Théophile Ferron
Théophile Ferron (1830-1894) est un général et ministre français.
| Théophile Ferron | ||
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| Nom de naissance | Théophile Adrien Ferron | |
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| Naissance | Pré-Saint-Évroult, Eure-et-Loir | |
| DĂ©cès | 5 mai 1894 (Ă  63 ans) Lyon | |
| Origine |  France | |
| Arme | Génie | |
| Grade | général de corps d'armée | |
| Années de service | 1850 – 1894 | |
| Commandement | Ministre de la Guerre en 1887 | |
| Conflits | Guerre de Crimée Conquête de l'Algérie Commune de Paris | |
| Distinctions | Grand Officier de la Légion d'honneur | |

Biographie
Né le à Pré-Saint-Évroult (en Eure-et-Loir), il est le fils de de Louis Jacques Ferron, cultivateur et marchand farinier et Marie Louise Elisabeth Le Brun.
Il intègre l'École polytechnique en 1850 et devient officier du Génie à l'issue de sa scolarité.
Lieutenant en 1854, il participe à la guerre de Crimée, puis sert en Algérie. Il est fait capitaine en 1857. De retour en métropole, il devient professeur d'art militaire à l'École d'application de l'artillerie et du génie à Metz.
Nommé directeur du génie en Nouvelle-Calédonie en 1866, par décret impérial du il est nommé chef de bataillon.
Rappelé en métropole en 1871, il participe à la répression contre la Commune de Paris.
Lieutenant-colonel en 1875 puis colonel en 1878, il est employé à Bourges comme directeur du génie.
Promu général de brigade le , il est affecté au ministère de la Guerre comme sous-chef d'état-major général. À ce titre, il est nommé membre du Conseil d'État en tant que directeur d'administration dans un ministère.
Devenu général de division le , il est placé à la tête de la 13e division d'infanterie et des subdivisions de Bourg, Belley, Langres et Chaumont.
Ministre de la Guerre du gouvernement de Maurice Rouvier, du 30 mai au , le fait le plus marquant de sa courte carrière ministérielle est la mutation en Auvergne imposée à son prédécesseur au ministère, le turbulent général Georges Boulanger. Ferron commande ensuite la 43e division d'infanterie à Toulouse puis le 18e corps d'armée à Bordeaux.
Il est élevé au rang de Grand officier de la Légion d'honneur le et décoré de la Médaille militaire le .
Il est membre du Conseil supérieur de la guerre lorsqu'il décède victime des suites d'une chute de cheval le à Lyon. Son corps est transporté par train à Paris et ses obsèques ont lieu le en l'église Sainte-Clotilde. Il est inhumé au cimetière du Montparnasse.
Il est l'auteur de plusieurs ouvrages techniques concernant son arme d'appartenance, le Génie.
Voir aussi
    Bibliographie
- Collectif, Dictionnaire biographique des membres du Conseil d'État 1799-2002, Fayard, 2004