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Saint-Sigismond-de-Clermont

Saint-Sigismond-de-Clermont est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Sigismonais et les Sigismonaises[1].

Saint-Sigismond-de-Clermont
Saint-Sigismond-de-Clermont
Chapelle du château de la Tenaille.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Bernadette Rivière Épouse Octeau
2020-2026
Code postal 17240
Code commune 17402
DĂ©mographie
Gentilé Sigismonais
Population
municipale
158 hab. (2020 en diminution de 4,82 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 30 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 27′ 08″ nord, 0° 32′ 02″ ouest
Altitude Min. 24 m
Max. 52 m
Superficie 5,28 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Jonzac
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Jonzac
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Sigismond-de-Clermont
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Saint-Sigismond-de-Clermont

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Sigismond-de-Clermont est une commune rurale[Note 1] - [2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Jonzac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de moins de 50 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (65,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,4 %), forêts (35 %), terres arables (11,6 %), prairies (5,5 %), cultures permanentes (0,5 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Sigismond-de-Clermont est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[8]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[9].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Rochette. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999 et 2010[10] - [8].

    Saint-Sigismond-de-Clermont est exposĂ©e au risque de feu de forĂŞt du fait de la prĂ©sence sur son territoire de la forĂŞt de la Lande, un massif classĂ© Ă  risque dans le plan dĂ©partemental de protection des forĂŞts contre les incendies (PDPFCI), Ă©laborĂ© pour la pĂ©riode 2017-2026 et qui fait suite Ă  un plan 2007-2016[11]. Les mesures individuelles de prĂ©vention contre les incendies sont prĂ©cisĂ©es par divers arrĂŞtĂ©s prĂ©fectoraux et s’appliquent dans les zones exposĂ©es aux incendies de forĂŞt et Ă  moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrĂŞtĂ© du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mĂ©gots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[12]. Un autre arrĂŞtĂ© du rend le dĂ©broussaillement obligatoire, incombant au propriĂ©taire ou ayant droit[Note 3] - [11] - [13] - [14].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Sigismond-de-Clermont.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[15].

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 75,3 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (54,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 86 bâtiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 48 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 56 %, Ă  comparer aux 57 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16] - [Carte 2].

    Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1983, 1999 et 2010[8].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[18].

    Toponymie

    Le nom de la commune provient de Sigismond, à qui la paroisse avait été dédiée[19].

    L’étymologie de Clermont provient de clarus mons, signifiant "la colline éclairée ou à la vue dégagée". Clermont est actuellement un hameau de la commune de Clion qui appartint avant la Révolution à la paroisse de Saint-Sigismond.

    Histoire

    Au Moyen Âge, Saint-Sigismond se trouvait dans la seigneurie de Plassac puis par la suite du démembrement de la châtellenie de Plassac lors d’une succession à celle de Guitinières. La famille Aydie, originaire du Ribéracois en Dordogne avait obtenu la seigneurie de Guitinières par mariage d’une cadette de la famille de Pons, héritière en partie de la châtellenie de Plassac avec Odet d’Aydie. Guitinières étant une petite seigneurie, elle fut agrandie par ajout de la paroisse de Saint-Sigismond pour permette la création d’une nouvelle châtellenie.

    Au cours du XVIe siècle la paroisse fut victime des vicissitudes de son temps. En effet, en 1530, la paroisse, plutôt ses revenus furent vendus pour la somme de 1200 livres au seigneur de Mirambeau afin de payer la rançon permettant de libérer Geofroy d’Aydie, fils du seigneur de Guitinières, prisonnier à Naples.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2014 Jean Baurreau Retraité agricole
    2014 En cours Bernadette Octeau Salariée agricole
    Les données manquantes sont à compléter.

    RĂ©gion

    À la suite de la mise en application de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

    DĂ©mographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

    En 2020, la commune comptait 158 habitants[Note 4], en diminution de 4,82 % par rapport Ă  2014 (Charente-Maritime : +2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    262252241290255273275268250
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    249257244225203211206186195
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    204184178181150149152134174
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    141137122114107138155163162
    2020 - - - - - - - -
    158--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee Ă  partir de 2006[23].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Le château de Tenaille.

    La demeure ou château de La Tenaille date du XVIIIe siècle en grande partie. Il est doté de frontons grecs de balustres et de guirlandes. La façade du château et sa toiture à l’italienne sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis 1958.

    • L'Ă©glise romane Saint-Simon ou Sigismond

    L’église est dédiée à saint Sigismond. Elle date du XIIe siècle pour la nef et du XVe siècle pour l’abside. Ramnulphe évêque de Saintes donna cette église à l’abbaye de Baignes. Elle passa ensuite sous la tutelle de l’abbaye de La Tenaille.

    La nef a deux travées, elle comporte des colonnes rondes adossées au mur leurs chapiteaux sont dépourvus de sculptures. Elle est couverte d’une voûte en berceau brisée et éclairée par deux fenêtres romanes. Elle se termine par une grande baie en arc brisé dans le mur de refend qui porte le campanile et qui s’érige donc sur le transept. Le chevet plat gothique est plus haut que la nef. Surmonté d’un pignon, il est percé d’une fenêtre ogivale. La façade a été refaite à l’identique de la façade originale avec les voussures du portail.

    Ce fut une abbaye cistercienne d’une relative importance en Saintonge en particulier par ses possessions et comme lieu de pèlerinage. Elle se trouvait sur une des voies du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, et servait de halte pour les pèlerins. En effet l’un des quatre grands chemins menant à Saint-Jacques : la via Turonensis, la principale voie de l’ouest de la France qui prend son origine à Tours, passait au cœur de l’abbaye.

    L’abbaye possédait des reliques prestigieuses : un clou de la croix du Christ ainsi que la tenaille qui l’avait arraché d’où le nom de l’abbaye. De nombreuses personnes venaient prêter serment sur ces objets sacrés.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Le dĂ©broussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriĂ©taire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privĂ©es y donnant accès.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. Les gentilés de Charente-Maritime
    2. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Sigismond-de-Clermont », sur Géorisques (consulté le )
    9. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
    10. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    11. « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le )
    12. « Réglementation des feux en extérieur. », sur www.charente-maritime.gouv.fr, (consulté le )
    13. « Les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). », sur www.charente-maritime.gouv.fr, (consulté le )
    14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
    15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    16. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
    17. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Sigismond-de-Clermont », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
    18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
    19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
    20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.

    Liens externes

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