001[31].
Toponymie
Le nom de la commune vient du bas latin burgus d'origine germanique, burg, qui désigne une fortification, une tour fortifiée ou une redoute.
La forme Bourg-sur-Gironde vient du fait qu'autrefois le bec d'Ambès étant plus court, c'était la Gironde et non la Dordogne qui baignait le pied de la falaise sur laquelle est construit le bourg[39].
Le nom de la commune est Borg en gascon.
Histoire
S'il est une cité girondine dont le passé historique fut mouvementé, c'est bien Bourg, la coquette cité que baigne la Dordogne, près de son confluent avec la Garonne.
Bourg a été créée au IVe siècle par la famille des Paulin. Tout d'abord centre commercial très important, elle devient par la suite une ville fortifiée. Au début du Ve siècle, les Wisigoths envahissent l'Aquitaine, et s'établissent très fortement à Bourg. C'est l'ère des grandes invasions : au cours des quatre siècles suivants, cette région est ravagée successivement par les Mérovingiens, les Gascons, les Sarrazins, les Carolingiens et les Normands.
Durant la guerre de Cent Ans, Blaye, clé militaire de la défense de l'Aquitaine en sa qualité de dernier bastion fortifié en aval du port de Bordeaux, est plusieurs fois prise et reprise par les belligérants. La commune contracta, en juillet 1379, une alliance de défense contre les troupes françaises avec Bordeaux, laquelle favorisa de nombreux échanges commerciaux avec la capitale girondine.
La ville haute a par la suite accueilli Charles VII (après que Bertrand IV de Montferrand, seigneur de Langoiran, se soit rendu à Dunois), Charles IX et François Ier. Louis XIV y a également résidé pendant la Fronde du 27 août au 2 octobre 1650.
À la suite des révoltes de la Fronde, Louis XIV ordonne en 1664 la destruction de la citadelle et des remparts de la ville turbulente[40].
En 1723, une chartreuse est construite à cet emplacement par l'architecte Étienne Dardan (dit Francoeur)[41].
La ville de Bourg est chef-lieu de district de 1790 Ã 1795. Elle absorbe Lalibarde (217 habitants en 1800) avant 1806[42].
D'anciennes carrières de pierre situées dans la falaise, sous le château de la citadelle, ont été transformées en cuves à pétrole en 1939[43]. Sept cuves de 44 à 65 mètres de long sont alors creusées, sur une hauteur de 11 mètres sous plafond et 8,50 mètres de large[44]. En juin 1940, l'armée allemande en prend possession. Elle y stocke des produits pétroliers livrés par des cargos italiens jusqu'en 1944. Un pétrolier italien, le Clizia[45], est sabordé par la Kriegsmarine en août 1944. Son épave gît encore dans la Dordogne[46].
En 1963, la ville fait reconstruire la chartreuse de la citadelle en ne conservant que les murs extérieurs[41].
Aujourd'hui, Bourg est une ravissante cité bâtie sur un piton rocheux, on y trouve des remparts, le château de la Citadelle, un lavoir, des ruelles étroites et pittoresques qui dévalent vers le port... La richesse patrimoniale et architecturale de cette cité lui vaut le classement en « Village ancien ».
Politique et administration
Liste des maires
Politique de développement durable
La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[47].
Jumelages
Population et société
Démographie
Les habitants sont appelés les Bourquais[48] et la contrée autour de la ville est appelée le Bourgeais.
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].
En 2020, la commune comptait 2 303 habitants[Note 8], en augmentation de 4,54 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 101 hommes pour 1 158 femmes, soit un taux de 51,26 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,06 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Enseignement
Bourg fait partie de l'académie de Bordeaux.
Manifestations culturelles et festivités
- Lieux de tournage du téléfilm Monsieur Léon.
- Chaque année, début septembre, une fête nommée « Les Médiévales Troque-sel » est organisée, dans la pure tradition de l'histoire de la ville, qui au Moyen Âge était un lieu d'échange commercial, notamment pour le sel, qui à l'époque était le seul moyen de conservation des aliments. Ce même sel faisait l'objet d'un impôt spécial, la gabelle.
Économie
La commune doit, en bonne partie, sa renommée à son vignoble qui produit un vin d'appellation d'origine contrôlée, le côtes-de-bourg sur quelque 3 920 hectares de surface plantée sur environ 550 exploitations, pour une production annuelle d'à peu près 220 000 hectolitres de vin rouge et 1 200 hectolitres de vin blanc.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Ce village abrite de nombreux sites tels que le château de la Citadelle abritant dans ses jardins le musée « Au temps des calèches ». On y trouve également un lavoir couvert de 1828, un petit port, la villa mauresque ou encore de nombreuses maisons du XVIIIe siècle construites en pierres du Bourgeais et ornées de mascarons ou balcons en fer forgé.
Un site classé monument historique
Cinq bâtiments ou sites inscrits
- l'ancien Hôtel de Ville, aussi nommé Hôtel de la Jurade, du XVIIIe siècle[55] qui abrite aujourd'hui l'Office de Tourisme ;
- une maison du XVIIIe siècle, place de la Libération[56] ;
- les restes de la porte de Blaye, ayant appartenu à l'enceinte fortifiée[57] ;
- la porte du Port, reste de l'enceinte fortifiée[58] ;
- les ruines gallo-romaines situées au lieu-dit les Gogues[59].
Autres sites et monuments
- La Château de la citadelle et son Musée des calèches[60] ;
- Église Saint-Géronce de Bourg ;
- Ecomusée du Bourgeais - Musée Maurice Poignant, situé dans l'ancien couvent des Ursulines de 1607[61] ;
- La maison mauresque[62] ;
- La route de la Corniche, le long de la Gironde, entre Bourg et la Roque-de-Thau[63].
- Vestiges de l'église de La Libarde.
- Porte de la Mer ou du Port, et son écusson anglais.
- Porte de Blaye.
- Ancien Hôtel de ville, ou Jurade de Bourg.
- Hôtel de la Jurade, détail. La Justice de paix siégea dans ce bâtiment.
- Maison place de la Libération, mascaron au-dessus de la porte.
- Lavoir au port, maisons sur les remparts.
- Terrasse du château de la citadelle.
- Vu des quais.
- La maison mauresque.
- La halle.
Personnalités
- Jean de Labadie (1610-1674), ancien prêtre jésuite et fondateur de la secte des Labadistes est né à Bourg
- François Daleau (1845-1927), né dans la commune, historien et préhistorien
- Émile Couzinet (1896-1964), né dans la commune, cinéaste
- Léo Lagrange (1900-1940), né dans la commune, sous-secrétaire d'État aux sports et à l'organisation des loisirs sous le Front populaire
- Hugues Lagrange, né en 1951 dans la commune, sociologue
- Pierre Bazzo, né en 1954 dans la commune, coureur cycliste
Souveraineté anglaise
La seule trace héraldique subsistant de la période anglaise de Bourg surmonte la face extérieure de la porte de la Mer, encore dite du Port. Léo Drouyn décrit ainsi cet écusson :
« à deux mètres environ au-dessus de l'arcade extérieure, on a incrusté un écusson dont la position inclinée est fort rare dans nos contrées. Il est surmonté d'un casque de face, et il a pour tenants deux oiseaux, dont celui de droite est un coq ; la tête de l'autre est si fruste, qu'on n'en peut voir sa forme ; mais je crois que c'est un autre coq[64]. »
Ces armoiries sont attribuées à l'un des Andron, seigneurs de Lansac, qui tiennent le château de Bourg pour le roi d'Angleterre jusqu'au XVe siècle[65].
Souveraineté française
En 1453, le roi Charles VII autorise la ville à porter les armes de France en plein[66].
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Les armes de Bourg se blasonnaient ainsi : D'azur à trois fleurs de lis d'or 2 et 1[67]. |
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Utilisées sous l'ancien régime (sceau de la mairie en 1599[66], blason de l'Armorial général de France[68]), elles sont à nouveau utilisées sous la IIIe République (cachet de 1872[69], armoiries peintes à la clef de voûte d'un bâtiment public[70]), mais leur représentation évolue ensuite, pouvant se blasonner : D'azur aux trois fleurs de lis d'or, à la filière d'argent.
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Les armes de Bourg sont blasonnées ainsi aujourd'hui : D'azur à trois fleurs de lys d'or, à la bordure d'argent Les armoiries (armes et ornements extérieurs) sont les suivantes : Armes de France pleines d’azur à 3 fleurs de lis d’or. Deux sont en chef et une en pointe. En cimier : un ange. L’écu a une bordure d’argent, il est supporté par deux branches de laurier liées en pointe par un ruban[71]. |
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Spécialités gastronomiques
La figue de Bourg[72].
Voir aussi
Bibliographie
- Émile Maufras, Histoire de la ville de Bourg-sur-Gironde, Le Livre d'histoire, , 618 p. (ISBN 2-84373-790-7)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la commune
- Site internet du Pôle de la Mémoire Locale du Bourgeais
- Résultats du recensement de la population de Bourg sur le site de l'INSEE, consulté le 12 décembre 2011.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Bourg », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Bourg sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Panneaux routiers d'entrée du village en 2013.
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Gervais - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Bourg et Saint-Gervais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Gervais - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Bourg et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
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- [PDF] - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
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- « Les risques près de chez moi - commune de Bourg », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne », sur https://www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr/ (consulté le )
- « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Bordeaux », sur www.nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Bourg », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- Guide vert, Côte de l'Atlantique, Michelin, (ISBN 2-06-003332-2), p. 63.
- « Histoire - Bourg sur Gironde | Site officiel », sur Bourg sur Gironde | Site officiel (consulté le )
- « Château de la Citadelle et son Musée des Calèches - Bourg sur Gironde | Site officiel », sur Bourg sur Gironde | Site officiel (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Les cuves à pétrole sur le site Visites en Aquitaine.
- Les « cathédrales » de Bourg-sur-Gironde sur Sud Ouest.fr.
- Le Clizia (it) sur Wikipedia italophone.
- Images de l'épave sur Flickr.com.
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bourg, consultée le 27 octobre 2017
- Nom des habitants de Bourg sur habitants.fr, consulté le 12 décembre 2011.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bourg (33067) », (consulté le ).
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- André Coffyn et alii, Aux origines de l'archéologie en Gironde François Daleau (1845-1927), coédité par le Conseil Général de la Gironde et la Société archéologique de Bordeaux, 1990, p. 90.
- Photographie des armoiries de la clef de voûte dans Wikimedia Commons.
- D'après le site officiel de la commune
- « La figue de Bourg », sur France Bleu (consulté le )