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Chapelle de Lurzine

La chapelle de Lurzine sont des vestiges d'un prieuré bénédictin du XIIe siècle. Ils ont été inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Chapelle De Lurzine
Prignac-et-Marcamps
Présentation
Type
Destination initiale
Prieuré bénédictin
Destination actuelle
Ruines
Style
Construction
Propriétaire
Propriété privée
Patrimonialité
Coordonnées
45° 01′ 53″ N, 0° 28′ 54″ O
Localisation sur la carte de Nouvelle-Aquitaine
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Localisation sur la carte de France
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Localisation

Les vestiges de ce prieuré bénédictin se trouvent au chemin des Lurzines, sur la route D669 (route de Bourg) entre Saint-André-de-Cubzac et Prignac-et-Marcamps, sur le territoire de cette dernière commune.

Historique

Il ne reste que des vestiges de la chapelle de cet ancien prieuré bénédictin. L'édifice date du XIIe siècle.

La tradition populaire affirme que l'emplacement de la chapelle était, autrefois, un temple romain, dédié à Lucine, déesse romaine de la lumière. Malheureusement pour la légende, aucune trace archéologique d'une quelconque structure romaine n'a été trouvée dans le voisinage.

Dans les archives on trouve seulement que : Le lundi de pentecôte 1281, le prieuré de Lurzine est acheté par l'abbé de La Couronne et rattaché à Notre-Dame de Bellegarde de la paroisse voisine de Lanzac. Il dépend de l'abbaye bénédictine de Mesdion, au diocèse de Saintes.

La chapelle était dédiée à saint Luc et une statue en bois de ce saint, qui ornait autrefois ses autels a été transférée d'abord à l'église Saint-Pierre de Marcamps, puis, au milieu du XIXe siècle, à l'église Saint-Michel de Prignac.

Description des ruines

  • voir la lĂ©gende ci-après
    Carte-postale circa 1900

Aujourd'hui la face latérale sud est tombée. La face nord, une partie de l'abside et une partie de la façade ouest sont encore debout, mais cachées par la végétation.

Le plan de la chapelle a la forme d'un parallĂ©logramme, dont l'extrĂ©mitĂ© est se termine Ă  l'intĂ©rieur par une ligne demi-circulaire, et Ă  l'extĂ©rieur par une ligne polygonale de huit cĂ´tĂ©s. Il n'y avait pas de transept. Les dimensions intĂ©rieures sont de 20 m sur m. Le chĹ“ur a 5,5 m de profondeur. Les murs ont une Ă©paisseur de plus de m.

Des colonnes engagĂ©es dĂ©corent les angles de l'abside ; leurs chapiteaux sont ornĂ©s de zigzags et entrelacs. Trois fenĂŞtres en plein cintre, de m de hauteur sur 30 cm de largeur, Ă©clairaient ce sanctuaire.

Quatre contre-forts soutiennent la face latĂ©rale et la divisent en trois compartiments d'inĂ©gales dimensions. Le plus rapprochĂ© du chĹ“ur est de 5,4 m, les deux autres sont de 4,5 m. Celui du milieu prĂ©sente une dĂ©coration particulière. Il semble qu'il s'Ă©levait Ă  une hauteur supĂ©rieure au reste de l'Ă©difice. Deux colonnettes supportent un arc lĂ©gèrement ogival ; une porte s'ouvrait dans cette partie et conduisait dans une chapelle secondaire, adossĂ©e extĂ©rieurement au bâtiment.

Un escalier qui conduisait Ă  un clocher s'Ă©levait dans l'angle nord-est.

La façade occidentale

La porte, dont l'arc en plein-cintre, est décorée de pointes. Des retombées de l'arc partent de chaque côté en un cordon horizontal, sur lequel s’appuyaient, de chaque côté de la porte, trois petites colonnettes reliées par deux petits arcs cintrés.

Un deuxième cordon, soutenue par des modillons non-figurés, et sur le milieu duquel repose une étroite fenêtre, qui marque le troisième étage de la façade.

L'intérieur de la chapelle

Aux contreforts extérieurs correspondent, en partant du chœur : un pilastre ; deux pilastres d'inégales dimensions ; une colonne engagée. On peut voir, sur la face ouest, la courbure de la voûte qui recouvrait tout le bâtiment, c'est une tendance à l'ogive, qui indique une construction datant de la fin du XIIe siècle quand le plein-cintre dominait et l'ogive se montrait timidement.

Références

  1. « Note d'inscription de la chapelle des Lurzines », notice no PA00083684, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Alex Ducourreau, La Guienne historique et monumentale, vol. 1 Pt 1, Bordeaux, , 370 p. (lire en ligne), p. 186-187

Annexes

Liens externes

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