Varzay
Varzay est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Varzéens et les Varzéennes[1].
Varzay | |||||
La rue principale de Varzay, avec au second plan l'Ă©glise Sainte-Madeleine. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Charente-Maritime | ||||
Arrondissement | Saintes | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saintes | ||||
Maire Mandat |
Bernard Chateaugiron 2020-2026 |
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Code postal | 17460 | ||||
Code commune | 17460 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Varzéens | ||||
Population municipale |
841 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 60 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
Coordonnées | 45° 42′ 21″ nord, 0° 44′ 01″ ouest | ||||
Altitude | Min. 23 m Max. 48 m |
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Superficie | 14,04 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saintes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thénac | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Charente-Maritime
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | www.varzay.fr | ||||
En 2018, la commune a été labellisée « une fleur » par le Conseil national de villes et villages fleuris de France[5].
GĂ©ographie
Situation géographique
La commune de Varzay se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français, et est parfois également incluse dans un Grand Ouest.
Un cours d'eau, l'Arnoult, traverse le village de Varzay. Cette rivière, qui prend sa source dans la commune voisine de Rétaud, se dirige ensuite vers le nord-ouest en direction de Soulignonne.
- L'Arnoult longe notamment le parc municipal.
Communes limitrophes
Description géographique
Varzay, de var désignant en celte les eaux, était un lieu aux eaux abondantes du fait de sa proximité de l'Arnoult, qui était alors un vaste estuaire au Ier siècle apr. J.-C.; celui-ci est devenu au début du XIXè siècle, au-delà de Soulignonne, un simple canal qui rejoint la Charente au droit de Tonnay-Charente.
Le sol est composé essentiellement d'argiles de décalcification et de sables limoneux qui ont été exploités dans des carrières aujourd'hui abandonnées.
L'altitude la plus élevée, 44 mètres, se trouve sur la route de Rétaud à Pisany à l'entrée du fief de Rétaud.
Urbanisme
Typologie
Varzay est une commune rurale[Note 1] - [3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4] - [5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6] - [7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,9 %), forêts (20,3 %), zones agricoles hétérogènes (16,4 %), zones urbanisées (3 %), cultures permanentes (1,9 %), prairies (0,6 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Varzay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arnoult. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11] - [9].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 55,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 412 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 339 sont en en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13] - [Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1992, 2003, 2005, 2009 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
Toponymie
Le nom de la commune provient d'un anthroponyme gallo-romain, auquel a été apposé le suffixe -acum. Il a vraisemblablement la même origine que Varzy dans la Nièvre.
Histoire
Le pays semble avoir été habité dès la préhistoire : des bifaces acheuléens, des pointes moustériennes et des hachettes en silex y ont été retrouvés.
De l'époque du bronze (vers 1 800 av. J.-C.), il faut signaler un tumulus tout près du bourg, dans une parcelle au-dessus du Couraud désignée par fief de la Grosse-Motte, tumulus qui a presque été nivelé sous le Second Empire, la terre ayant été utilisée pour surélever la chaussée au moment de la construction du pont sur l'Arnoult.
Une voie romaine traversait la commune de Varzay. Cette voie passait Ă la tour de Pirelonge, laissait Pisany Ă sa gauche. Elle se prolongeait Ă travers champs jusqu'Ă Varzay, et, de lĂ , au fief Galet, puis Ă Saintes.
Les noms de Grande et Petite Romade indiquent probablement la présence d'une halte de pèlerins au Moyen Âge, sans doute ceux qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Politique et administration
Liste des maires
RĂ©gion
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
Politique environnementale
Dans son palmarès 2022, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[16].
DĂ©mographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[18].
En 2020, la commune comptait 841 habitants[Note 3], en augmentation de 4,6 % par rapport Ă 2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments
L'église Sainte-Madeleine est un édifice du XIIIe siècle, presque entièrement reconstruit au XVe siècle ; la façade est du style flamboyant, le chevet est plat. Les vitraux ont été entièrement restaurés récemment. Certains signes montrent qu'au XVIe siècle on a voulu élever une chapelle latérale qui ne fut jamais achevée[21].
Elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [22].
- La façade ouest de l'église Sainte-Madeleine.
- L'Ă©glise, vue du nord-est.
La gare de Varzay est édifiée entre 1909 et 1912 sur la ligne Saint-Jean-d'Angély - Saujon. Elle est typique des gares conçues par les ingénieurs des chemins de fer de l'État.
L'ensemble formé par le bâtiment principal, le local technique et sanitaire intégré dans l'enclos de la gare fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [23].
Notes et références
- Les gentilés de Charente-Maritime
- Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- « Les risques près de chez moi - commune de Varzay », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Varzay », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
- Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- [PDF] Fiche descriptive sur le site internet municipal
- Notice no PA17000009, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA17000057, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )