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Salers (Cantal)

Salers (prononcĂ© [salɛʁ])[1] (SalĂšrn en occitan[2]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Cantal en rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes. Les habitants de Salers sont appelĂ©s aujourd'hui les Sagraniers (nĂ©ologisme ayant remplacĂ© l'ancienne appellation Salersois, encore seule en vigueur dans le Dictionnaire des appellations ethniques de la France d'A. Rolland de Denus, 1889, p. 45-46).

Salers
Salers (Cantal)
La porte du Beffroi.
Blason de Salers
HĂ©raldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes
DĂ©partement Cantal
Arrondissement Mauriac
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salers
(siĂšge)
Maire
Mandat
Jean-Louis Faure
2020-2026
Code postal 15140
Code commune 15219
DĂ©mographie
Gentilé Sagraniers,SagraniÚres
Population
municipale
321 hab. (2020 en diminution de 5,87 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 66 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 08â€Č 20″ nord, 2° 29â€Č 42″ est
Altitude 951 m
Min. 830 m
Max. 1 207 m
Superficie 4,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Mauriac
LĂ©gislatives DeuxiĂšme circonscription
Localisation
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Salers
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Salers
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Salers
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Salers
Liens
Site web salers.fr

    GĂ©ographie

    La vallée de la Maronne depuis Salers.

    Localisation

    Salers est situĂ©e Ă  l'extrĂ©mitĂ© ouest du complexe volcanique du Cantal, au bord d'un plateau d'une altitude de 900 m environ. La ville s'est constituĂ©e autour d'un chĂąteau situĂ© sur une butte basaltique dominant la vallĂ©e de la Maronne. À cet endroit, la Maronne n'est plus loin de son confluent avec l'Aspre, ces deux vallĂ©es permettant l'accĂšs par l'ouest au puy Violent et Ă  toute la chaĂźne des Puys cantaliens.

    Communes limitrophes de Salers
    Saint-Bonnet-de-Salers
    Salers
    Saint-Paul-de-Salers

    Climat

    La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1912 à 2018 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[3]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.

    Statistiques 1981-2010 et records SALERS (15) - alt : 945 m 45° 08â€Č 24″ N, 2° 29â€Č 30″ E
    Records établis sur la période du 01-01-1961 au 31-12-2018
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −1,3 −1,1 1,3 3,1 7,2 10,1 12,2 12,4 9,3 6,9 2,3 −0,2 5,2
    Température moyenne (°C) 2 2,5 5,2 7,4 11,6 14,9 17,3 17,2 13,8 10,5 5,6 3,1 9,3
    Température maximale moyenne (°C) 5,3 6,1 9 11,6 16 19,6 22,3 22 18,3 14,2 8,8 6,3 13,3
    Record de froid (°C)
    date du record
    −22
    12.01.1987
    −21
    10.02.1986
    −18
    06.03.1971
    −8
    07.04.08
    −5
    04.05.1987
    0
    09.06.1987
    1,5
    01.07.1981
    2,5
    30.08.1986
    −2,5
    25.09.1974
    −8
    25.10.03
    −11
    23.11.1999
    −18,8
    17.12.1963
    −22
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20
    30.01.02
    20
    20.02.1998
    23
    14.03.12
    25,3
    09.04.11
    32,5
    29.05.01
    36
    23.06.1967
    37
    30.07.1983
    36
    12.08.03
    30,7
    03.09.05
    28
    12.10.01
    24,5
    19.11.1967
    20
    03.12.1985
    37
    1983
    PrĂ©cipitations (mm) 143 122,3 125,1 144,8 147,3 113,8 96,1 106 138,5 163,4 158,6 157,8 1 616,7
    Source : « Fiche 15219001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Salers est une commune rurale[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1] - [I 2].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (60,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (60,5 %), milieux Ă  vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (32,1 %), zones urbanisĂ©es (6,5 %), forĂȘts (0,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Lieux-dits, hameaux et Ă©carts

    Le village est constitué aussi de quelques hameaux :

    • Jarriges, demeure passĂ©e de mains en mains depuis la famille du mĂȘme nom, qui avait bĂąti ce bien en dĂ©fiance de l'autoritĂ© seigneuriale des barons de Salers. C'est aujourd'hui un Ă©tablissement hĂŽtelier, entourĂ© de quelques demeures ;
    • La Jourdanie, ancienne demeure des Chalvet de Rochemonteix, seigneurie qui englobait la chapelle Notre-Dame-de-Lorette. Ce fief, devenu par la suite propriĂ©tĂ© des Raffin de la Raffinie, a permis le dĂ©veloppement du quartier MaleprangĂšre (qui englobe l'ancienne mission diocĂ©saine, Notre-Dame-de-Lorette et La Jourdanie) ;
    • Le Mouriol, exploitation agricole, auprĂšs de laquelle se sont Ă©tablis le camping municipal et un complexe hĂŽtelier, le tout sur la route du Puy-Mary ;
    • Le Foirail, hameau proche de la RD 680, oĂč se trouve le Centre de premiĂšre intervention de Salers.

    Logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 298, alors qu'il Ă©tait de 281 en 2013 et de 301 en 2008[I 3].

    Parmi ces logements, 49,7 % étaient des résidences principales, 32,9 % des résidences secondaires et 17,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,9 % des appartements[I 4].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Salers en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (32,9 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entiÚre[I 5].

    Le logement Ă  Salers en 2018.
    Typologie Salers[I 3] Cantal[I 6] France entiĂšre[I 7]
    RĂ©sidences principales (en %) 49,7 67,7 82,1
    RĂ©sidences secondaires et logements occasionnels (en %) 32,9 20,4 9,7
    Logements vacants (en %) 17,5 11,9 8,2

    Voies de communication et transports

    La ville est loin des grandes voies de communications. Ce relatif isolement et son climat hivernal rude n'ont pas favorisé son expansion, et elle a ainsi pu garder une taille modeste.

    Toponymie

    AttestĂ©e sous la forme Salernum en 1100. En occitan la commune se nomme SalĂšrn et se prononce localement [saˈgɛʁ][8].

    Histoire

    Salers par Malte-Brun 1836.

    Les origines de Salers ne sont pas connues à ce jour. Durant plusieurs siÚcles, les barons de Salers ont dit avoir des origines italiennes, en se basant sur la ressemblance qui existait entre le nom de Salers (SalÚrn en dialecte occitan local) et Salerne, ainsi que sur la possession par les deux villes de reliques de saint Mathieu, saint patron commun aux deux. Une seconde hypothÚse ferait descendre les barons de Salers des vicomtes de Murat, plus crédible, elle n'en souffre pas moins également d'un manque de sources[9].

    Au XIe siĂšcle, le pouvoir des seigneurs de Salers s'Ă©tendait sur la petite citĂ© rassemblĂ©e autour d'un donjon, enserrĂ©e entre les paroisses de Saint-Paul et de Saint-Bonnet. La Maison de Salers participa Ă  plusieurs croisades : le baron SĂ©verin de Salers partit en 1095 Ă  la premiĂšre croisade, et un de ses descendants, Helme de Salers, prit part Ă  la septiĂšme croisade en 1250 aux cĂŽtĂ©s de Saint Louis. À la suite de querelles familiales, la seigneurie fut partagĂ©e au XIVe siĂšcle avec la famille Pesteil, plusieurs procĂ©dures amputĂšrent le primat de la Maison de Salers sur son fief[10].

    À partir de 1428, la ville de Salers se fortifie dans sa partie haute. Les portes du Beffroi et de la Martille faisaient partie de ce systĂšme de dĂ©fense (qui comportait Ă  l'origine quatre portes, une vers le chemin des Loups, une vers l'actuelle salle des fĂȘtes). La fortification Ă©tait due Ă  la lassitude des bourgeois d'ĂȘtre systĂ©matiquement pillĂ©s lors des incursions des routiers anglais commandĂ©s par Rodrigue de Villandrando. Ces murailles ne servirent jamais Ă  leur fonction premiĂšre mais furent salutaires un siĂšcle plus tard. Elles furent nĂ©anmoins l'objet d'un procĂšs, Ă  l'initiative du baron de Salers, Jean II, invoquant le crime de lĂšse-seigneurie, qu'il perdit au profit des bourgeois de Salers, la couronne de France ordonnant que chaque bourgeois payĂąt autant de muraille qu'il ne disposait d'arpents de terre.

    À partir de 1550, la notoriĂ©tĂ© de Salers grandit grĂące Ă  la rĂ©cupĂ©ration par la ville du bailliage des monts d'Auvergne, retirĂ© de CrĂšvecƓur Ă  Saint-Martin-Valmeroux, un tribunal royal qui fait s'installer de nombreuses familles aisĂ©es. C'est Ă  cette Ă©poque que sont construites la plupart des demeures de pierre de lave qui entourent l'actuelle place Tyssandier d'Escous. La ville de Salers, essentiellement bourgeoise, va ainsi donner naissance Ă  une noblesse de robe.

    La fin du XVIe siĂšcle est marquĂ©e par les guerres de religion, Salers n'est pas Ă©pargnĂ©e et c'est lors de la nuit du que les huguenots vont tenter de prendre la citĂ©. L'assaut sera repoussĂ© et coĂ»tera la vie Ă  dix-neuf des membres des familles d'Ă©pĂ©e de Salers. La ville fut dĂ©diĂ©e par la suite au Saint-Esprit. On peut admirer un tableau commĂ©moratif dans l'Ă©glise paroissiale Saint-Matthieu en face de la cĂ©lĂšbre mise au tombeau polychrome des annĂ©es 1495, offert par GĂ©raud Vitalis, alors prĂȘtre communaliste de la paroisse, pour la reconstruction de l'Ă©glise[11].

    En 1666, le baron François de Salers fut destitué de son titre par la Haute Cour de justice de Clermont, pour avoir fait mettre à mort un de ses ennemis sur ses terres, sans avoir eu recours aux procédures royales. Le chùteau fut alors rasé, selon l'expression « à trois pieds du sol »[12], et les droits de la baronnie rachetés par son gendre, de la famille de Scorailles[13], qui tint cette charge jusqu'à la Révolution française[14].

    C'est aprĂšs la Seconde Guerre mondiale que furent entrepris les grands travaux de modernisation de la commune, alors que M. FeniĂšs Ă©tait maire. Le couvent des SƓurs de la Compagnie de Notre-Dame fut rasĂ© pour permettre l'Ă©dification du collĂšge communal. La Halle de la place de la mairie fut remodelĂ©e et on y installa la statue de Ernest Tyssandier d'Escous. La place GĂ©raud-Maigne fut crĂ©Ă©e Ă  la suite du dĂ©membrement d'un pĂątĂ© de maisons qui Ă©tait au milieu, et l'esplanade de Barrouze perdit sa fontaine pour permettre de moderniser l'espace.

    Devenue chef-lieu de canton aprĂšs la rĂ©organisation rĂ©volutionnaire, Salers ne garda qu'une influence locale aprĂšs la fermeture du bailliage et le recentrage du pouvoir judiciaire local sur Mauriac, sa notoriĂ©tĂ© se cantonnant Ă  la commercialisation de ses produits agricoles comme les bovins et leurs dĂ©rivĂ©s (fourrures), les fromages et le dĂ©veloppement du tourisme culturel dont l'apogĂ©e fut Ă  la fin des annĂ©es 1980 et au dĂ©but des annĂ©es 1990, avec les travaux de GĂ©rard Delangle et de Yves Krier, metteur en scĂšne, sur les FĂȘtes Renaissance et la collaboration d'AndrĂ© MahĂ© pour son coup de pinceau.

    Consuls sous l'Ancien RĂ©gime

    Les consuls étaient élus chaque année, ils sont les héritiers des luminiers de la paroisse. Il n'existe pas de liste exhaustive mais par croisement d'archives, il est possible d'en reconstituer une. Les luminiers sont aussi appelés des marguilliers ou des bailes en fonction des régions et de l'importance de la paroisse et de sa fabrique (synonyme de conseil de fabrique ou de syndic).

    Liste des consuls de Salers
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1787 1789 Maire : M Delzangles de Faussanges
    1767 1780 1er Consul : Pierre Bertrandy de Barmonteil Bourgeois Autres consuls : Jean Michel, marchand ; Antoine Vergnes, voiturier
    1760 1760 1er Consul : Chevallier
    1680 Antoine de Chazettes, baile ; Joseph Meynial, syndic
    1679 Pierre Laviale, baile ; Pierre Claux, syndic
    1678 Antoine Dupuy, baile ; Joseph Meynial, syndic
    1677 François Chamboudie, baile ; Jacques Dufayet, prĂȘtre, syndic
    1676 Raymond Picapeyre, baile ; Jean Blanc, syndic
    1675 Jean Blanc, baile ; Jean Berger, prĂȘtre, syndic
    1674 Rongier, baile ; Jean Blanc, syndic
    1673 1er Consul : Israël de Mossier Sieur de Fumel, Avocat Joseph Couderc, baile ; Jean Pradel, syndic
    1620 1er Consul : Israël de Mossier Autres consuls : Guillaume Leblanc, Jean Spinouse
    1586 Autre consul : Antoine de Mossier
    1581 Autre consul : Jehan Broquin, blessé lors du siÚge de la cité par les huguenots en 1580
    1580 1er Consul : Laporte Autre consul : Anthoine Mossier, tué le 1er février 1580 lors du siÚge par les Huguenots
    1579 1er Consul : Jehan Dolivier
    1572 Autre consul : Antoine de Mossier
    1570 Autre consul : Antoine de Mossier
    1542 Autre consul : Jean de Mossier
    1525 Autre consul : Jehan Vernyes
    1508 Fondation du Consulat Autre consul : Pierre Dubois[15]

    Seigneurs sous l'Ancien RĂ©gime

    Liste des seigneurs successifs de Salers[16]
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1770 1820 Marie-Françoise de Scorailles-Mazerolles 2e race Marquise universelle de Salers, mariée en 1764 à Jean-Baptiste, marquis de Naucaze, divorcés en 1778
    1717 1770 Anne II de Scorailles-Mazerolles 2e race Marquis, marié à Marie-Magdeleine de Corn de Caissac, chevalier de l'ordre de Saint-Louis
    François II de Scorailles-Mazerolles 2e race Marié en 1691 à Marie-Françoise de Caissac-Sedaiges
    1679 Annet de Scorailles-Mazerolles 2e race Marié en 1658 à Diane-Madeleine de Salers, fille du précédent, baron de Salers par achat en 1679 au prix de 70000 Livres
    1630 François IV de Salers 1re race FrÚre du précédent, marié en 1630 à Marguerite de Mossier. Destitué, par jugement, de son titre de baron le 21 janvier 1666, pour avoir, aidé d'amis ou de serviteurs, attaqué et fait tuer Antoine de ServiÚres.

    Il l'attaqua dans la rue, le poursuivit, mit le siĂšge devant la maison oĂč celui-ci s'Ă©tait enfermĂ©, en dĂ©fonça la toiture pour y pĂ©nĂ©trer et fit mettre le malheureux Ă  mort.

    Henry de Salers 1re race Fils du précédent, issu du premier lit
    François III de Salers 1re race Né vers 1575, marié en 1593 à Jeanne de Saint-Martial puis en secondes noces en 1607 ou 1617 à Diane de Saint-Priest
    1565 1585 François II de Salers 1re race Marié le 25 janvier 1567 à Suzanne Andrieu de la Gùne
    1536 1565 François I de Salers 1re race Né vers 1510, marié en 1539 à Louise de Beaupoil de Saint-Aulaire
    vers 1536 Nicolas de Salers 1re race 3e fils du précédent, né vers 1470, marié le 20 janvier 1509 à Charlotte de Saint-Chamans, titré premier baron de Salers
    1477 Jean II de Salers 1re race Intenta un procÚs contre les bourgeois de Salers pour crime de lÚse-seigneurie, marié en 1467 à Catherine de Rochefort
    avant 1438 Jean I de Salers 1re race fils du précédent, issu du second mariage
    Guy V de Salers 1re race Neveu par alliance du Pape Clément VI, Pape en Avignon, rend hommage en 1405 au Duc de Berry, né vers 1348, marié le 14 octobre 1371 à Guine de Pesteils. Veuf, il se marie en secondes noces, vers 1390, avec Irlande de Tournemire
    Guy IV de Salers 1re race Né vers 1320, marié à Irlande de Rochefort en 1344, née vers 1325
    Pierre 1er de Salers 1re race NĂ© vers 1300, mariĂ© en 1315 Ă  ClĂ©mence d'Ussel, rend hommage Ă  l'Ă©vĂȘque de Clermont en 1331
    Guy III de Salers 1re race Né vers 1280, marié à Souveraine de Brezons en 1296
    Guy II de Salers 1re race Marié en 1276 avec Thimoux Aymone de Scoraille, réorganise les communaux accordés aux habitants
    1230 1276 Hélin (Elim ou Helme) de Salers 1re race Fils du précédent, croisé aux cÎtés de Saint-Louis
    1190 1239 SĂ©verin de Salers 1re race A eu 5 fils
    Hugues de Salers 1re race Donation Ă  l'Ă©glise d'Aubazine
    1103 1112 Guy 1er de Salers 1re race
    vers 1095 SĂ©verin de Salers 1re race Chevalier, se croise en 1095 au Concile de Clermont
    1049 1069 Pierre de Salers 1re race Seigneur mais pas forcément Chevalier, son domaine s'étend sur Saint-Paul et Fignac-Espinassoles
    vers 1029 Eustorg (Astorg) de Salers 1re race militis de Salern, donc chevalier, il signe cette annĂ©e-lĂ , la donation d'Étienne 1er de Cheylade Ă  l'abbaye de Sauxillanges, lorsqu'il entre en religion

    Chronologie indicative

    • 1095 : SĂ©verin de Salers est prĂ©sent au concile de Clermont Ă  l'appel du pape Urbain II. Il se croise Ă  cette occasion-lĂ .
    • 1498 : Don par GĂ©raud Vitalis, prĂȘtre, de la Mise au Tombeau polychrome dans l'Ă©glise Saint-Matthieu.
    • 1646 : Installation des Filles de Notre-Dame (ou de Marie), depuis Aurillac, congrĂ©gation religieuse d'influence ignatienne.
    • 1666 : Les Grands jours d'Auvergne condamnent le baron de Salers Ă  la peine de mort et la destruction de son chĂąteau.
    • 1827 : Retour dĂ©finitif Ă  Salers des religieuses des sƓurs de Notre-Dame[17].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires de Salers
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    2020 En cours Jean-Louis Faure DVD Jean-Christophe Borne - Chantal Emounerie - Roland Chabanon - Jean-Pierre Lafeuille - Marie-Laure Laporte - Sébastien Apché - Sandrine Willot - Fabien Rouchy - David Georges - Jean Lescure (démissionnaire en 2020)
    2014 2020 Jean-Louis Faure DVD Jean-Christophe Borne, 1er adjoint - Chantal Emounerie, 2e adjoint - Antoine Bancarel, conseiller - Roland Chabanon, conseiller - Pierre Capel, conseiller - Jean-Pierre Lafeuille, conseiller - Marie-Laure Laporte, conseillÚre - Yann Holley, conseiller (démissionnaire en 2014) - Syrthe Lacoste, conseiller (démissionnaire en 2014) - Georges Leybros, conseiller (démissionnaire en 2014)
    2008 2014 Jean Maltcheff apparenté PS[18] Patrick Berger, 1er adjoint - Jean-Louis Faure, 2e adjoint (démissionnaire en 2011) - Christian Lacombe (devenu 2e adjoint en 2012) - Célia Grandjean, conseillÚre - Marie-Pierre Mary, conseillÚre (démissionnaire en 2012) - René Freissinier, conseiller - Georges Leybros, conseiller - Michel Senaud, conseiller - Françoise Touzain, conseillÚre (démissionnaire en 2009) - Cédric Tartaud-Gineste, conseiller
    2001 2008 Michelle Celarier-DescƓur PR-UMP Monsieur Jarrige, 1er adjoint (dĂ©cĂ©dĂ© en cours de mandat) - Jean-Claude FruquiĂšre, 2e adjoint - Bruno Lhomme, conseiller - Daniel Gil, conseiller - Serge Borne, conseiller - Etienne Roquette, conseiller - AgnĂšs Maltcheff, conseiller - Carole Georges, conseiller - Michel Robert, conseiller
    1995 2001 Michelle Celarier-DescƓur UDF Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Salers (1995-2004)
    1984 1995 Michelle Celarier-DescƓur UDF
    1984 1984 Jean Cros
    1983 1984 Georges Dauzet
    1977 1983 Charles Maigne Jojo Laval, BarriĂšre, Leybros, Louis Leymarie, Paul Vergne, Delsol, J. Maltcheff, R. Borne, Georges Dauzet, Delcher, Roux
    1971 1977 Charles Maigne Jean Maltcheff, 1er adjoint
    1968 1971 Charles Maigne
    1945 1968 Antoine FeniĂšs
    1944 1945 Clément Laval Antoine FeniÚs, membre du conseil municipal
    1940 1944 Henry de Lestrade Président de la délégation spéciale
    1930 1940 Géraud Maigne Clément Laval, adjoint
    1930 1930 Adrien Pierre Peyrac Intérim
    1929 1930 Richard Chalvignac
    1925 1929 Edouard Joanny Antony Lafarge adjoint au maire
    1924 1925 Richard Chalvignac
    1923 1924 Adrien Pierre Peyrac
    1919 1923 Pierre François Albert Lapeyre Commandeur de la Légion d'Honneur[19] décÚde en 1923 - 1er adjoint Chalvignac
    1916 1919 LĂ©onard Jarrige
    1907 1916 Sébastien Vergne décÚde en 1916
    1899 1904 Guillaume Jean Basset 1er adjoint
    1888 1899 Pierre Jules Rolland
    1882 1888 Jules Layac
    1881 1882 Gaston Gabriel Tyssandier d'Escous Layac (adjoint), Delalo, Rastoil, Serre, Fouilhoux, Blau, Castanier, Maigne, Verdier, Chavaroche, Barbet
    1865 1881 Pierre Jules Rolland
    1853 1865 Henry Pierre François Marie Bertrandy Notaire. Rion, adjoint, Delalo, Espinasse, Rolland, Astorg, Cazals, Vergne, Sevestre, Rongier, conseillers municipaux
    1847 1853 Henri de Roquemaurel Guy Barbet, adjoint, gendre de Jean de La Ronade
    1840 1847 Jean Rolland Valette, Barbet conseillers municipaux
    1832 1839 Jean de Dieu André de La Ronade Orléaniste Jean Rolland, adjoint, Elie de Raffin, Delalo, Lapeyre, Talandier, Rongier, Joseph Vergnes, Jacques Espinasse, conseillers
    1831 1832 François Lapeyre Antoine Revel, adjoint
    1829 1831 Maurice François Delalo François Lapeyre, adjoint
    1829 1829 Jean-Marie de Raffin de la Raffinie LĂ©gitimiste
    1822 1829 Pierre-François-Marie Bertrandy Légitimiste Barthelemy Veschambres, Jean-Baptiste Valette, Jean-Louis de Roquemaurel, Pierre Riou II, Antoine Rougier, Antoine Maigne, Jean Sevestre, conseiller municipaux
    1817 1822 Jean-Marie de Raffin de la Raffinie LĂ©gitimiste chevalier de l'Ordre de Saint-Louis
    1806 Jean-Marie-Antoine Tyssandier Raymond Claux, adjoint; Barthelemy Veschambres; Jean-Baptiste Valette; Pierre-Antoine Lapeyre; Antoine Salvage; François Riou; Antoine Revel; Pierre Lizet; Jean-Marie Laraffinie; François-Marie Bertrandy, membres du conseil municipal
    1801 1806 François Rion (ou Riom)
    1795 Raymond Claux RĂ©volutionnaire
    1794 Delpeuch RĂ©volutionnaire
    1791 1794 Guillaume Rongier Révolutionnaire Secrétaire de mairie en 1790, décÚde en */ 1794
    1790 1791 Jean-Marie de Raffin de la Raffinie Royaliste comte, garde de corps du Roy 1785

    Jumelages

    La commune est jumelée avec[20] :

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[22].

    En 2020, la commune comptait 321 habitants[Note 2], en diminution de 5,87 % par rapport à 2014 (Cantal : −1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1341 6451 4971 1831 2861 2821 2431 2741 026
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9879851 0901 0331 0261 0491 0191 015907
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    887760743603620630608558561
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    533521480451439401368354329
    2020 - - - - - - - -
    321--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee Ă  partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ùgée. En 2019, le taux de personnes d'un ùge inférieur à 30 ans s'élÚve à 17,9 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,9 %). Le taux de personnes d'un ùge supérieur à 60 ans (53,2 %) est supérieur au taux départemental (35,6 %).

    En 2019, la commune comptait 155 hommes pour 170 femmes, soit un taux de 52,3 % de femmes, supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (51,15 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit :

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2019 en pourcentage[I 8]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    2,6
    90 ou +
    7,8
    16,7
    75-89 ans
    26,0
    29,9
    60-74 ans
    23,0
    19,6
    45-59 ans
    18,3
    12,0
    30-44 ans
    8,2
    10,6
    15-29 ans
    10,9
    8,7
    0-14 ans
    5,8
    Pyramide des ùges du département du Cantal en 2018 en pourcentage[25]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    2,8
    9,9
    75-89 ans
    13,8
    21,8
    60-74 ans
    21,4
    22,4
    45-59 ans
    20,9
    16,5
    30-44 ans
    15,5
    13,7
    15-29 ans
    11,9
    14,6
    0-14 ans
    13,7

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Vue de Salers.

    BĂątiments et lieux publics remarquables

    Place Tyssandier-d'Escous.

    Les bùtiments publics comme les maisons des Sagraniers sont bùties en pierre volcanique noire, typique de la région. Parmi les lieux remarquables, on peut citer :

    • la place Tyssandier-d'Escous, dĂ©diĂ©e au rĂ©novateur de la race salers, entourĂ©e de maisons Renaissance dans le plus pur style de la Haute-Auvergne, cette place (aussi place de la Mairie) prĂ©sente en son centre un buste de l'agronome qui succĂ©da Ă  l'ancienne halle Ă  grains qui servait sous l'Ancien RĂ©gime pour la mesure des grains avec des niveaux sur chaque pilier.
    • la maison dite du Bailliage, ayant Ă©tĂ© la propriĂ©tĂ© de la famille Sevestre, portant des traces des meneaux arrachĂ©s des fenĂȘtres pour raisons fiscales, elle fut Ă©galement la propriĂ©tĂ© de la famille Mossier. Elle porte le nom de bailliage en rĂ©fĂ©rence Ă  ses prĂ©cĂ©dents propriĂ©taires qui furent magistrats civils, mais il n'a pas Ă©tĂ© Ă©tabli que le bailliage, issu de CrĂšvecƓur Ă  Saint-Martin-Valmeroux, se soit Ă©tabli de maniĂšre permanente dans cette demeure.
    • la maison de la famille Chazette de Bargues avec un balcon en pierre de lave du XVe siĂšcle ornĂ© de sculptures. Cette maison est la premiĂšre dans la rue des Nobles.
    • La maison du Commandeur de Mossier[26] qui accueille le MusĂ©e de l’histoire de Salers et de ses traditions populaires. Belle demeure bourgeoise Renaissance avec sa galerie de style gothique et sculptures symboliques, ses clefs de voĂ»te et culots de retombĂ©es d’ogives - Grandes salles, salons et mobiliers provenant en partie de la maison mitoyenne Dolivier (XVIIIe & XIXe siĂšcles) - CheminĂ©es monumentales (XVe siĂšcle) - Pharmacie classĂ©e ISMH (1891) - Demeure inscrite Ă  l’ISMH en 1927. Photos de la rĂ©gion de Salers par l’abbĂ© GĂ©ly vers de 1911.
    • la maison de la Ronade, dont les fondations datent du XIIIe siĂšcle. BĂątisse de la famille du mĂȘme nom, elle est devenue un salon de thĂ© avec chambres d'hĂŽtes.
    • la porte du Beffroi et la porte de la Martille qui sont les derniers vestiges de l'ancien rempart mĂ©diĂ©val.
    • la chapelle dite Lizet qui s'avĂšre ĂȘtre la chapelle de la mission diocĂ©saine devenue depuis maison de retraite, une exposition permanente y est organisĂ©e : Salers, regards sur la peinture et la sculpture. Cette chapelle date du XVIIIe siĂšcle, Ă©poque Ă  laquelle les procĂ©dures fonciĂšres ont permis aux missionnaires diocĂ©sains de s'Ă©tablir Ă  Salers.
    • le beffroi de Salers, XVe siĂšcle, il domine la rue commerçante du mĂȘme nom, c'Ă©tait l'un des quatre points d'accĂšs de la citĂ©.
    • l'hospice Lizet, il est dissimulĂ© par le beffroi et abrite un artisan d'Ă©maux. C'est le premier hospice de Salers, fondĂ© par Pierre Lizet, premier prĂ©sident du Parlement de Paris au XVIe siĂšcle.

    Lieux de culte

    Mise au tombeau (Ă©glise Saint-Matthieu).
    Église Saint-Matthieu.
    • L'Ă©glise Saint-Matthieu est une reconstruction de la fin du XVe siĂšcle, mais le portail rappelle le reste de l'Ă©glise romane qui la prĂ©cĂ©dait, nĂ©anmoins intĂ©gralement restaurĂ©e Ă  la fin du XIXe aprĂšs que la foudre fut tombĂ©e dessus. Parmi les ornements, des tapisseries du XVIIe siĂšcle, dont une est le « Serment de Montmartre », acte fondateur de la Compagnie de JĂ©sus par saint Ignace de Loyola, ainsi qu'une Mise au tombeau polychrome datĂ©e de 1495, offerte par le pĂšre GĂ©raud Vitalis pour la reconstruction et la consĂ©cration de l'Ă©glise.
    • La chapelle Notre-Dame-de-Lorette se trouve Ă  l'est, en direction de la montagne, vers MalprangĂšre. Elle date du XIXe siĂšcle, d'un style nĂ©o-byzantin particulier, elle fut bĂątie sur les restes de la chapeloune voulue par un seigneur de Salers, datant des alentours de 1450 et source d'un pĂšlerinage local dont les archives attestent de guĂ©risons.

    Salers a compté dans son histoire d'autres lieux de culte, aujourd'hui reconvertis ou détruits :

    • la chapelle du couvent des religieuses de Notre-Dame, sans doute dĂ©truite aprĂšs-guerre avec l'ensemble conventuel, l'actuelle salle des fĂȘtes est l'unique vestige de l'ensemble ;
    • la chapelle du couvent des Franciscains RĂ©collets de Barrouze, dĂ©truite avec l'ensemble pendant la Terreur ;
    • une chapelle est mentionnĂ©e dans le chĂąteau des barons de Salers, qui sera rasĂ©e en 1666 avec le corps seigneurial en exĂ©cution des Grands Jours d'Auvergne[27] ;
    • la chapelle Lizet (l'originale) est situĂ©e sous la porte du Beffroi, elle est aujourd'hui un magasin de souvenirs et fut le premier HĂŽtel-Dieu au XVIe siĂšcle, fondĂ© par Pierre Lizet.

    Points de vue

    L'esplanade de Barrouze est l'un des plus beaux points de vue de la ville, avec un aperçu de la vallée de la Maronne et du puy Violent.

    Particularités et distinctions

    Salers est la premiĂšre ville de France dont les habitants aient dĂ©cidĂ© ensemble d'arrĂȘter de fumer.

    Salers est aujourd'hui membre de l'association plus beaux villages de France.

    Salers a donné son nom à la race de vaches salers. Cette race a été lancée par Ernest Tyssandier d'Escous dont le buste se dresse sur la place principale de la ville.

    Salers a aussi donné son nom à un fromage, le salers, version labellisée du fromage cantal, et à une liqueur de gentiane : le Salers Gentiane, concurrent de la Suze.

    En 2008, le village a reçu son premier défibrillateur automatique externe de la part de la MGP au Salon des Maires, il est situé en accÚs libre dans l'escalier derriÚre l'office de tourisme intercommunal.

    En , Salers a été distinguée du Prix Territoria d'Or « Parrainage européen » pour le texte de sa charte du jumelage.

    Philatélie

    Un timbre postal, d'une valeur de 0,65 franc, reprĂ©sentant les bĂątiments les plus prestigieux du village (maison Sevestre, maison de La Ronade, maison de Bargues, beffroi, maison Flogeac
) a Ă©tĂ© Ă©mis en 1974, sur proposition de la SociĂ©tĂ© des Amis de Salers. Ce timbre est l'Ɠuvre de l'artiste Claude Durrens[34].

    Personnalités liées à la commune

    Tyssandier d'Escous.
    • Pierre Lizet (1482-1554), conseiller (1515), puis premier prĂ©sident du Parlement de Paris en 1529. Il fonda en avril 1532 l'hĂŽtel-Dieu (actuel magasin d'Ă©maux sous le porche du beffroi).
    • L'abbĂ© Veyssier, en 1520, Ă©tait restĂ© parmi les pestifĂ©rĂ©s de la ville, dĂ©cimĂ©e Ă  hauteur de 400 personnes.
    • Jehan de Vernyes, nĂ© en 1530 Ă  Salers, maĂźtre des requĂȘtes de l'HĂŽtel du roi Henri IV dans l'entourage duquel il a vĂ©cu, auteur de MĂ©moires sur l'Auvergne au temps de la Ligue adressĂ© Ă  Henri IV (en 1589 et 1593), et d'une Correspondance, qui ont Ă©tĂ© Ă©ditĂ©s.
    • Mathieu de Chalvet de Rochemonteix (1528-1607), neveu de Pierre Lizet, prĂ©sident du Parlement de Toulouse, nommĂ© par Henri IV, conseiller en ses Conseils d'État et privĂ©.
    • Pierre de La Farge (1647-1741), bourgeois et seigneur de Rochemonteix, s'est distinguĂ© Ă  la bataille de Malplaquet en 1709. Il fut anobli par lettres-patentes de Louis XIV en 1711.
    • Ernest Tyssandier d'Escous (1813-1889), rĂ©novateur de la race bovine salers.
    • Jules-Antoine Badal (1840-1929), inventeur de l'optomĂštre.
    • GĂ©rard Delangle (1948-1996), libraire, bibliophile, crĂ©ateur des FĂȘtes Renaissance de Salers.
    • Philippe Garrigue (1935-2014), historien, guide touristique, fondateur du musĂ©e de Salers.

    Monument aux morts

    ÉdifiĂ© en 1922, il rend hommage aux Sagraniers morts pour la Grande Guerre et des autres conflits mondiaux.

    HĂ©raldique

    De gueules à la tour d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.

    Le blason d'origine ne portait que la tour qui est « de Salers » flanquée d'un mur d'enceinte à dextre.

    Par la suite, le chef de France a Ă©tĂ© ajoutĂ©, indiquant qu'il s'agit d'une « bonne ville », une ville relevant du roi. Plusieurs explications sont avancĂ©es : l'implantation du bailliage royal des Montagnes d'Auvergne dans la ville de Salers, au dĂ©triment du chĂąteau de CrĂšvecƓur prĂšs de Saint-Martin-Valmeroux. Les Grands jours d'Auvergne en 1666 qui ont vu la condamnation des barons de Salers et le rachat par la suite de la baronnie par la famille de Scorailles. Philippe Garrigue considĂšre que le chef de France est une excentricitĂ© des autoritĂ©s locales du XXe siĂšcle.

    Fantaisie héraldique

    Fantaisie hĂ©raldique pour le jumelage Salers-HollĂłkƑ.

    À l'occasion du jumelage avec HollĂłkƑ, une construction hĂ©raldique a Ă©tĂ© apportĂ©e Ă  cette cĂ©rĂ©monie en mai 2010. Il s'agit de voir les deux blasons inclinĂ©s l'un vers l'autre comme il en Ă©tait l'usage lors du mariage de deux familles nobles et dont les armes Ă©taient frappĂ©es sur les menus des convives.

    Pour approfondir

    Ouvrages

    • Garrigue, Philippe : Salers en aquarelles, 2009
    • Garrigue, Philippe : Les Seigneurs de Salers, essai gĂ©nĂ©alogique, 2006
    • Garrigue : Les tapisseries du Canton de Salers, Aurillac, 1992
    • Ribier, RenĂ© de : Les paroisses de l'ArchiprĂȘtrĂ© de Mauriac, Notice historique, Champion Ă©diteur, 1920.
    • Jalenques, Lous : Salers, notice historique et descriptive Ă  l'usage des touristes, 1912.
    • Delrieu, AbbĂ© : L'ancienne Mission de Salers (1674-1792), 1895, Saint-Flour, Boudounelle
    • Chabau, AbbĂ© J-B. : PĂšlerinages et sanctuaires de la Sainte Vierge dans le diocĂšse de Saint-Flour. Aurillac, 1888
    • Randanne, AbbĂ© : Étude historique sur l'ancienne mission diocĂ©saine de Clermont et ses quatre maisons: l'hermitage, Salers, Banelle et La Chasse, Clermont-Ferrand, 1885.
    • Delmont, ThĂ©odore (AbbĂ©) : Histoire du PĂšlerinage de Notre-Dame de Lorette Ă  Salers, 1885
    • de Ribier du ChĂątelet, Dictionnaire statistique et historique du dĂ©partement du Cantal, 1857

    Monographies

    • Pieux et tristes souvenirs du monastĂšre de Notre-Dame de Salers par l'abbĂ© J. Cheyrier, 1904, Mauriac - imprimerie gĂ©nĂ©rale
    • Souvenir de Notre-Dame, Salers, 29, 30 et - Hommage de reconnaissance et de respectueuse affection Ă  Madame la SupĂ©rieure et a toutes nos bonnes maitresses.

    Articles

    • Nostra Istoria, Revue annuelle de la SociĂ©tĂ© Historique du Pays de Salers, la SHPS ne dispose que d'un blog et non pas d'un site internet, il n'est pas possible de le rĂ©fĂ©rencer ici.
    • Le Saint SĂ©pulcre de Salers, par Pierre QuarrĂ© in Bulletin Monumental de la SociĂ©tĂ© Française d'ArchĂ©ologie, 1941, p. 65 Ă  80.

    Travaux universitaires

    • Meyniel, Benjamin, Un Magistrat auvergnat dans la mouvance royaliste Ă  l'apogĂ©e de La Ligue: Jehan de Vernyes, 1589-1593. mĂ©moire de master I, Limoges, 2005
    • CĂ©dric Tartaud-Gineste, Histoire religieuse de Salers, paroisse de Haute-Auvergne Ă  l'Ă©poque moderne - 1450-1792, MĂ©moire de MaĂźtrise d'Histoire, Sorbonne, 2002
    • Goldsmith, James Lowth, Les Salers et Scorailles, seigneurs de Haute-Auvergne. 1500-1789, Clermont-Ferrand, 1984 (traduction de sa thĂšse en anglais de 1969)

    Films

    • 1964 : La Grande Frousse ou La CitĂ© de l'indicible peur, en partie tournĂ© Ă  Salers avec des habitants comme figurants[35], rĂ©alisĂ© par Jean-Pierre Mocky.
    • 1989 : Huguenot, une journĂ©e Ă  Salers pendant les Guerres de religion (film documentaire d'aprĂšs le spectacle de Yves Krier, Ă©crit par GĂ©rard Delangle). Les illustrations sont rĂ©alisĂ©es par le dessinateur de bandes dessinĂ©es Lidwine.
    • 2009 : Salers et le pays de Tyssandier d'Escous, de Christophe Monteil et Philippe Deiber.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.

    Site de l'Insee

    1. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
    2. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consultĂ© le ).
    3. « Chiffres clés - Logement en 2018 à Salers » (consulté le ).
    4. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Salers - Section LOG T2 » (consulté le ).
    5. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Salers - Section LOG T7 » (consulté le ).
    6. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
    7. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
    8. Insee, « Évolution et structure de la population en 2019 - Commune de Salers (15219). », (consultĂ© le ).

    Autres sources

    1. Le « s » n'est pas prononcé, il est le résultat de la déformation du « n » médiéval.
    2. Jean Roux, L'auvergnat de poche, ChenneviÚres-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198)
    3. « Fiche du Poste 15219001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
    4. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    8. Altération du « L » intervocalique en [g] en dialecte haut-auvergnat local.
    9. Dictionnaire statistique du Cantal par Ribier du ChĂątelet, tome IV
    10. Voir la thĂšse de doctorat soutenue en 1969 de James Lowth Goldsmith sur les barons de Salers
    11. Les manuscrits les plus authentiques faisant référence à cette période de l'histoire de Salers sont consignés dans le Livre des Luminiers ou Livre rouge déposé aux Archives départementales du Cantal sous la cote 5 E 1378/1.
    12. Fléchier dans son ouvrage Les Grands Jours d'Auvergne décrit la liste des seigneurs d'Auvergne condamnés par le pouvoir royal
    13. Cette famille, titulaire de la seigneurie de Salers, s'éteindra avec l'ultime marquise de Salers-Scorailles en 1820, qui était divorcée du comte de Naucaze
    14. L'historien américain James Lowth Goldsmith effectua des recherches en 1969 à Aurillac et consacra la thÚse de doctorat qu'il soutint à Harvard en 1971 aux Salers et aux Scorailles, seigneurs de Haute-Auvergne. Ce travail, publié par l'Institut d'études du Massif Central, a été pilonné parce qu'invendu et les exemplaires encore sur le marché sont rares, ils peuvent néanmoins se trouver pour une certaine somme sur internet
    15. Gabrielle de La Tour d'Auvergne, thĂšse de doctorat https://theses.fr/2011CERG0545 page 72
    16. Philippe Garrigue - Les Seigneurs de Salers, essai généalogique, 2006 et Cédric Tartaud-Gineste, mémoire de maßtrise sur l'histoire religieuse de Salers, 2002
    17. Ordonnance du roi Charles X no 5453 du 1er avril 1827
    18. La Montagne édition du Cantal, datée du 30 novembre 2010
    19. https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/212111#show
    20. « Lien des projets de jumelage sur le site du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres »(Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ?)
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Cantal (15) », (consultĂ© le ).
    26. La Montagne Ă©dition Cantal du 24 novembre 2011
    27. James Lowth Goldsmith, Les Salers et les Scorailes, seigneurs de Haute-Auvergne
    28. Cédric Tartaud-Gineste, mémoire de maßtrise sur l'histoire religieuse de Salers, 2002, annexes
    29. Archives des missionnaires diocésains de Salers
    30. Archives des Religieuses de Notre-Dame de Salers étudiées en 2013 par la Société Historique du Pays de Salers, page 27 des annales
    31. Archives des Religieuses de Notre-Dame de Salers étudiées en 2013 par la Société Historique du Pays de Salers
    32. Les paroisses de l'archiprĂȘtrĂ© de Mauriac par RenĂ© de Ribier
    33. Archives paroissiales numérisées en 2011 par la Société Historique du Pays de Salers
    34. Portail du timbre par La Poste
    35. Article du journal La Montagne du 31 juillet 2012.
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