Prignac-et-Marcamps
Prignac-et-Marcamps | |||||
La mairie et le monument aux morts. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Gironde | ||||
Arrondissement | Blaye | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Grand Cubzaguais | ||||
Maire Mandat |
Francis BĂ©rard 2021-2026 |
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Code postal | 33710 | ||||
Code commune | 33339 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Prignacais | ||||
Population municipale |
1 383 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 143 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 02âČ 00âł nord, 0° 29âČ 32âł ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 42 m |
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Superficie | 9,66 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
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Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de l'Estuaire | ||||
LĂ©gislatives | OnziĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Gironde
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.prignacetmarcamps.fr | ||||
GĂ©ographie
Situation
La commune se trouve dans la partie nord du département de la Gironde, avec le département de la Charente-Maritime à 26 km au nord.
Elle est située sur la D.669 entre Blaye à 22 km au nord-ouest, Saint-André-de-Cubzac à 6 km au sud-est et la rive droite de la Dordogne formant sa limite sud[1] - [2].
La commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux et de son unité urbaine. Elle faisait auparavant partie de l'unité urbaine de Saint-André-de-Cubzac absorbée par celle de Bordeaux selon la délimitation de 2020.
Communes limitrophes
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Hydrographie
La Dordogne arrose le sud de la commune ; sa confluence avec la rive droite de la Garonne est Ă 7,7 km en aval.
Le Moron arrose l'ouest de la commune et se jette dans la Dordogne en rive droite[1].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[3]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[7] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[8] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-Gervais », sur la commune de Saint-Gervais, mise en service en 1995[9] et qui se trouve Ă 3 km Ă vol d'oiseau[10] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,7 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 784,8 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[11]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Bordeaux-MĂ©rignac », sur la commune de MĂ©rignac, mise en service en 1920 et Ă 24 km[12], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 13,3 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[13], Ă 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis Ă 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Prignac-et-Marcamps[16] - [17]. Seize espÚces animales et une espÚce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[18].
ZNIEFF
Prignac-et-Marcamps fait partie des 102 communes concernĂ©es par la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[19] - [20], dans laquelle ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es huit espĂšces animales dĂ©terminantes et cinquante-sept espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes, ainsi que quarante-trois autres espĂšces animales et trente-neuf autres espĂšces vĂ©gĂ©tales[21].
Urbanisme
Typologie
Prignac-et-Marcamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [22] - [23] - [24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[25] et 994 920 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixiÚme plus importante de la France en termes de population, derriÚre celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[26] - [27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[28] - [29].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (67,4 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (79,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : cultures permanentes (32,2 %), prairies (24,5 %), eaux continentales[Note 7] (13,2 %), zones urbanisĂ©es (9,9 %), forĂȘts (9,5 %), terres arables (5,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (4,9 %)[30].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Prignac-et-Marcamps est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[31]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[32].
La commune fait partie du territoire Ă risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernĂ©es par un risque de submersion marine ou de dĂ©bordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©s fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[33]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siĂšcle, avec plus de 6,70 m mesurĂ©s au marĂ©graphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, dĂ©bit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 Ă 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siĂšcle, ce sont celles liĂ©es Ă la tempĂȘte Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 Ă 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont Ă©tĂ© Ă©tablies pour trois scĂ©narios : frĂ©quent (crue de temps de retour de 10 ans Ă 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans Ă 300 ans) et extrĂȘme (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en dĂ©faut tout systĂšme de protection)[34]. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2010[35] - [31].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liĂ©s aux cavitĂ©s souterraines (hors mines) et des Ă©boulements, chutes de pierres et de blocs[36]. Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[37].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 90,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (67,4 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 610 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 610 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 100 %, Ă comparer aux 84 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[38] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux apprĂ©hender le risque dâaffaissement de terrain, l'inventaire national des cavitĂ©s souterraines permet de localiser celles situĂ©es sur la commune[37].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[31].
Toponymie
Le nom de la commune proviendrait, pour la partie Prignac, de l'anthroponyme latin Prinius[39] augmenté du suffixe locatif -ac(um).
Pour la partie Marcamps, l'origine en serait la contraction de l'anthroponyme latin Marcus et du terme latin campus, les « terres », la « ferme » et désignerait donc la ferme de Marcus[39].
En gascon, le nom de la commune est Prinhac e Marcamps.
Histoire
Grotte de Pair-non-Pair
Datant du Paléolithique supérieur et habitée environ 40 000 ans avant le présent, Pair-non-Pair a été découverte en 1881 et est classée au titre des monuments historiques depuis 1900[40].
Entrée de la grotte Gravure de mammouth
Grotte des FĂ©es
La grotte des Fées de Prignac-et-Marcamps est découverte en 1873 par F. Daleau, qui la fouille en compagnie de J.-B. Grassies. Elle se trouve prÚs de la grotte de Pair-non-Pair, à la sortie du village de Marcamps, en rive gauche et en haut du massif calcaire qui domine la vallée du Moron[1] - [41].
Sa surface est d'environ 40 m2[41]. C'est un gisement préhistorique du « Magdalénien à pointes de Lussac-Angles »[42] - [43], bien qu'elle présente plusieurs stades du Magdalénien, principalement M. supérieur[41].
Parmi le mobilier collectĂ©, quatre piĂšces de la collection Daleau ont peut-ĂȘtre servi comme lampes-brĂ»loirs[41].
Les premiÚres comparaisons ethnologiques concernant des fours enterrés semblent avoir été effectuées à propos des structures découvertes à la grotte des Fées (de Prignac-et-Marcamps en Gironde) et à la grotte des Scilles (grottes de la Save, Lespugue, Haute-Garonne), en contexte Paléolithique[44].
Le musée d'Aquitaine (à Bordeaux) abrite une partie du matériel trouvé dans la grotte des Fées[41].
Roc de Marcamps
Il se trouve en contrebas de la grotte des Fées, sur un large talus abrupt qui descend jusqu'à la vallée[45].
Site du MagdalĂ©nien moyen connu pour avoir livrĂ© de nombreuses navettes en os[46] - [47]. C'est le seul abri sous roche connu pour avoir livrĂ© un « porte-lumiĂšre » fait d'une simple plaquette (lampe no 16)[48]. Les autres lampes trouvĂ©es dans cet abri ont des cupules. L'une d'elles (la no 13) a Ă©tĂ© utilisĂ©e avec du suif de bĆuf[49], trois autres (les nos 1, 5 et 6) avec un corps gras ressemblant Ă du lard de porc[50]. Une autre encore (la no 2) porte 3 lignes gravĂ©es[51] traversant la margelle[52].
Moyen-Ăge
Le fut cĂ©lĂ©brĂ© le mariage de Mathe d'Albret, fille d'Amanieu VII et veuve du dernier vicomte de Tartas, avec Ălie Rudel, seigneur de Bergerac, dans l'Ă©glise Saint-Michel de Marcamps[53].
Au XVe siĂšcle, Bertrand IV de Montferrand, baron de Montferrand et de Langoiran est seigneur de Marcamps[54].
Temps modernes
La commune est le résultat de la fusion de trois paroisses : Prignac (sur la route de Blaye), Marcamps (plus au nord, sur les coteaux au-dessus de la vallée du Moron), Cazelle (plus au sud, en descendant vers la Dordogne). Les trois églises existent encore. à cela il faut ajouter l'ancienne chapelle du prieuré de Lurzine, non loin du bourg de Prignac.
à la Révolution, la paroisse Saint-Pierre de Prignac forme la commune de Prignac et son annexe, Saint-Michel de Marcamps, forme la commune de Marcamps. La paroisse Saint-Félix de Cazelles et son annexe, Sainte-Quitterie de Magrigne, forment la commune de Cazelles. En l'an XII, la commune de Cazelles est rattachée à celle de Prignac qui devient Prignac-et-Cazelles. Le , la commune de Marcamps est rattachée à celle de Prignac-et-Cazelles qui devient Prignac-et-Marcamps[55].
XXIe siĂšcle
Le la commune change de région : l'Aquitaine, à laquelle appartenait Prignac-et-Marcamps, fusionne avec le Limousin et Poitou-Charentes pour devenir la région « Nouvelle-Aquitaine » (cette derniÚre réunie à la nouvelle région « Occitanie » pour former le « Grand Sud-Ouest français »).
Politique et administration
Les maires
DĂ©mographie
Les habitants sont appelés les Prignacais[56].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[58].
En 2020, la commune comptait 1 383 habitants[Note 8], en diminution de 0,72 % par rapport Ă 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Elle est classée monument historique depuis 1900[40].
- Grotte des FĂ©es
Gisement préhistorique du Magdalénien.
- Roc de Marcamps
Site du Magdalénien moyen.
Vestiges d'un prieuré bénédictin du XIIe siÚcle. Les ruines sont inscrites[61] aux Monuments Historiques en 1925.
- Ancienne Ă©glise Saint-Pierre de Prignac-et-Marcamps.
L'Ă©glise Saint-FĂ©lix datait du XIIe siĂšcle. Le , le cardinal François Uguccione prend une ordonnance rĂ©unissant le prieurĂ© de Saint-Laurent d'Arces avec l'Ă©glise Saint-FĂ©lix de Cazelles. Entre 1401 et 1870, pas de trace connue de l'Ă©glise dans les archives. En 1870 l'Ă©glise est dĂ©molie, Ă lâexception de son abside qui est vendue Ă un particulier. L'abside est fermĂ©e par un nouveau mur de façade et transformĂ©e en chapelle funĂ©raire.
- La majoritĂ© des modillons du chevet datent de la fin du XIIe siĂšcle. La chaire Ă prĂȘcher et un bĂ©nitier de l'ancienne Ă©glise se trouvent actuellement dans l'Ă©glise paroissiale.
Façade Abside sud Abside nord Modillon n°13 Modillon n°17 Modillon n°19
- Ăglise Saint-Pierre de Prignac
Elle a été construite dans la seconde moitié du XIXe siÚcle en style néo-gothique à la demande du cardinal Donnet[62].
Ăglise de Prignac.
- Ăglise Saint-Michel de Marcamps
D'architecture romane, construite au XIIe siÚcle, agrandie au XVIIe siÚcle et restaurée au XIXe siÚcle, elle est devenue un établissement culturel pour manifestations diverses, concerts ou expositions par exemple[63].
Ăglise de Marcamps.
- ChĂąteau Grand Jour[64]
ĂdifiĂ© en 1763 sur les bases d'une ancienne demeure, le chĂąteau Grand-Jour a appartenu aux familles de Lavergne, Mirande de Peyredoulle et de Lachassaigne. En 1830, il est achetĂ© par Pierre Castanet qui restaure la demeure[65]. En 1986, Mme Gaignerot, sa descendante, vend le chĂąteau. Il a Ă©tĂ© depuis le lieu de tournage du tĂ©lĂ©film La Bicyclette bleue avec LĂŠtitia Casta, puis de la saga La Maison des Rocheville.
Personnalités liées à la commune
- Charles Chaumet (1866-1932), homme d'état et militant républicain, l'un des fondateurs du radicalisme.
- Ăric Jean-Jean (1967), animateur radio et TV.
HĂ©raldique
Blason | D'argent au mammouth contourné au naturel défendu du champ sur une terrasse isolée de sinople, le tout soutenu de l'inscription PMC en lettres capitales d'argent accolées 2 et 1 et surmonté de l'inscription « PRIGNAC et MARCAMPS » de sable. |
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Détails | La représentation du mammouth renvoie à la période préhistorique et évoque la grotte de Pair-non-Pair ; les lettres P, M, C signifient Prignac, Marcamps, Cazelles. Officiel, présent sur le site internet de la commune[66] (création : Raymond Prevot). |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la mairie
- Prignac-et-Marcamps sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Bibliographie
Jacques Baurein, Variétés Bordeloises, t. 1, Bordeaux, , 2e éd. (1re éd. 1786) (lire en ligne) : article 2.XIV, pages 270-271.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Prignac-et-Marcamps, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
- « Prignac-et-Marcamps », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnĂ©s sont calculĂ©es dans le panneau latĂ©ral (voir l'onglet en haut Ă gauche de l'Ă©cran) â cliquer sur "ItinĂ©raires".
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Saint-Gervais - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Prignac-et-Marcamps et Saint-Gervais », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Saint-Gervais - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Prignac-et-Marcamps et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
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- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Prignac-et-Marcamps », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur GĂ©orisques (consultĂ© le )
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- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Prignac-et-Marcamps », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- Prignac-et-Marcamps sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 6 novembre 2015.
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