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ForĂȘt de guerre

Une forĂȘt de guerre est une forĂȘt restaurĂ©e ou replantĂ©e dans une ancienne forĂȘt, dans des champs ou dans un village endommagĂ©s par la PremiĂšre Guerre mondiale en France, principalement dans la zone rouge. Les forĂȘts de guerre sont majoritairement situĂ©es dans le dĂ©partement de la Meuse et moindrement dans le Pas-de-Calais (ForĂȘt de Vimy) et la Somme. Ces zones ont Ă©tĂ© prĂ©emptĂ©es par l'État français aprĂšs la guerre, moyennant dĂ©dommagement.

ForĂȘt de Verdun, reconstituĂ©e aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale.
ForĂȘt d'Argonne : les forĂȘts de guerre sont aussi des forĂȘts oĂč un grand nombre de cadavres humains et animaux (chevaux surtout) ont Ă©tĂ© enterrĂ©s.

L'expression dĂ©signe plutĂŽt les forĂȘts publiques domaniales mais des forĂȘts communales ou privĂ©es en font Ă©galement partie.

Plus largement, la notion de forĂȘt de guerre Ă©voque aussi le bois dĂ©prĂ©ciĂ© qui en a Ă©tĂ© tirĂ© durant la pĂ©riode de restauration 1918-1930, et le bois mitraillĂ© qu'on y trouve encore, ou qu'on trouve dans d'autres forĂȘts (de l'ancienne « zone jaune Â») qui exige des prĂ©cautions d'exploitation et un matĂ©riel de scierie adaptĂ©s.

Les bois mitraillĂ©s provenant de certaines de ces forĂȘts sont dĂ©prĂ©ciĂ©s car pouvant contenir des objets mĂ©talliques gĂȘnants ou dangereux pour les scieries, qui pour certaines utilisent alors des dĂ©tecteurs de mĂ©taux. Le bois pourrait aussi parfois contenir certains polluants liĂ©s aux sĂ©quelles de guerre.

ForĂȘts modifiĂ©es par les guerres

Conservation de la topographie de guerre de la fin 1918 et, feuillus et rĂ©sineux de la forĂȘt reconstituĂ©e de la zone rouge de Meuse.
Tranchées allemandes conservées au Mémorial canadien de Vimy.
Risques encore présents dans un massif comme celui de Vimy.
Quatre-vingt dix ans aprÚs la guerre, l'humus se restaure et les champignons sont nombreux, ici prÚs d'un ancien dépÎt de munitions. S'ils peuvent dégrader certains restes toxiques d'explosifs, ils peuvent également bioaccumuler des métaux toxiques non dégradables (plomb, mercure, cadmium, etc.)
Plantation de pins Ă  Vimy : un problĂšme de rĂ©gĂ©nĂ©ration et de conservation de cette forĂȘt vieillissante.
Usage de dĂ©foliant par l'ArmĂ©e amĂ©ricaine lors de la guerre du ViĂȘt Nam.

En pĂ©riode de conflits armĂ©s, les forĂȘts constituent des espaces stratĂ©giques. À la fois source de bois pour le front[1] et les populations, elle reprĂ©sente Ă©galement tantĂŽt un obstacle Ă  la progression des troupes, tantĂŽt un refuge. Ces massifs forestiers sont totalement ou partiellement dĂ©truits lors des combats et des stationnements de troupes. Les sols et l'ensemble des Ă©cosystĂšmes en conservent trĂšs longtemps les traces.

À la demande de l'État français, en 1919, une cartographie des zones forestiĂšres touchĂ©es a Ă©tĂ© dressĂ©e. Le classement comporte trois catĂ©gories. Les zones rouges correspondent aux terres dont le coĂ»t de remise en Ă©tat est supĂ©rieur Ă  la valeur initiale du sol (soit plus de 100 000 ha sur une douzaine de dĂ©partements), les activitĂ©s y sont rĂ©glementĂ©es en raison de la prĂ©sence de munitions. L’État achĂšte les terrains, commence le nettoyage et les confie Ă  l’administration forestiĂšre pour le reboisement. Une petite part est conservĂ©e au titre des vestiges de guerre.

L'arc meusien

Le dĂ©partement de la Meuse (France) regroupe en cinq zones 15 672 ha de forĂȘts de guerre, parmi lesquels seuls 5 700 ha (soit environ un tiers de la superficie) Ă©taient boisĂ©s en 1914. En fait, ce sont d'aprĂšs les Ă©valuations officielles de l'Ă©poque environ 20 000 ha qui auraient dĂ» ĂȘtre (re)boisĂ©s dans la Meuse tant les sols y avaient Ă©tĂ© dĂ©gradĂ©s par les combats, mais la Loi du 24 avril 1923 a imposĂ© une rĂ©vision du parcellaire Ă  exproprier afin d'encourager le retour de l’agriculture (ou pour rĂ©duire les coĂ»ts de restauration ?), ce qui a rĂ©duit d’environ 5 500 ha l’effort de crĂ©ation de forĂȘts de guerre dans ce dĂ©partement. Il a fallu plusieurs dĂ©cennies pour planter ces forĂȘts (lĂ  oĂč la rĂ©gĂ©nĂ©ration naturelle n'a pas Ă©tĂ© encouragĂ©e ou acceptĂ©e). La plupart de ces arbres n'ont pas 90 ans et ne sont donc pas encore exploitĂ©s, hormis par des coupes d'entretien ou d'Ă©claircies.

Il est question de classer tout ou partie de cette forĂȘt en parc national.

La Somme

Le dĂ©partement de la Somme pourtant situĂ© en partie dans la zone des combats de la Grande Guerre Ă  l'est d'Amiens, n'a pas connu de plantation de forĂȘt. Seuls ont Ă©tĂ© reconstituĂ©s des massifs boisĂ©s prĂ©existants comme le Bois des Fourcaux ou le Bois Delville Ă  Longueval par exemple.

L'Aisne et le Chemin des Dames

L'Aisne est le département qui, en surface, a été le plus touché par la Grande Guerre[2]. On peut distinguer trois types de destructions :

  • Les forĂȘts situĂ©es loin du front ont Ă©tĂ© parfois coupĂ©es Ă  blanc et le plus souvent surexploitĂ©es, notamment dans la zone d'occupation allemande (forĂȘts de Saint-Michel en ThiĂ©rache ou de la Haie d'Aubenton par exemple).
  • Les forĂȘts parcourues par les combats durant la guerre de mouvement (aoĂ»t- et mai-) ont Ă©tĂ© mitraillĂ©es. C'est le cas notamment des boisements situĂ©s Ă  proximitĂ© de FĂšre-en-Tardenois, et du nord de la forĂȘt domaniale de Retz.
  • Les boisements situĂ©s sur le front ont Ă©tĂ© totalement ravagĂ©s par les combats (forĂȘt de Vauclair, partie sud de la forĂȘt de Saint-Gobain).

En 1919, la zone rouge de l'Aisne Ă©tait Ă©valuĂ©e Ă  plus de 19 000 ha. En 1927, elle se limite Ă  717 ha Ă  l’extrĂ©mitĂ© orientale du Chemin des Dames (Plateau de Californie). Dans cette zone, la forĂȘt a Ă©tĂ© initialement plantĂ©e pour masquer les traces de la guerre[3].

Le Nord et le Pas-de-Calais

En , lors de la Seconde Guerre mondiale, les armĂ©es allemandes rĂ©utilisent le bois de la forĂȘt de Mormal et comme zone de dĂ©fense de la Sambre.

Risques et Ă©cotoxicologie

La PremiĂšre Guerre mondiale a eu de nombreux impacts environnementaux, physiques et/ou Ă©cologiques, directs et/ou indirects, immĂ©diats et/ou diffĂ©rĂ©s sur l'eau, l'air, les sols et les Ă©cosystĂšmes. Une des sĂ©quelles majeures pour les forĂȘts de guerre est la prĂ©sence encore massive dans ces forĂȘts de munitions conventionnelles ou chimiques non-explosĂ©es, perdues, stockĂ©es ou parfois immergĂ©es, source constante de risque et de danger de pollution induite par les munitions.

Ces pollutions viendraient alors s'ajouter aux retombĂ©es anciennes des combats de 1914-1918 qui ont dispersĂ© dans l'environnement et notamment dans l'atmosphĂšre de gigantesques quantitĂ©s de plomb, de mercure, d'arsenic et de gaz toxiques de combat dont on sait peu ce qu'ils sont devenus. Ces toxiques sont souvent non-dĂ©gradables et parfois bioaccumulables. Le mercure et d'autres mĂ©taux lourds peuvent affecter la santĂ©, y compris la santĂ© reproductive de nombreux animaux, et celle des humains qui les consomment. TrĂšs localement, on enregistre encore des records de pollution, par exemple en forĂȘt de Verdun, par l'arsenic issu du dĂ©mantĂšlement sur place de munitions chimiques[4] - [5].

La plupart des espĂšces animales ne semblent pas (en tant qu'espĂšces) avoir fortement souffert des sĂ©quelles chimiques de la guerre mais on ne dispose pas d'Ă©tat Ă©cotoxicologique des lieux, ni d'Ă©tudes de prospective publiĂ©es sur le devenir dans l'environnement des munitions conventionnelles (et chimiques) et des dĂ©chets de guerre, dont le statut juridique n'est pas clair, et qui peuvent pour longtemps (siĂšcles et millĂ©naires) polluer les sites, sols et sĂ©diments de ces rĂ©gions ou des lieux oĂč ils ont Ă©tĂ© transportĂ©s ou traitĂ©s[6]. Or, ce n'est - d'aprĂšs les experts - qu'au XXIe siĂšcle que les obus immergĂ©s et enterrĂ©s, rongĂ©s par la corrosion devraient commencer Ă  libĂ©rer leurs contenus toxiques. Les impacts de ces fuites ne semblent pas avoir Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s expĂ©rimentalement ni mĂȘme modĂ©lisĂ©s.

Les dĂ©tecteurs de mĂ©taux n'Ă©tant pas disponibles dans les annĂ©es 1920, le dĂ©sobusage n'a Ă©tĂ© que superficiel. Dans les sols des forĂȘts de guerre, il reste des millions d'obus et de petites munitions et des milliards de billes de shrapnels, qui sont maintenant souvent sous les racines des arbres, inaccessibles. Ces forĂȘts subiront donc encore longtemps les sĂ©quelles physiques de la guerre, qui sans affecter leur valeur patrimoniale (sites de la mĂ©moire), pourraient Ă  terme affecter leur valeur Ă©conomique. Ces polluants, s'ils ont encore peu d’impacts visibles sur la flore (sauf trĂšs localement et Ă  des doses trĂšs Ă©levĂ©es), sont nĂ©anmoins toxiques pour la faune et l'homme (Ă  trĂšs faible dose pour certains). Ils peuvent ĂȘtre bioaccumulĂ©s au long de la chaĂźne alimentaire mais on ne semble pas avoir clairement cherchĂ© s'ils sont accumulĂ©s par les arbres, dans le bois, les feuilles, fruits, Ă©corces, etc. ou de quelle maniĂšre, ils peuvent circuler ou pas dans le rĂ©seau trophique et les Ă©cosystĂšmes.

Les produits animaux et vĂ©gĂ©taux, les champignons ou le sol issus des forĂȘts de guerre sont potentiellement polluĂ©s par le plomb, l’arsenic, le mercure, ou d'autres mĂ©taux et par divers autres composĂ©s chimiques. La consommation actuelle et future de champignons, de gibiers ou d'aliments cuits au feu de bois (avec un bois ayant absorbĂ© par exemple du plomb) pourrait ĂȘtre sources d’intoxications. Une des origines du taux Ă©levĂ© de plomb des vins (premiĂšre source de plomb dans l'alimentation des Français selon la confĂ©rence de consensus sur le saturnisme de Lille, en 2003[7]) reste mal expliquĂ©e. Le plomb dĂ©sorbĂ© du bois des tonneaux de chĂȘne, pour partie provenant des retombĂ©es des guerres pourrait-il ĂȘtre en cause ? Il en va de mĂȘme pour les taux de perchlorate dans l'eau potable, souvent expliquĂ© ou explicable comme sĂ©quelle de guerre.

Enjeux, prospective

PolémosylvofaciÚs et résilience écologique

La composante vĂ©gĂ©tale des jeunes forĂȘts reconstituĂ©es aprĂšs la guerre a montrĂ© une Ă©tonnante capacitĂ© de rĂ©silience sur les sols les plus bouleversĂ©s, constituant des faciĂšs nouveaux, nommĂ©s polĂ©mosylvofaciĂšs par Jean-Paul Amat qui les a Ă©tudiĂ©s dans l'arc meusien dans le cadre d'une thĂšse[8] - [9].

Les modifications climatiques rapides peuvent faire craindre une augmentation du risque d'incendie dans certaines parcelles dont les consĂ©quences peuvent ĂȘtre trĂšs aggravĂ©es dans ces forĂȘts.

En Allemagne, pour reboiser avec peu de moyens (à la suite des deux guerres mondiales), une école originale de sylviculture a été créée, fondée sur l'imitation des processus de résilience forestiÚre[10].

Tourisme de mémoire

Des forĂȘts, comme celle de Verdun (Meuse) tout particuliĂšrement ou de Vimy (Pas-de-Calais) avec la nĂ©cropole nationale de Notre-Dame-de-Lorette, font partie des haut-lieux du tourisme de mĂ©moire. Certaines zones ne sont ouvertes ni au public ni Ă  l'exploitation, n'ayant pas Ă©tĂ© suffisamment dĂ©minĂ©es - Ă  Vimy par exemple - ou sont conservĂ©es Ă  usage de camp militaire.

Notes et références

  1. Du cotĂ© français, les services du gĂ©nie, de l'artillerie et de l'aĂ©ronautique entrent en concurrence pour se fournir en diffĂ©rentes qualitĂ©s de bois, ces approvisionnements pouvant ĂȘtre classĂ©s en deux grandes catĂ©gories : bois de consommation (bois de chauffage et de boulange pour les troupes), bois de services demandĂ©s par l"artillerie (affĂ»ts de canons, caisses de munitions, attelages des piĂšces), le gĂ©nie (traverses de chemins de fer, tranchĂ©es, abris et baraquements). Cf Jean-Yves Puyo, « Mobilisation des bois et autres impacts forestiers de la PremiĂšre Guerre mondiale », Actes des congrĂšs nationaux des sociĂ©tĂ©s historiques et scientifiques, vol. 127, no 1,‎ , p. 155-171.
  2. Emmanuel Véziat, "La reconstruction dans le département de l'Aisne aprÚs la Grande Guerre", Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, t. XLVI, 2001, p. 127-129.
  3. JĂ©rĂŽme Buridant, "Effacer la guerre : la reconstitution forestiĂšre de la zone rouge", in : JĂ©rĂŽme Buridant (dir.), ForĂȘt carrefour, forĂȘt frontiĂšre : la forĂȘt dans l'Aisne, Langres : GuĂ©niot, 2005, p. 153-163 ; JĂ©rĂŽme Buridant, "La forĂȘt mutilĂ©e. La reconstitution forestiĂšre dans l'Aisne aprĂšs la Grande Guerre", Graines d'histoire, la mĂ©moire de l'Aisne, no 17, janvier 2003, p. 13-24.
  4. Article du Journal Le Figaro intitulé « La destruction d'armes chimiques de la guerre de 14 a laissé des traces ».
  5. Article scientifique sur la Place Ă  Gaz de Verdun, notamment relatif aux mesures d'arsenic faites par Tobias Bausinger et ses collĂšgues de l'UniversitĂ© de Mayence (Allemagne) et de l'ONF, en forĂȘt de Verdun, titrĂ© Exposure assessment of a burning ground for chemical ammunition on the Great War battlefields of Verdun, Science of The Total Environment, Volume 382, Issues 2-3, 1 September 2007, Pages 259-271, doi:10.1016/j.scitotenv.2007.04.029.
  6. DĂ©chets de guerre, Mediapart, Photographe : Olivier Saint Hilaire, 27 oct 2014.
  7. O. Kremp (2003) Conférence de consensus `Intoxication par le Plomb de l'enfant et de la femme enceinte, Prévention et prise en charge médico-sociale ; mercredi 5 et jeudi 6 novembre 2003, Université catholique de Lille, sous la présidence de O. Kremp, avec la participation de la Société française de pédiatrie et Société française de santé publique Recommandations de la conférence.
  8. Amat Jean-Paul, La ForĂȘt entre guerre et paix, 1870-1995, Ă©tude de biogĂ©ographie historique sur l’Arc meusien, de l’Argonne Ă  la WoĂ«vre. ThĂšse d’État de l'UniversitĂ© de Lille I, 1999, 1200 p.
  9. Anne Hertzog, Entretien avec Jean-Paul Amat. Sur le MĂ©tier, GĂ©ographie et patrimoine, EchoGĂ©o, 2011 : .
  10. Voir Prosilva.

Voir aussi

Bibliographie

  • Amat Jean-Paul, La ForĂȘt entre guerre et paix, 1870-1995, Ă©tude de biogĂ©ographie historique sur l’Arc meusien, de l’Argonne Ă  la WoĂ«vre. ThĂšse d’État de l'UniversitĂ© de Lille I, 1999, 1200 p.
  • Amat Jean-Paul, Guerres et milieux naturels : les forĂȘts meurtries de l’Est de la France, 70 ans aprĂšs Verdun. Espace GĂ©ographique, no 3, 1987, p. 217-233.
  • Amat Jean-Paul, Le RĂŽle stratĂ©gique de la forĂȘt, 1871-1914 - exemples dans les forĂȘts lorraines. Revue historique des ArmĂ©es, no 1, 1993, p. 62-69.
  • Amat Jean-Paul, Corvol-Dessert A., (dir.). ForĂȘt et Guerre. Ed. l’Harmattan, Paris, 1994, 325 p.
  • Igor Lacan, Joe R. McBride, War and trees: The destruction and replanting of the urban and peri-urban forest of Sarajevo, Bosnia and Herzegovina ; Urban Forestry & Urban Greening, Volume 8, Issue 3, 2009, Pages 133-148.
  • Anne Hertzog, Entretien avec Jean-Paul Amat. Sur le MĂ©tier, GĂ©ographie et patrimoine, EchoGĂ©o, 2011 : .
  • Jean-Yves Puyo (2004), Les consĂ©quences de la PremiĂšre Guerre mondiale pour les forĂȘts et les forestiers français, histoire et territoire ; Rev. For. Fr. LVI - 6-2004, PDF, 12 pages.

Articles connexes

Liens externes

Émission radiophonique

  • « Traces de la guerre sur les territoires » ( Ă©mission PlanĂšte Terre, sur France Culture, mercredi ; avec comme invitĂ©s ; BĂ©nĂ©dicte Tratnjek (Doctorante en gĂ©ographie ayant travaillĂ© sur la recomposition spatiale des villes en temps de guerre (Blog « GĂ©ographie de la ville en guerre ») et Jean-Paul Amat (Professeur de gĂ©ographie - UniversitĂ© Paris IV), Ă  l'occasion de l'anniversaire de l'armistice, page consultĂ©e 2009/11/21 (Pour Ă©couter l'Ă©mission).
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