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Culture algérienne

La culture algérienne est marquée par sa diversité, sa richesse, grùce notamment à ses différentes régions, aux emprunts à d'autres peuples, ainsi que par sa diffusion et à travers le monde. Chaque région, chaque ville ou oasis constitue un espace culturel particulier. La Kabylie, les AurÚs, l'Algérois, les Hauts plateaux, la vallée du Mzab, le Gourara, le Hoggar, la Saoura, l'Oranie sont chacune des régions avec des particularités culturelles et parfois linguistiques.

Les premiÚres manifestations culturelles sur le territoire de l'Algérie actuelle sont vieilles de milliers d'années, tels les fascinants témoignages d'art rupestre du tassili n'Ajjer, en passant par tous les beaux édifices érigé tout au long de l'histoire de ce pays, en arrivant à l'artisanat toujours trÚs présent et richissime. L'art algérien reflÚte les chapitres d'histoire qu'a passé ce pays et les différentes influences qu'il a eues.

Des musées consacrés à une grande variété de thÚmes, dont le musée national des beaux-arts, de riches bibliothÚques, comme la BibliothÚque nationale d'Algérie, et tout un patrimoine immobilier, artisanal et industriel, témoignent du développement de la culture algérienne.

Langues

Pancarte de multilingue à l'Université de Tizi Ouzou transcrite en arabe, en berbÚre (tifinagh), et en français.

L’arabe classique est la langue officielle du pays, et depuis avril 2002 le berbĂšre est reconnu langue nationale[1]. Dans la vie courante, les AlgĂ©riens arabophones parlent en gĂ©nĂ©ral un arabe dialectal, le dardja, qui diffĂšre de l'arabe littĂ©ral par sa morphologie, sa syntaxe, sa prononciation et son vocabulaire. Le dardja a conservĂ© certains mots et structures syntaxiques berbĂšres[2] et a empruntĂ© des termes au français et dans une moindre mesure au turc et Ă  l'espagnol [3].

Le berbÚre ou tamazight se décline en plusieurs variantes régionales : chaoui dans les AurÚs, chenoui dans la région du Chenoua, kabyle en Kabylie, mozabit dans le Mzab, le touareg au Sahara, le ZénÚte. L'Algérie grùce aux populations touarÚgues a conservé aussi le systÚme d'écriture du berbÚre : le tifinagh qui fut ensuite réintroduit chez les autres communautés berbérophones.

Il est difficile de connaĂźtre le nombre exact d’arabophones et de berbĂ©rophones. Cependant, d’aprĂšs certaines estimations, le chiffre varie de 70 Ă  85 % pour les AlgĂ©riens arabophones, et de 35 Ă  50 % pour les berbĂ©rophones[4] - [2]. Le français est considĂ©rĂ© comme langue Ă©trangĂšre. L'État algĂ©rien n'adhĂšre pas Ă  la Francophonie, mais il assiste aux rĂ©unions organisĂ©es par les pays membres.

Les colonisations ont eu une certaine influence linguistique. En effet, certains mots employĂ©s par les AlgĂ©riens sont d’origine française, alors que ces mĂȘmes mots ont leur Ă©quivalent berbĂšre ou arabe, en usage avant la colonisation de l’AlgĂ©rie par la France. Aussi depuis l’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie, le gouvernement algĂ©rien a entamĂ© une politique d’arabisation systĂ©matique du pays, consistant Ă  imposer Ă  la population, et dans tous les domaines, l'arabe classique au dĂ©triment du dardja et du berbĂšre[5]. Les langues Ă©trangĂšres comme l'anglais, l'espagnol, le russe et l'allemand sont enseignĂ©es dans les Ă©coles et aux universitĂ©s depuis les arrĂȘtĂ©s du 4/08/75 et 13/02/76. Plusieurs rĂ©formes des diffĂ©rents gouvernements ont apportĂ© des rectifications dans le volume horaire Ă  enseigner[6].

Littérature

L’AlgĂ©rie recĂšle, au sein de son paysage littĂ©raire, de grands noms ayant non seulement marquĂ© la littĂ©rature algĂ©rienne, mais Ă©galement le patrimoine littĂ©raire universel dans trois langues : l’arabe, le berbĂšre et le français.

Dans un premier temps, la littĂ©rature algĂ©rienne est marquĂ©e par des ouvrages dont la prĂ©occupation Ă©tait l'affirmation de l'entitĂ© nationale algĂ©rienne par la description d'une rĂ©alitĂ© socioculturelle qui allait Ă  l'encontre des clichĂ©s habituels de l'exotisme, c'est Ă  ce titre qu'on assiste Ă  la publication de romans tels que la trilogie de Mohammed Dib, avec ses trois volets que sont la Grande Maison, l'Incendie et le MĂ©tier Ă  tisser, ou encore le roman Nedjma de Kateb Yacine[7] qui est souvent considĂ©rĂ© comme une Ɠuvre monumentale et majeure. D'autres Ă©crivains connus contribueront Ă  l'Ă©mergence de la littĂ©rature algĂ©rienne parmi lesquels on peut citer Mouloud Feraoun[8] - [9], Moufdi Zakaria, Mouloud Mammeri, Frantz Fanon, Jean Amrouche et Assia Djebar. Au lendemain de l'indĂ©pendance plusieurs nouveaux auteurs Ă©mergent sur la scĂšne littĂ©raire algĂ©rienne, ils s'imposeront notamment sur plusieurs registres comme la poĂ©sie, les essais ainsi que les nouvelles, ils tenteront par le biais de leurs Ɠuvres de dĂ©noncer un certain nombre de tabous sociaux et religieux, parmi eux il y a Rachid Boudjedra[10], Rachid Mimouni, Tahar Djaout, Leila Sebbar, Abdelhamid Benhadouga, Yamina Mecharka et Tahar Ouettar.

Actuellement, une partie des auteurs algĂ©riens a tendance Ă  se dĂ©finir dans une littĂ©rature d’expression bouleversante, en raison notamment du terrorisme qui a sĂ©vi durant les annĂ©es 1990, l'autre partie se dĂ©finit dans un autre style de littĂ©rature qui met en scĂšne une conception individualiste de l'aventure humaine. Parmi les Ɠuvres rĂ©centes les plus remarquĂ©es, il y a L’Écrivain, Les Hirondelles de Kaboul et L’Attentat de Yasmina Khadra, Le Serment des Barbares de Boualem Sansal, MĂ©moire de la chair de l'Ă©crivain d'expression arabe Ahlam Mosteghanemi et enfin le dernier roman d'Assia Djebar Nulle part dans la maison de mon pĂšre.

Beaux-Arts

Peinture

L’AlgĂ©rie aura toujours Ă©tĂ© une source d’inspiration intarissable pour les diffĂ©rents peintres qui ont tentĂ© d’immortaliser la prodigieuse diversitĂ© des sites qu’elle offre et la profusion des facettes que transmet sa population, ce qui offre par exemple aux Orientalistes entre le XIXe et le XXe siĂšcles, une saisissante inspiration pour une trĂšs riche crĂ©ation artistique Ă  l’image d’EugĂšne Delacroix avec son fameux tableau Femmes d'Alger dans leur appartement ainsi qu'Étienne Dinet (devenu Nassr Eddine Dinet) et ses magnifiques peintures de Bou SaĂąda ou encore Bettina Heinen-Ayech[11] - [12], peintre paysagiste qui crĂ©a plus dÂŽune centaine de vues de La Mahouna prĂ©s de Guelma et d’autres peintres de renommĂ©e mondiale Ă  l’image de Renoir ou Pablo Picasso avec son tableau Femmes d’Alger. De leur cĂŽtĂ© les peintres algĂ©riens Ă  l’image de Mohamed Racim ou encore Baya ont tentĂ© de faire revivre le prestigieux passĂ© antĂ©rieur Ă  la colonisation française, en mĂȘme temps qu’ils ont contribuĂ© Ă  la sauvegarde des valeurs authentiques de l’AlgĂ©rie. Dans cette lignĂ©e, Mohamed Temam et Mohamed Ranem ont Ă©galement restituĂ© Ă  travers cet art, des scĂšnes de l’histoire du pays, les us et coutumes d’autrefois et la vie du terroir. De nouveaux courants artistiques emmenĂ©s notamment par M’Hamed Issiakhem et Bachir YellĂšs sont apparus Ă©galement sur le paysage de la peinture algĂ©rienne, dĂ©laissant la peinture figurative classique pour aller Ă  la recherche de nouvelles voies picturales, avec le souci d’adapter la peinture algĂ©rienne aux nouvelles rĂ©alitĂ©s du pays Ă  travers son combat et ses aspirations. D'autres artistes, Guermaz, Khadda, Benanteur, Aksouh font appel Ă  la non-figuration.

Sculpture

La sculpture algérienne est représentée par des artistes tels que Bùaziz Hammache et Mohamed Demagh , et elle compte plusieurs réalisations monumentales modernes de styles divers, comme entre autres la Bougie de Tizi Ouzou (création de Hammache) et le Mémorial du Martyr (réalisé d'aprÚs un projet du peintre Bachir YellÚs sculptures du Polonais Marian Konieczny ).

Architecture

  • Architecture d'AlgĂ©rie (en), Architecture en AlgĂ©rie (rubriques)

Les origines sont multiples : numides, berbĂšres, andalouse , mauresque, byzantines, arabo-musulmanes, ottomanes, françaises. Certains architectes modernes ont laissĂ© une empreinte forte dans le panorama algĂ©rien, parmi eux Oscar Niemeyer[13] qui Ă©crit dans ses mĂ©moires: « j’aimais cette ville (Alger) accueillante, ses rues qui descendaient, tortueuses vers la mer. Ses criques et ses petites baies, ses plages de galets, la MĂ©diterranĂ©e riche en lĂ©gendes et mystĂšres, les petites maisons blanches, presque aveugles, pour se protĂ©ger du vent. [...] Mais c’est Ă  Constantine que j’ai laissĂ© mon meilleur travail : l’universitĂ© de Constantine. Je ne voulais pas faire une Ɠuvre courante, mais une universitĂ© qui soit le reflet de la technique d’aujourd’hui. Â»

Musique et danse

Musique

Khaled, le Roi du RaĂŻ.

Sur le plan musical, l'AlgĂ©rie est rĂ©putĂ©e pour son riche rĂ©pertoire. On y retrouve plusieurs styles de musique : classique arabo-andalou algĂ©rienne, le ChaĂąbi, le RaĂŻ qui est originaire de l'Oranie, la musique kabyle, la musique moderne comme le rock, le rap ou la musique diwane. Il se distingue Ă©galement par la richesse linguistique de son rĂ©pertoire mĂȘlant arabe classique, arabe algĂ©rien, le français et l'amazigh telle que kabyle, chaoui, touareg, etc.

Depuis le début des années 1970, la musique algérienne s'est diversifiée au contact de la culture occidentale et orientale. Les Charles Aznavour, Oum Kalsoum, Farid El Atrache, Jimi Hendrix, Beatles, et autres Michael Jackson et Madonna ont largement influencé plusieurs artistes algériens les poussant à adapter différents styles musicaux venus d'Occident et d'Orient à la culture algérienne. C'est comme ça que l'on a vu apparaßtre de la variété (tendance occidentale et tendance orientale), rock, le rap, le jazz ou encore le reggae en Algérie.

Des artistes algériens exilés rencontrent un succÚs en Europe comme Biyouna, Idir, Djurdjura ou Souad Massi lors de la Victoire de la musique en 2006 pour son troisiÚme album.

Musique arabo-andalouse ou classique

La Musique arabo-andalouse comptait Ă  l'origine vingt-quatre nouba. Seize (dont quatre inachevĂ©es) ont Ă©tĂ© prĂ©servĂ©es jusqu'Ă  aujourd'hui en AlgĂ©rie[14]. Cela fait de l'AlgĂ©rie le pays oĂč subsiste le plus grand nombre de nouba, car l'AlgĂ©rie a su accueillir des rĂ©fugiĂ©s Andalous et Morisques[15].

La musique classique arabo-andalouse, d'expression arabe (classique), est présente en Algérie, à travers trois importantes écoles : le gharnati de Tlemcen, lié à l'école de Grenade, la ça'naa d'Alger, qui se réclame de Cordoue et le malouf de Constantine, qui se rattache à l'école de Séville[16]. Chacune de ces écoles pratique cette musique avec certaines nuances. Dans les trois écoles cette pratique est représentée par la nouba, qui correspond à une composition instrumentale et vocale qui se déroule selon un ordre établi et des rÚgles rythmiques et modales bien déterminées. Chaque nouba est construite sur un mode (Tab) précis duquel elle tire son nom.

Deux anciennes écoles de musique arabo-andalouse existent en Algérie, celles de Tlemcen et de Constantine. L'école d'Alger s'est vu renaitre tardivement sous l'influence de l'école de Tlemcen. Cette ville est un berceau du hawzi, un autre genre musical qui découle de la musique andalouse. En Algérie, la musique andalouse compte en tout seize modes sans compter le mode Sahli connu à Constantine sous la dénomination de R'haoui. Ce mode est propre à la musique populaire citadine comme le chaùbi ou le mahjouz.

Le gharnati (de Granada), est la forme musicale arabo-andalouse issue de l'Ă©cole de Tlemcen, ville jumelle de Grenade en Afrique. D'autres Ă©coles de cette forme musicale arabo-andalouse existent, telles que: Nedroma, Oran, Sidi Bel AbbĂšs, etc.

Le ça'naa est la forme algĂ©roise de la musique arabo-andalouse, Ă  la suite de l'installation des rĂ©fugiĂ©s andalous et morisques, en majoritĂ© cordouans, Ă  Alger, un genre spĂ©cifique s'est dĂ©veloppĂ© dans cette ville. Il a Ă©tĂ© influence par l'Ă©cole de Cordoue. Parmi les autres Ă©coles du mĂȘme genre musical arabo-andalous on compte: Blida, Bejaia, Cherchell, Mostaganem, etc.

Le malouf est le répertoire de la musique andalouse de Constantine, il s'agit d'une variante de la musique arabo-andalouse. Elle est à l'origine influencée par l'école de Séville, et plus tard, par la musique ottomane. Il existe dans d'autres villes de l'est algérien des associations musicales qui pratiquent le malouf comme à Annaba, Collo, Biskra, Guelma en suivant la tradition de l'école de Constantine (Algérie).

À Constantine il existe un autre genre musical majeur, aussi ancien que la nouba, connu sous la dĂ©nomination de zjoul. Ce genre musical utilise les modes musicaux connus dans l'Ă©cole andalouse de Constantine mais avec des rythmes qui lui sont propres. Le chant des Zjoul s'accompagne souvent par les frappes des mains.

ChaĂąbi

Le Chaùbi algérien est une musique citadine qui dérive de la musique arabo-andalouse, enrichie aujourd'hui par diverses influences : arabe, européenne et africaine dans ses mélodies, et gnawa et berbÚre dans ses rythmes[17].

Le chaùbi (populaire en Arabe algérien) est né au début du XXe siÚcle dans la région d'Alger[17] notamment par la diaspora kabyle[18], cependant il est apprécié dans toute l'Algérie, pour l'aspect moral et social de ses textes, les maitres Hadj M'hamed El Anka et Cheikh Nador sont considérés comme les créateurs du genre[17].

RaĂŻ

Le RaĂŻ est un genre musical algĂ©rien en Arabe algĂ©rien apparu au dĂ©but du XXe siĂšcle autour d’Oran.

L’origine du mot raĂŻ (opinion, avis, point de vue) viendrait de l’époque oĂč le cheikh (maĂźtre), poĂšte de la tradition wahrani, prodiguait sagesse et conseils sous forme de poĂ©sies chantĂ©es en dialecte local. Cependant, dans le contexte de la complainte populaire, le chanteur qui se plaint de ses propres malheurs sans vouloir accuser personne s'accuse lui-mĂȘme. Et plus exactement, il s'adresse Ă  sa propre facultĂ© de discernement, Ă  son raĂŻ qui, cĂ©dant aux sentiments, l'a conduit Ă  prendre les mauvaises dĂ©cisions. Le chant commence ainsi : Ya RaĂŻ (ĂŽ mon discernement).

Né dans la région d'Oran sous sa forme premiÚre ou traditionnelle, le Raß s'est popularisé progressivement dans le reste de l'Algérie, et a conquis le monde avec aménagements, enrichissements et perfectionnements en Occident.

Cette musique vient d'une occidentalisation de tous les genres musicaux existant en AlgĂ©rie (en particulier le chĂąabi) utilisant une orchestration moderne occidentale (synthĂ©tiseurs, guitares Ă©lectriques, etc.), nĂ©cessitant donc un phrasĂ© plus souple et moderne, d'oĂč l'emploi de l'arabe algĂ©rien mĂ©langĂ© Ă  des mots français ou anglais.

Musique kabyle

Idir lors d'un concert gratuit Ă  Bondy le , pour la fĂȘte de la musique et la 20e Ă©dition du festival "Ya d'la banlieue dans l'air".

La musique Kabyle est un style musical traditionnel de Kabylie, d'expression kabyle, qui dérive essentiellement de l'achewiq.

Entre les années 1950 et les années 1970, plusieurs chanteurs et chanteuses kabyles ont introduit la musique occidentale dans leur musique, en restant dans le style savant ou classique méditerranéen. Dans les années 1960, la chanteuse kabyle Nouara une des pionniÚres de la musique algérienne de langue kabyle.

Dans les années 1970 des tentatives d'occidentalisation de la musique berbÚre et maghrébine commencent avec des artistes kabyles comme Idir, dont la célÚbre chanson A Vava Inouva a fait le tour du monde.

Musique chaouie

La musique chaouie est essentiellement chantée en chaoui (berbÚre des AurÚs). Le folklore est diversifié dans les régions des AurÚs. La musique traditionnelle est bien représentée par nombreux chanteurs Aurassiens. Les premiers chanteurs qui ont connu un succÚs international sont Aissa Jermouni et Ali Khencheli[19]. Le style de musique Rahaba est propre à toute la région des AurÚs. De plus, plusieurs styles de musique existent comme le style arabo-andalous, l'un des chanteurs chaouis connu est Salim Hallali. Plusieurs chanteurs des AurÚs se sont inspirés de ce style comme Youcef Boukhantech.

Les femmes ont pu avoir leur place dans la scÚne national. La télévision algérienne diffusait les chansons de Thelja (Ya Saleh) et de Beggar Hadda dans les années 1970. Aussi, Houria Aïchi a fait plusieurs albums en France.

Un autre genre de musique moderne chaouis s'est imposé dans la région, un mélange de rock (Les BerbÚres (groupe de rock chaoui)), de blues, de folk (Smaïl Ferrah) et de raï en langue chaoui (berbÚre) et en arabe. Quelques chanteurs et musiciens s'inspirent de la musique arabe classique.

La danse chaouis est formée d'un regroupement d'hommes ou de femmes dansant face à face en entonnant des chants polyphoniques accompagnés de gasbas et de bendirs.Le rythme particulier du bendir chez les Chaouis se retrouvent dans quasiment toutes les chansons des AurÚs.

Musique du Sahara

La musique Tergui est un style traditionnel du Sud algĂ©rien d'expression tergui et arabe (dialectal). Il s'agit d'une musique ancestrale importĂ©e de l'Afrique noire vers le Maghreb par les dynasties rĂ©gnant sur le Maghreb ; La musique Tergui sera influencĂ©e, entre autres, par le TindĂ© (style de l'extrĂȘme-Sud algĂ©rien) et l'Ahellil du Gourara.

La musique gnawa d'AlgĂ©rie s'appelle en rĂ©alitĂ© la musique diwane. L'appellation Diwane-Gnawa l'identifie mieux de sa consƓur gnawa marocaine, internationalement plus connue. La musique Diwane d'AlgĂ©rie et ses consƓurs ont pour point commun une origine africaine subsaharienne et certains rites. Toutefois, ces musiques " GNAWA " d'AlgĂ©rie, du Maroc, de Tunisie, de Libye et d'Égypte vont se spĂ©cifier en fonction des populations, des histoires propres Ă  chacun de ces pays ou rĂ©gions, et connaĂźtre d'autres parcours et d'autres influences.

Danse

En 1963 est fondé le Ballet national algérien qui développe les danses traditionnelles algériennes[20], mais également dans une moindre mesure met à son répertoire la danse classique et depuis 2009 la danse contemporaine sous l'impulsion du chorégraphe Abou Lagraa dans le cadre d'un « pont culturel avec la France » grùce à l'aide de la ministre Khalida Toumi[21] - [22].

Théùtre et cinéma

Théùtre

Les origines du thĂ©Ăątre algĂ©rien remontent au dĂ©but du XXe siĂšcle, Ă  cette Ă©poque sans rayonnement important en raison notamment de la censure qu’exerçait la tutelle coloniale qui craignait notamment que les piĂšces ne dĂ©rivent vers des sujets d’ordre subversif, par consĂ©quent les Ă©ternelles questions domestiques constituaient les thĂšmes principaux, mais qui Ă©taient cependant loin de reflĂ©ter la rĂ©alitĂ© socioculturelle des AlgĂ©riens. À partir des annĂ©es 1940, de grands noms du thĂ©Ăątre Ă©mergent tels que Mahiedine Bachtarzi, Rachid Ksentini, Bach Djarah, Mme Keltoum, ces figures allaient constituer le premier noyau de dramaturges algĂ©riens qui allaient accompagner de façon soutenue, le mouvement d’affranchissement qui s’est saisi du peuple algĂ©rien, puisque durant la rĂ©volution algĂ©rienne, des troupes thĂ©Ăątrales faisaient des tournĂ©es Ă  travers plusieurs pays du monde, dans le but de faire connaĂźtre le combat que menaient les AlgĂ©riens contre la domination coloniale.

AprĂšs l’indĂ©pendance, le thĂ©Ăątre va suivre la mĂȘme trajectoire que le cinĂ©ma. Cependant, l’avantage du thĂ©Ăątre a Ă©tĂ© d’ĂȘtre plus critique Ă  l’égard de certaines transformations sociales, politiques et culturelles que connaissait la sociĂ©tĂ© algĂ©rienne ; animĂ©es par des dramaturges de talent Ă  l’image de Kateb Yacine, ces piĂšces avaient pour thĂšmes dominants les principales prĂ©occupations des AlgĂ©riens face au changement de statuts et de mƓurs. Par la suite, une nouvelle vague de jeunes comĂ©diens et de dramaturges font leur apparition sur la scĂšne thĂ©Ăątrale, cette Ă©popĂ©e fut menĂ©e par des figures telles que Abdelkader Alloula, Azeddine Madjoubi, Benguettaf et Slimane BenaĂŻssa. Leurs crĂ©ations ont Ă©tĂ© nombreuses et souvent de bonne qualitĂ©, parmi les piĂšces connues il y a Bab El-Foutouh brillamment interprĂ©tĂ©e par Madjoubi et Lejouad, Ă©crite et interprĂ©tĂ©e par Alloula, . De nos jours, l’activitĂ© thĂ©Ăątrale est marquĂ©e par des programmes de crĂ©ation locale et d’adaptation de piĂšces de grande renommĂ©e, l’AlgĂ©rie dispose Ă  ce titre d’un thĂ©Ăątre national, de sept thĂ©Ăątres rĂ©gionaux et de nombreuses troupes dites de « thĂ©Ăątre amateur ».

Cinéma

Le cinĂ©ma algĂ©rien est nĂ©, essentiellement, aprĂšs l'indĂ©pendance des annĂ©es 1960. Pendant la guerre d'indĂ©pendance, l'absence d'image du cĂŽtĂ© des AlgĂ©riens, comparĂ©e Ă  celle des images officielles de l'armĂ©e française, est significative du dĂ©sĂ©quilibre du conflit entre les armĂ©es rĂ©guliĂšres d'un État puissant, et des maquisards. Les films militants, tournĂ©s du cĂŽtĂ© algĂ©rien, de RenĂ© Vautier (L'AlgĂ©rie en flammes) ou Yann Le Masson (J'ai huit ans) sont soumis Ă  la censure officielle et ne sont pas distribuĂ©s en salles. AprĂšs l'indĂ©pendance de 1962, se voulant en rupture avec le cinĂ©ma colonial pour qui « l'indigĂšne » apparaissait comme un ĂȘtre muet, Ă©voluant dans des dĂ©cors et des situations « exotiques », le cinĂ©ma algĂ©rien tĂ©moigne d'abord d'une volontĂ© d'existence de l'État nation. Les nouvelles images correspondent au dĂ©sir d'affirmation d'une identitĂ© nouvelle. Elles se dĂ©ploient d'abord dans le registre de la propagande, puis, progressivement, dĂ©voilent des « sujets » de sociĂ©tĂ©.

À l'origine du cinĂ©ma algĂ©rien, il y a cette question des films « vrais », « authentiques », celle de l'Ă©quilibre fragile entre la nĂ©cessitĂ© de raconter la vraie vie du colonisĂ© et le besoin de s'Ă©chapper du ghetto identitaire construit par l'histoire coloniale. Entre sentimentalisme exacerbĂ© et discours politiques, les premiĂšres histoires ont le mĂ©rite de rendre compte que les gens ne sont pas seulement en guerre contre un ordre ou soumis Ă  lui, mais aussi se par lent et mĂȘme se racontent des histoires personnelles. Dans les annĂ©es 1970, Mohamed Lakhdar-Hamina s'empare du thĂšme avec Le Vent des AurĂšs, tournĂ© en 1965, l'histoire d'un jeune qui ravitaille des maquisards, se fait arrĂȘter, et que sa mĂšre recherche dĂ©sespĂ©rĂ©ment dans les casernes, les bureaux, les camps d'internement. DĂ©cembre, sorti en salles en 1972, montre la capture de Si Ahmed et « interrogĂ© » par les parachutistes français. Chronique des annĂ©es de braise (palme d'or au festival de Cannes 1975) qui ne traite pas directement de la guerre d'indĂ©pendance, son rĂ©cit s'arrĂȘtant Ă  novembre 1954, alternent les scĂšnes de genre (la misĂšre de la vie paysanne) et recherche d'Ă©motion portĂ©es par des personnages fragilisĂ©s (une famille emportĂ©e dans la tourmente de la vie coloniale).

Patrouille Ă  l'est d'Amar Laskri, (1971), Zone interdite d'Ahmed Lallem, (1972) ou L'Opium et le BĂąton d'Ahmed Rachedi, sont autant de titres programmes qui, sur le front des images, dessinent le rapport que les autoritĂ©s algĂ©riennes veulent entretenir avec le « peuple en marche ». Le cinĂ©ma algĂ©rien examine, fouille alors dans le passĂ© proche, mais il n'y a pas d'image premiĂšre de rĂ©fĂ©rence. Tout est Ă  reconstruire Ă  partir de rien. Quelque chose relĂšve ici de l'insolence des pionniers, ceux pour qui tout n'est que (re)commencement. Cette image sans passĂ© (il n'y a rien sur les figures anciennes du nationalisme algĂ©rien, de Messali Hadj Ă  Ferhat Abbas, ou de Abane Ramdane Ă  Amirouche) cache peut ĂȘtre aussi la hantise de se voir dĂ©vorĂ© par des ancĂȘtres jugĂ©s archaĂŻques. Ce cinĂ©ma dĂ©complexĂ© vis-Ă -vis d'aĂźnĂ©s peut donc avancer rapidement, et la production premiĂšre de films sur la guerre d'indĂ©pendance est importante. L'absence de mĂ©lancolie apparaĂźt comme une diffĂ©rence centrale avec les films français sur l'AlgĂ©rie et la guerre, travaillĂ©s quelquefois par les remords, et la sensation permanente d'oubli. Car il existe une perpĂ©tuelle sensation d'absence de films français de cinĂ©ma de fiction sur la guerre d'AlgĂ©rie.

Gastronomie

La cuisine algĂ©rienne est une cuisine mĂ©diterranĂ©enne et nord-africaine ayant pour substrat la cuisine berbĂšre. Elle offre une composante de mets variĂ©s selon les rĂ©gions et selon les saisons, ce qui donne une palette culinaire trĂšs diversifiĂ©e. Cette cuisine qui fait appel Ă  une multitude de produits, reste tout de mĂȘme celle des lĂ©gumes et cĂ©rĂ©ales qui, depuis toujours, sont produites avec abondance dans le pays, autrefois appelĂ© « grenier de Rome[23] - [24] - [25] - [26] » puis « grenier de l'Europe[27] ». De plus, le passĂ© riche de l'AlgĂ©rie a contribuĂ© Ă  l'acheminement d'une abondance de mets originaires de diffĂ©rentes pĂ©riodes et rĂ©gions du monde. En effet, les conquĂȘtes ou les dĂ©placements dĂ©mographiques vers le territoire algĂ©rien ont Ă©tĂ© l'un des principaux facteurs d'Ă©changes entre les diffĂ©rents peuples (BerbĂšres, Arabes,Ottoman, Andalous, Français[28] et Espagnols[28]). Parmi toutes les spĂ©cialitĂ©s dont dispose l'AlgĂ©rie, les plus fameuses sont le couscous, reconnu comme plat national, ainsi que les pĂątisseries traditionnelles qualifiĂ©es de « pĂątisseries orientales » dans les pays occidentaux[29]. Bien qu'historiquement transmise de façon orale, de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration, il existe de plus en plus d'ouvrages consacrĂ©s Ă  la cuisine algĂ©rienne.

Religion

Djamaù El-Djazaïr achevée en 2021.

Il n'existe pas de recensement officiel en matiĂšre de religion[30]. Toutefois, il est gĂ©nĂ©ralement estimĂ© que l'islam est la religion de 98 Ă  99 % des AlgĂ©riens[31] - [32]. L'État algĂ©rien a fait de sa branche sunnite la religion d'État[33]. Les musulmans sont majoritairement de rite malĂ©kite, mais on trouve Ă©galement des communautĂ©s ibadites comme dans le Mzab.

Il existe aussi plusieurs confrĂ©ries soufies ou autres, les zaouĂŻas. Ces derniers ont un grand rĂŽle dans la sociĂ©tĂ© algĂ©rienne. Plusieurs cĂ©rĂ©monies religieuses cĂ©lĂšbrent la naissance du prophĂšte de l'islam Mahomet depuis des siĂšcles. À ces occasions, l'usage de pĂ©tards provoque des hospitalisations chaque annĂ©e. Les rĂ©citants du Coran et les enfants circoncis reçoivent des cadeaux de la part des diffĂ©rents ministĂšres et associations comme Ihssan lors des fĂȘtes religieuses.

Pratiques

FĂȘtes

FĂȘtes lĂ©gales
Date Nom Indication
1er janvier Jour de l'anPremier jour de l'année du calendrier grégorien
1er mai FĂȘte du TravailJour fĂ©riĂ© Ă  l’occasion duquel plusieurs manifestations syndicales sont organisĂ©es, notamment par l’UGTA.
5 juillet FĂȘte de l’IndĂ©pendance et de la JeunesseProclamĂ©e le jeudi 5 juillet 1962
1er novembre Anniversaire de la RĂ©volution algĂ©rienneFĂȘte nationale[34], commĂ©more le dĂ©clenchement de la RĂ©volution le lundi 1er novembre 1954
FĂȘtes religieuses pour l'annĂ©e 2007[35]
Date Nom Indication
20 janvier Awal muharramPremier jour de l’annĂ©e musulmane (HĂ©gire)
29 janvier AchouraFĂȘte
31 mars al-Mawlid an-nabaouiJour de la naissance du prophĂšte de l'islam Mahomet (cette fĂȘte est considĂ©rĂ©e comme d'essence non religieuse par la majoritĂ© des thĂ©ologiens)
13 octobre Aïd el-Fitr (ou Aïd es-Seghir)Fin du ramadan, mois de jeûne et de priÚres pour les musulmans (2 jours)
20 dĂ©cembre AĂŻd El Adha (ou AĂŻd el-Kebir)« la fĂȘte du sacrifice », commĂ©moration de la soumission d’Abraham Ă  Dieu, marque la fin du pĂšlerinage Ă  La Mecque (2 jours)

L'Algérie a adopté le weekend semi-universel (vendredi/samedi) en août 2009 pour s'adapter à l'économie des pays occidentaux. Le repos hebdomadaire était fixé depuis 1976 au jeudi et vendredi, à la différence de la plupart des pays de tradition islamique qui avaient déjà choisi le weekend universel (samedi/dimanche) ou semi-universel.

Les jours fĂ©riĂ©s algĂ©riens sont inscrits dans la loi no 63/278 du 26 juillet 1963, modifiĂ©e et complĂ©tĂ©e des ordonnances no 66/153 et no 68/149[36]. Cependant, d'autres fĂȘtes non officielles, islamiques, berbĂšres ou nationalistes, sont Ă©galement cĂ©lĂ©brĂ©es.

Les quatre principales fĂȘtes berbĂšres sont : Yennayer (Nouvel an du calendrier berbĂšre, 12-13 janvier), Tafsut Imazighen (« Printemps berbĂšre », 20 avril), Amenzu n tfsut (27 juillet), et Amenzu n tyerza (29 octobre). Parmi les fĂȘtes nationalistes sont commĂ©morĂ©s les massacres de SĂ©tif du 8 mai 1945 ou encore la date anniversaire du congrĂšs de la Soummam, tenu en 1956 et qui organisa la lutte des AlgĂ©riens pour leur indĂ©pendance.

Société

Éducation

Atelier de créativité à Timimoun.

Artisanat

Textiles

Habit traditionnel féminin de Blida
Tapis de Kabylie.

Cuir

Bois

Travail d'un artisan

MĂ©tal

Poterie, céramique, faïence

Poterie kabyle

Verrerie d'art

Joaillerie, bijouterie, orfĂšvrerie

MĂ©dias

Presse Ă©crite

Radio

Télévision

Internet

  • Internet en AlgĂ©rie
  • CatĂ©gorie:Site web par pays, CatĂ©gorie:Site web algĂ©rien
  • CatĂ©gorie:Blogueur par nationalitĂ©
  • CatĂ©gorie:Presse en ligne en AlgĂ©rie[39] - [40]

Tourisme

Balade Ă  dos de chameau sur la grande dune de Taghit.

L'Algérie est le plus grand pays du continent africain et le 10e pays au monde en superficie totale. Situé en Afrique du Nord, une des principales attractions touristiques en Algérie est le Sahara, le plus grand désert au monde. l'Algérie possÚde les plus hautes dunes de sable d'Afrique à Mer de sable de Isaouane-n-Tifernine dans la wilaya d'Illizi. L'Algérie est membre de l'Organisation mondiale du tourisme depuis 1976 mais le tourisme en Algérie n'en est pourtant qu'à ses débuts. Les revenus liés au tourisme ne dépassent pas les 10 % du produit intérieur brut et le pays se classe au 147e rang mondial. Le secteur du tourisme en Algérie représente 3,9 % du volume des exportations, 9,5 % du taux des investissements productifs et 8,1 % du Produit Intérieur Brut.

Les événements tragiques du début des années 1990 ont retardé le développement des infrastructures et découragé bon nombre de touristes d'y séjourner. Cependant la tendance tend à s'inverser avec un retour des étrangers, principalement un tourisme d'affinité venu de France. On note par exemple une augmentation de 20 %

de touristes entre 2000 et 2005. Un projet développé lors des "Assises Nationales et Internationales du Tourisme" a vu le jour prévoyant une nouvelle dynamique d'accueil et de la gestion du tourisme en Algérie. Ce projet est appelé Horizon 2025. Les investisseurs étrangers, principalement français, sont en cours de développement pour dominer le marché d'ici à 2010 et axé principalement sur une clientÚle d'affaire.

Une premiĂšre campagne de publicitĂ© consacrĂ©e Ă  l'industrie a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© pour attirer les investisseurs comme la clientĂšle Ă©trangĂšres, ainsi que des mesures concrĂštes telles que confĂ©rences, salons professionnels ou commissions.ZinĂ©dine Zidane a Ă©galement Ă©tĂ© mis Ă  contribution pour un nouveau spot publicitaire rĂ©alisĂ© cette fois sous l’égide de l’opĂ©rateur de tĂ©lĂ©phonie, Wataniya Telecom AlgĂ©rie, destinĂ© Ă  une clientĂšle individuelle.

Les principaux concurrents sont les pays du pourtour méditerranéen dont la majorité a développé une économie fortement basée dans ce secteur.

Neige et soleil Ă  Tikjda.

L'AlgĂ©rie bĂ©nĂ©ficie d'atouts naturels importants tel que ses plages en gĂ©nĂ©ral encore Ă  l'Ă©tat sauvage, des paysages et des zones comme le Sahara algĂ©rien. L'AlgĂ©rie compte 10 parcs nationaux parmi lesquels le Parc culturel du Tassili (100 000 ha) ou le parc national de l’Ahaggar (Hoggar) (380 000 ha)

Les amateurs de randonnĂ©es ont accĂšs aux vastes montagnes de Kabylie. MalgrĂ© ce que l’on pense, l’AlgĂ©rie dispose aussi d’un domaine skiable Ă  Tikjda ainsi que des stations thermales.

Sur le plan architectural, on peut noter une forte influence espagnole, arabe, française consĂ©cutive Ă  la colonisation mais aussi des Ɠuvres plus contemporaines. La grande poste d’Alger reste un monument remarquable de type nĂ©o-mauresque, Ɠuvre de Jules Voinot et Marius Toudoire. La Casbah d'Alger est Ă©galement un lieu de visite classĂ© au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1982[41].

Patrimoine

Le programme MĂ©moire du monde (UNESCO, 1992) n'a rien inscrit pour ce pays dans son registre international MĂ©moire du monde (au 15/01/2016).

Musées et autres institutions

Musées et institutions culturelles

Liste du Patrimoine mondial

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 12/01/2016) : Liste du patrimoine mondial en Algérie.

Liste reprĂ©sentative du patrimoine culturel immatĂ©riel de l’humanitĂ©

Le programme Patrimoine culturel immatĂ©riel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste reprĂ©sentative du patrimoine culturel immatĂ©riel de l’humanitĂ© (au 15/01/2016) :

  • 2008 : L’Ahellil du Gourara (poĂ©sie, musique)[42],
  • 2012 : Les rites et les savoir-faire artisanaux associĂ©s Ă  la tradition du costume nuptial de Tlemcen[43],
  • 2013 : Les pratiques et savoirs liĂ©s Ă  l’imzad des communautĂ©s touarĂšgues de l’AlgĂ©rie, du Mali et du Niger[43],
  • 2013 : Le pĂšlerinage annuel au mausolĂ©e de Sidi ‘Abd el-Qader Ben Mohammed dit « Sidi Cheikh »[44],
  • 2014 : Le rituel et les cĂ©rĂ©monies de la SebeĂŻba dans l'oasis de Djanet (AlgĂ©rie)[45],
  • 2015 : Le sbuĂą, pĂšlerinage annuel Ă  la zawiya Sidi El Hadj Belkacem, Gourara[46].

Notes et références

  1. (fr) - « Loi no 02-03 portant révision constitutionnelle », adopté le 10 avril 2002, attribuant notamment à tamazight le statut de langue nationale.
  2. (fr) - http://www.tlfq.ulaval.ca/AXL/, Jacques Leclerc, L’amĂ©nagement linguistique dans le monde. CIRAL (Centre international de recherche en amĂ©nagement linguistique).
  3. Khaoula Taleb Ibrahimi, « L’AlgĂ©rie : coexistence et concurrence des langues », dans L'AnnĂ©e du Maghreb, vol.1 (2004) (Lire en ligne)
  4. (en) http://www.ethnologue.com/show_country.asp?name=DZ , Ethnologue: Languages of the World, Fifteenth edition, Gordon, Raymond G., Jr. (ed.), Dallas, 2005 (ISBN 1-55671-159-X).
  5. (fr) - « Données historiques et conséquences linguistiques »
  6. Langues étrangÚres en Algérie : Enjeux démocratiques, Lakhder Baraka, Sidi, Mohamed, 2002, page 6
  7. Kateb Yacine,Nedjma, roman, Paris, Éditions du Seuil, 1956, p. 256
  8. Mouloud Feraoun, Le Fils du pauvre, Menrad instituteur kabyle, Le Puy, Cahiers du nouvel humanisme, 1950, p. 206
  9. Christiane Achour, Mouloud Feraoun, Une voix en contre point, Paris, Silex, 1986, p. 104
  10. Voir : Anthologie de la littérature algérienne (1950-1987), introduction, choix, notices et commentaires de Charles Bonn, Le Livre de Poche, Paris, 1990, (ISBN 2-253-05309-0)
  11. (de + fr + et + ar) Hans-Karl Pesch et Ali Elhadj-Tahar, Bettina Heinen-Ayech. Reportage aus der Mitte eines KĂŒnstlerlebens, Solingen, U-Form Verlag, , 166 p.
  12. Taieb Larak, Bettina Heinen-Ayech. La rencontre dÂŽun peintre et dÂŽun pays, Alger, En-Nakhla, , 96 p. (ISBN 978-9947-0-2943-5)
  13. Oscar Niemeyer
  14. Aux sources de l’art arabo-andalou : les noubas algĂ©riennes
  15. Regard sur l'histoire de l'Algérie, Zahir Ihaddaden, p. 19
  16. Baron Rodolphe d'ERLANGER: La musique arabe, Paris, Paul Geuthner, t.VI, 1959
  17. Petit Futé Algérie 2011, Jean-Paul Labourdette, Dominique Auzias, p. 119
  18. Des Louangeurs au Home Cinema en Algérie Par Hadj Miliani, p. 93
  19. Algérie, Dominique Auzias
  20. « Algérie », sur Blogspot.com (consulté le ).
  21. Du sang neuf au Ballet national d'Alger dans Le Figaro du 11 octobre 2010.
  22. «Nya» jusqu'à la folie dans Le Soir d'Algérie du 21 septembre 2010.
  23. L'Histoire romaine de l'Algérie, algerie-monde.com.
  24. L'AlgĂ©rie. Histoire, conquĂȘte et colonisation, p. 417, Google books.
  25. Aimé Baldacci, Souvenirs d'un Français d'Algérie, p. 98, Google books.
  26. Note sur l'administration d'Alger. Frédéric-Gaétan marquis de La Rochefoucauld-Liancourt, p. 7, Google books.
  27. Algérie entre espoir et recul, ici.radio-canada.ca.
  28. Pierre Daum, « Les livres du mois : ’AlgĂ©rie gourmande. Voyage culinaire dans la cuisine d’Ourida », Le Monde diplomatique, janvier 2017.
  29. « Pour que la cuisine algérienne n'ait plus de secret pour vous », sur Dziriya.net, .
  30. afrik.com, « ChrĂ©tiens d’AlgĂ©rie : la mĂ©moire d’une AlgĂ©rie plurielle », (consultĂ© le )
  31. (en) The World Factbook, « Algeria », CIA, (consulté le )
  32. (en)[PDF]Pew Forum on Religion & Public Life, « Mapping the Global Muslim Population », (consulté le ), p. 29
  33. (fr) - Article 2 de la constitution algérienne.
  34. « FĂȘtes nationales des États Membres », ONU.
  35. Les fĂȘtes musulmanes Ă©tant cĂ©lĂ©brĂ©es selon les phĂ©nomĂšnes locaux des diffĂ©rentes phases de la lune, les dates sont variables d'annĂ©e en annĂ©e.
  36. (en) - « AlgĂ©rie 2006 - Jours fĂ©riĂ©s et fĂȘtes lĂ©gale », Q++ Studio Diary and Calendar Publishing System.
  37. Camps-Fabrer, Henriette, « OrfĂšvrerie kabyle et orfĂšvrerie aurasienne. Comparaisons entre deux techniques. », Revue des mondes musulmans et de la MĂ©diterranĂ©e, PersĂ©e - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 24, no 1,‎ , p. 87–109 (DOI 10.3406/remmm.1977.1421, lire en ligne, consultĂ© le ).
  38. Camps-Fabrer, Henriette, « ProblĂšmes posĂ©s par l'origine de l'orfĂšvrerie Ă©maillĂ©e en Afrique du Nord », Revue des mondes musulmans et de la MĂ©diterranĂ©e, PersĂ©e - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 8, no 1,‎ , p. 95–110 (DOI 10.3406/remmm.1970.1034, lire en ligne, consultĂ© le ).
  39. « AlgerieInfo Presse Algerienne Journaux DZ : Ű§Ù„Ű”Ű­Ù Ű§Ù„ŰŹŰ±Ű§ŰŠŰŻ Ű§Ù„ŰŹŰČŰ§ŰŠŰ±ÙŠŰ© », sur DZ AlgĂ©rie Info (consultĂ© le ).
  40. http://www.info-algerie.com/Presse-Journal.html
  41. algeriantourism.com
  42. « UNESCO - L’Ahellil du Gourara », sur Unesco.org (consultĂ© le ).
  43. « UNESCO - Les rites et les savoir-faire artisanaux associés à la tradition du costume nuptial de Tlemcen », sur Unesco.org (consulté le ).
  44. « UNESCO - Le pĂšlerinage annuel au mausolĂ©e de Sidi ‘Abd el-Qader Ben Mohammed dit « Sidi Cheikh Â» », sur unesco.org (consultĂ© le ).
  45. « UNESCO - Le rituel et les cérémonies de la Sebeïba dans l'oasis de Djanet, Algérie », sur Unesco.org (consulté le ).
  46. « UNESCO - Le sbuù, pÚlerinage annuel à la zawiya Sidi El Hadj Belkacem, Gourara », sur Unesco.org (consulté le ).

Annexes

Bibliographie

  • Aspects de la culture algĂ©rienne : problĂšmes et perspectives, Centre culturel algĂ©rien, Paris, 1986, 178 p.
  • Claude Briand-Ponsart (dir.), IdentitĂ©s et culture dans l'AlgĂ©rie antique (actes du colloque, UniversitĂ© de Rouen, 16 et 17 mai 2003), Publications des UniversitĂ©s de Rouen et du Havre, Mont-Saint-Aignan, 2005, 504 p. (ISBN 2-87775-391-3)
  • Jean DĂ©jeux, Culture algĂ©rienne dans les textes, Office des Publications Universitaires, Alger, 1983 (2e Ă©d.), 166 p.
  • Collectif, L’AlgĂ©rie histoire, sociĂ©tĂ© et culture, Casbah, 2000, 351 p. (ISBN 9961-64-189-2)

Discographie

  • Gnawa de Mostaganem : rituels de la Layla et du Moussem (collec. Henri Lecomte), Iris Music, Paris ; Harmonia Mundi, Arles, 2000
  • AlgĂ©rie : le chaabi des grands maĂźtres, Institut du monde arabe, Paris ; Harmonia mundi, Arles, 2000
  • AlgĂ©rie : musique andalouse d'Alger, Institut du monde arabe, Paris ; Harmonia mundi, Arles, 2002
  • TrĂ©sors de la musique algĂ©rienne, Institut du monde arabe, Paris ; Harmonia mundi, Arles, 2003
  • Voie soufie, voix d'amour (Nassima), Institut du monde arabe, Paris ; Harmonia mundi, Arles, 2005
  • Les chants de Taos Amrouche : chants berbĂšres de Kabylie, FrĂ©meaux & associĂ©s, Vincennes (Val-de-Marne) ; distrib. Socadisc, 2009 (5 CD)

Filmographie

  • (ar)(fr) Vivre et Ă©crire en AlgĂ©rie, film de Dominique Rabourdin, (interviews de Boualem Sansal, El-Mahdi Acherchour, Mustapha Benfodil et al.), CNC, Paris, 2008, 79 min (DVD)

Articles connexes

Liens externes

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