Langoiran
Langoiran est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
Langoiran | |||||
La mairie (avr. 2013). | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Gironde | ||||
Arrondissement | Langon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de l'Entre-Deux-Mers | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Boras 2020-2026 |
||||
Code postal | 33550 | ||||
Code commune | 33226 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Langoirannais | ||||
Population municipale |
2 172 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 214 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 42′ 29″ nord, 0° 24′ 03″ ouest | ||||
Altitude | Min. 2 m Max. 101 m |
||||
Superficie | 10,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Bordeaux (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de l'Entre-Deux-Mers | ||||
Législatives | Douzième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.langoiran.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Langoirannais[1].
Géographie
- Carte dynamique
- Carte Openstreetmap
- Carte topographique
- Carte avec les communes environnantes
Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux située dans son unité urbaine à 25 km au sud-est de Bordeaux au bord de la Garonne sur sa rive droite.
Cette petite ville est répartie sur son espace géographique en trois entités : le centre bourg et son port, le Pied-du-Château et le Haut-Langoiran.
Le quartier du port est constitué de jolies maisons (anciennes maisons de pêcheurs le long du Grand Estey, ancien relais Saint Martin, sur la berge de la Garonne, construites au XVIe siècle). Le pont métallique de la fin du XIXe siècle, dénommé Pont Eiffel car il fut construit selon les principes techniques du célèbre ingénieur Gustave Eiffel, a été construit par l'entrepreneur Fives Lille et permet de franchir la Garonne pour rejoindre sur la rive gauche le bourg de Portets.
Du pont, on peut profiter de la perspective du fleuve, et une fois sur l'autre rive, de la beauté paysagère des coteaux d'où émergent les trois clochers des villages de Tabanac, Le Tourne, Langoiran, et de l'harmonie des façades du port. À voir aussi, dans le bourg, l'église Saint-Léonce de la fin du XIXe - fermé en 1973, l'édifice fut rouvert après des travaux à la Noël 1986. À la sortie du bourg (par la D20, direction Créon), se trouve le moulin fortifié du Gaillardon (XIVe et XVe) face au « cellier de Graman », cave coopérative qui fut créé en 1967 par Georges Bonhoure et dirigé par la suite jusqu'en 1997 par Philippe Daviaud. Un peu plus loin sur la droite, le château de la Peyruche et son vignoble domine en haut du coteau.
Le Haut-Langoiran : en prenant la petite route qui monte entre le supermarché et le stade Alain Giresse (célèbre footballeur né à Langoiran), l'on arrive en haut du coteau et l'on bénéficie d'un remarquable coup d'œil sur l'ensemble de la vallée de la Garonne et le Château de Langoiran, magnifique forteresse médiévale du XIVe siècle qui fit l'admiration de Léo Drouyn au XIXe siècle. L'église romane Saint Pierre-ès-Liens, renommée par son abside saintongeaise, domine le coteau du Haut-Langoiran, considéré comme l'ancien bourg (bien que le hameau du Pied-du-Château semble avoir été plus peuplé), avant que celui-ci ne se développe le long de la Garonne.
La commune se trouve à 23 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 23 km au nord-ouest de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 11 km au nord-ouest de Cadillac, chef-lieu de canton[2].
Communes limitrophes
Les communes limitrophes en sont Capian à l'est, Lestiac-sur-Garonne au sud-est, Portets au sud-ouest sur la rive gauche (sud) de la Garonne, Le Tourne à l'ouest et Haux au nord. Les communes limitrophes sont Haux, Paillet, Capian, Lestiac-sur-Garonne, Portets et Le Tourne.
Communications et transports
La principale voie de communication routière est la route départementale D10 qui traverse le bourg et le Pied-du-Château et mène vers le nord-ouest au Tourne et au-delà à Bordeaux et vers le sud-est à Lestiac-sur-Garonne puis au-delà vers Langon ; la route départementale D239 commence dans le bourg et mène, au nord-est, vers Haux et à la route départementale D20 qui rejoint Créon ; elle croise, au niveau du stade Alain Giresse, la route départementale D240 qui permet de rejoindre vers le nord-ouest Tabanac et Saint-Caprais-de-Bordeaux et vers le sud-ouest le Haut-Langoiran ; au lieu-dit Le Pied-du-Château, commence la route départementale D119 qui mène vers le nord-est à Capian.
L'accès à l'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) le plus proche est le no 1.1 de La Brède qui se situe à 10 km vers l'ouest.
L'accès no 1 de Bazas à l'autoroute A65 (Langon-Pau) se situe à 37 km vers le sud-sud-est.
L'accès le plus proche à l'autoroute A89 (Bordeaux-Lyon) est le no 8 de Vayres sur la route nationale 89 qui se situe à 27 km vers le nord-nord-est.
La gare SNCF la plus proche est celle, distante de 3,5 km par la route vers le sud-ouest, de Portets sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine. Sur la même ligne mais offrant plus d'opportunités de liaisons, la gare de Langon se situe à 23 km par la route vers le sud-est.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cursan », sur la commune de Cursan, mise en service en 1984[9] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[10] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 886,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 24 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Langoiran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5] - [16] - [17] - [18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[19] et 994 920 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[22] - [23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (55,5 %), forêts (14,1 %), zones agricoles hétérogènes (13 %), terres arables (8,1 %), zones urbanisées (6,7 %), eaux continentales[Note 7] (2,6 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Langoiran est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Garonne et le Grand Estey. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1990, 1998, 1999, 2009, 2013, 2014, 2020 et 2021[27] - [25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs et des tassements différentiels[28]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 922 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 922 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1984, 1986 et 1999[25].
Histoire
Au XIIIe siècle, la famille d'Escossans réside dans un castrum (castera) dans la palus de Garonne. L'enceinte a été mise à jour par un chantier-école de l'Université de Bordeaux. Le roi d'Angleterre autorise la construction du château actuel sur la hauteur. Mabille épouse d'Amanieu d'Albret est dame de Langoiran.
À la Révolution, la paroisse Saint-Pierre de Langoiran forme la commune de Langoiran[31].
Le , passage à Langoiran du prince-président Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, pour se rendre chez ses amis Lucien et Léontine Arman, propriétaire du domaine de Caillavet, sur la commune de Capian.
Avant la Seconde Guerre mondiale, la commune était spécialisée dans la tonnelerie. Le dernier tonnelier à avoir exercé cette activité fut Camille Lafon, qui cessa son activité en 1974.
Pendant l'Occupation, la Ortskommandantur de la Wehrmacht se situait au no 1 de l'allée Aristide-Briand (c'est dans ce même bâtiment que se trouvait quelques années auparavant l'hôpital militaire pour les blessés français et alliés de la Première Guerre mondiale). Le commandeur logeait, quant à lui, dans une propriété au lieu-dit le Pin. Le , des éléments de la colonne Druilhe campent à Langoiran ; c'est au château de Langoiran que le commandant Rougés rencontre, le vers minuit, les colonels Druilhe et Adeline (principaux chefs de la résistance de Dordogne) et leur remet la convention de reddition de Bordeaux signée par le Hafenkommandant Korvettenkapitän z.V. Kühnemann qui avait en charge le commandement de la côte atlantique du au .
Le , passage à Langoiran du général de Gaulle, président de la République ainsi que du colonel de Bonneval (aide de camp du général) et du préfet Gabriel Delaunay, père de Michèle Delaunay, député de la Gironde.
Héraldique
|
« Parti : au 1) de gueules au lion à la queue léopardée d’or, au 2) coupé au I d’or aux deux talloirs (doloires) de sable passées en sautoir et au II d’azur à la proue de gabarre de gueules à l’étrave d’or et aux bords du même chargé chacun de cinq clous aussi de gueules voguant sur une mer cousue de sable. » Le lion-léopardé représente le blason des Plantagenet. Les haches symbolisent la liberté acquise de la ville et la tonnellerie d'antan, la gabare son ancienne activité fluviale. |
---|
Politique et administration
Les bureaux de la mairie sont transférés en 1976 place du Docteur Abaut.
La commune de Langoiran entre dans la Communauté de communes du Vallon de l'Artolie en 2002. Avec la dissolution de celle-ci en application de la loi NOTRe, Langoiran intègre le la communauté de communes des Portes de l'Entre-Deux-Mers.
Élections
Élections municipales (1er tour 11 juin 1995)
- Liste Bibonne (494 à 581 voix). Élue, 100 % des sièges
- Liste Aussant (334 Ã 427 voix)
- Liste Lanot (39 Ã 96 voix)
- Liste Briand, candidat unique (72 voix)
- Liste Orsoni, candidat unique (279 voix)
Élection présidentielle (2007)
Taux d'abstention (11,90 %)
Élections municipales (2e tour 9 mars 2008)
- Liste Raoul Orsoni (46 - 50 %)
- Liste Robert Bibonne (19-21 %)
- Liste Marcelina Martin (13-16 %)
- Liste Hugues Levieux (12-14 %)
Taux d'abstention (25,19 %)
Élections Européennes (2009)[33]
- Liste José Bové (24,33 %)
- Liste Dominique Baudis (20,38 %)
- Liste Kader Arif (15,01 %)
- Liste Jean-Luc Melenchon (9,79 %)
- Liste Robert Rochefort (7,11 %)
- Liste Louis Aliot (6,32 %)
Taux d'abstention (57,81 %)[34].
Élections cantonales (2e tour 2011)
- Guy Moreno (56,57 %) parti socialiste
- Lionel Chollon (43,43 %) parti communiste
Abstentions (60,36 %) Blancs nuls (6,70 %)
Élection présidentielle (1er tour 2012)
- François Hollande (26,68 %)
- Nicolas Sarkozy (20,71 %)
- Marine Le Pen (16,57 %)
- Jean-Luc Melenchon (14,46 %)
- François Bayrou (10,80 %)
- Eva Joly (3,25 %)
- Nicolas Dupont-Aignan (2,52 %)
- Philippe Poutou (1,87 %)
- Nathalie Artaud (0,65 %)
- Jacques Cheminade (0,49 %)
Élections présidentielles (2e tour 2012)
- François Hollande (57,15 %)
- Nicolas Sarkozy (42,85 %)
Élections législatives (1er tour 2012)
- Martine Faure, PS (40,34 %)
- Yves d'Amecourt, UMP (21,72 %)
- Gonzague Malherbe, FN (13,22 %)
- Michel Hilaire, FG (9,77 %)
- Frédéric Lataste, DVC (6,44 %)
- Dominique Jobard, verts (5,17 %)
- Marie-Pierre Fougeret, DVE (1,26 %)
- Marie-Ange Lorblancher, DVD (0,80 %)
- Françoise Dautin, DVD (0,69 %)
- Zina Ahmimou, EXG (0,34 %)
- Laurent Delage, EXG (0,23 %)
Taux d'abstention (40,56 %)
Élections législatives (2e tour 2012)
- Martine Faure, PS (63,40 %)
- Yves d'Amecourt, UMP (36,60 %)
Élections municipales du 23 mars 2014 (2e tour 2014)
- Liste Orsoni (43,87 %)
- Liste Sandeau (11,12 %)
- Liste Boras (45 %)
Taux d'abstention 22,64 %
Yves Ecalle a remplacé Patrick Sandeau (conseiller municipal) qui a démissionné du conseil municipal en .
Élections européennes 25 mai 2014 (2e tour 2014)
- Aliot, FN (21,88 %)
- Bové, Les Verts (16,97 %)
- Alliot-Marie, UMP (14,17 %)
- Rozière, PS (12,06 %)
- Mélenchon, Front de Gauche (10,66 %)
- Rochefort, UDI (8,56 %)
- Boussion, DG (4.07)
- Lesellier, Debout la République (3,79 %)
- Martinez, Ext.D (2,38 %)
- Torremocha, Ext G (1,82 %)
- Husset, Divers (0,84 %)
- Lenne, Divers (0,70 %)
- Negre, Divers (0,56 %)
- Poutou, Ext. G (0,42 %)
- Juy, Divers (0,28 %)
- Camus, Ext D (0,14 %)
Élections départementales du 29 mars 2015 (2e tour)
- Marie-Claude Agullana et Guy Moreno, Union de la Gauche (46,77 %)
- Florence Lassarade et Frédéric Lataste, Union de la Droite (32,41 %)
- Agnés Leliévre et Robert Savary, Front National (20,82 %)
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].
En 2020, la commune comptait 2 172 habitants[Note 8], en diminution de 3,85 % par rapport à 2014 (Gironde : +7,23 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
- Viticulture, tourisme, Centre artisanal et commercial du Graman, transport Trans Gironde.
Vie locale
Enseignement
École maternelle et primaire.
Sports
Judo Club de Langoiran
Culture et loisirs
- Bibliothèque municipale
- Comité des fêtes
Curés de Langoiran
- Édouard de Mentque, curé de Langoiran depuis 2007
- Jean Melous, curé de Langoiran (1997-2007)
- Charles Lambert, curé de Langoiran (1966-1997)
- Victor Betton, curé de Langoiran (1962-1966)
- Curé Pierre Célestin Lafon, curé de l'église Saint-Léonce, puis de la paroisse de Langoiran (1919-1962)
- Charles-Jeseph Thoorens, curé de l'église Saint-Léonce (1912-1919)
- Jean-Eugène Tizon, curé de l'église Saint-Léonce (1892-1911)
- Jean-Baptiste Mestivier, curé de Saint-Léonce (1880-1892)
- Pierre Ducau, curé de Saint-Léonce (1871-1880)
- François-Paulin Guerin, curé de l'église Saint-Léonce (1861-1871)
- Pascal Raymond, curé de l'église Saint-Léonce (1852-1860)
- Fernand Bordes, curé de l'église Saint Pierre-es-Liens (1919-1935)
- Jean Baldus, curé de l'église Saint Pierre-es-liens (1892-1916)
- Jean-Charles Delujol, curé de Saint Pierre-es-Liens (1869-1892)
- Pierre Ducau, curé de Saint Pierre-es-Liens (1831-1869)
- Jerôme Labrouche, curé de Saint Pierre-es-Liens (1813-1831)
- Etienne Goumin, curé de Saint Pierre-es-Liens (1803-1813)
- Jean Paireau (ou Peyraud), curé de Saint Pierre-es-Liens (1774-1803)
- Nicolas Marie Boudy, curé de Saint Pierre-es-Liens (1744-1774)
Depuis 2015, le siège de la cure de Langoiran se situe à Cadillac. Edouard de Mentque devient curé de Cadillac et de Langoiran. L´église paroissiale de Langoiran, saint Léonce, est desservie par un "vicaire".
Le curé Grondona remplacé par le curé de Mentque est muté à la Basilique Notre-Dame de Verdelais.
Lieux et monuments
- Château de Langoiran, château médiéval des XIIIe – XIVe siècle, classé au titre des monuments historiques en 1892[39] - [40], sur un coteau dominant la Garonne.
- Site du Castéra ; plateforme fossoyée protégées par une levée de terre, installées au XIe siècle dans la plaine alluviale de la Garonne et transformée à la fin du XIIe ou au début du XIIIe siècle, avant son abandon définitif et nommée dès lors la « vieille tour » et l'édification au nord, à quelques centaines centaines de mètres du château de Langoiran[41].
- Église Saint-Pierre-ès-Liens du Haut-Langoiran, de style roman, abritant une chapelle de 1541 dédiée à la Vierge. L'église est classée au titre des monuments historiques en 1908[42].
- Maison Bouliac (ou Maison Rateau), construite entre 1810 et 1815 au Haut-Langoiran, inscrite au titre des monuments historiques en 1999 et 2009[43] ; elle fut la propriété du général André Arthur Rateau au début du XXe siècle.
- Cinéma Splendid, avenue Michel-Picon, inscrit au titre des monuments historiques en 2002[44].
- Église Saint-Léonce, de la fin XIXe siècle, construite par Abadie. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[45].
- Presbytère de l'église Saint-Pierre-ès-Liens (fin XVIIe – XVIIIe siècle).
- Moulin fortifié du Gaillardon (XIVe et XVe siècles)
- « Sur le ruisseau qui se jette dans la Garonne, au port de Langoiran, existe un moulin du XIVe siècle, nommé soulin de Labatut. Son plan forme un vaste parallélogramme, sans mur intérieur de sorte que le tout ne devait former, à chaque étage, qu'une seule pièce, au milieu de laquelle s'élève un pilier carré en pierre, destiné à supporter la charpente. Le Moulin Neuf à Espiet, a fourni une semblable disposition.
- On entre au rez-de-chaussée, du côté sud, par une porte ogivale, haute de 2,30 m au-dessous de la clef et large de 1,90 m. Une autre porte, que je crois moderne, s'ouvre au nord. Deux meules sont actuellement en mouvement. Deux meurtrières protègent l'ouverture d'aval à l'ouest. Au-dessus de la porte d'entrée s'avance un moucharabys, soutenu par cinq consoles. Les ouvertures entre les consoles sont de longs tuyaux qui ont leur issue supérieure au niveau du sommet de la façade. C'est de là que les hommes chargés de défendre la porte laissaient tomber les pierres sur la tête de ceux qui s'en approchaient. Chaque tuyau est séparé de son voisin par un parpaing de la largeur de la console qui lui sert de support.
- Des corbeaux ayant servi à supporter les planchers indiquent la hauteur des deux étages au-dessus du rez-de-chaussée. Le premier prenait son jour par deux meurtrières meurtrières au nord, deux à l'ouest et une au sud. Cette dernière est cruciforme ; les autres ne sont formées que par une longue fente verticale. Au second étage, du côté de l'ouest et juste au-dessus du ruisseau, est une porte au-dessous de laquelle s'avancent deux consoles : ce devait être les latrines. Du deuxième étage, on montait sur le chemin de ronde par un petit escalier de pierre appliqué contre le mur. Je suppose que ce moulin, comme celui de Labarthe à Blazimont, avait une couronne de mâchicoulis. » (Extrait du livre de Léo Drouyn : La Guyenne militaire, Histoire et description des villes fortifiées, forteresses et châteaux pendant la domination anglaise, tome II, 1865).
- Parc de Pomarède, parc municipal qui fut acquis en par la commune ; au milieu du parc, se trouve le château de Pomarède qui fut réaménagé en réfectoire scolaire dans les années 1970 et qui abritait une importante serre qui fut détruite ; le lieu a été restauré dans les années 2000[46].
- Monument aux morts, inauguré le .
- Avant 1994, existait un zoo spécialisé dans les rapaces et les reptiles, qui appartenait à Robert Verbeke.
- Maison Rateau (ou Maison Bouliac) dans le Haut-Langoiran.
- Le château vu du Pied-du-Château ().
- Façade du cinéma Splendid ().
- Église Saint-Léonce ().
- Le nouveau monument aux morts près de l'église Saint-Léonce ().
- Église Saint-Pierre-ès-Liens Haut Langoiran.
- Pont métallique, dénommé Pont Eiffel, construit en 1881 par l'entrepreneur Fives Lilles, selon les principes techniques du célèbre ingénieur Gustave Eiffel.
Personnalités liées à la commune
- Arnaud Berquin (1747-1791), écrivain
- Amédée Féau (1872-1952), peintre et graveur, mort dans cette ville.
- André Dulin (1900-1973), homme politique français
- Alain Giresse, footballeur, né à Langoiran le
Jumelages et échanges culturels
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la mairie
- Site de la communauté de communes du Vallon de l'Artolie
- Site du château médiéval de Langoiran
- Résultats du recensement de la population de Langoiran sur le site de l'INSEE, consulté le .
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Langoiran », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Langoiran sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 9 avril 2013.
- Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 22 km pour Bordeaux, 19,8 km pour Langon et 9 km pour Cadillac. Données fournies par lion1906.com, consulté le 10 juillet 2013.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Cursan - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Langoiran et Cursan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Cursan - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Langoiran et Mérignac », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Bordeaux-Mérignac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Langoiran », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur www.gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Langoiran », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- Historique des communes, p. 28, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 9 avril 2013.
- Commune de Langoiran sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 14 août 2013.
- http://www.interieur.gouv.fr/sections/resultats-elections/ER2009/04/072/033/033226.html
- http://www.annuaire-mairie.fr/ville-langoiran.html
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Classement MH du château », notice no PA00083585, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Site du château médiéval.
- Patrice Conte et Sylvie Faradel, « Nouveaux regards sur les fortifications de terre », Dossiers d'archéologie, no 404,‎ , p. 17 (ISSN 1141-7137).
- « Classement MH de l'église Saint-Pierre-ès-Liens », notice no PA00083586, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Inscription MH de la maison Bouliac », notice no PA33000065, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Inscription MH du cinéma Splendid », notice no PA33000065, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Eglise paroissiale Saint-Léonce », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Finances de Langoiran (33) : le torchon brûle ! », Sud-Ouest, 17 octobre 2014.