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Tourny

Tourny est une ancienne commune française, située dans le département de l'Eure en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Vexin-sur-Epte[1]. Ses habitants se nomment les Tornaciens.

Tourny
Tourny
Mairie de Tourny
Blason de Tourny
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Normandie
DĂ©partement Eure
Arrondissement Les Andelys
Intercommunalité Seine Normandie Agglomération
Maire délégué Thomas Durand
Code postal 27510
Code commune 27653
DĂ©mographie
Population 938 hab. (2013)
DensitĂ© 78 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 49° 11′ 06″ nord, 1° 32′ 48″ est
Altitude Min. 106 m
Max. 159 m
Superficie 11,95 km2
Élections
DĂ©partementales Les Andelys
Historique
Commune(s) d'intégration Vexin-sur-Epte
Localisation
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Tourny
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Tourny

    GĂ©ographie

    Tourny est une ancienne commune située à 100 km de Paris et 74 km de Rouen. Sa superficie est de 11.95 m²

    Toponymie

    Le nom est attesté dès l'époque carolingienne sous la forme Torniaco en 884 (diplôme de Carloman, cité par Marcel Baudot), puis Torneium en 1145 et en 1147 (bulle d’Eugène III), Tornutum en 1150 (gesta Ludovici VII), Tornayum en 1181 (bulle de Luce III,formes françaises latinisées)[2], Torneium en 1225 (titres de Saint-Ouen), Torni en 1231 (cartulaire du Trésor), Tornacum en 1287 (comptes de l’abb. de Beaubec), Tourny en Veulquessin en 1434 (archives nationales), Tournay en 1464 (dénombr. de l’abb. de la Croix-Saint-Leufroi), Tourny en Vexin en 1773 (arrêt du conseil d’État)[3].

    Il s'agit du type toponymique gallo-roman frĂ©quent *TORNIACU, issu d'un plus ancien gaulois *Torn(i)ako(n), basĂ© sur le suffixe de localisation *-ako(n) et prĂ©cĂ©dĂ© d'un Ă©lĂ©ment torn / turn selon François de Beaurepaire[2]. Il aurait le sens de « colline Â» (gaulois turno- « hauteur » [?], cf. breton torn-aot « hauteur du rivage », « falaise »)[4] - [5] - [6]. La racine *turn- « hauteur » serait prĂ©celtique pour Jean Loicq[7], celtique pour Xavier Delamarre[8]. Il s'agit d'une formation toponymique analogue aux Tournai, Tornac, etc. rĂ©fĂ©rencĂ©s par Albert Dauzat et Charles Rostaing[9].

    Histoire

    Tourny existait avant la conquête romaine : sur son territoire, on a trouvé de nombreuses pièces de monnaie à l’effigie des Empereurs romains du Ier siècle.

    La butte des Boquets fut utilisée par les Romains comme moyen de communication par signaux avec celle de Nézé qui les reliait à leur camp retranché de Vernonnet. Ils déboisèrent de larges brèches dans la forêt et construisirent la route de Rouen à Meulant par Tourny (chemin des Andelys).

    Au IXe siècle, les Normands installèrent un campement à l’endroit où se trouve Tourny.

    Plus tard, Rollon, leur chef, se convertit à la foi chrétienne et beaucoup de ses hommes le suivirent. Ce fut à cette époque et par leurs soins que s’est construite en 950 la première église de Tourny et d’après certains documents, on sait que Rollon possédait Tourny, Coupigny et autres lieux en faveur de l’Abbaye Saint Ouen de Rouen. Son petit-fils Richard approuva cette dotation.

    Dès 1187, on sait par une bulle de l’abbaye de Thiron (Eure-et-Loir) que l’église de Tourny était dédiée à la Vierge Marie. En 1249, Tourny est érigé en doyenné dont dépendent 44 paroisses.

    La date de construction de l’église actuelle se situe vers 1558.

    Des travaux de terrassements effectués au milieu du siècle dernier, lors de la rectification de la rue Aval et de la désaffectation de l’ancien cimetière ont décelé la présence de fondations ayant appartenu à l'église primitive, dans un sens qui n'a rien de commun avec le plan de l'église actuelle. Les fondations s'avançaient jusqu'à la route actuelle et dépassaient même de quelques mètres la bordure actuelle. Cependant le clocher annonce le XIIe ou le XIIIe siècle.

    Il y a donc lieu de croire que l'église primitive fut détruite par l'incendie en même temps que le château en 1099 et qu'elle fut rebâtie sur un autre plan dans le courant du siècle suivant. Enfin elle fut en grande partie reconstruite sur ce deuxième emplacement pendant la Renaissance.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1812 Louis Belhomme
    1815 06/07/1823 Louis Cartier ancien fondeur d'or et d'argent, propriétaire
    Les données manquantes sont à compléter.
    ca 1836 Pantin
    Les données manquantes sont à compléter.
    1876 André Charles Alexandre Drevet Notaire honoraire
    1883 Viconte
    ca 1894-1895 Fortuné Chatel
    mars 1977 Jacques Durand Agriculteur-distillateur
    mars 1977 mars 1983 Jean Dewas Journaliste
    mars 1983 mars 2001 Jean Durand Agriculteur
    mars 2001 mars 2014 Daniel Foucher Notaire
    mars 2014 31/12/2015 Thomas Durand DVD Agriculteur

    DĂ©mographie

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Ă€ partir du , les populations lĂ©gales des communes sont publiĂ©es annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose dĂ©sormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une pĂ©riode de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂŞte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[11] - [Note 1].

    En 2013, la commune comptait 938 habitants, en augmentation de 3,19 % par rapport Ă  2008 (Eure : 2,59 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0799021 0621 0021 001994955940900
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    817803866835835765781796774
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    721692694604590607562639636
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013
    678677677695739898945895938
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee Ă  partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église Notre-Dame
    • Église Notre-Dame, classĂ©e au titre des monuments historique par arrĂŞtĂ© du [14].
    • Château et parc en centre ville[15]. Motte castrale et colombier.

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

    de gueules à la barre d’argent chargée de trois merlettes d’azur posées à plomb, accompagnée en chef d’une aigle d’or et en pointe d’un léopard du même.

    Voir aussi

    Notes

    1. Par convention dans WikipĂ©dia, le principe a Ă©tĂ© retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations lĂ©gales postĂ©rieures Ă  1999, que les populations correspondant Ă  une enquĂŞte exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des annĂ©es 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population lĂ©gale publiĂ©e par l’Insee pour l'ensemble des communes.

    Références

    1. « recueil des actes administratifs de l'Eure, voir page 23 » (consulté le )
    2. François de Beaurepaire (préf. Marcel Baudot), Les Noms des communes et anciennes paroisses de l'Eure, Paris, A. et J. Picard, , 221 p. (ISBN 2-7084-0067-3, OCLC 9675154), p. 200.
    3. Ernest Poret de Blosseville, Dictionnaire topographique du département de l’Eure, Paris, , p. 219.
    4. A. Vincent, Les noms de lieux de la Belgique, Bruxelles, .
    5. Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70), .
    6. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003, p. 303–304.
    7. « Avant le latin, la Gaule Belgique », dans Daniel Blampain et al. (dir.), Le Français en Belgique, Duculot, Bruxelles, 1997, p. 11.
    8. Op. cité.
    9. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 672b.
    10. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 201120122013 .
    14. Notice no PA00099590.
    15. Notice no IA00017295.

    Articles connexes

    Liens externes

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