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Fort de Vaux

Le fort de Vaux, appelé brièvement fort Dillon, est situé sur les communes de Damloup et de Vaux-devant-Damloup, près de Verdun, dans la Meuse (France). Il est construit de 1881 à 1884 dans le cadre du système Séré de Rivières et renforcé en 1888. Il est l'un des hauts lieux de la bataille de Verdun en 1916.

Fort de Vaux
Image illustrative de l’article Fort de Vaux
Description
Type d'ouvrage Fort Ă  massif central
Dates de construction 1881 Ă  1884
Ceinture fortifiée Place forte de Verdun
Utilisation Fort de ceinture
Utilisation actuelle Monument visitable
Propriété actuelle État
Garnison 150 hommes (en 1884)
Armement de rempart 8 canons
Armement de flanquement 6 pièces
Organe cuirassé Néant
Modernisation béton spécial 1888 (béton et couche de sable)
Protection Logo monument historique ClassĂ© MH (1970)
Programme 1900
Dates de restructuration 1904-1906
Tourelles Une tourelle de 75 mm
Casemate de Bourges Une tirant vers l'est
une autre vers l'ouest
Observatoire Un obs. cuirassé
Garnison 181 hommes en 1914
Programme complémentaire 1908 Non réalisé
CoordonnĂ©es 49° 12′ 00″ nord, 5° 28′ 12″ est
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fort de Vaux
GĂ©olocalisation sur la carte : Meuse
(Voir situation sur carte : Meuse)
Fort de Vaux

Le fort est dĂ©sarmĂ© en 1915 par un dĂ©cret qui dĂ©garnit aussi le fort de Douaumont : c'est donc un ouvrage sans armement lourd dont la tourelle de 75 mm a explosĂ© dès fĂ©vrier 1916 Ă  la suite du pilonnage des obusiers allemands. Le , les Allemands attaquent ; le village tombe le mais le fort tient. Du 2 au , grâce Ă  l'hĂ©roĂŻsme du commandant Raynal et de sa garnison, le fort rĂ©siste Ă  la 50e division allemande mais après de très durs combats les dĂ©fenseurs doivent finalement se rendre. Les Allemands Ă©chouent cependant Ă  prendre Verdun et Ă  l'automne ils abandonnent le fort de Vaux qui est rĂ©occupĂ© sans combat par les troupes françaises dans la nuit du 2 au .

Le fort de Vaux devient alors l'un des symboles des combats des poilus de la Première Guerre mondiale animés par le sens du devoir jusqu'à l'ultime sacrifice.

Historique de la construction

Le fort est construit de 1881 Ă  1884 en maçonnerie ordinaire[1]. En 1886, la caserne est renforcĂ©e au moyen d'une carapace de bĂ©ton de ciment de 2,25 m d'Ă©paisseur, sĂ©parĂ©e des maçonneries par une couche de sable de m.

Par le décret du , le ministre de la Guerre Georges Boulanger renomme tous les forts, batteries et casernes avec les noms d'anciens chefs militaires[N 1]. Pour le fort de Vaux, son nom Boulanger est en référence à un des généraux de la famille Dillon, le général Arthur Dillon. Le nouveau nom est gravé au fronton de l'entrée. Dès le , le successeur de Boulanger au ministère, Théophile Ferron, abroge le décret[N 2]. Le fort reprend officiellement son nom précédent, tout en gardant le nom Boulanger à son fronton.

Canon de 75 mm dans une des deux casemates de Bourges du fort de Vaux.

De 1904 Ă  1906, sont installĂ©s une tourelle de 75 mm avec son observatoire en capitale Ă  droite et Ă  gauche, deux observatoires cuirassĂ©s et trois coffres en contrescarpe : un coffre double nord-ouest, un coffre simple nord-est et un coffre simple flanquant la gorge. Les deux premiers coffres sont reliĂ©s au massif de l'observatoire voisin au moyen de communications bĂ©tonnĂ©es passant sous les fossĂ©s et recouvertes d'une dalle en bĂ©ton armĂ© de 1,25 m d'Ă©paisseur. Les observateurs ne sont pas, Ă  ce moment, reliĂ©s Ă  la caserne bĂ©tonnĂ©e. Deux casemates de Bourges sont construites, armĂ©es chacune de deux canons de 75 mm : celle de gauche battant les abords du fort de Douaumont, les ravins de la Fausse-CĂ´te, de la Caillette et du Bazil ainsi que le bois de la Caillette ; celle de droite battant les directions de la batterie de Damloup, les villages de Damloup et d'Abaucourt.

Observatoire d'artillerie face Ă  la Woevre.

De 1910 Ă  1912, les communications bĂ©tonnĂ©es sont complĂ©tĂ©es, de façon Ă  relier la caserne bĂ©tonnĂ©e Ă  tous les organes du fort. Cette caserne peut abriter 150 hommes. Le fort dispose de deux citernes en sous-sol.

Le fort de Vaux est classé monument historique le [2].

L’attaque du fort de Vaux (2-7 juin 1916)

Dispositions de l’armée allemande

Morceaux de la tourelle de 75 mm dĂ©truite le .
Positions du fort de Vaux et du fort de Douaumont[N 3].

Fin , les Allemands contiennent et écrasent la contre-attaque française sur la rive droite de la Meuse, tandis que sur la rive gauche leur propre offensive progresse : ils sont enfin parvenus à prendre le contrôle de la cote 304 et du Mort-Homme. L'opération suivante doit leur permettre d'atteindre les positions d'où ils pourront lancer l'assaut final sur la ville de Verdun : les objectifs sont l'ouvrage de Thiaumont, Fleury-devant-Douaumont, ainsi que les forts de Souville et de Vaux.

Cinq divisions — provenant du 1er corps bavarois, du 10e et du 15e corps de réserve — sont désignées pour mener l'offensive qui débute le . L'attaque de Vaux est planifiée pour le quatrième jour de l'offensive mais, le 15e corps de réserve ayant atteint tous ses objectifs dès le , l'assaut sur le front démarre dès le lendemain, .

Le fort de Vaux au début de la bataille

Le fort de Vaux est plus petit que celui de Douaumont. Lorsque le , l'ordre est donnĂ© de se prĂ©parer Ă  l'Ă©vacuation de la rive droite de la Meuse, des charges de dĂ©molition, placĂ©es depuis 1915, sont armĂ©es afin de pouvoir faire sauter l'ouvrage Ă  tout moment mais deux jours plus tard, un obus de 420 mm pĂ©nètre dans le fort et dĂ©truit la pièce oĂą sont entreposĂ©s les dĂ©tonateurs. Un autre obus frappe la tourelle de 75 mm, toujours garnie de ses charges de dĂ©molition, provoquant une Ă©norme explosion qui prive le fort de ses derniers canons ; ses quatre autres canons de 75 mm — rĂ©partis dans deux casemates de Bourges — ayant Ă©tĂ© retirĂ©s en 1915, la garnison les a remplacĂ©s par des mitrailleuses.

En 1916, le fort de Vaux est commandĂ© par le commandant Raynal, âgĂ© de 49 ans, qui a commencĂ© la guerre Ă  la tĂŞte du 7e rĂ©giment de tirailleurs algĂ©riens. Il est blessĂ© Ă  l'Ă©paule par une balle de mitrailleuse en puis grièvement blessĂ© en dĂ©cembre lorsque son poste de commandement est touchĂ© de plein fouet par un obus. Après dix mois d'hospitalisation, le commandant Raynal revient sur le front le pour ĂŞtre Ă  nouveau blessĂ© Ă  la jambe par un shrapnel quelques jours plus tard, ce qui lui vaut d'ĂŞtre promu officier de la LĂ©gion d'honneur. Encore convalescent au dĂ©but de 1916, il ne marche qu'avec difficultĂ© et la guerre semble terminĂ©e pour lui. C'est alors que le ministre de la Guerre annonce que les officiers qui ne peuvent pas servir en première ligne du fait de leurs blessures peuvent ĂŞtre nommĂ©s au commandement de forteresses. S'Ă©tant portĂ© volontaire, le commandant Raynal demande Ă  servir Ă  Verdun oĂą les Allemands viennent de lancer leur offensive.

Le commandant Raynal prend son poste le ; Ă  ce moment, les fantassins français s'accrochent Ă  une ligne de tranchĂ©es situĂ©es devant le fort de Vaux mais uniquement pour Ă©viter un assaut surprise de nuit car de jour la position est intenable. Le fort lui-mĂŞme est tenu par une garnison d'environ 250 hommes[3] constituĂ©e par :

À partir du , d'autres soldats, chassés de leurs positions par l'offensive allemande, se réfugient dans le fort :

  • la 3e compagnie de mitrailleurs du 53e rĂ©giment d'infanterie[4] que le commandant Raynal conserve dans le fort, avec l'accord de son colonel[SER 1], a rejoint le fort dans la journĂ©e du [4] ;
  • des Ă©lĂ©ments du 142e rĂ©giment d'infanterie[4], appartenant aux 5e[6], 7e[4] - [6] et 8e[4] - [6] compagnies[SER 2] ; la 7e compagnie, affectĂ©e en première ligne, a rejoint le fort dans la nuit du 1er au [4] ;
  • des Ă©lĂ©ments du 101e rĂ©giment d'infanterie, revenus de l’étang de Vaux dans l'après-midi du et qui « n'Ă©taient plus en Ă©tat de faire des combattants »[4] ;

Lorsque le fort de Vaux est finalement encerclĂ©, le , le commandant Raynal a, avec lui, plus de 500 hommes, quatre pigeons voyageurs et un cocker rĂ©pondant au nom de Quiqui qui appartient Ă  l'un des sapeurs. Il n'y a pas beaucoup de vivres mais l'approvisionnement en eau est en principe assurĂ© grâce Ă  une citerne de 5 000 litres.

L’attaque allemande

Le fort de Douaumont ayant été pris rapidement — dès le , soit quatre jours après le début de l'offensive allemande sur Verdun — les Allemands concentrent leurs forces pour parvenir à créer une brèche décisive qui leur permettrait de marcher sur la ville de Verdun. Cependant toutes leurs offensives sont stoppées par une armée française qui connaît l'importance de garder cette place forte stratégique et lutte avec acharnement : à l'ouest ils sont contenus au Mort-Homme et ne parviennent pas à prendre la cote 304, à l'est ils s'enlisent du côté du village de Fleury-devant-Douaumont — qui change de mains seize fois durant la bataille — car celui-ci est sous le feu des forts de Souville et de Vaux. Ainsi, les forces allemandes décident de s'emparer dans les plus brefs délais du fort de Vaux qui représente un objectif primordial. Elles se donnent les moyens d'y parvenir en concentrant un maximum de troupes d'infanterie sur la rive droite de la Meuse, si bien que la veille de l'assaut elles se retrouvent dans des proportions de quatre contre un sur un front de six kilomètres. De plus, leur supériorité dans le domaine de l'artillerie est écrasante.

Le , sous le couvert d'un feu très intense, quatre compagnies du 39e rĂ©giment allemand progressent vers l'ouvrage fortifiĂ©. Les Français se retranchent dans les coffres de contre-escarpe et une âpre lutte s'engage dans les fossĂ©s du fort. Le , dans le coffre double situĂ© au nord, les Allemands utilisent des lance-flammes Ă  travers les crĂ©neaux, forçant les soldats français Ă  se replier vers la caserne, tandis qu'au nord-est, Ă  la suite de très violents combats au corps Ă  corps, les Allemands parviennent Ă  s'emparer du coffre simple et Ă  pĂ©nĂ©trer dans les galeries de liaison souterraines. AussitĂ´t, les dĂ©fenseurs s'organisent et construisent des barrages de fortune avec tout ce qui leur tombe sous la main. Le chaos s'installe rapidement du fait de l'Ă©troitesse des galeries (1,70 m en hauteur sur 1,20 m de large) qui empĂŞche de manĹ“uvrer correctement mais Ă©galement Ă  cause de l'obscuritĂ©. On se bat Ă  la grenade, au lance-flammes, Ă  la baĂŻonnette ou encore Ă  la pelle de tranchĂ©e. Plus de 600 Français s'entassent dans la caserne souterraine. La chaleur devient Ă©touffante ; la situation qui est dĂ©jĂ  très prĂ©occupante devient catastrophique lorsque les citernes d'eau sont percĂ©es par des explosions souterraines. Dès lors, la soif tenaille les dĂ©fenseurs du fort. Les 4 et , les Allemands attaquent par la gaine ouest Ă  partir du coffre de contre-escarpe simple (nord-est) et parviennent Ă  repousser les dĂ©fenseurs dans les trĂ©fonds des tunnels mais n'arrivent cependant pas Ă  s'emparer dĂ©finitivement du bastion. Certains soldats français parviennent Ă  s'Ă©chapper par une ouverture dans le bĂ©ton mais la plupart des dĂ©fenseurs poursuivent la rĂ©sistance. Le , une expĂ©dition de secours est finalement montĂ©e par les Français mais elle est très rapidement anĂ©antie et les soldats assiĂ©gĂ©s comprennent qu'ils ne peuvent plus compter que sur eux-mĂŞmes. Finalement, le Ă  6 h 30, c'est un groupe de 250 survivants Ă©reintĂ©s, meurtris, assoiffĂ©s et Ă  bout de forces qui finit par dĂ©poser les armes, au terme de six jours de combats effroyables. Les honneurs militaires leur sont rendus par leurs ennemis pour leur rĂ©sistance hĂ©roĂŻque.

  • Plan du fort dressĂ© par le commandant Raynal.
    Plan du fort dressé par le commandant Raynal.
  • La chambre du commandant Raynal.
    La chambre du commandant Raynal.
  • Le fort en mars 1916.
    Le fort en mars 1916.
  • L'infirmerie du fort.
    L'infirmerie du fort.
  • Galerie du fort de Vaux.
    Galerie du fort de Vaux.
  • Reconstitution du postede commandementdu commandant Raynaldans le fort de Vaux.
    Reconstitution du poste
    de commandement
    du commandant Raynal
    dans le fort de Vaux.
  • ClichĂ© aĂ©rien du fort de Vaux en 1916.
    Cliché aérien du fort de Vaux en 1916.

Reddition

Le à 6 h 30 du matin, Raynal remet la reddition du fort de Vaux. Attaqués depuis des jours aux lance-flammes, épuisés, blessés, assoiffés, ce sont de véritables fantômes à qui les Allemands rendent les honneurs.

Raynal et ses hommes partent en captivité. Le commandant est conduit au quartier général du Kronprinz où on le complimente pour sa vaillante résistance. Le Kronprinz, n'ayant pas pu faire retrouver le sabre du commandant Raynal — qu'il ne pouvait avoir rendu lors de sa reddition : étant blessé il l'avait simplement laissé chez lui pour ne pas être gêné avec sa canne — lui remet d'abord un poignard de pionnier allemand en signe de respect et 10 min plus tard, il lui remet une épée d'officier français[SER 3].

Tentative de reprise du fort (8-17 juin 1916)

Le lendemain, le gĂ©nĂ©ral Nivelle dilapide en pure perte la vie de ses hommes du 2e zouaves et du rĂ©giment d'infanterie coloniale du Maroc dans une vaine tentative pour reprendre le fort, tentative menĂ©e en dĂ©pit des avis de son Ă©tat-major. Ă€ peine les troupes ont-elles gagnĂ© leur position de dĂ©part, sous une pluie battante qui remplit d'eau les trous d'obus, qu'elles se retrouvent sous le feu des obusiers de 210 mm ; ce barrage prĂ©liminaire prĂ©cède l'attaque de la 50e division allemande. Une poignĂ©e de soldats parvient Ă  atteindre le fossĂ© du fort et Ă  jeter quelques grenades avant d'ĂŞtre fauchĂ©s par les mitrailleuses qui tirent depuis les superstructures du fort. Après dix jours de combats terribles, le 2e zouaves est relevĂ© le après avoir perdu 19 officiers et 846 hommes dans cette attaque[7] - [8].

Reprise du fort par l'armée française

Le fort est repris sans aucun combat dans la nuit du 2 au par un détachement du 118e régiment d'infanterie aidé d'éléments de la 21e compagnie du 298e régiment d'infanterie.

Deux patrouilles du 118e sont envoyées : adjudant Lelay, direction corne ouest du fort et sergent Cheylan direction corne sud du fort. Elles arrivent sans incident dans les fossés du fort ; sur renseignements reçu de ces patrouilles, la 3e compagnie du 118e se porte en avant sur le fort de Vaux. Le sergent Cheylan trouve, à droite de la porte d'entrée, à la gorge du fort, un éboulement qui permet au capitaine Fouache, au lieutenant Mathelier et à une dizaine d'hommes du 118e d'escalader le fort. Ils parcourent la superstructure, notamment vers la tourelle de 75, sans trouver d'issue. En revenant près de l'éboulement qui leur avait permis l'escalade, le capitaine Fouache tombe du haut du fort dans le fossé et se contusionne gravement. Le lieutenant Mathelier, continuant les recherches, trouve près de la porte de la gorge un trou bouché par des sacs de terre. Il est ouvert à coups de pioche et le détachement du 118e pénètre dans le fort par ce trou. Le détachement du 298e y pénètre également. Le lieutenant Mathelier, continuant sa progression, pousse sa compagnie à l'extérieur dans les fossés nord-est du fort. Il envoie des patrouilles en avant du fort et assure toute la journée sa surveillance. Vers 3 heures, l’avis de l'occupation du fort parvient à Vaux-Régnier au poste de commandement du colonel du 118e R I[9].

Le fort est alors rĂ©amĂ©nagĂ© en observatoire et rĂ©armĂ© de mitrailleuses. D'importants travaux de remise en Ă©tat sont entrepris durant l'annĂ©e 1917 : on amĂ©nage des casemates, on creuse un puits Ă  eau et près de 1 500 mètres de galeries souterraines profondes permettant, d'une part, de mettre les occupants Ă  l'abri des bombardements de gros calibre et servant, d'autre part, de communications protĂ©gĂ©es entre les principaux points dĂ©fense du fort. On installe Ă©galement l'Ă©lectricitĂ© destinĂ©e Ă  l'Ă©clairage et Ă  la ventilation des locaux souterrains[10].

Liste de quelques combattants au fort de Vaux

La liste ci-dessous, non exhaustive, recense seulement quelques noms parmi ceux de plusieurs centaines de poilus tombés au fort de Vaux ou dans ses environs immédiats pendant la première Guerre mondiale[11].

Combattants tués ou blessés avant le 2 juin 1916

  • Jean Aubrerie, nĂ© le Ă  Saint-Privat, soldat de 2e classe au 5e rĂ©giment d'infanterie, mort pour la France au cours d'un combat au fort de Vaux le [FI 1] ;
  • Auguste Pierre Constant Baby, nĂ© le Ă  Lorris, mĂ©decin auxiliaire au 97e rĂ©giment d'infanterie, matricule 14385, classe 1911, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Vaux[FI 2] ;
  • Albert Besson, nĂ© le Ă  Lorcy, canonnier au 114e rĂ©giment d'artillerie lourde, tuĂ© Ă  l'ennemi le lors de la bataille de Verdun[FI 3] ;
  • Georges Émile Edmond Braquehays, nĂ© le Ă  Mont-Saint-Aignan, soldat de 2e classe au 119e rĂ©giment d'infanterie, matricule 3241 au recrutement de Rouen, mort pour la France le sous le feu de l'ennemi au Fort de Vaux[FI 4] ;
  • Jacques ChĂŞle, nĂ© le Ă  Banyuls-sur-Mer, sergent au 53e rĂ©giment d'infanterie, matricule 305 au centre de recrutement de Perpignan, tuĂ© Ă  l'ennemi le au Fort-de Vaux[FI 5]. Croix de Guerre. DĂ©clarĂ© mort pour la France le [12]. « Vieux serviteur d'un calme rĂ©solu, d'une bravoure Ă  toute Ă©preuve. Le 22 mai, Ă©tant aux tranchĂ©es de première ligne, s'est dĂ©couvert pour suivre le mouvement de l'ennemi qui nous contre-attaquait. A Ă©tĂ© tuĂ© d'une balle Ă  la tĂŞte »[13]. Un secours de 200 francs a Ă©tĂ© payĂ© Ă  sa veuve, Françoise ChĂŞle (nĂ©e Draper) rĂ©sidant Ă  Cerbère (66), le 27 juillet 1916 ;
  • Alfred Auguste Chitel, nĂ© le Ă  Caen, soldat au 5e rĂ©giment d'infanterie, matricule 9389, tuĂ© le au fort de Vaux[FI 6], son corps n'a jamais Ă©tĂ© retrouvĂ© ;
Extrait du livret militaire de Charles Artur Demangeon.
  • Charles Arthur Demangeon, nĂ© le Ă  Grandvillers et mort le Ă  Bruyères, blessĂ© par arme Ă  feu Ă  l'avant-bras gauche, lors d'une offensive allemande, le Ă  Vaux, fait prisonnier lors de cette attaque et soignĂ© en hĂ´pital militaire allemand, titulaire de la croix de guerre 1914-1918, de la mĂ©daille commĂ©morative de la bataille de Verdun et de la mĂ©daille militaire des blessĂ©s de guerre ;
  • BenoĂ®t DĂ©sarbre, nĂ© le Ă  Roanne, soldat au 158e rĂ©giment d'infanterie, matricule 10912, mort pour la France le au fort de Vaux[FI 7] ;
  • HĂ©bert Fernand Ernest Guibal, nĂ© le Ă  Montpellier, sous-Lieutenant au 158e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Vaux[FI 8] ;
  • François Narcisse Eugène LavallĂ©e, nĂ© le Ă  Tourny, soldat de 2e classe au 28e rĂ©giment d'infanterie, mort pour la France le rĂ©gion de Vaux[FI 9] ;
  • Jean Marie MahĂ©, nĂ© le Ă  Quessoy, diacre, sous-lieutenant au 24e rĂ©giment d'infanterie, mort pour la France le au fort de Tavannes près de Vaux[FI 10] ;
  • Louis Émile Maillet, nĂ© Ă  Montluçon le , 53e rĂ©giment d'infanterie, disparu au combat le , dĂ©clarĂ© mort pour la France le [FI 11] ;
  • Jean Marie Pierre Moraux, nĂ© le Ă  Pleine-Fougères, soldat au 35e rĂ©giment d'infanterie, matricule 1232, tuĂ© Ă  l'ennemi le au fort de Vaux[FI 12] ;
  • Émile Pierre Morin, nĂ© le Ă  Saint-Arnoult-en-Yvelines, caporal au 101e rĂ©giment d'infanterie, 3e compagnie, disparu le près de la redoute no 3 du fort de Vaux, son corps n'a jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©. DĂ©clarĂ© mort pour La France le [FI 13] ;
  • Joseph Victor Pelissolo, nĂ© le Ă  Nice, soldat de 2e classe au 24e rĂ©giment d'infanterie, mort pour la France le [FI 14] ;
  • Pierre Nicolle, nĂ© le Ă  Issoudun, soldat au 408e rĂ©giment d'infanterie, 9e compagnie, matricule 1420, tuĂ© d'une balle Ă  la tĂŞte sur les hauts du fort de Vaux, le [FI 15] ;
  • Alexis Antoine Picard, nĂ© Ă  DĂ©sertines le , 53e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi au fort de Vaux le [FI 16] ;
  • Auguste Rey (surnom Lisan), nĂ© le Ă  Reyvroz, soldat de 2e classe, matricule 07052, 158e RĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Vaux-devant-Damloup[FI 17]. Son corps n'a jamais Ă©tĂ© retrouvĂ©. MĂ©daille militaire Ă  titre posthume (JO du 14 mars 1922)[14].
  • Émile-Marius Vincent, nĂ© le Ă  SĂ©vĂ©rac-le-Château, soldat au 10e bataillon de chasseurs Ă  pied, blessĂ© très grièvement le au combat du fort de Vaux, amputĂ© du bras gauche (Ă©clats d'obus articulation Ă©paule gauche), chasseur remarquĂ© pour son courage alors qu'il a contribuĂ© Ă  repousser une attaque ennemie. Il se retire Ă  SĂ©verac-le-Château oĂą, malgrĂ© son handicap, il a exercĂ© le mĂ©tier de facteur Ă  bicyclette[15]. Titulaire de la croix de guerre avec palme il est nommĂ© chevalier de la LĂ©gion d'honneur en 1934.

Unités et combattants ayant participé à la défense du fort du Vaux entre le 2 et le 7 juin 1916

Liste non exhaustive, ayant vocation à être complétée au fur et à mesure des recherches.

  • Sylvain Eugène Raynal, commandant du fort[16].

142e régiment d'infanterie

Le 142e régiment d'infanterie (colonel Tahon) a fourni au fort sa garnison.

Bataillon Chevassu

Ce bataillon composé des 5e, 6e, 7e, 8e compagnies et de la 3e compagnie de mitrailleuses[6] n'est pas tout entier à l'intérieur du fort de Vaux ; il occupe, devant et à l'est, la tranchée de Belfort avec les 7e et 8 compagnies, les deux autres étant en soutien au sud-est[6].

3e compagnie de mitrailleuses

Elle fait partie de la garnison du fort au et comprend :

  • le lieutenant Bazy[SER 4], commandant la section de mitrailleuses, blessĂ© Ă  l'Ă©paule par un Ă©clat d'obus au fort de Vaux qui garde toutefois son poste de commandement[17] - [6] - [4] en Ă©tant affectĂ© Ă  la casemate de Bourges de gauche et aux barrages des chemins couverts voisins Ă  partir du [4]. Le 5 juin il y repousse, avec le lieutenant Girard, une attaque au lance-flammes[4] ;
  • Lurato, mitrailleur dans la section de mitrailleuse du lieutenant Bazy, blessĂ© Ă  la main droite[SER 5].
6e compagnie

Elle fait partie de la garnison du fort au et comprend :

  • le sous-lieutenant Albagnac[SER 4], blessĂ© au fort de Vaux[17] - [6], de la compagnie Alirol qui dĂ©fend le barrage du chemin de gaine conduisant au coffre Nord-Est et le barrage de l'observatoire Ă  partir du [4] ;
  • le lieutenant Alirol[SER 4] (ou Alerol[6]), commandant la 6e compagnie dite « de garnison »[4], « bras droit du commandant Raynal »[4] - [17] qui « garde un rĂ´le de surveillance gĂ©nĂ©rale »[4]. Il est le dernier Ă  quitter le fort avec le commandant Raynal[SER 6] ;
  • le caporal Bonnin[SER 4] - [4] - [6], qui commande les grenadiers de la 6e compagnie du lieutenant Alirol[4] ;
  • le sous lieutenant Fargues[SER 4] (ou Largues[17] - [6]), de la compagnie Alirol qui dĂ©fend le barrage du balcon et la grille donnant sur le fossĂ© de gorge Ă  partir du . Comme beaucoup, il est atteint de fièvre pendant la dĂ©fense du fort[4].
7e compagnie

La 7e compagnie a défendu, avec la 8e, les tranchées de Belfort et Montbéliard avant de rejoindre le fort. Elle comprend :

  • l'aspirant LĂ©on Buffet[SER 7], classe 1916[17] - [6],originaire de Bourgogne[4], il conduit la 7e compagnie après le dĂ©cès du capitaine Tabourot[4]. Il est chargĂ©, le 4 juin, de mener le mouvement visant Ă  Ă©vacuer une partie des "bouches inutiles" après le constat de l'Ă©puisement de la citerne d'eau[4]. Après avoir rapportĂ© l'Ă©tat de la situation du fort aux gĂ©nĂ©raux, il rĂ©ussit, accompagnĂ© de son sergent blessĂ© et restĂ© en chemin, Ă  rejoindre depuis le fort de Tavannes le fort de Vaux en entrant par le coffre simple sud-ouest le [4] ;
  • le capitaine Georges Tabourot, nĂ© le Ă  Spoy[FI 18], commandant la 7e compagnie[4], mort le au fort de Vaux des suites de ses blessures infligĂ©es par une grenade alors qu'il dĂ©fend la brèche nord-est[SER 4] - [17] - [6].
Compagnie Ă  identifier au sein du bataillon Chevassu
  • adjudant Brun[SER 4] (ou Brune[17] - [6]) ;
  • sous-lieutenant Charles, blessĂ© au combat le 2 juin[18], combat avec Tabourot et Buffet[4] ;
  • Cuas[SER 4] ;
  • sous-lieutenant Huguenin[6], fait un prisonnier allemand le 2 juin[18] ;
  • sous-lieutenant Pataut, blessĂ© au combat le 2 juin avec le sous lieutenant Charles[18] ;
  • aspirant Salva[SER 4] (ou Tuzel[17] - [6]), blessĂ© par une attaque au lance-flamme avec une quinzaine d'homme et des mitrailleurs du lieutenant Bazy[4] ;

53e régiment d'infanterie

Le 53e régiment d'infanterie est constitué d'une cinquantaine de mitrailleurs[4] — au moins la 3e compagnie de mitrailleuses[4], peut-être la 11e compagnie[6] — parmi lesquels :

  • Joseph Jean Balluais, nĂ© le Ă  PlacĂ© (Mayenne), mort pour la France le au fort de Vaux ;
  • le lieutenant Chald, commandant la compagnie de mitrailleuse[4], probablement la 3e ;
  • AndrĂ© Curan, caporal Ă  la 11e compagnie, tuĂ© Ă  l'ennemi le au fort de Vaux ;
  • Henri Émile Jules Dupuis, soldat matricule 2993, classe 1913, nĂ© le Ă  Paris 6e, tuĂ© le au fort de Vaux[FI 19] ;
  • le lieutenant Girard[SER 4], blessĂ© au fort de Vaux, il dĂ©fend le coffre double avec le sous-lieutenant Denizet, puis le barrage de la gaine conduisant au coffre double Ă  partir du [4]. Le , il fait preuve de bravoure en repoussant une attaque dans les gaz et l'obscuritĂ© complète, puis le avec le lieutenant Bazy, une autre attaque au lance flamme[4] ;
  • Émile Laneury, nĂ© le Ă  Vallon-en-Sully (Allier), soldat mort pour la France le au fort de Vaux[FI 20] ;
  • le lieutenant de Roquette[SER 4], dit aussi sous-lieutenant, grièvement blessĂ© Ă  la cuisse et Ă  l'Ĺ“il pendant les combats qui coutèrent la vie au lieutenant Tabourot[4].

RĂ©giments d'artillerie

  • le lieutenant Denizet[SER 4] (ou De Nizet[17] - [6]), dĂ©fend le coffre de gorge et la gaine qui y conduit dans la journĂ©e du [4] ;
  • le lieutenant Rabatel[SER 4] - [17] (ou Rabuttel[4] ou Rebattet[6]), dit aussi sous-lieutenant, dĂ©fend la casemate de Bourges de droite et la gaine y conduisant Ă  partir du , oĂą il repousse une attaque allemande le [4].

2e régiment du génie

  • aspirant BĂ©rard[SER 4] - [17] - [4] - [6] ;
  • Louis Huvet, soldat mort pour la France le au fort de Vaux[FI 21] ;
  • lieutenant Roy[SER 4] - [17] - [6], dit aussi sous-lieutenant, il commande les sapeurs[4].

101e régiment d'infanterie

  • Barame, mĂ©decin[17] - [6] ;
  • Conte, mĂ©decin auxiliaire[6], blessĂ© au fort de Vaux[SER 4], il soigne le commandant Raynal lorsque celui-ci est atteint d'un accès de fièvre[4] - [SER 8] ;
  • Gaillard, mĂ©decin auxiliaire[17] - [6], blessĂ© au fort de Vaux[SER 4] ;
  • lieutenant Tournery, tuĂ© le au fort de Vaux, la tĂŞte traversĂ©e d'une balle[SER 4] - [17] - [6] ;
  • Roger Vanier, brancardier, classe 1916, nĂ© Ă  Montfort l'Amaury (Yvelines), il est nommĂ© caporal après avoir rĂ©ussi Ă  sortir du fort avec une trentaine de soldats le [17] - [6].

Régiment non identifié

  • sergent Narcisse, mitrailleur, tuĂ© au fort de Vaux le d'une balle en plein front[6] ;
  • caporal RĂ©veille, (remplace le sergent Narcisse Ă  la mitrailleuse)[6] ;
  • soldat SĂ©nĂ©cal, combat avec Tabourot et Buffet[4] ;
  • sapeur Traxler, tĂ©lĂ©graphiste, qui a atteint le fort sans matĂ©riel, avec un autre sapeur mais avec son chien Marquis (ou Quiqui), le reste du groupe Ă©tant « restĂ© en route avec l'appareil dĂ©truit »[SER 9].

321e régiment d'infanterie

Ce régiment participe à l'attaque du destinée à libérer le fort et y subit de lourdes pertes dans son encadrement[4] - [6] :

  • trois tuĂ©s :
    • le sous-lieutenant Billaud,
    • le commandant Henri IsaĂŻe Favre, nĂ© le Ă  Baix (Ardèche), chef de bataillon au 321e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© d'une balle dans la tĂŞte alors qu'il menait une attaque en direction du fort de Vaux, chevalier de la LĂ©gion d'honneur (1907), croix de guerre avec palmes, mĂ©daille coloniale avec agrafes " AlgĂ©rie et Sahara", citation Ă  l'ordre du rĂ©giment et Ă  l'ordre de l'armĂ©e, mort pour la France[FI 22],
    • le sous-lieutenant Morel ;
  • cinq blessĂ©s :
    • le lieutenant AymĂ©,
    • le sous-lieutenant Bellot,
    • le sous-lieutenant Desfougère,
    • le lieutenant Ray,
    • le sous-lieutenant Rives.

2e zouaves et infanterie générale du Maroc

Ces compagnies, qui ont participé le à une attaque visant à libérer le fort, ont perdu :

  • Georges Gallion, nĂ© le Ă  KonĂ© (Nouvelle-CalĂ©donie), soldat au 1er rĂ©giment d'infanterie coloniale (du Maroc), matricule 7314, tuĂ© au combat le , au Bois Constant, Ă  l'âge de 19 ans, aucune sĂ©pulture n'a pu ĂŞtre retrouvĂ©e. Citation Ă  la mĂ©daille militaire (croix de guerre Ă©toile de bronze, mĂ©daille de Verdun) ;
  • Georges Garing, nĂ© le Ă  Paris, sous-lieutenant au 2e zouaves, tuĂ© Ă  l'ennemi le ;
  • le commandant Gilbert[6] tuĂ© le 6 juin 1916 ;
  • le commandant Henri JĂ©rĂ´me de Mouy tuĂ© le 6 juin 1916[6] ;
  • Pierre Marie Lepipec, soldat au rĂ©giment d'infanterie coloniale du Maroc tuĂ© le au fort de Vaux ;
  • Louis Marie MĂ©tayer, nĂ© le Ă  MaĂ«l-Carhaix (CĂ´tes-d'Armor), 2e rĂ©giment de zouaves, matricule 498, mort pour la France le au fort de Vaux ;
  • Marcel de Peindray d'Ambelle, nĂ© le Ă  La Plaine-des-Palmistes (La RĂ©union), sergent au rĂ©giment d'infanterie coloniale du Maroc, tuĂ© le au fort de Vaux ;
  • Antonin Auguste Petit, nĂ© le Ă  Oris-en-Rattier (Isère), soldat au 2e rĂ©giment de marche de zouaves, classe 1916, tuĂ© Ă  l'ennemi le au fort de Vaux, titulaire de la mĂ©daille militaire, croix de guerre avec Ă©toile d'argent, mĂ©daille de Verdun ;
  • Joseph Tressens, nĂ© le Ă  Fitou (Aude), matricule 1093 au recrutement de BĂ©ziers, soldat au rĂ©giment d'infanterie coloniale du Maroc, tuĂ© Ă  l'ennemi le au fort de Vaux[FI 23] ;
  • Louis Viala, nĂ© le Ă  Lautrec (Tarn), soldat au 7e rĂ©giment d'infanterie coloniale du Maroc, tuĂ© Ă  l'ennemi le au fort de Vaux.

Autres régiments

  • Eugène Jean Arrachart, nĂ© le Ă  Albert, soldat au 305e rĂ©giment d'infanterie, matricule 12544, tuĂ© Ă  l'ennemi le au fort de Vaux[FI 24] ;
  • Albert Calixte Besson, nĂ© le Ă  MoĂ»tiers, soldat de 2e classe au 114e bataillon de chasseurs, tuĂ© Ă  l'ennemi le Ă  Froide Terre devant Verdun[FI 25] ;
  • Albert Charles Besson, aspirant de la 2e compagnie du 119e rĂ©giment d'infanterie (matricule 6222 - active), grièvement blessĂ© le Ă  Bezonvaux ;
  • Emmanuel FĂ©lix Marie Droumaguet, nĂ© le Ă  PlouĂ«c-du-Trieux, soldat de 2e classe au 132e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le rĂ©gion de Vaux[FI 26] ;
  • Charles Louis Lannuzel, nĂ© le Ă  Saint-Marc, soldat de 2e classe au 62e rĂ©giment d'infanterie, blessĂ© le par des Ă©clats d'obus dans la rĂ©gion lombaire au fort de Vaux, mort Ă  Landrecourt le des suites de ses blessures[FI 27] ;
  • Aristide Liger, nĂ© le Ă  Gy-en-Sologne, voltigeur Ă  la 6e compagnie du 82e rĂ©giment d'infanterie, matricule 773, tuĂ© Ă  l'ennemi le [FI 28] ;
  • Leu Gilles Peindray d'Ambelle, nĂ© le Ă  Saint-Louis (La RĂ©union), soldat de 2e classe au 41e rĂ©giment d'infanterie coloniale, tuĂ© Ă  l'ennemi le au bois de Chenais, près du fort de Vaux[FI 29], son corps n'a jamais Ă©tĂ© retrouvĂ© ;
  • Auguste Rochelet, nĂ© le Ă  Saint-Angel, 216e rĂ©giment d'infanterie, mort au fort de Vaux le des suites de ses blessures[FI 30].
  • Gabriel RĂ©gis Soubeyre, nĂ© le Ă  Monlet, 298e rĂ©giment d'infanterie, blessĂ© le par des Ă©clats d'obus au fort de Vaux, mort Ă  Landrecourt le des suites de ses blessures[FI 31].

Tourisme

En 2017, 61 358 personnes ont visitĂ© le fort de Vaux[19], un effet du centenaire, Ă  comparer aux 40 808 visiteurs de l'annĂ©e 2013[20].

Notes et références

Notes

  1. Note no 5285 du du ministre de la guerre Boulanger aux généraux commandant les régions militaires ; décret présidentiel du pour les nouvelles dénominations des forts, batteries et casernes sur proposition du ministre de la guerre, M. le général Boulanger.
  2. Lettre no 14980 bis du de M. le ministre de la Guerre, M. le général Ferron, abrogeant le décret présidentiel du 21 janvier.
  3. Les lignes noires indiquent les positions allemandes lors de la bataille de Verdun en 1916.

Références

  • Sylvain Eugène Raynal 1919 :
  • Fiches individuelles sur le site "MĂ©moire des hommes" :
  1. « Jean Aubrerie », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  2. « Auguste Pierre Constant Baby », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  3. « Albert Besson », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  4. « Georges Émile Edmond Braquehays », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  5. « Jacques Chêle », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  6. « Alfred Auguste Chitel », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  7. « Benoît Désarbre », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  8. « Hébert Fernand Ernest Guibal », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  9. « François Narcisse Eugène Lavallée » (consulté le )
  10. « Jean Marie Mahé », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  11. « Louis Émile Maillet », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  12. « Jean Marie Pierre Moraux », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  13. « Émile Pierre Morin », sur memorialgenweb.org (consulté le )
  14. « Joseph Pelissolo », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  15. « Pierre Nicolle », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  16. « Alexis Antoine Picard », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  17. « Auguste Rey », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  18. « Georges Marie Albert Tabourot », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  19. « Henri Émile Jules Dupuis », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  20. « Émile Laneury » (consulté le )
  21. « Huvet Louis Alphonse », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  22. « Henri Isaïe Favre », sur memorialgenweb.org (consulté le )
  23. « Joseph Tressens », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  24. « Eugène Jean Arrachart », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  25. « Albert Calixte Besson », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  26. « Emmanuel Félix Droumaguet », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  27. « Charles Louis Lannuzel » (consulté le )
  28. « Aristide Liger », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  29. « Leu Gilles Peindray d'Ambelle », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  30. « Auguste Rochelet », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  31. « Gabriel Régis Soubeyre », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  • Autres rĂ©fĂ©rences :
  1. Collectif 1932, p. 1-2.
  2. « Fort de Vaux », sur culture.gouv.fr (consulté le )
  3. Plaque commémorative de l'association "Les défenseurs du fort de Vaux" située au fort de Vaux.
  4. Journal du commandant Raynal : le fort de Vaux, A. Michel (Paris), (lire en ligne)
  5. Ouvrage militaire, Historique du 5e RĂ©giment d'artillerie Ă  pied pendant la guerre 1914 - 1918, Imprimerie Berger Levrault, , 72 p. (lire en ligne), p33
  6. Henry Bordeaux, La revue des deux mondes 1916 - Parution du 15 octobre 1916 (lire en ligne), p. 752 Ă  786
  7. « Historique du 2e régiment de marche de zouaves. Du 2 août 1914 au 11 novembre 1918 : Fort de Vaux » [PDF], sur free.fr (consulté le )
  8. Martial Lopez 1921, p. 19.
  9. « J.M.O. du 118e R. I. 25 septembre 1915-31 décembre 1916 (26 N 682/13) », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  10. « Le fort de Vaux ou fort Dillon », sur fortiffsere.fr (consulté le )
  11. « Fichier des morts pour la France de la guerre 1914-1918, Ministère de la Défense », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le )
  12. « Jacques Chêle », sur memorialgenweb.org (consulté le )
  13. « blamont.info - Textes - 1916 - Un prêtre dans les tranchées : Augustin Limagne (1872-1919) », sur www.blamont.info (consulté le )
  14. « 1 R 771 - REY, Auguste-Marius - 1907 », sur archives.hautesavoie.fr (consulté le )
  15. « Verdun :Il y a 100 ans, la mère des batailles : Au cœur des combats acharnés, les forts français », sur ladepeche.fr, La Dépèche, (consulté le )
  16. « Journal du commandant Raynal », sur gallica.bnf.fr (consulté le )
  17. collectif, La Grande guerre du XXe siècle, Paris, Maison de la Bonne presse, , p. 693
  18. 142e régiment d'infanterie. Journal des Marches et Opérations du 20 janvier 1916 au 1er novembre 1917 - 26N693
  19. « Les chiffres clés économiques du tourisme en Lorraine (2017) », sur observatoire-lorraine.fr (consulté le )
  20. « Les chiffres clés économiques du tourisme en Lorraine (2013) », sur observatoire-lorraine.fr (consulté le )

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Laurent Binois et Jean-Luc Kaluzko, Vaux, histoire d'un fort : la construction du fort de Vaux et les Ă©vĂ©nements de 1916, Louviers, Ysec, , 80 p. (ISBN 2-84673-028-8, BNF 38993647) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Henry Bordeaux, Les derniers jours du Fort de Vaux (9 Mars - 7 Juin 1916), Paris, Plon, (ISBN 978-1293672594), p. 366.
  • Martial Lopez, Historique du 2e rĂ©giment de marche de zouaves : Du 2 aoĂ»t 1914 au 11 novembre 1918, Paris, Henri Charles-Lavauzelle, , 41 p.
  • Sylvain Eugène Raynal (prĂ©f. Eugène Étienne), Le drame du fort de Vaux : journal du commandant Raynal, Verdun, Éditions lorraines FrĂ©mont, , 256 p. (ASIN B003UAJPJO) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article RĂ©Ă©dition en 1949 par les Ă©ditions Albin Michel, Paris, sous le titre Journal du commandant Raynal : le fort de Vaux . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article
  • Collectif, Notice sur le Fort de Vaux et son rĂ´le pendant la bataille de Verdun, Verdun, Éditions Lorraines FrĂ©mont, coll. « La bataille de Verdun dans l’Histoire », , 24 p. (ASIN B0000DTBDH) (Fascicule dĂ©crivant le fort, sa prise par les Allemands, sa reprise par les Français et comportant un guide de visite du fort) . Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

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