Salers (Cantal)
Salers (prononcĂ© [salÉÊ])[1] (SalĂšrn en occitan[2]) est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement du Cantal en rĂ©gion Auvergne-RhĂŽne-Alpes. Les habitants de Salers sont appelĂ©s aujourd'hui les Sagraniers (nĂ©ologisme ayant remplacĂ© l'ancienne appellation Salersois, encore seule en vigueur dans le Dictionnaire des appellations ethniques de la France d'A. Rolland de Denus, 1889, p. 45-46).
Salers | |||||
La porte du Beffroi. | |||||
HĂ©raldique |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Auvergne-RhĂŽne-Alpes | ||||
DĂ©partement | Cantal | ||||
Arrondissement | Mauriac | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Salers (siÚge) |
||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Faure 2020-2026 |
||||
Code postal | 15140 | ||||
Code commune | 15219 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Sagraniers,SagraniÚres | ||||
Population municipale |
321 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 66 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 08âČ 20âł nord, 2° 29âČ 42âł est | ||||
Altitude | 951 m Min. 830 m Max. 1 207 m |
||||
Superficie | 4,85 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Mauriac | ||||
LĂ©gislatives | DeuxiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Cantal
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂŽne-Alpes
| |||||
Liens | |||||
Site web | salers.fr | ||||
GĂ©ographie
Localisation
Salers est située à l'extrémité ouest du complexe volcanique du Cantal, au bord d'un plateau d'une altitude de 900 m environ. La ville s'est constituée autour d'un chùteau situé sur une butte basaltique dominant la vallée de la Maronne. à cet endroit, la Maronne n'est plus loin de son confluent avec l'Aspre, ces deux vallées permettant l'accÚs par l'ouest au puy Violent et à toute la chaßne des Puys cantaliens.
Climat
La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1912 à 2018 permet de connaßtre en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[3]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-aprÚs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â1,3 | â1,1 | 1,3 | 3,1 | 7,2 | 10,1 | 12,2 | 12,4 | 9,3 | 6,9 | 2,3 | â0,2 | 5,2 |
Température moyenne (°C) | 2 | 2,5 | 5,2 | 7,4 | 11,6 | 14,9 | 17,3 | 17,2 | 13,8 | 10,5 | 5,6 | 3,1 | 9,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,3 | 6,1 | 9 | 11,6 | 16 | 19,6 | 22,3 | 22 | 18,3 | 14,2 | 8,8 | 6,3 | 13,3 |
Record de froid (°C) date du record |
â22 12.01.1987 |
â21 10.02.1986 |
â18 06.03.1971 |
â8 07.04.08 |
â5 04.05.1987 |
0 09.06.1987 |
1,5 01.07.1981 |
2,5 30.08.1986 |
â2,5 25.09.1974 |
â8 25.10.03 |
â11 23.11.1999 |
â18,8 17.12.1963 |
â22 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
20 30.01.02 |
20 20.02.1998 |
23 14.03.12 |
25,3 09.04.11 |
32,5 29.05.01 |
36 23.06.1967 |
37 30.07.1983 |
36 12.08.03 |
30,7 03.09.05 |
28 12.10.01 |
24,5 19.11.1967 |
20 03.12.1985 |
37 1983 |
Précipitations (mm) | 143 | 122,3 | 125,1 | 144,8 | 147,3 | 113,8 | 96,1 | 106 | 138,5 | 163,4 | 158,6 | 157,8 | 1 616,7 |
Urbanisme
Typologie
Salers est une commune rurale[Note 1] - [4]. Elle fait en effet partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[5] - [6]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 1] - [I 2].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (60,5 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (60,5 %), milieux Ă vĂ©gĂ©tation arbustive et/ou herbacĂ©e (32,1 %), zones urbanisĂ©es (6,5 %), forĂȘts (0,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Lieux-dits, hameaux et Ă©carts
Le village est constitué aussi de quelques hameaux :
- Jarriges, demeure passĂ©e de mains en mains depuis la famille du mĂȘme nom, qui avait bĂąti ce bien en dĂ©fiance de l'autoritĂ© seigneuriale des barons de Salers. C'est aujourd'hui un Ă©tablissement hĂŽtelier, entourĂ© de quelques demeures ;
- La Jourdanie, ancienne demeure des Chalvet de Rochemonteix, seigneurie qui englobait la chapelle Notre-Dame-de-Lorette. Ce fief, devenu par la suite propriété des Raffin de la Raffinie, a permis le développement du quartier MaleprangÚre (qui englobe l'ancienne mission diocésaine, Notre-Dame-de-Lorette et La Jourdanie) ;
- Le Mouriol, exploitation agricole, auprĂšs de laquelle se sont Ă©tablis le camping municipal et un complexe hĂŽtelier, le tout sur la route du Puy-Mary ;
- Le Foirail, hameau proche de la RD 680, oĂč se trouve le Centre de premiĂšre intervention de Salers.
Logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 298, alors qu'il Ă©tait de 281 en 2013 et de 301 en 2008[I 3].
Parmi ces logements, 49,7 % étaient des résidences principales, 32,9 % des résidences secondaires et 17,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,9 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Salers en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entiÚre. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (32,9 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entiÚre (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 67,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entiÚre[I 5].
Voies de communication et transports
La ville est loin des grandes voies de communications. Ce relatif isolement et son climat hivernal rude n'ont pas favorisé son expansion, et elle a ainsi pu garder une taille modeste.
Toponymie
AttestĂ©e sous la forme Salernum en 1100. En occitan la commune se nomme SalĂšrn et se prononce localement [saËgÉÊ][8].
Histoire
Les origines de Salers ne sont pas connues à ce jour. Durant plusieurs siÚcles, les barons de Salers ont dit avoir des origines italiennes, en se basant sur la ressemblance qui existait entre le nom de Salers (SalÚrn en dialecte occitan local) et Salerne, ainsi que sur la possession par les deux villes de reliques de saint Mathieu, saint patron commun aux deux. Une seconde hypothÚse ferait descendre les barons de Salers des vicomtes de Murat, plus crédible, elle n'en souffre pas moins également d'un manque de sources[9].
Au XIe siÚcle, le pouvoir des seigneurs de Salers s'étendait sur la petite cité rassemblée autour d'un donjon, enserrée entre les paroisses de Saint-Paul et de Saint-Bonnet. La Maison de Salers participa à plusieurs croisades : le baron Séverin de Salers partit en 1095 à la premiÚre croisade, et un de ses descendants, Helme de Salers, prit part à la septiÚme croisade en 1250 aux cÎtés de Saint Louis. à la suite de querelles familiales, la seigneurie fut partagée au XIVe siÚcle avec la famille Pesteil, plusieurs procédures amputÚrent le primat de la Maison de Salers sur son fief[10].
Ă partir de 1428, la ville de Salers se fortifie dans sa partie haute. Les portes du Beffroi et de la Martille faisaient partie de ce systĂšme de dĂ©fense (qui comportait Ă l'origine quatre portes, une vers le chemin des Loups, une vers l'actuelle salle des fĂȘtes). La fortification Ă©tait due Ă la lassitude des bourgeois d'ĂȘtre systĂ©matiquement pillĂ©s lors des incursions des routiers anglais commandĂ©s par Rodrigue de Villandrando. Ces murailles ne servirent jamais Ă leur fonction premiĂšre mais furent salutaires un siĂšcle plus tard. Elles furent nĂ©anmoins l'objet d'un procĂšs, Ă l'initiative du baron de Salers, Jean II, invoquant le crime de lĂšse-seigneurie, qu'il perdit au profit des bourgeois de Salers, la couronne de France ordonnant que chaque bourgeois payĂąt autant de muraille qu'il ne disposait d'arpents de terre.
Ă partir de 1550, la notoriĂ©tĂ© de Salers grandit grĂące Ă la rĂ©cupĂ©ration par la ville du bailliage des monts d'Auvergne, retirĂ© de CrĂšvecĆur Ă Saint-Martin-Valmeroux, un tribunal royal qui fait s'installer de nombreuses familles aisĂ©es. C'est Ă cette Ă©poque que sont construites la plupart des demeures de pierre de lave qui entourent l'actuelle place Tyssandier d'Escous. La ville de Salers, essentiellement bourgeoise, va ainsi donner naissance Ă une noblesse de robe.
La fin du XVIe siĂšcle est marquĂ©e par les guerres de religion, Salers n'est pas Ă©pargnĂ©e et c'est lors de la nuit du que les huguenots vont tenter de prendre la citĂ©. L'assaut sera repoussĂ© et coĂ»tera la vie Ă dix-neuf des membres des familles d'Ă©pĂ©e de Salers. La ville fut dĂ©diĂ©e par la suite au Saint-Esprit. On peut admirer un tableau commĂ©moratif dans l'Ă©glise paroissiale Saint-Matthieu en face de la cĂ©lĂšbre mise au tombeau polychrome des annĂ©es 1495, offert par GĂ©raud Vitalis, alors prĂȘtre communaliste de la paroisse, pour la reconstruction de l'Ă©glise[11].
En 1666, le baron François de Salers fut destitué de son titre par la Haute Cour de justice de Clermont, pour avoir fait mettre à mort un de ses ennemis sur ses terres, sans avoir eu recours aux procédures royales. Le chùteau fut alors rasé, selon l'expression « à trois pieds du sol »[12], et les droits de la baronnie rachetés par son gendre, de la famille de Scorailles[13], qui tint cette charge jusqu'à la Révolution française[14].
C'est aprĂšs la Seconde Guerre mondiale que furent entrepris les grands travaux de modernisation de la commune, alors que M. FeniĂšs Ă©tait maire. Le couvent des SĆurs de la Compagnie de Notre-Dame fut rasĂ© pour permettre l'Ă©dification du collĂšge communal. La Halle de la place de la mairie fut remodelĂ©e et on y installa la statue de Ernest Tyssandier d'Escous. La place GĂ©raud-Maigne fut crĂ©Ă©e Ă la suite du dĂ©membrement d'un pĂątĂ© de maisons qui Ă©tait au milieu, et l'esplanade de Barrouze perdit sa fontaine pour permettre de moderniser l'espace.
Devenue chef-lieu de canton aprĂšs la rĂ©organisation rĂ©volutionnaire, Salers ne garda qu'une influence locale aprĂšs la fermeture du bailliage et le recentrage du pouvoir judiciaire local sur Mauriac, sa notoriĂ©tĂ© se cantonnant Ă la commercialisation de ses produits agricoles comme les bovins et leurs dĂ©rivĂ©s (fourrures), les fromages et le dĂ©veloppement du tourisme culturel dont l'apogĂ©e fut Ă la fin des annĂ©es 1980 et au dĂ©but des annĂ©es 1990, avec les travaux de GĂ©rard Delangle et de Yves Krier, metteur en scĂšne, sur les FĂȘtes Renaissance et la collaboration d'AndrĂ© MahĂ© pour son coup de pinceau.
Consuls sous l'Ancien RĂ©gime
Les consuls étaient élus chaque année, ils sont les héritiers des luminiers de la paroisse. Il n'existe pas de liste exhaustive mais par croisement d'archives, il est possible d'en reconstituer une. Les luminiers sont aussi appelés des marguilliers ou des bailes en fonction des régions et de l'importance de la paroisse et de sa fabrique (synonyme de conseil de fabrique ou de syndic).
Seigneurs sous l'Ancien RĂ©gime
Chronologie indicative
- 1095 : Séverin de Salers est présent au concile de Clermont à l'appel du pape Urbain II. Il se croise à cette occasion-là .
- 1498 : Don par GĂ©raud Vitalis, prĂȘtre, de la Mise au Tombeau polychrome dans l'Ă©glise Saint-Matthieu.
- 1646 : Installation des Filles de Notre-Dame (ou de Marie), depuis Aurillac, congrégation religieuse d'influence ignatienne.
- 1666 : Les Grands jours d'Auvergne condamnent le baron de Salers Ă la peine de mort et la destruction de son chĂąteau.
- 1827 : Retour dĂ©finitif Ă Salers des religieuses des sĆurs de Notre-Dame[17].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[22].
En 2020, la commune comptait 321 habitants[Note 2], en diminution de 5,87 % par rapport Ă 2014 (Cantal : â1,53 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Pyramide des Ăąges
La population de la commune est relativement ùgée. En 2019, le taux de personnes d'un ùge inférieur à 30 ans s'élÚve à 17,9 %, soit un taux inférieur à la moyenne départementale (26,9 %). Le taux de personnes d'un ùge supérieur à 60 ans (53,2 %) est supérieur au taux départemental (35,6 %).
En 2019, la commune comptait 155 hommes pour 170 femmes, soit un taux de 52,3 % de femmes, supérieur au taux départemental (51,15 %).
Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
BĂątiments et lieux publics remarquables
Les bùtiments publics comme les maisons des Sagraniers sont bùties en pierre volcanique noire, typique de la région. Parmi les lieux remarquables, on peut citer :
- la place Tyssandier-d'Escous, dédiée au rénovateur de la race salers, entourée de maisons Renaissance dans le plus pur style de la Haute-Auvergne, cette place (aussi place de la Mairie) présente en son centre un buste de l'agronome qui succéda à l'ancienne halle à grains qui servait sous l'Ancien Régime pour la mesure des grains avec des niveaux sur chaque pilier.
- la maison dite du Bailliage, ayant Ă©tĂ© la propriĂ©tĂ© de la famille Sevestre, portant des traces des meneaux arrachĂ©s des fenĂȘtres pour raisons fiscales, elle fut Ă©galement la propriĂ©tĂ© de la famille Mossier. Elle porte le nom de bailliage en rĂ©fĂ©rence Ă ses prĂ©cĂ©dents propriĂ©taires qui furent magistrats civils, mais il n'a pas Ă©tĂ© Ă©tabli que le bailliage, issu de CrĂšvecĆur Ă Saint-Martin-Valmeroux, se soit Ă©tabli de maniĂšre permanente dans cette demeure.
- la maison de la famille Chazette de Bargues avec un balcon en pierre de lave du XVe siÚcle orné de sculptures. Cette maison est la premiÚre dans la rue des Nobles.
- La maison du Commandeur de Mossier[26] qui accueille le MusĂ©e de lâhistoire de Salers et de ses traditions populaires. Belle demeure bourgeoise Renaissance avec sa galerie de style gothique et sculptures symboliques, ses clefs de voĂ»te et culots de retombĂ©es dâogives - Grandes salles, salons et mobiliers provenant en partie de la maison mitoyenne Dolivier (XVIIIe & XIXe siĂšcles) - CheminĂ©es monumentales (XVe siĂšcle) - Pharmacie classĂ©e ISMH (1891) - Demeure inscrite Ă lâISMH en 1927. Photos de la rĂ©gion de Salers par lâabbĂ© GĂ©ly vers de 1911.
- la maison de la Ronade, dont les fondations datent du XIIIe siĂšcle. BĂątisse de la famille du mĂȘme nom, elle est devenue un salon de thĂ© avec chambres d'hĂŽtes.
- la porte du Beffroi et la porte de la Martille qui sont les derniers vestiges de l'ancien rempart médiéval.
- la chapelle dite Lizet qui s'avĂšre ĂȘtre la chapelle de la mission diocĂ©saine devenue depuis maison de retraite, une exposition permanente y est organisĂ©e : Salers, regards sur la peinture et la sculpture. Cette chapelle date du XVIIIe siĂšcle, Ă©poque Ă laquelle les procĂ©dures fonciĂšres ont permis aux missionnaires diocĂ©sains de s'Ă©tablir Ă Salers.
- le beffroi de Salers, XVe siĂšcle, il domine la rue commerçante du mĂȘme nom, c'Ă©tait l'un des quatre points d'accĂšs de la citĂ©.
- l'hospice Lizet, il est dissimulé par le beffroi et abrite un artisan d'émaux. C'est le premier hospice de Salers, fondé par Pierre Lizet, premier président du Parlement de Paris au XVIe siÚcle.
Lieux de culte
- L'église Saint-Matthieu est une reconstruction de la fin du XVe siÚcle, mais le portail rappelle le reste de l'église romane qui la précédait, néanmoins intégralement restaurée à la fin du XIXe aprÚs que la foudre fut tombée dessus. Parmi les ornements, des tapisseries du XVIIe siÚcle, dont une est le « Serment de Montmartre », acte fondateur de la Compagnie de Jésus par saint Ignace de Loyola, ainsi qu'une Mise au tombeau polychrome datée de 1495, offerte par le pÚre Géraud Vitalis pour la reconstruction et la consécration de l'église.
- La chapelle Notre-Dame-de-Lorette se trouve à l'est, en direction de la montagne, vers MalprangÚre. Elle date du XIXe siÚcle, d'un style néo-byzantin particulier, elle fut bùtie sur les restes de la chapeloune voulue par un seigneur de Salers, datant des alentours de 1450 et source d'un pÚlerinage local dont les archives attestent de guérisons.
Salers a compté dans son histoire d'autres lieux de culte, aujourd'hui reconvertis ou détruits :
- la chapelle du couvent des religieuses de Notre-Dame, sans doute dĂ©truite aprĂšs-guerre avec l'ensemble conventuel, l'actuelle salle des fĂȘtes est l'unique vestige de l'ensemble ;
- la chapelle du couvent des Franciscains Récollets de Barrouze, détruite avec l'ensemble pendant la Terreur ;
- une chapelle est mentionnée dans le chùteau des barons de Salers, qui sera rasée en 1666 avec le corps seigneurial en exécution des Grands Jours d'Auvergne[27] ;
- la chapelle Lizet (l'originale) est située sous la porte du Beffroi, elle est aujourd'hui un magasin de souvenirs et fut le premier HÎtel-Dieu au XVIe siÚcle, fondé par Pierre Lizet.
Points de vue
L'esplanade de Barrouze est l'un des plus beaux points de vue de la ville, avec un aperçu de la vallée de la Maronne et du puy Violent.
Particularités et distinctions
Salers est la premiĂšre ville de France dont les habitants aient dĂ©cidĂ© ensemble d'arrĂȘter de fumer.
Salers est aujourd'hui membre de l'association plus beaux villages de France.
Salers a donné son nom à la race de vaches salers. Cette race a été lancée par Ernest Tyssandier d'Escous dont le buste se dresse sur la place principale de la ville.
Salers a aussi donné son nom à un fromage, le salers, version labellisée du fromage cantal, et à une liqueur de gentiane : le Salers Gentiane, concurrent de la Suze.
En 2008, le village a reçu son premier défibrillateur automatique externe de la part de la MGP au Salon des Maires, il est situé en accÚs libre dans l'escalier derriÚre l'office de tourisme intercommunal.
En , Salers a été distinguée du Prix Territoria d'Or « Parrainage européen » pour le texte de sa charte du jumelage.
Philatélie
Un timbre postal, d'une valeur de 0,65 franc, reprĂ©sentant les bĂątiments les plus prestigieux du village (maison Sevestre, maison de La Ronade, maison de Bargues, beffroi, maison FlogeacâŠ) a Ă©tĂ© Ă©mis en 1974, sur proposition de la SociĂ©tĂ© des Amis de Salers. Ce timbre est l'Ćuvre de l'artiste Claude Durrens[34].
Personnalités liées à la commune
- Pierre Lizet (1482-1554), conseiller (1515), puis premier président du Parlement de Paris en 1529. Il fonda en avril 1532 l'hÎtel-Dieu (actuel magasin d'émaux sous le porche du beffroi).
- L'abbé Veyssier, en 1520, était resté parmi les pestiférés de la ville, décimée à hauteur de 400 personnes.
- Jehan de Vernyes, nĂ© en 1530 Ă Salers, maĂźtre des requĂȘtes de l'HĂŽtel du roi Henri IV dans l'entourage duquel il a vĂ©cu, auteur de MĂ©moires sur l'Auvergne au temps de la Ligue adressĂ© Ă Henri IV (en 1589 et 1593), et d'une Correspondance, qui ont Ă©tĂ© Ă©ditĂ©s.
- Mathieu de Chalvet de Rochemonteix (1528-1607), neveu de Pierre Lizet, prĂ©sident du Parlement de Toulouse, nommĂ© par Henri IV, conseiller en ses Conseils d'Ătat et privĂ©.
- Pierre de La Farge (1647-1741), bourgeois et seigneur de Rochemonteix, s'est distingué à la bataille de Malplaquet en 1709. Il fut anobli par lettres-patentes de Louis XIV en 1711.
- Ernest Tyssandier d'Escous (1813-1889), rénovateur de la race bovine salers.
- Jules-Antoine Badal (1840-1929), inventeur de l'optomĂštre.
- GĂ©rard Delangle (1948-1996), libraire, bibliophile, crĂ©ateur des FĂȘtes Renaissance de Salers.
- Philippe Garrigue (1935-2014), historien, guide touristique, fondateur du musée de Salers.
Monument aux morts
ĂdifiĂ© en 1922, il rend hommage aux Sagraniers morts pour la Grande Guerre et des autres conflits mondiaux.
- Chazette Guillaume (2e classe), 237e régiment d'infanterie. Né à Salers le , mort le à Vaux (Meuse). Tué à l'ennemi
- DouniÚs Michel (2e classe), 36e Régiment d'Infanterie Coloniale. Né à Salers le , mort le à Gerbéviller (Meurthe-et-Moselle). Tué à l'ennemi
- Garcelon Joseph (soldat), 413e RĂ©giment dâInfanterie. NĂ© Ă Sainte-Eulalie le . Mort le Ă Souchez (Pas-de-Calais). TuĂ© Ă lâennemi
- PedebĆuf Jacques (soldat), 100e RĂ©giment dâInfanterie de Taxis. NĂ© Ă Salers le . Mort le Ă Roye-sur-Matz (Oise). TuĂ© Ă l'ennemi
- Berc Gabriel (2e classe), 82e RĂ©giment dâInfanterie. NĂ© Ă Anglards-de-Salers le . Mort le Ă la cĂŽte 263 de Boureuilles (Meuse). TuĂ© Ă l'ennemi
- Counil Constant Louis Robert Camille (Caporal), 51e RĂ©giment dâInfanterie. NĂ© Ă Salers le . Mort le Ă Maizeray (Meuse). TuĂ© Ă l'ennemi
- Lapeyre Charles (soldat), 139e rĂ©giment dâinfanterie. NĂ© Ă Salers le . Mort le au bois des corbeaux (Meuse) au nord de Chattancourt. TuĂ© Ă l'ennemi
- Maury Joseph (2e classe), 51e régiment de chasseurs à pied (BCA). Né à Salers le . Mort le à Barrenkopf (Alsace), camp de Wettstein. Tué à l'ennemi
- Lapeyre Charles Pierre Jean Marie (soldat), 140e RĂ©giment dâInfanterie. NĂ© Ă Aurillac le . Mort le Ă Sommepy-Tahure (Meuse). TuĂ© Ă lâennemi
- Chazette Jean Marie (2e classe), 35e RĂ©giment dâInfanterie. NĂ© Ă Saint-Paul-de-Salers le . Mort le 7 Ă Acy-en-Multien (Oise). TuĂ© Ă l'ennemi
- Bancharel Paul (2e classe), 75e RĂ©giment dâInfanterie. NĂ© Ă Salers le . Mort le Ă Douaumont (Meuse). TuĂ© Ă l'ennemi
- Arnal Antonin (Caporal), 30e Bataillon de Chasseurs Alpins. Né à Salers le . Mort le à Curlu (Somme). Tué à l'ennemi
- DouniĂšs Louis (2e classe), 156e RĂ©giment dâInfanterie. NĂ© Ă Salers le . Mort le Ă Sailly-Saillisel (Somme). TuĂ© Ă l'ennemi
- Lavialle Gabriel Pierre (soldat), 339e RĂ©giment dâInfanterie. NĂ© Ă Salers le . Mort le Ă lâhĂŽpital de Fleury-sur-Aire (Meuse). Blessures de guerre ayant entrainĂ© la mort
- Fournier Jean Pierre (2e classe), 70e RĂ©giment dâInfanterie Territoriale. NĂ© Ă Salers le . Mort le Ă lâhĂŽpital auxiliaire 101 de Lyon (RhĂŽne) Blessures de guerre ayant entrainĂ© la mort
- Chancel Pierre (2e classe), 52e bataillon de chasseurs à pied. Né à Salers le . Mort le à l'Est du Tronquoy (Aisne). Tué à l'ennemi
- Niel LĂ©on (Sergent), 169e rĂ©giment dâinfanterie. NĂ© Ă Paris le . Mort le Ă Champenoux (Meurthe-et-Moselle). TuĂ© Ă lâennemi
- Lapeyre Ernest Jean Baptiste (Caporal), 339e RĂ©giment dâInfanterie. NĂ© Ă Salers le . Mort le cĂŽte 82 de Hailles (Somme). TuĂ© Ă lâennemi
- Apché Louis, Antoine (2e classe), 25e Bataillon de Combat du Génie. Né à Saint-Paul-de-Salers le . Mort le au ravin de Nanteuil-la-Fosse (Aisne). Tué à l'ennemi
- Lavialle Antoine Alphonse (soldat), 22e section de convois et ouvriers. Né à Salers le . Mort le à l'hÎpital Villemin 75010 Paris. Broncho pneumonie ayant entrainé la mort
- Ribes Ernest (2e classe), 122e régiment d'infanterie. Né à Salers le . Décédé à Barenton-Cel (Aisne). Tué à l'ennemi
- Gascon Jean Marie Joseph (2e classe), 101e rĂ©giment dâinfanterie. NĂ© Ă Salers le . Mort le au Sud-est d'Orfeuil (Ardennes). TuĂ© Ă l'ennemi
- Chancel Jean Marie (soldat), 100e rĂ©giment dâinfanterie. NĂ© Ă Salers le . Mort le Ă lâhĂŽpital auxiliaire 3 Bon Pasteur (Nancy). Blessures de guerre
- Rochelemagne (sergent) Jean Gaston 38e rĂ©giment dâinfanterie. NĂ© Ă Salers le . Mort le Ă lâhĂŽpital 78 Ă Montferrand (Puy-de-DĂŽme). Maladie contractĂ©e aux armĂ©es
- Rongier (soldat) Antoine Abel 33e RĂ©giment dâInfanterie. NĂ© Ă Salers le . Mort le Ă Bletterans (Jura). Maladie contractĂ©e au service
- Claux P, la base de données n'apporte aucune identité, néanmoins, par recoupement, un Antonin Pierre Claux serait né à Cheylade (Cantal), le , mort le dans la Somme, il appartenait au 139e Régiment d'Infanterie et son décÚs a été retranscrit en CorrÚze.
- Fournier (2e classe) Jacques 94e 13e Chasseurs. Né à Salers le . Mort le à Fromelles (Nord). Tué à l'ennemi
- Vergne (soldat) François Jacques Charles Ămile 92e rĂ©giment dâinfanterie. NĂ© Ă Salers le . Mort le , disparu Plaine de Walsch, Sarrebourg (Lorraine)
- Apche (2e canonnier) Pierre Jean Louis 216e rĂ©giment dâartillerie de campagne. NĂ© Ă Salers le . Mort le Ă l'ambulance 6/5 Ă Sainte-Menehould (Marne) de blessures de guerre
- PedebĆuf (2e classe) Julien 275e rĂ©giment dâinfanterie, 21e Cie. NĂ© Ă Salers le . Mort le Ă Bois de Mort-Mare (Meurthe-et-Moselle). TuĂ© Ă l'ennemi
- Lizet (sous-lieutenant) Joseph Marie 92e rĂ©giment dâinfanterie. NĂ© Ă Saint-Bonnet le . Mort le Ă Boureuilles (Meuse). TuĂ© Ă lâennemi
- Lamouroux (caporal) Antonin 28e bataillon de chasseurs. NĂ© Ă Saint-Cirgues-de-Malbert le . Mort le au bois de Saint-Pierre Waast (Somme). TuĂ© Ă lâennemi
- Rigaudiere J
- Rigaudiere (soldat) Antoine Firmin 92e rĂ©giment dâinfanterie. NĂ© Ă Saint-Projet le . Mort le Ă Sarrebourg (Lorraine). TuĂ© Ă lâennemi
- Garcelon (soldat) Jean-Pierre 139e rĂ©giment dâinfanterie. NĂ© Ă Saint-Cirgues le . Mort le Ă Hamentinghe (Belgique)
- Chanut (soldat) François Mary 105e rĂ©giment dâinfanterie. NĂ© Ă Saint-Bonnet le . Mort le Ă Domptail (Lorraine). TuĂ© Ă lâennemi
- Barrier (2e classe) Jean Marie Antoine 28e Bataillon de Chasseurs Alpins. NĂ© Ă Saint-Paul le . Mort le Ă Craonne (Aisne). TuĂ© Ă lâennemi
- Astier (sergent) Antoine 105e RĂ©giment dâInfanterie. NĂ© Ă Paulhac le . Mort le au Plessis-de-Roye (Oise). TuĂ© Ă lâennemi
HĂ©raldique
De gueules à la tour d'or, ouverte, ajourée et maçonnée de sable, au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys aussi d'or.
Le blason d'origine ne portait que la tour qui est « de Salers » flanquée d'un mur d'enceinte à dextre.
Par la suite, le chef de France a Ă©tĂ© ajoutĂ©, indiquant qu'il s'agit d'une « bonne ville », une ville relevant du roi. Plusieurs explications sont avancĂ©es : l'implantation du bailliage royal des Montagnes d'Auvergne dans la ville de Salers, au dĂ©triment du chĂąteau de CrĂšvecĆur prĂšs de Saint-Martin-Valmeroux. Les Grands jours d'Auvergne en 1666 qui ont vu la condamnation des barons de Salers et le rachat par la suite de la baronnie par la famille de Scorailles. Philippe Garrigue considĂšre que le chef de France est une excentricitĂ© des autoritĂ©s locales du XXe siĂšcle.
Fantaisie héraldique
Ă l'occasion du jumelage avec HollĂłkĆ, une construction hĂ©raldique a Ă©tĂ© apportĂ©e Ă cette cĂ©rĂ©monie en mai 2010. Il s'agit de voir les deux blasons inclinĂ©s l'un vers l'autre comme il en Ă©tait l'usage lors du mariage de deux familles nobles et dont les armes Ă©taient frappĂ©es sur les menus des convives.
Pour approfondir
Ouvrages
- Garrigue, Philippe : Salers en aquarelles, 2009
- Garrigue, Philippe : Les Seigneurs de Salers, essai généalogique, 2006
- Garrigue : Les tapisseries du Canton de Salers, Aurillac, 1992
- Ribier, RenĂ© de : Les paroisses de l'ArchiprĂȘtrĂ© de Mauriac, Notice historique, Champion Ă©diteur, 1920.
- Jalenques, Lous : Salers, notice historique et descriptive Ă l'usage des touristes, 1912.
- Delrieu, Abbé : L'ancienne Mission de Salers (1674-1792), 1895, Saint-Flour, Boudounelle
- Chabau, Abbé J-B. : PÚlerinages et sanctuaires de la Sainte Vierge dans le diocÚse de Saint-Flour. Aurillac, 1888
- Randanne, AbbĂ© : Ătude historique sur l'ancienne mission diocĂ©saine de Clermont et ses quatre maisons: l'hermitage, Salers, Banelle et La Chasse, Clermont-Ferrand, 1885.
- Delmont, Théodore (Abbé) : Histoire du PÚlerinage de Notre-Dame de Lorette à Salers, 1885
- de Ribier du Chùtelet, Dictionnaire statistique et historique du département du Cantal, 1857
Monographies
- Pieux et tristes souvenirs du monastÚre de Notre-Dame de Salers par l'abbé J. Cheyrier, 1904, Mauriac - imprimerie générale
- Souvenir de Notre-Dame, Salers, 29, 30 et - Hommage de reconnaissance et de respectueuse affection à Madame la Supérieure et a toutes nos bonnes maitresses.
Articles
- Nostra Istoria, Revue annuelle de la Société Historique du Pays de Salers, la SHPS ne dispose que d'un blog et non pas d'un site internet, il n'est pas possible de le référencer ici.
- Le Saint Sépulcre de Salers, par Pierre Quarré in Bulletin Monumental de la Société Française d'Archéologie, 1941, p. 65 à 80.
Travaux universitaires
- Meyniel, Benjamin, Un Magistrat auvergnat dans la mouvance royaliste à l'apogée de La Ligue: Jehan de Vernyes, 1589-1593. mémoire de master I, Limoges, 2005
- CĂ©dric Tartaud-Gineste, Histoire religieuse de Salers, paroisse de Haute-Auvergne Ă l'Ă©poque moderne - 1450-1792, MĂ©moire de MaĂźtrise d'Histoire, Sorbonne, 2002
- Goldsmith, James Lowth, Les Salers et Scorailles, seigneurs de Haute-Auvergne. 1500-1789, Clermont-Ferrand, 1984 (traduction de sa thĂšse en anglais de 1969)
Films
- 1964 : La Grande Frousse ou La Cité de l'indicible peur, en partie tourné à Salers avec des habitants comme figurants[35], réalisé par Jean-Pierre Mocky.
- 1989 : Huguenot, une journée à Salers pendant les Guerres de religion (film documentaire d'aprÚs le spectacle de Yves Krier, écrit par Gérard Delangle). Les illustrations sont réalisées par le dessinateur de bandes dessinées Lidwine.
- 2009 : Salers et le pays de Tyssandier d'Escous, de Christophe Monteil et Philippe Deiber.
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Visite et loisirs
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
Site de l'Insee
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », (consultĂ© le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Salers » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Salers - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Salers - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Cantal » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entiÚre » (consulté le ).
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2019 - Commune de Salers (15219). », (consultĂ© le ).
Autres sources
- Le « s » n'est pas prononcé, il est le résultat de la déformation du « n » médiéval.
- Jean Roux, L'auvergnat de poche, ChenneviÚres-sur-Marne (Val-de-Marne), Assimil, coll. « Assimil évasion », , 246 p. (ISBN 978-2-7005-0319-7 et 2700503198)
- « Fiche du Poste 15219001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- Altération du « L » intervocalique en [g] en dialecte haut-auvergnat local.
- Dictionnaire statistique du Cantal par Ribier du ChĂątelet, tome IV
- Voir la thĂšse de doctorat soutenue en 1969 de James Lowth Goldsmith sur les barons de Salers
- Les manuscrits les plus authentiques faisant référence à cette période de l'histoire de Salers sont consignés dans le Livre des Luminiers ou Livre rouge déposé aux Archives départementales du Cantal sous la cote 5 E 1378/1.
- Fléchier dans son ouvrage Les Grands Jours d'Auvergne décrit la liste des seigneurs d'Auvergne condamnés par le pouvoir royal
- Cette famille, titulaire de la seigneurie de Salers, s'éteindra avec l'ultime marquise de Salers-Scorailles en 1820, qui était divorcée du comte de Naucaze
- L'historien américain James Lowth Goldsmith effectua des recherches en 1969 à Aurillac et consacra la thÚse de doctorat qu'il soutint à Harvard en 1971 aux Salers et aux Scorailles, seigneurs de Haute-Auvergne. Ce travail, publié par l'Institut d'études du Massif Central, a été pilonné parce qu'invendu et les exemplaires encore sur le marché sont rares, ils peuvent néanmoins se trouver pour une certaine somme sur internet
- Gabrielle de La Tour d'Auvergne, thĂšse de doctorat https://theses.fr/2011CERG0545 page 72
- Philippe Garrigue - Les Seigneurs de Salers, essai généalogique, 2006 et Cédric Tartaud-Gineste, mémoire de maßtrise sur l'histoire religieuse de Salers, 2002
- Ordonnance du roi Charles X no 5453 du 1er avril 1827
- La Montagne édition du Cantal, datée du 30 novembre 2010
- https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/212111#show
- « Lien des projets de jumelage sur le site du ministÚre des Affaires étrangÚres »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Insee, « Ăvolution et structure de la population en 2018 - DĂ©partement du Cantal (15) », (consultĂ© le ).
- La Montagne Ă©dition Cantal du 24 novembre 2011
- James Lowth Goldsmith, Les Salers et les Scorailes, seigneurs de Haute-Auvergne
- Cédric Tartaud-Gineste, mémoire de maßtrise sur l'histoire religieuse de Salers, 2002, annexes
- Archives des missionnaires diocésains de Salers
- Archives des Religieuses de Notre-Dame de Salers étudiées en 2013 par la Société Historique du Pays de Salers, page 27 des annales
- Archives des Religieuses de Notre-Dame de Salers étudiées en 2013 par la Société Historique du Pays de Salers
- Les paroisses de l'archiprĂȘtrĂ© de Mauriac par RenĂ© de Ribier
- Archives paroissiales numérisées en 2011 par la Société Historique du Pays de Salers
- Portail du timbre par La Poste
- Article du journal La Montagne du 31 juillet 2012.