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Tahar Ouettar

Tahar Ouettar, né le à Sedrata en Algérie et mort le à Alger[1], est un écrivain et romancier algérien d'expression arabe. Il fut avec Abdelhamid Benhedouga, les fondateurs du roman algérien moderne[2].

Tahar Ouettar
Nom de naissance Tahar Ouettar
Naissance
Sedrata, Algérie
DĂ©cĂšs (Ă  73 ans)
Alger (Algérie)
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture arabe
Genres

ƒuvres principales

  • Dukhan fi Qalbi (FumĂ©e dans mon cƓur)
  • Al Zilzal (Le Tremblement de terre)
  • Tajriba fi Al ouchq (Une expĂ©rience d'amour)

Bibliographie

Tahar Ouettar, nĂ© Ă  Sedrata dans l'est algĂ©rien, proche de Constantine et Annaba, est issu d'une tribu Chaoui, celle des Haraktas. Il a beaucoup parlĂ© de la rĂ©gion de son enfance dans ses Ɠuvres.

Il s’installe Ă  M'daourouch, oĂč il a vĂ©cu la meilleure pĂ©riode de son parcours. Il rejoint ensuite l'Ă©cole de l'association des oulĂ©mas qui a ouvert en 1950, et il se distingue parmi les meilleurs Ă©lĂšves.

Les Ă©tudes le conduisent successivement Ă  l'institut Ben Badis de Constantine puis Ă  l’universitĂ© Zitouna de Tunis dĂ©but 1954[3]. Durant les annĂ©es 1950, il adhĂšre au socialisme, en lisant les rĂ©cits Ă©piques. Il commence Ă  publier dans les journaux vers 1955.

En 1989, il prĂ©side l’association culturelle Aljahidhiya.

Il a considĂ©rĂ© que son roman Al Laz de 1974 avait Ă©tĂ© plagiĂ© par Yasmina Khadra. Ce dernier a fini par retirer des librairies son roman, Le PrivilĂšge du Phenix, Ă  la suite des plaintes de l’auteur, avant de le republier en 1989, expurgĂ© des passages incriminĂ©s et du personnage d’Al Laz qu'il avait repris[4].

Tahar Ouettar meurt le Ă  Alger des suites d'une longue maladie.

Prix

  • 2005 : laurĂ©at du prix Sharjah de l'UNESCO pour la culture arabe[5].

Publications

Nouvelles

  • Dukhan fi Qalbi (FumĂ©e dans mon cƓur) Tunis 1961, Alger 1979, 2005.
  • At-Taanat (les coups) Alger, 1971, 2005
  • Al Shuhada’ ya`udun hadha al usbu` (les martyrs reviennent cette semaine) Iraq 1974, Alger 1984, 2005 (traduit).

PiÚces théùtrales

  • `ala addifati al ukhra (Sur l’autre rive). Revue Al Fikr Tunis, fin ‘50.
  • Al harib (le Fugitif) Revue Al Fikr Tunis, fin ‘50. Alger 1971, 2005.

Romans

  • Al Laz (L’As) Alger, 1974, Beyrouth 1982, 1983, Alger 1981, 2005 (traduit)
  • Al Zilzal (le tremblement de terre) Beyrouth 1974, Alger 1981, 2005 (traduit).
  • Al hawwat wa Al Qasr (le pĂȘcheur et le palais) Alger, le quotidien Al ChaĂąb 1974, et aux frais de l'auteur en 1980 (imprimerie El BaĂąth, Constantine), Égypte 1987 et Alger 2005 (traduit).
  • Ars baghl (les noces de mulet) Beyrouth, plusieurs Ă©ditions Ă  partir de 1983, le Caire 1988, Alger 1981, 2005 (traduit).
  • Al ouchq wa al mawt fi al zaman al Harachi (amour et mort dans le temps Harrachi) Beyrouth 1982 1983, Alger 2005.
  • Tajriba fi Al ouchq (une expĂ©rience d'amour) Beyrouth 1989, Alger 1989, 2005.
  • Rommana Alger 1971, 1981, 2005
  • Al cham`aa wa Al Dahaliz (la bougie et les corridors) Alger 1995 2005, le Caire 1995, Jordanie 1996, Allemagne Dar El Jamal 2001.
  • Al Waliyu al Tahar ya`udu ila maqamihi al zakiy (El Ouali tahar retourne Ă  son saint-lieu) Alger 1999, 2004, Maroc 1999, l'Allemagne Dar EL Jamal 2001 (traduit).
  • Al Waliyu al Tahar yarfa`u yadahu bi-du`aa (le saint homme prie) Alger, le quotidien Al Khabar 2005, le Caire, Akhbar Al Adab 2005.

Traduction

  • Une traduction d'une collection de poĂšmes de Francis Combes (Apprentis du printemps Alger 1986).

Scénario

  • Contributions dans plusieurs scĂ©narios de films algĂ©riens.

Adaptations

  • L’histoire de Noua prise de Dukhan fi Qalbi (fumĂ©e dans mon cƓur) a Ă©tĂ© adaptĂ©e Ă  un film produit par la tĂ©lĂ©vision algĂ©rienne et a reçu plusieurs prix.
  • Al shuhada:’ ya`udun hadha al usbu (les martyrs reviennent cette semaine) a Ă©tĂ© adaptĂ© Ă  une piĂšce thĂ©Ăątrale qui a reçu le premier prix du Festival international de Carthage
  • Al Harib, piĂšce de thĂ©Ăątre produite au Maroc et en Tunisie.

Traduction

  • Français, anglais, Allemand, Russe, Italien, Bulgare, Grec, Portugais, Vietnamien, HĂ©breu, Ukrainien, etc.

IntĂ©rĂȘt Universitaire

Les Ɠuvres de Tahar Ouettar sont Ă©tudiĂ©es dans diverses universitĂ©s Ă  travers le monde et constituent des thĂšmes de recherches de plusieurs thĂšses Ă  diffĂ©rents niveaux.

Visites et Voyages

La France, l’Allemagne, la Belgique, la Hollande, la Suisse, le Royaume-Uni, la Bulgarie, l’ex Union SoviĂ©tique et la plupart de ses RĂ©publiques, Cuba, l’Inde, Angola et tous les pays arabes exceptĂ© le Soudan, Oman et la Mauritanie.

ThĂšmes de Tahar Ouettar

  • Il dit que son souci principal est atteindre la limite extrĂȘme que la bourgeoisie peut atteindre dans le sacrifice comme leader des grands changements du monde.
  • Il dit qu'il est, en lui-mĂȘme hĂ©ritage, il peut avoir dans ses pensĂ©es Ă  la fois, Pablo Neruda et Al Mutanabi ou Al Chanfara.
  • Il dit Ă©galement : « Je suis un oriental. J'ai mes propres rites dans beaucoup d'aspects de la vie, et par consĂ©quent, la foi des croyants devrait ĂȘtre respectĂ©e. »

Notes et références

  1. « DécÚs de l'écrivain algérien Tahar Ouettar », sur nouvelobs.com, (consulté le ).
  2. « Tahar Ouettar, Fondateur du roman algérien moderne », sur L'Expression, (consulté le ).
  3. Article de Marcel Bois [(fr) lire en ligne].
  4. Voir sur encyclopedia.jrank.org.
  5. Lauréats du Prix Sharjah pour la culture arabe, sur le site de l'UNESC (consulté le 13/08/2011).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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