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Villeloin-Coulangé

Villeloin-CoulangĂ© (prononcĂ© [viləlwɛ̃kulɑ̃ʒe]) est une commune française de la rĂ©gion Centre-Val de Loire situĂ©e dans le dĂ©partement d'Indre-et-Loire, au sud-est de Tours. D'une superficie de 3 452 hectares, la commune fait partie de la communautĂ© de communes Loches Sud Touraine dans le canton de Loches. En 2014, elle comptait 647 habitants, rĂ©partis entre le bourg et l'ensemble des hameaux. Ses habitants sont appelĂ©s les VillaloupĂ©ens.

Villeloin-Coulangé
Villeloin-Coulangé
Ancienne abbaye Saint-Sauveur
à Villeloin-Coulangé.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Maryse Garnier
2020-2026
Code postal 37460
Code commune 37277
DĂ©mographie
Gentilé Villaloupéens
Population
municipale
583 hab. (2020 en diminution de 9,89 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 17 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 08â€Č 29″ nord, 1° 13â€Č 27″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 144 m
Superficie 34,62 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Loches
LĂ©gislatives TroisiĂšme circonscription
Localisation
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Villeloin-Coulangé
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Villeloin-Coulangé
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Villeloin-Coulangé
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Villeloin-Coulangé
Liens
Site web villeloin-coulange.fr

    Petit village agricole de la rĂ©gion historique de Touraine, le bourg est nichĂ© au creux de la vallĂ©e de l'Indrois, Ă  l'est de Loches. Cette rĂ©gion est particuliĂšrement rĂ©putĂ©e pour ses forĂȘts, ainsi que ses nombreux chĂąteaux, abbayes et prieurĂ©s.

    Le village prend son essor dĂšs le haut Moyen Âge, au IXe siĂšcle, avec la fondation d'une abbaye bĂ©nĂ©dictine. En raison de son importance territoriale et son influence, les communautĂ©s villageoises de Villeloin, CoulangĂ© et des paroisses voisines dĂ©veloppent une relation quasi symbiotique avec la communautĂ© monastique. L'abbaye disparaĂźt Ă  la RĂ©volution française.

    La commune de Villeloin-CoulangĂ© a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1831 par rĂ©union des anciennes communes de CoulangĂ© et de Villeloin. Elle a accueilli jusqu'Ă  1 060 habitants au dĂ©but du XXe siĂšcle avant de connaĂźtre un dĂ©clin dĂ©mographique (essentiellement liĂ© Ă  l'exode rural) jusqu'en 1990 ; depuis cette date, la population augmente Ă  nouveau, semble-t-il en raison de la rurbanisation.

    GĂ©ographie

    Situation

    Situation de la commune de Villeloin-Coulangé dans le département d'Indre-et-Loire.

    Localisation

    Villeloin-Coulangé est située au sud-est du département d'Indre-et-Loire et fait partie de la région historique de Touraine. Les communes limitrophes sont : Beaumont-Village, Orbigny, Nouans-les-Fontaines, Loché-sur-Indrois, Chemillé-sur-Indrois, ainsi que Montrésor, l'un des plus beaux villages de France.

    Topographie, géologie, relief

    Carte géologique de la commune de Villeloin-Coulangé

    La commune est situĂ©e Ă  19 km Ă  l'est de Loches et Ă  66 km au sud-est de Tours (17,5 et 49,5 km respectivement en distances orthodromiques)[1].

    Le territoire communal est situé sur un sous-sol de limon des plateaux (Quaternaire) sur les hauteurs, et prÚs des vallées de série sableuse, sable et argiles à spongiaires, altérites siliceuses locales et sommitales. Au bord des cours d'eau, on trouve le tuffeau jaune de Touraine (Turonien supérieur)[2].

    Climat

    La Touraine se caractĂ©rise par un climat tempĂ©rĂ© ocĂ©anique dĂ©gradĂ©. Les tempĂ©ratures moyennes sont comprises entre 4,2 °C et 18,9 °C. Les hivers sont doux (min. 1,6 °C / max. 11,3 °C) et pluvieux. Les Ă©tĂ©s connaissent en gĂ©nĂ©ral chaque annĂ©e au moins un Ă©pisode caniculaire de quelques jours mĂȘme s'ils sont beaux et doux (min. 10,8 °C / max. 24,6 °C) le reste du temps. Les prĂ©cipitations sont de 683,7 mm sur l'annĂ©e. Les chutes de neige y sont rares, il tombe quelques flocons, en moyenne 11 jours par an.

    Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station de Tours-Saint Symphorien recueillies sur la période 1965 - 1990 :

    Relevés météorologiques de la station de Tours-St Symphorien 1965-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 2 3,3 5 8,4 11,4 13,1 12,9 10,8 7,9 3,8 1,6 6,9
    Température moyenne (°C) 4,2 5,1 7,3 9,6 13,2 16,5 18,9 18,6 16,1 12,3 7,1 4,8 11,2
    Température maximale moyenne (°C) 6,9 8,2 11,3 14,3 18,1 21,7 24,6 24,3 21,4 16,7 10,5 7,4 15,4
    Précipitations (mm) 63,3 61,6 54,3 51,4 67,5 47,5 53 40,9 54,3 61 63 65,9 683,7
    Humidité relative (%) 87 84 79 74 77 75 72 73 77 84 87 89 80
    Source : Infoclimat[3]
    Relevés météorologiques de la station de Tours-Saint Symphorien
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,4
    1987
    −14,2
    1963
    −10,3
    2005
    −3,4
    1974
    −0,6
    1957
    2,6
    1969
    4,3
    1965
    4,8
    1986
    0,9
    1956
    −2,8
    1950
    −9
    1956
    −18,5
    1964
    −18,5
    1964
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    16,9
    1975
    21
    1958
    26,4
    1955
    29,3
    1949
    32,1
    1953
    38,9
    2019
    40,8
    2019
    39,8
    2003
    34,8
    1953
    29
    1985
    22,6
    1955
    18,9
    1953
    39,8
    2003
    Nombre de jours avec gel 10,6 9,1 6,7 2 0,1 0 0 0 0 0,5 6,2 10,2 45,3
    Record de vent (km/h)
    date du record
    104
    1990
    122
    1990
    112
    1988
    79
    1985
    119
    1988
    86
    1987
    104
    1983
    83
    1986
    83
    1988
    104
    1987
    104
    1957
    101
    1990
    122
    1990
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    25
    1978
    25,9
    1988
    33,8
    1980
    23,7
    1978
    31,5
    1971
    58
    1970
    51,2
    1977
    35,5
    1965
    41,4
    1965
    44
    1966
    31
    1965
    34,9
    1976
    58
    1970
    Source : Infoclimat[3]

    Hydrographie et hydrologie

    Carte hydrographique de commune de Villeloin-Coulangé.

    Villeloin-Coulangé est située dans le bassin hydrographique de la Loire.

    Le cours d'eau principal, l’Indrois, est une riviĂšre moyennement abondante. Son dĂ©bit a Ă©tĂ© observĂ© durant une pĂ©riode de 31 ans (1977-2007), Ă  GenillĂ©, localitĂ© du dĂ©partement d'Indre-et-Loire, situĂ©e Ă  une quinzaine de kilomĂštres de son confluent avec l'Indre[4] - [5]. En aval de la commune le bassin versant de la riviĂšre couvre 396 km2, c'est-Ă -dire plus de 85 % du total de 450 km2. Le module de la riviĂšre Ă  GenillĂ© est de 2,29 m3/s.

    C'est sur le territoire de la commune que se situe le confluent entre l'Indrois et son affluent, la Tourmente. Le module de la Tourmente Ă  Villeloin est de 0,64 m3/s. Un dĂ©bit moyen record de 4,96 m3/s a Ă©tĂ© atteint en [6]. Deux autres ruisseaux traversent la commune : la JuberdiĂšre et la Roche. Il y existe de nombreux guĂ©s et petits ouvrages bĂątis : ponts, moulins, lavoirs, abreuvoirs, fontaines, puits.

    Quatre zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de la Tourmente », « la vallée de l'Indrois du Ruisseau de Roche à Montrésor », « l'étang de La PinottiÚre » et « la vallée du Ruisseau de Roche »[7] - [8].

    • L'Indrois Ă  Villeloin-CoulangĂ©.
      L'Indrois à Villeloin-Coulangé.
    • Source situĂ©e au lieu-dit le GuĂ© de CoulangĂ©.
      Source située au lieu-dit le Gué de Coulangé.
    • Fontaine dans le bourg de la commune, rue de LochĂ©.
      Fontaine dans le bourg de la commune, rue de Loché.
    • Passerelle au-dessus de l'Indrois. Elle est situĂ©e au moulin de l'Étang.
      Passerelle au-dessus de l'Indrois. Elle est situĂ©e au moulin de l'Étang.
    • Roue Ă  aubes du moulin Charreau.
      Roue Ă  aubes du moulin Charreau.
    • Puits situĂ© dans le bourg du village.
      Puits situé dans le bourg du village.
    • Puits situĂ© Ă  CoulangĂ©.
      Puits situé à Coulangé.
    • Pont traversant l'Indrois situĂ© rue Bernard-de-Lattre.
      Pont traversant l'Indrois situé rue Bernard-de-Lattre.

    Espaces naturels protégés

    Carte des zones classées ZNIEFF sur la commune de Villeloin-Coulangé.

    La commune intÚgre une partie d'une ZNIEFF de type II, c'est-à-dire un grand ensemble naturel riche et peu modifié, offrant des potentialités biologiques importantes.

    Les deux zones de la commune se trouvent autour du prieurĂ© de Grandmont Villiers Ă  l'ouest de la commune. Elles font partie de la zone ZNIEFF numĂ©ro 240031220 - Massif Forestier de Loches. Cette ZNIEFF de type II comprend l’ensemble du massif forestier de Loches. La prĂ©sence de la forĂȘt (occupation du sol, physionomie de la vĂ©gĂ©tation) et donc la prĂ©sence du cortĂšge entomologique forestier a Ă©tĂ© le critĂšre de dĂ©limitation de cette zone[9].

    La forĂȘt de Loches constitue l’un des massifs forestiers remarquables d’Indre-et-Loire. Ce massif comprend des parcelles forestiĂšres ĂągĂ©es. Il prĂ©sente un fort intĂ©rĂȘt Ă  diffĂ©rents points de vue[9] :

    Transports

    L'ancienne gare de Villeloin
    Ancienne gare (1906), située dans le bourg du village.
    un arrĂȘt de bus avec un mur en pierre derriĂšre
    ArrĂȘt d'autobus dans le bourg

    Transports en commun

    L'accĂšs le plus proche au rĂ©seau rĂ©gional (TER Centre-Val de Loire) est Ă  la gare de Loches, soit Ă  19 km ; on y accĂšde Ă  la ligne 31 (Tours ↔ Loches) (trains ou bus en fonction des horaires), Ă  la ligne 38 (ChĂąteauroux ↔ Loches ↔ Tours) ou Ă  la ligne 06 (Tours ↔ ChĂąteauroux ↔ Limoges)[10].

    La commune a accueilli deux gares du dĂ©but du XXe siĂšcle jusqu'en 1953. Le chemin de fer d'intĂ©rĂȘt dĂ©partemental de Ligueil Ă  ChĂąteauroux via Loches avait Ă©tĂ© inaugurĂ© en 1907-1908. L'une de ces gares, qui date de 1906, propriĂ©tĂ© de la commune de Villeloin-CoulangĂ©, est situĂ©e dans le bourg. L'autre gare est situĂ©e dans le hameau de Villebaslin, sur la route de LochĂ©-sur-Indrois.

    En dehors du transport des Ă©lĂšves des Ă©coles, des collĂ©giens (au collĂšge de MontrĂ©sor), des lycĂ©es (aux lycĂ©es de Loches), le rĂ©seau dĂ©partemental Fil Vert assure dans la commune le dispositif « Fil Vert Ă  la demande » de MontrĂ©sor : ce transport Ă  la demande permet aux habitants de la communautĂ© de communes, qui cofinancent l'opĂ©ration, d'ĂȘtre emmenĂ©s de point d'arrĂȘt Ă  point d'arrĂȘt entre les communes concernĂ©es et Loches. Les personnes handicapĂ©es titulaires d'une carte d'invaliditĂ© de plus de 80 % peuvent ĂȘtre prises en charge Ă  domicile[11].

    Transport automobile

    La route dĂ©partementale D 760 est la route principale qui traverse la commune et ses deux principaux villages : Villeloin et CoulangĂ©. Elle traverse l'Indre-et-Loire de part en part, de L'Île-Bouchard Ă  Nouans-les-Fontaines. L'ancien nom de cette route Ă©tait le chemin de grande communication no 36 qui allait de Saumur Ă  Bourges[12], elle s'est ensuite appelĂ©e route nationale 760.

    Les deux embranchements autoroutiers les plus proches, vers l'A85, sont distants de trente kilomÚtres : la sortie Sortie 12 Saint-Romain-sur-Cher en direction de Vierzon et de l'A71, et la sortie Sortie 11 Bléré en direction de Tours et de l'A10.

    Urbanisme

    Typologie

    Villeloin-Coulangé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [13] - [14] - [15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16] - [17].

    vue aérienne des maison du bourg du village de Villeloin
    Vue aérienne du bourg depuis l'est.
    vue aérienne des maison du bourg du village de Villeloin
    Vue aérienne du bourg depuis le nord-ouest.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (84,9 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (85 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (72,6 %), forĂȘts (13,5 %), prairies (7,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,2 %), zones urbanisĂ©es (0,8 %), eaux continentales[Note 3] (0,7 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[19].

    Morphologie urbaine

    Village rural assez Ă©loignĂ© des centres urbains, mais Ă  moins de 3 heures de l'Île-de-France, Villeloin-CoulangĂ© comprend un nombre important de rĂ©sidences secondaires. En 2007, elles reprĂ©sentaient 17,90 % de l'ensemble des logements (60 pour un parc de logements de 336 unitĂ©s), alors que la moyenne du dĂ©partement d'Indre-et-Loire Ă©tait de 4,5 %. L'Ă©loignement de toute agglomĂ©ration et la quasi-absence de transports collectifs expliquent que 87,4 % des foyers possĂšdent au moins un vĂ©hicule, et 34,3 % au moins deux[20].

    En 2006 l'habitat est quasi exclusivement composé de maisons (96,7 %) quand la moyenne départementale est de 63,4 %. Seuls 9 logements sont des appartements. Les logements sont majoritairement situés dans des bùtiments anciens (66,4 %) datant d'avant 1949. TrÚs peu (5,3 %) ont été construits aprÚs 1989. Les habitants de la commune sont principalement propriétaires de leur logement (74 %). La proportion de locataires est de 22 %, dont prÚs de la moitié occupent des logements sociaux (10,6 % du total)[21].

    Le bourg est collectĂ© par un rĂ©seau d'assainissement collectif. Tous les hameaux et les maisons isolĂ©es sont soumis Ă  l'obligation de disposer d'un assainissement autonome, bien que certains terrains soient peu adaptĂ©s Ă  cette technique. Le rĂ©seau Ă©lectrique appartient au Syndicat intercommunal d’énergie d’Indre-et-Loire. GĂ©rĂ© par ERDF, il dessert l'ensemble des zones urbanisĂ©es.

    Le bourg

    Le bourg de Villeloin concentre la majoritĂ© de l'habitat de la commune. Celui-ci correspond Ă  l'ancienne commune de Villeloin qui ne faisait que 12 hectares avant sa fusion avec la commune de CoulangĂ©. On y trouve tous les commerces du village (Ă©picerie, bar-tabac, coiffeur, poste), mais aussi l'ensemble des acteurs mĂ©dicaux (pharmacie, mĂ©decin, dentiste, pĂ©dicure, orthophoniste) et la seule usine de la commune.

    Deux quartiers datent des années 1990 : « Les Baraquins », ce quartier situé à la sortie du village vers l'est regroupe un lotissement et la maison de retraite ; « La Garenne », petit lotissement implanté sur les bords de l'Indrois à l'ouest du village.

    Les hameaux

    Les hameaux présentent les caractéristiques d'un habitat rural dispersé. Ils s'organisent principalement le long d'anciens axes de circulation. Ainsi, Coulangé, le plus important, est situé sur la route de Nouans-les-Fontaines. Villebaslin est sur la route de Loché-sur-Indrois. Chassenolles, la BouquetiÚre, la BrenelliÚre et le Village du Puits sont sur la route de Beaumont-Village. la Donnerie et la Challerie sont sur la route de Chemillé-sur-Indrois. Montiange et la Place sont sur la route qui relie l'ancien village de Coulangé à Loché-sur-Indrois. Seuls les Tremblaires, Villiers, les BruyÚres et la NoctiÚre sont plus isolés et éloignés.

    Depuis la fin du XXe siĂšcle, les hameaux de la commune connaissent un phĂ©nomĂšne de rurbanisation, liĂ© Ă  l'Ă©tablissement de populations d'origine anglo-saxonne (Anglais, Écossais et Australiens) ou française, et travaillant dans les bassins d'emploi de Loches, voire de Tours.

    • Rue Bernard-de-Lattre.
      Rue Bernard-de-Lattre.
    • Rue de LochĂ©.
      Rue de Loché.
    • Square amĂ©nagĂ© dans le bourg. Rue de la Gare.
      Square aménagé dans le bourg. Rue de la Gare.
    • Ancienne ferme situĂ©e Ă  l'entrĂ©e ouest du village.
      Ancienne ferme située à l'entrée ouest du village.
    • Mairie de la commune de Villeloin-CoulangĂ©.
      Mairie de la commune de Villeloin-Coulangé.
    • Ancien logis abbatial de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin.
      Ancien logis abbatial de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin.
    • Maison ancienne situĂ©e dans le village.
      Maison ancienne située dans le village.
    • Maison dans le village.
      Maison dans le village.

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Villeloin-CoulangĂ© est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse) et sĂ©isme (sismicitĂ© faible)[22]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[23].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villeloin-Coulangé.

    Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie. 97,5 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (90,2 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 381 bĂątiments dĂ©nombrĂ©s sur la commune en 2019, 351 sont en en alĂ©a moyen ou fort, soit 92 %, Ă  comparer aux 91 % au niveau dĂ©partemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24] - [25].

    Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].

    Toponymie

    D'aprÚs un mythe, le nom de Villa Lupae serait lié à une dame Louve, veuve d'Eudore, vice-consul de Tours. Elle se retire dans une de ses propriétés (ou villa) ; elle y fonde un monastÚre d'hommes en l'honneur du Sauveur du monde et nomme un abbé pour diriger les religieux. Ce lieu conserve le nom de sa fondatrice, Villa Lupae > Villeloin[26].

    La forme Villa Lupae est mentionnée en 850 dans le cartulaire de Cormery à l'occasion de la fondation du monastÚre de Villeloin[27]. On trouve ensuite Villa Loens et Villeloen au XIIe siÚcle, Villalupe, Villaloem, Ville Lupantium, Villa Lupensis en 1200 (Chartes de Villeloin) et Villeloing en 1394 dans la charte de Geofroy de Palluau[28]. Il s'agit d'une formation médiévale en Ville- au sens ancien de « domaine rural, village », suivi des noms de femmes germaniques Lupa[29] ou Leuwa[30].

    Le nom de la paroisse de CoulangĂ© est mentionnĂ© dĂšs 859 sous la forme Columniaco dans le cartulaire de Cormery, ensuite Colungeaiacum en 1150 (Charte d'Engebaud, archevĂȘque de Tours), Colengeium en 1200, Colenge en 1246, Collengeio en 1277 (chartes de l'abbaye de Villeloin), Coulanges en 1385 (ordonnances des rois de France), Sanctus Sulpilius de Collegio (pouillĂ© des abbayes de France), et enfin CoulangĂ© sur la carte de Cassini[31].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    Le territoire communal conserve des vestiges nĂ©olithiques sur deux sites. Sur celui du Village des Champs, on trouva une meule faite d'une table de silex turonien paraissant retaillĂ©e sur une grande partie du pourtour qui fut utilisĂ©e sur toute sa surface[32] et sur celui de la Motte un Ă©clat laminaire Ă  crĂȘte repris en nuclĂ©us[33].

    On trouve aussi Ă  La Motte un tumulus de l'Ăąge du bronze. La lĂ©gende locale dit que cette butte de terre a Ă©tĂ© formĂ©e par le gĂ©ant Gargantua s'arrĂȘtant lĂ  pour secouer la boue de ses sabots[34].

    Des bùtiments gallo-romains ont également été repérés sur la rive sud de l'Indrois, sur laquelle sont réguliÚrement découvertes des briques, des céramiques, voire des traces de fondation[35].

    Moyen Âge

    copie d'une gravure du XVIIe siĂšcle reprĂ©sentant l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin
    Abbaye de Villeloin - Plan de l'ancienne abbaye au XVIIe siĂšcle - plan Monasticon Gallicanum.

    Le bourg de Villeloin s'est dĂ©veloppĂ© autour d'une abbaye bĂ©nĂ©dictine fondĂ©e en 850. Le chevalier Mainard se proposait de fonder un monastĂšre, « in pago videlicet Turonico, super fluvium cui nomen est Andrisco in loco qui dicitur, rustico vocĂ bulo, Villalupa. » (phrase en latin issue du Cartulaire de Cormery dont voici une traduction : « Ă  savoir, en Touraine dans le village, prĂšs de la riviĂšre, dont le nom est Andrisco au lieu que l'on dit, dont le nom rustique Ă©tait Villalupa. »)[36]. On voit par un diplĂŽme de l'empereur Louis que, du temps de Charles II le Chauve et du sien, les frĂšres Mainard et Mainerius donnĂšrent Ă  Audacher, abbĂ© de Cormery, un lieu nommĂ© Villeloin afin qu'il y fĂźt construire un nouveau monastĂšre en l'honneur du Saint Sauveur. Mais ce ne fut pas Louis le Pieux qui le fit, puisque Charles le Chauve lui survĂ©cut. Cette charte peut donc ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme apocryphe. Mainard et Mainerius nĂ©anmoins furent bien rĂ©ellement les fondateurs de Villeloin, et ce fut bien l'abbĂ© Audacher qui prĂ©sida Ă  sa construction. Elle eut lieu sous le rĂšgne de Charles II, roi des Francs qui, en 850, lui donna son approbation et la plaça sous l'autoritĂ© de l'abbaye de Cormery (tenue par des bĂ©nĂ©dictins lĂ  aussi). La basilique, une fois achevĂ©e, fut consacrĂ©e par l'archevĂȘque HĂ©rard, en 859, lequel dĂ©cida, du consentement d'Audacher, qu'il y aurait au moins vingt moines dans ce monastĂšre. De mĂȘme que Cormery dĂ©pendait de Saint-Martin, Villeloin fut dans la dĂ©pendance de Cormery, et ce furent les abbĂ©s de Cormery qui le dirigĂšrent d'abord[37].

    En 965, les moines de Villeloin suppliĂšrent l'abbĂ© Guido (abbĂ© de Cormery) de leur permettre d'Ă©lire eux-mĂȘmes leur abbĂ©, ce qu'il leur accorda, et ils Ă©lurent Huncbertus qui reçut la consĂ©cration de l'archevĂȘque Hardouin[38].

    AprĂšs 1060, Foulques, comte d'Anjou, donna Ă  Villeloin des coutumes. En 1156, le pape Adrien IV confirma leurs possessions ; le pape Innocent IV les confirma Ă  son tour en 1253[38].

    En 1301, le roi Philippe le Bel, approuva le diplĂŽme de Charles le Chauve. Le , lors de son voyage Ă  Loches Philippe le Bel sĂ©journa dans l'abbaye : « Plus tard, entre Ă  Villeloin un cortĂšge brillant et nombreux, qui en part le lendemain, et traverse la forĂȘt pour se rendre Ă  Loches ; c'est le roi Philippe le Bel, accompagnĂ© de sa royale Ă©pouse, Jeanne de Navarre, comtesse de Champagne, de Bric et de Bigorre, fille d'Henri Ier, roi de Navarre. Le prince et la princesse restent huit jours Ă  Loches et s'en retournent par Villeloin. »[37].

    On connaßt également les importantes donations qui servirent de base économique à la vie de la communauté, notamment celle du domaine de La BéraudiÚre faite en 1335 par Ingelger d'Amboise. Une belle grange aux dßmes existe encore, hors des limites de l'abbaye représentée sur la gravure du XVIIe siÚcle[39].

    Pendant la guerre de Cent Ans, Villeloin, comme de nombreuses villes, souffre de la guerre. Les Anglais s'en emparent en 1360 et y installent une importante garnison qui rayonne dans tout le pays. En 1361, les moines rĂ©ussissent Ă  racheter leur couvent aux occupants contre l'importante somme de 9 000 florins d'or. La majeure partie de cette rançon a Ă©tĂ© versĂ©e par Gautier de ChĂąteauchallons, proche du comte d'Auxerre. Il s'agit donc d'une intervention politique royale. Cette pratique de rachat de bĂątiment et de prisonniers Ă©tait courante Ă  l'Ă©poque[39].

    Les bĂątiments du monastĂšre sont dĂ©vastĂ©s en 1412 par les troupes anglaises[Note 4] - [40]. La mĂȘme annĂ©e, les religieux obtiennent du roi Charles VI que le guet et la garde de l'abbaye soient assurĂ©s par les habitants qui remplissaient jusqu'alors ces charges au profit de Loches[39].

    Au début du XVe siÚcle, les édifices sont en trÚs mauvais état. Des reconstructions commencent à partir de 1417, mais c'est surtout aprÚs la guerre de Cent Ans, en 1464, que sont reprises les fortifications qui vont servir pendant les guerres de Religion[39].

    Époque moderne

    En 1664, Michel de Marolles, abbĂ© de Villeloin, rĂ©unit dans sa bibliothĂšque de vĂ©ritables merveilles. Il fit peindre 150 blasons des principales villes et sommitĂ©s d'Europe[Note 5]. Il recueillit 123 400 estampes (dont plus de 200 Rembrandt) et plus de 400 grands volumes[41].

    En 1667, du consentement de l'abbé de Marolles, des religieux de la congrégation de Saint-Maur entrÚrent dans ce couvent pour y établir la réforme, qui ne s'effectua réellement qu'au [38].

    Révolution française

    Le départ en 1790 des quatre derniers bénédictins de l'abbaye (Emmanuel Charpentier, le prieur, Maurice VallÚre, François Lecoq et Jean-Louis de Maussabré, les moines[38]) laissa le champ libre aux divers acquéreurs de biens nationaux. Chacun d'entre eux, pour se clore des voisins, éleva des murs avec des matériaux de bùtiments en démolition. L'église fut détruite peu de temps aprÚs la Révolution[42].

    XIXe siĂšcle

    Villeloin était enclavée dans la commune de Coulangé. Le , elles furent réunies par ordre du roi Louis Philippe, pour devenir la commune de Villeloin-Coulangé. Cette fusion a été officialisée par une lettre du roi Louis Philippe conservée par les archives communales.

    • Copie conforme de la lettre de Louis Philippe, roi des Français, ordonnant la rĂ©union des communes de Villeloin et de CoulangĂ©. Page 1
      Copie conforme de la lettre de Louis Philippe, roi des Français, ordonnant la réunion des communes de Villeloin et de Coulangé. Page 1
    • Copie conforme de la lettre de Louis Philippe, roi des Français, ordonnant la rĂ©union des communes de Villeloin et de CoulangĂ©. Page 2
      Copie conforme de la lettre de Louis Philippe, roi des Français, ordonnant la réunion des communes de Villeloin et de Coulangé. Page 2

    XXe siĂšcle

    En 1902, la laiterie Paillaud s'installa dans une partie de l'ancienne abbaye : le cloßtre et le réfectoire des hÎtes. En 1921, le sol de l'ancienne salle capitulaire fut fouillé. On y trouva notamment des crosses abbatiales[42].

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, Bernard Beguin, Daniel Charreau et GĂ©rard Charreau, trois jeunes de la commune de Villeloin-CoulangĂ© avaient rejoint le maquis CĂ©sario de l’ORA sous la direction du lieutenant Bretegnier qui participa aux combats d’ pour libĂ©rer la zone rurale autour de la ville de Loches (Indre-et-Loire). Le dimanche , la mairie a rendu hommage au maquis CĂ©sario en baptisant une des places du village « place du Maquis-CĂ©sario »[43].

    Dans les années 1980, Villeloin-Coulangé a abrité l'une des planques du groupe terroriste action directe. La découverte de cette planque a pour origine un billet de train Orléans - Saint-Pierre-des-Corps trouvé dans les poches de Georges Cipriani lors de son arrestation en 1987 dans le Loiret. Les gendarmes avaient alors opéré des contrÎles dans les agences immobiliÚres, puis auprÚs de nombreux propriétaires auxquels les loyers n'avaient pas été payés depuis février. Ils entrÚrent ainsi en contact avec les époux Robin (un menuisier de la région), qui percevaient leur loyer en argent liquide à Villeloin-Coulangé. Georges Cipriani et Joëlle Aubron passaient un bon nombre de week-ends dans cette maison depuis . Le long du pavillon surmonté d'un toit de tuile rouge, Joëlle Aubron avait planté des tomates et elle en faisait des conserves soigneusement rangées dans le cellier. La jeune femme et Cipriani se montraient discrets, malgré un va-et-vient de camionnettes perceptible par les voisins certaines nuits. Un hasard sans doute : la résidence secondaire de Georges Besse était située à une trentaine de kilomÚtres de là, à Betz-le-Chùteau. Cette fois, ce n'était pas une dénonciation, comme à Vitry-aux-Loges, mais un travail en profondeur des gendarmes d'Indre-et-Loire qui avait permis la découverte de la planque[44].

    « JoĂ«lle Aubron, Ă©chappĂ©e de la bonne bourgeoisie et appliquĂ©e, dans les moments tranquilles, Ă  surveiller ses chaudrons de confitures. Elle aussi, en compagnie de Georges Cipriani, avait choisi un coin retirĂ© pour abriter ses rĂȘves de feu et de sang : une ferme louĂ©e Ă  Villeloin-Coulange, dans l'Indre-et-Loire[45]. »

    Politique et administration

    Les résultats électoraux de l'élection présidentielle de 2007 illustrent l'ancrage à droite de l'électorat. Au premier tour, totalisant 15,89 % des suffrages, contre 25,87 % au niveau national, SégolÚne Royal se place bien derriÚre Nicolas Sarkozy lequel rassemble localement 30,81 % des électeurs (31,18 % en moyenne nationale) et François Bayrou avec 19,56 % (18,57 % en moyenne nationale) et à égalité avec Jean-Marie Le Pen qui fait aussi 15,89 % sur la commune (10,44 % en moyenne nationale). Lors du second tour, Nicolas Sarkozy, élu président de la République avec 53,06 % des suffrages nationaux, en recueille 63,78 % à Villeloin-Coulangé. Son opposante, SégolÚne Royal, qui totalise quant à elle 46,94 % des voix au niveau national en obtient 36,22 % à Villeloin-Coulangé[46].

    Au premier tour, les votes se ventilaient ainsi :

    Candidat Nicolas Sarkozy SégolÚne Royal François Bayrou Jean-Marie Le Pen Frédéric Nihous Philippe de Villiers Olivier Besancenot José Bové Marie-George Buffet Arlette Laguiller
    A Villeloin-Coulangé : Voix 126 65 80 65 8 24 12 5 7 6
    % 30,81 15,89 19,56 15,89 1,96 5,87 2,93 1,22 1,71 1,47
    Dans le dĂ©partement d'Indre-et-Loire : Voix 104 125 84 345 68 641 30 865 3 791 10 391 15 480 4 180 5 714 4 772
    % 30,70 24,87 20,24 9,10 1,12 3,06 4,56 1,23 1,68 1,41
    Source : MinistÚre de l'Intérieur

    L'ancrage Ă  droite s'est Ă©galement exprimĂ© en 2009 lorsque, au premier tour des Ă©lections europĂ©ennes, Jean-Pierre Audy (listes de la majoritĂ©) arrive en tĂȘte avec 32,43 % (27,88 au niveau national). Loin derriĂšre, on trouve Ă  Ă©galitĂ©, avec 10,36 % des voix : Henri Weber (listes du Parti socialiste - 16,48 % au niveau national), VĂ©ronique GoncalvĂšs (listes divers droite - 6,74 % au niveau national) et Jean-Paul Besset (listes des Verts - 16,28 % au niveau national)[47]. L'abstention est moindre qu'au niveau national : 50,83 % dans la commune contre 59,37 dans l'ensemble du territoire.

    Les Ă©lections de 2010 pour les conseillers rĂ©gionaux, ont vu au niveau national la quasi-totalitĂ© des rĂ©gions de mĂ©tropole (Alsace mise Ă  part) Ă©lire des conseillers de gauche. À Villeloin-CoulangĂ©, c'est HervĂ© Novelli (listes de la majoritĂ©) qui est arrivĂ© en tĂȘte avec 35,06 %, suivi par François Bonneau (listes du Parti socialiste) avec 19,05 %, Philippe Loiseau (listes du Front National) avec 13,42 %, Marie-France Beaufils (listes du Parti communiste et du Parti de gauche) avec 10,39 % et Jean Delavergne (listes des Verts) avec 10,82 %[48].

    Les Ă©lections municipales sont traditionnellement sans liste de parti. Le fait que Villeloin-CoulangĂ© soit sous le seuil des 3 500 habitants explique que les listes ne sont pas obligatoires. Les suffrages sont comptabilisĂ©s individuellement, et le panachage est autorisĂ©. Dans les communes de moins de 2 500 habitants, les candidatures isolĂ©es et les listes incomplĂštes sont autorisĂ©es. De 1965 Ă  2008, Jean LĂ©vĂšque (Divers droite) Ă©tait le maire de la commune (43 ans de mandat consĂ©cutif). Il ne s'est pas reprĂ©sentĂ© en 2008. Le scrutin porte une nouvelle Ă©quipe, sans Ă©tiquette, Ă  la mairie. Maryse Garnier, ancienne adjointe de Jean LĂ©vĂšque, est maire de la commune depuis cette date. La participation a Ă©tĂ© de 80,25 %[49].

    Circonscriptions administratives

    Villeloin-Coulangé est située dans le département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire et dans l'arrondissement de Loches. Elle fait partie du canton de Loches.

    Intercommunalités

    Membre d'un SIVOM (Syndicat intercommunal à vocations multiples) qui existait depuis 1974, Villeloin-Coulangé a adhéré à la communauté de communes de Montrésor qui regroupe les dix communes de l'ancien canton de Montrésor. On y trouve, outre Villeloin-Coulangé et Montrésor, les communes de Beaumont-Village, Chemillé-sur-Indrois, Genillé, Le LiÚge, Loché-sur-Indrois, Nouans-les-Fontaines, Orbigny et VilledÎmain.

    Liste des maires

    Cette liste ne prend pas en compte les maires de Coulangé avant la fusion avec Villeloin le .

    Liste des maires de Villeloin, puis de Villeloin-Coulangé, depuis 1793
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    décembre 1792 septembre 1797 Charles Bougrier Serrurier
    octobre 1797 septembre 1799 Dominique-Pierre Cazan Foulonnier
    septembre 1799 septembre 1800 Louis-Jean Mabilleau Notaire
    septembre 1800 avril 1816 Alexandre Haincque-Lahoussaye Propriétaire foncier
    juin 1816 juin 1840 Jean-Pierre Mabilleau-Giraud Notaire, propriétaire foncier
    septembre 1840 juillet 1843 Emmanuel Martin Propriétaire foncier, chùtelain
    septembre 1843 avril 1848 Louis-Joseph Burland Notaire
    avril 1848 décembre 1858 Augustin Jacquet-Delahaye Notaire, conseiller général (1848-1861)
    décembre 1858 décembre 1869 Louis-Joseph Burland Notaire
    décembre 1869 septembre 1870 EugÚne Arrault Meunier
    septembre 1870 juin 1871 Anselme Palisseau MĂ©decin
    juin 1871 mai 1888 Louis Mondin Propriétaire foncier
    septembre 1876 mai 1884 EugĂšne Arrault Meunier
    mai 1884 mai 1888 Léon Bernier Propriétaire foncier
    mai 1889 mai 1896 Louis Mondin Propriétaire foncier
    mai 1896 novembre 1919 Léon Bernier Propriétaire foncier
    novembre 1919 mai 1925 Louis Crosse MĂ©decin
    mai 1925 janvier 1937 René Palisseau Pharmacien
    février 1937 mars 1940 Michel Monpoint Propriétaire foncier
    mai 1940 juillet 1945 carence
    juillet 1945 mai 1953 Alfred Orillard Charron
    mai 1953 mars 1965 Pierre Gautron Agriculteur
    mars 1965 mars 2008 Jean LévÚque DVD-UDF Vétérinaire, conseiller général (1979-2011)
    mars 2008 En cours Maryse Garnier DVD[50] InfirmiĂšre

    Jean LévÚque, dont le mandat a pris fin en 2008 fait partie des doyens des maires de France, avec 43 ans de mandats consécutifs.

    Fiscalité communale

    Taux de fiscalité directe en 2009

    Taxe Taux moyen de la strate Taux voté à Villeloin-Coulangé
    d'habitation 8,83 % 9,06 %
    fonciĂšre sur le bĂąti 12,98 % 10,51 %
    fonciĂšre sur le non-bĂąti 34,15 % 25,73 %
    professionnelle 8,99 % 6,84 %
    Sources des données : Les comptes des communes - Villeloin-Coulangé[51].

    Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale

    En 2009, l'annuitĂ© de la dette reprĂ©sentait 33 euros par habitant. Le taux d'endettement est donc modeste, et pour comparaison l'endettement moyen des villes de la mĂȘme strate s'Ă©lĂšve Ă  90 euros par habitant. AprĂšs une baisse rĂ©guliĂšre entre 2001 et 2008, l'endettement tend Ă  repartir Ă  la hausse. Le budget pour l'annĂ©e 2009 est de 355 000 euros pour le fonctionnement et de 65 000 euros pour l'investissement[51].

    Analyse des équilibres financiers - Villeloin-Coulangé - 2009
    En euros En euros par habitant Moyenne de la strate
    Opérations de fonctionnement
    Total des produits de fonctionnement = A 403 000 617 750
    Dont : ImpĂŽts Locaux 147 000 226 296
    Autres impĂŽts et taxes 0 0 38
    Dotation globale de fonctionnement 133 000 204 210
    Total des charges de fonctionnement = B 351 000 537 593
    Dont : Charges de personnel 139 000 213 232
    Achats et charges externes 98 000 150 180
    Charges financiĂšres 7 000 11 25
    Contingents 65 000 99 51
    Subventions versĂ©es 3 000 5 31
    RĂ©sultat comptable = R (A-B) 53 000 80 157
    Opérations d'investissement
    Total des ressources d'investissement = C 209 000 320 420
    Dont : Emprunts bancaires et dettes assimilĂ©es 130 000 199 77
    Subventions reçues 21 000 32 84
    FCTVA 9 000 14 66
    Retour de biens affectés, concédés, etc. 0 0 0
    Total des emplois d'investissement = D 175 000 268 422
    Dont : DĂ©penses d'Ă©quipement 161 000 246 335
    Remboursement d'emprunt et dettes assimilĂ©es 14 000 22 66
    Charges à répartir 0 0 0
    Immobilisation affectées, concédées, etc. 0 0 0
    Besoin ou capacitĂ© de financement rĂ©siduel de la section d'investissement = E (D-C) −34 000 -52 -2
    RĂ©sultat d'ensemble = R-E 87 000 133 155
    Autofinancement
    ExcĂ©dent brut de fonctionnement 60 000 91 182
    CapacitĂ© d'autofinancement (CAF) 53 000 80 162
    CAF nette du remboursement en capital des emprunts 38 000 59 96
    Endettement
    Encours de la dette au 31/12 248 000 380 599
    AnnuitĂ© de la dette 21 000 33 90
    Avance du Trésor au 31/12 0 0 0
    Fonds de roulement 214 000 327 289
    Source : Les comptes des communes - Villeloin-Coulangé[51].

    Jumelages

    Au , Villeloin-Coulangé n'est jumelée avec aucune autre commune[52].

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2007[54].

    En 2020, la commune comptait 583 habitants[Note 6], en diminution de 9,89 % par rapport Ă  2014 (Indre-et-Loire : +1,36 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    252247244238256951873847847
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    8259269319289609721 0011 0061 030
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0251 0609889721 0111 0071 1111 066978
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    926830681573571618636638643
    2017 2020 - - - - - - -
    599583-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[55] puis Insee Ă  partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement ĂągĂ©e. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  21,3 %, soit en dessous de la moyenne dĂ©partementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 45,9 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 27,8 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 273 hommes pour 321 femmes, soit un taux de 54,04 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,91 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[57]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    1,1
    90 ou +
    5,0
    13,6
    75-89 ans
    18,8
    27,5
    60-74 ans
    25,3
    22,5
    45-59 ans
    20,5
    11,5
    30-44 ans
    11,3
    9,7
    15-29 ans
    6,1
    14,2
    0-14 ans
    12,9
    Pyramide des ùges du département d'Indre-et-Loire en 2018 en pourcentage[58]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,9
    90 ou +
    2,1
    7,6
    75-89 ans
    10,1
    16,9
    60-74 ans
    17,8
    20,1
    45-59 ans
    19,3
    18,1
    30-44 ans
    17,3
    18,2
    15-29 ans
    17,4
    18,2
    0-14 ans
    16,1

    État matrimonial et composition des mĂ©nages

    Marié(e)Veuf(veuve)Divorcé(e)Célibataire
    49 %17 %7,3 %26,7 %
    Source : Chiffres clés de l'INSEE 2007

    Le nombre moyen de personnes par ménage est passé de 3,4 à 2,2 entre 1968 et 2007.

    Mobilité résidentielle sur cinq ans

    Depuis 2002, 26 % de la population nouvellement installĂ©e provient d'une autre rĂ©gion de France mĂ©tropolitaine. 67,3 % des rĂ©sidents n'ont pas dĂ©mĂ©nagĂ© tandis que 6,5 % des rĂ©sidents ont changĂ© de logement tout en restant au sein de la commune. Ainsi, alors que sur les plans dĂ©partemental et rĂ©gional les migrations rĂ©sidentielles auraient globalement tendance Ă  renforcer le vieillissement des populations[59] (notamment avec une part plus importante de dĂ©parts chez les jeunes adultes), les dynamiques de mobilitĂ© qui animent la commune semblent suivre une tendance pour partie diffĂ©rente. Les mĂ©canismes locaux de la mobilitĂ© rĂ©sidentielle sont fondĂ©s, certes, sur le dĂ©part de populations fraĂźchement diplĂŽmĂ©es, mais ces dĂ©parts sont numĂ©riquement compensĂ©s par l'installation de foyers de nĂ©oruraux — actifs ou retraitĂ©s — fuyant les dĂ©sagrĂ©ments des villes Ă  la recherche d'une qualitĂ© de vie moins stressante[60].

    Enseignement

    Située dans l'académie d'Orléans-Tours, la ville administre une école, à la fois école maternelle et école élémentaire d'environ 50 élÚves. Celle-ci fait partie du regroupement pédagogique communal incluant les écoles de Loché-sur-Indrois et Montrésor pour les enfants (141 au total en 2009, dont 55 de Villeloin-Coulangé) des communes de Villeloin-Coulangé, Montrésor, Loché-sur-Indrois, Chemillé-sur-Indrois, Beaumont-Village et VilledÎmain[61].

    Le collÚge le plus proche est situé à Montrésor et le lycée le plus proche à Loches.

    Manifestations culturelles et festivités

    La commune ne possÚde pas d'office de tourisme sur son territoire, elle dépend de l'office de tourisme du Val d'Indrois[62] situé à Montrésor. On y retrouve toutes les communes de la Communauté de communes de Montrésor avec les communes de Beaumont-Village, Chemillé-sur-Indrois, Genillé, Le LiÚge, Loché-sur-Indrois, Montrésor, Nouans-les-Fontaines, Orbigny, VilledÎmain.

    Toutefois, le syndicat d'initiative de Villeloin-Coulangé, présidé en 2010 par Didier Béguin organise des événements toute l'année. Grùce aux bénéfices réalisés lors des manifestations qu'il organise, ce syndicat d'initiative a financé en 2009 l'installation d'une nouvelle aire de jeux pour les enfants au bord de l'Indrois et de l'ancienne gare. Parmi les manifestations organisées, on compte :

    • en avril : une randonnĂ©e pĂ©destre d'une dizaine de kilomĂštres ;
    • en juillet : la fĂȘte des fleurs. Plus de 500 repas sont servis pendant la soirĂ©e qui se termine par un bal et un feu d'artifice ;
    • le : la brocante. Elle rĂ©unit plus de 300 exposants et accueille plusieurs milliers de visiteurs depuis plus de vingt ans et reste l'une des plus importantes de la rĂ©gion. Elle a droit Ă  un reportage tĂ©lĂ©visĂ© tous les ans[63] - [64] ;
    • en dĂ©cembre : l'arbre de NoĂ«l. Un spectacle est organisĂ© pour la centaine d'enfants du village chaque annĂ©e avec un goĂ»ter traditionnel et l'arrivĂ©e du pĂšre NoĂ«l avec les cadeaux offerts par la commune.

    Communication et Ă©quipements

    Villeloin-Coulangé bénéficie d'une agence postale / point multiservice.

    La commune dispose d'une salle des fĂȘtes polyvalente, qui peut ĂȘtre mise Ă  la disposition des associations et des habitants.

    La liste des équipements présents sur la commune est complétée par une bibliothÚque municipale, située au sein de l'école, intégrée au réseau de bibliothÚques du territoire du lochois[65], un cimetiÚre, et un columbarium.

    L'ensemble du territoire de la commune est desservi par l'ADSL. Toutefois, les villages et hameaux éloignés de plus de km des centraux (situés à Montrésor et Nouans-les-Fontaines) sont affectés par une réduction des performances de l'internet haut débit.

    Villeloin-Coulangé met à disposition des habitants des sacs et des conteneurs permettant de faire un tri sélectif. La commune ne possÚde pas de centre de traitement des déchets ; les déchÚteries du SMICTOM du Val d'Indrois, situées sur les communes de Genillé et Nouans-les-Fontaines, sont à proximité[66].

    Santé

    Une pharmacie et plusieurs professionnels libéraux de santé sont présents sur la commune. Une maison médicale regroupant l'ensemble de ceux-ci est en chantier ; son ouverture est prévue pour 2012.

    Le centre hospitalier le plus proche est le centre hospitalier Paul Martinais à Loches, le centre de convalescence et de réadaptation est celui de « Puygibault » situé route de Bourrais à la périphérie de la ville de Loches, le centre hospitalier universitaire est à Tours.

    Depuis 1970, Villeloin-Coulangé dispose d'une maison de retraite médicalisée de 82 places, « Les Baraquins », qui est également un établissement d'hébergement pour personnes ùgées dépendantes (EHPAD)[67].

    Sports

    La commune dispose d'un terrain de football qui est (rarement) utilisé par l'ECF (entente des clubs de football du pays montrésorois) (95 licenciés en 2010-2011)[66]. Les joueurs sont répartis en six équipes de « moins de 7 ans » à « moins de 18 ans ». Les terrains principaux utilisés par l'ECF sont ceux des communes de Genillé, Nouans-les-Fontaines, Orbigny et Loché-sur-Indrois[68].

    Le club de pétanque de Villeloin-Coulangé a été créé en 1989. En 2010, le club fonctionne bien malgré un nombre réduit d'adhérents : 5 seulement[66].

    Depuis , un cours de gymnastique, mis en place par une association intercommunale (L'entente communale de gymnastique volontaire - ECGV) dĂ©ploie l’activitĂ© gymnique sur trois communes : Villeloin-CoulangĂ©, Nouans-les-Fontaines et VilledĂŽmain[66].

    Cultes

    vue de l'Ă©glise avec le monument au mort au premier plan
    L'Ă©glise Saint-Michel et le monument aux morts.
    gros plan d'une sculpture visible à l'entrée de l'église
    Saint Michel terrassant le dragon (fronton de l'église de Villeloin-Coulangé).

    La commune de Villeloin-Coulangé relÚve de la paroisse catholique Saint-Jean-Baptiste[69], qui est une subdivision du diocÚse de Tours[69], lequel relÚve de la Province ecclésiastique de Tours. La paroisse Saint-Jean Baptiste regroupe huit communes et huit clochers dont celui de Saint-Michel à Villeloin-Coulangé.

    Une communautĂ© de l'ordre de Grandmont (qui suit la rĂšgle de Saint Étienne de Muret) est prĂ©sente depuis 1979 dans la commune au prieurĂ© de Grandmont Villiers. Dans un ancien ermitage grandmontain fondĂ© par Henri II PlantagenĂȘt, trois frĂšres vivent de « l'Ă©vangile et de la croix » en communion avec toute l'Église.

    La messe n'est dite dans l'Ă©glise Saint-Michel qu'Ă  de rares occasions et pour les baptĂȘmes, mariages et enterrements[61].

    Économie

    Villeloin-CoulangĂ© est classĂ©e en zone de revitalisation rurale par arrĂȘtĂ© du [70].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 15 116 â‚Ź, ce qui plaçait Villeloin-CoulangĂ© au 25 993e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 mĂ©nages en mĂ©tropole[71].

    La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[72].

    Entreprises

    Villeloin-CoulangĂ© est un village avec assez peu d'entreprises : au la commune en comptait 26 (hors agriculture)[73]. En 2007, ces Ă©tablissements Ă©taient rĂ©partis, pour 6,9 % dans l'industrie, 17,2 % dans la construction, 27,6 % dans le commerce et 48,3 % dans les services. À titre de comparaison, dans le dĂ©partement d'Indre-et-Loire on trouve 15,3 % des emplois dans l'industrie, 7,9 % dans la construction, 41,9 % dans le commerce et 31,5 % dans les services[74].

    La principale entreprise industrielle est Leroux SA spécialisée dans le profilage à froid et le cintrage de tous métaux. Le premier employeur de la commune est la maison de retraite des Baraquins, qui en 2010 comptait 63 postes.

    En 2007, l'activitĂ© agricole restait importante, bien qu'entre 1988 et 2000 le nombre d'exploitations agricoles soit passĂ© de 42 Ă  27 (de 33 Ă  20 pour les professionnels). La surface agricole utile atteignait 2 646 hectares (dont 1 392 ha en cĂ©rĂ©ales). Le cheptel bovin dĂ©passait 600 tĂȘtes[73]. En 2010, la commune comptait neuf exploitations en polyculture, onze Ă©levages viande et un Ă©levage laitier[75].

    Emploi

    En 2007, le taux de chÎmage à Villeloin-Coulangé était de 8,8 % contre 11,4 % en 1999.

    Structure des emplois à Villeloin-Coulangé, selon le recensement de 1999

    Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Villeloin-Coulangé 13,2 % 3,8 % 13,2 % 11,3 % 30,2 % 28,3 %
    Moyenne nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
    Sources des données : Insee[76]

    Commerce

    Si certains commerces ont disparu (boulangerie, boucherie, café, restaurant), il subsiste sur la commune une épicerie (qui assure les livraisons à domicile) qui propose du pain, du poisson et a mis en place des partenariats avec les producteurs locaux[77] ; un tabac - presse qui, depuis sa reprise en 2005, propose, en plus, de la papeterie, des produits informatiques, des cadeaux[78] ; un salon de coiffure ; une pharmacie[79]. Par ailleurs, un boucher ambulant dessert le village une fois par semaine.

    De nombreux artisans sont aussi présents sur la commune : menuisier, plombier, peintre, peintre d'intérieur, charpentier, électricien, maçon, couvreur, scierie[66].

    Culture locale et patrimoine

    L'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin

    photo ancienne de la porte principale de l'abbaye
    Abbaye de Villeloin - porte d'entrée fortifiée sud - XVe siÚcle - photo de 1923.

    FondĂ©e au IXe siĂšcle par deux chevaliers, l'abbaye bĂ©nĂ©dictine Saint-Sauveur de Villeloin est dĂ©vastĂ©e par les troupes anglaises pendant la guerre de Cent Ans en 1360 puis en 1412. L'abbaye Ă©tait situĂ©e Ă  la frontiĂšre entre les possessions anglaises (sous Édouard III d'Angleterre) et le royaume de France de Philippe VI de France.

    Le monastÚre devient prospÚre grùce à de nombreux dons. On sait que l'abbaye de Villeloin était importante par son nombre de moines et les terres possédées[Note 7]. Le , lors de son voyage à Loches, Philippe le Bel séjourna dans l'abbaye[37].

    Par ailleurs, deux crosses épiscopales furent découvertes lors de fouilles en 1921 (voir ci-dessous). La présence de ces deux crosses dans l'environnement de l'abbaye de Villeloin donne une indication sur la place réelle de cet établissement, fondé dÚs le IXe siÚcle, à la période médiévale. Ces deux objets, en particulier la crosse émaillée, étaient précieux et trÚs coûteux, et semblent indiquer que leurs possesseurs étaient des abbés d'un certain renom.

    L'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin fait l'objet en 1927 de quatre inscriptions au titre des monuments historiques[80] : l'Ă©glise datant du XIIe siĂšcle est fut inscrite par arrĂȘtĂ© du ). L'ancien prieurĂ©, le pavillon Renaissance et les tours sont du XVIe siĂšcle. L'ancien couvent est du XVIIe siĂšcle. Sa façade et son portail du XVIIe siĂšcle, ainsi que la porte de l'ancienne chapelle ont Ă©tĂ© inscrits par arrĂȘtĂ© du . L'ancien prieurĂ© avec pavillon et tourelle Renaissance, le grand portail d'entrĂ©e, les deux tours du pont-levis et la tour Ă  l'Est du pont-levis ont Ă©tĂ© inscrits par arrĂȘtĂ© du . Enfin, le pavillon Renaissance et la grande tour carrĂ©e ont Ă©tĂ© inscrits par arrĂȘtĂ© du .

    Les crosses de l'abbaye de Villeloin

    Lors de travaux réalisés dans la commune de Villeloin-Coulangé au début des années 1920, deux crosses abbatiales ont été trouvées.

    Une crosse pastorale du XIIIe siĂšcle fait l’objet d’un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [81]. Elle a Ă©tĂ© mise au jour par Charles Paillaud le . Elle se trouvait dans un tombeau, sous le pavage d'une salle qui fut Ă  l'Ă©poque identifiĂ©e comme l'ancienne salle capitulaire de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin. Cette crosse en ivoire de 0,16 m (0â€Č 6″) est datĂ©e des environs de l'an 1200. Elle fut trouvĂ©e associĂ©e Ă  la bouterolle (ou cuspes) de bronze qui terminait sa hampe. Le musĂ©e de Cluny put acquĂ©rir cette rare piĂšce en . Elle est exposĂ©e au musĂ©e dans la salle des ivoires.

    Une seconde crosse a Ă©tĂ© mise au jour dans la mĂȘme salle que la premiĂšre, le . C'est un travail d'Ă©maillerie limousine. RĂ©alisĂ©e vers 1220-1235, elle est faite de cuivre embouti, champlevĂ©, gravĂ©, Ă©maillĂ© bleu moyen et dorĂ©. Elle est haute de 32,7 cm et large de 18 cm. On y voit le Couronnement de la Vierge dans la volute et l'Annonciation sur la douille. Elle est visible au musĂ©e de l'hĂŽtel GoĂŒin Ă  Tours[82].

    • Photo ancienne (1923) de la crosse Ă©piscopale du XIIIe siĂšcle en ivoire.
      Photo ancienne (1923) de la crosse Ă©piscopale du XIIIe siĂšcle en ivoire.
    • Crosse Ă©piscopale du XIIIe siĂšcle en ivoire de 16 cm. Elle est ornĂ©e de fleurons.
      Crosse Ă©piscopale du XIIIe siĂšcle en ivoire de 16 cm. Elle est ornĂ©e de fleurons.
    • Crosse en cuivre Ă©maillĂ© du XIIIe siĂšcle. Émaux limousins.
      Crosse en cuivre Ă©maillĂ© du XIIIe siĂšcle. Émaux limousins.

    Le prieuré de Grandmont Villiers

    L'ancien cloßtre du prieuré.

    Vers 1157, Henri II PlantagenĂȘt fonde la maison de Grandmont-Villiers pour les ermites de Grandmont, disciples de saint Étienne de Muret, mort en 1124. La charte de sa fondation Ă©tablie en 1162 est confirmĂ©e par son fils Richard Ier en 1189. En 1295, vingt ermites vivent dans l'Ă©tablissement. La maison devient prieurĂ© conventuel en 1317 et compte alors quarante ermites. Sont notamment hĂŽtes de ce prieurĂ© Charles IV le Bel en 1324, et Louis XI en 1462 et 1472. En 1358, les Anglo-Navarrais incendient le prieurĂ©. La « commende » y est introduite en 1495. La communautĂ© compte trois frĂšres Ă  sa suppression par la Commission des rĂ©guliers en 1772. En 1780, l’église et les bĂątiments du monastĂšre sont rasĂ©s par Louis-Jacques de Baraudin. La partie sud est conservĂ©e comme rĂ©sidence de campagne. Le sanctuaire de l’église est lui aussi dĂ©moli et transformĂ© en grange. Il dĂ©molit et mure la façade du chapitre. La maison est vendue comme bien national en 1792. Elle est rachetĂ©e par François-Xavier Branicki, propriĂ©taire du chĂąteau de MontrĂ©sor, en . Le reste du domaine est rachetĂ© par Constantin-GrĂ©goire Branicki en 1878. Le prieurĂ© est utilisĂ© comme ferme et rendez-vous de chasse jusqu’en 1963. OccupĂ© quelques annĂ©es par des tapissiĂšres, il est ensuite abandonnĂ© Ă  la ruine[83].

    Depuis 1979, trois ermites occupent de nouveau les lieux[84].

    Le prieurĂ© Notre-Dame et Saint-Étienne de Villiers fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [85].

    Églises

    La commune de Villeloin-Coulangé, en plus de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin et du prieuré de Grandmont Villiers, compte trois églises :

    • l'ancienne Ă©glise Saint-Sulpice de CoulangĂ© (XIIe siĂšcle) ;
    • l'ancienne Ă©glise Saint-Michel de Villeloin (XIIe siĂšcle) ;
    • l'Ă©glise actuelle de Villeloin-CoulangĂ© qui date de 1872 (XIXe siĂšcle).

    Cette derniÚre accueille plusieurs objets classés au titre objet des monuments historiques :

    1. Une Ɠuvre de Jean Boucher qui date de 1626 : L'Adoration des bergers. Cette Ɠuvre fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [86] ;
    2. Un tableau qui date du XVIIe siĂšcle : La Vierge Ă  l'Enfant, Vierge apparaissant Ă  un religieux. Il fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [87] ;
    3. Une sculpture qui date du XVIIe siĂšcle : Christ en croix. Cette statue en bois fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [88] ;
    4. Une sculpture qui date du XVe siÚcle : Vierge de pitié. Ce groupe sculpté en pierre fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [89] ;
    5. Une sculpture qui date du XVe siĂšcle : Saint Michel. Cette statue de pierre fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [90].
    • Église de CoulangĂ© (Villeloin-CoulangĂ©) (XIIe siĂšcle), vue depuis le guĂ© de CoulangĂ©.
      Église de CoulangĂ© (Villeloin-CoulangĂ©) (XIIe siĂšcle), vue depuis le guĂ© de CoulangĂ©.
    • Chevet de l'ancienne Ă©glise Saint-Michel de Villeloin (XIIe siĂšcle).
      Chevet de l'ancienne Ă©glise Saint-Michel de Villeloin (XIIe siĂšcle).

    Le moulin Charreau

    vue de l'ancien moulin avec une haie au premier plan
    Le moulin Charreau, ancien moulin Ă  eau.

    Le moulin de Charreau a probablement vu le jour lors de la fondation de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin au IXe siĂšcle. C'est vers 1830 qu'a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© le bĂątiment actuel. Aujourd'hui propriĂ©tĂ© privĂ©e, ce moulin Ă  eau n'a plus aucune activitĂ©. Toutefois subsistent, avec le bĂątiment, la roue Ă  aubes positionnĂ©e directement sur la riviĂšre, la vanne motrice, la rotonde en pierre dure et le systĂšme de tamisage[91]. Les anciennes Ă©curies, fenils, hangars et prĂ©aux peuvent Ă©galement ĂȘtre visitĂ©s.

    Les fours à chaux à Villeloin-Coulangé

    vue de la tour de l'ancien four Ă  chaux et de la maison attenante
    Four à chaux du XIXe siÚcle situé au gué de Coulangé.

    Les établissements chaufourniers sont souvent méconnus bien qu'ils soient l'une des composantes du patrimoine. Ils étaient primordiaux au XIXe siÚcle en Touraine.

    La commune de Villeloin-Coulangé a compté jusqu'à cinq fours à chaux :

    • un Ă  Villiers au sein du PrieurĂ© de Grandmont Villiers, qui a disparu ;
    • un au guĂ© de CoulangĂ©[92] ;
    • un Ă  Villebaslin qui a disparu ;
    • un Ă  la Villatte[93] ;
    • un Ă  Montiange[94].

    Autres monuments et lieux touristiques

    vue d'une allĂ©e bordĂ©e de chĂȘnes avec un le chĂąteau des GenĂȘts au fond
    Le chĂąteau des GenĂȘts (XIXe siĂšcle).
    • ChĂąteau de Bel-Air XIXe siĂšcle, aujourd'hui propriĂ©tĂ© privĂ©e.
    • ChĂąteau des GenĂȘts XIXe siĂšcle :

    Le chĂąteau des GenĂȘts, entre Villeloin et Nouans-les-Fontaines, Ă©tait un fief relevant de Coulommiers, qui appartenait en 1503 Ă  AndrĂ© de Percy. Il Ă©tait encore en 1731 aux mains de la famille de MaussabrĂ© (seigneurs d'Heugnes), qui l'avait hĂ©ritĂ©, par mariage, des de Percy et qui le cĂ©da aux Guillemot de l'Espinasse[95]. Ce chĂąteau appartient Ă  la famille LamaziĂšre dont est issue Simonne Calary de LamaziĂšre, Ă©pouse du marĂ©chal Jean de Lattre de Tassigny, marĂ©chal de France, et mĂšre de Bernard de Lattre (voir ci-dessous).

    • Logis ancien de Navas :

    Ce logis est en fait une maison bourgeoise de 1880. L'une des particularités de ce domaine est de posséder une chapelle du XIXe siÚcle toujours consacrée et possédant des vitraux de l'atelier Lobin et des peintures retraçant son histoire. C'est aujourd'hui une propriété privée qui accueille des gßtes.

    Robert de Lenoncourt

    Robert de Lenoncourt (nĂ© en 1510 et mort le ), qui fut abbĂ© de Villeloin entre 1551 et 1557 fut aussi comte-Ă©vĂȘque de ChĂąlons-en-Champagne et de Metz, archevĂȘque d'Embrun, d'Auxerre, de Sabine, d'Arles et de Toulouse. Il Ă©tait dĂ©jĂ  cardinal depuis 1538.

    Achille de Harlay de Sancy

    Achille de Harlay de Sancy (nĂ© Ă  Paris en 1581 - mort Ă  Saint-Malo le ), baron de Sancy, avant d'ĂȘtre Ă©vĂȘque de Saint-Malo fut abbĂ© de Villeloin.

    Michel de Marolles

    portrait gravé de Michel de Marolles en tenue d'abbé
    Michel de Marolles - Abbé de Villeloin.

    L'abbĂ© Michel de Marolles a publiĂ© un grand nombre d'ouvrages, et lorsque la mort est venue le surprendre, Ă  Paris le , il tenait prĂȘtes encore beaucoup de notes qu'il se proposait de faire imprimer.

    On se souvient surtout de Michel de Marolles, abbĂ© de Villeloin, pour la collection d'estampes qu'il amassa : de plus de 120 000 gravures (dont plus de 200 de Rembrandt) que Colbert lui acheta pour le roi Louis XIV. Il rĂ©digea une Histoire des Roys de France et des choses plus mĂ©morables qui se sont passĂ©es sous leur rĂšgne[96] paru en 1663 « avec privilĂšge de sa majestĂ© », une sĂ©rie de discours oĂč sont Ă©voquĂ©s les cabinets de curiositĂ©s de la ville de Paris et un dĂ©nombrement des personnes qui lui ont offert de leurs livres. Il traduisit un grand nombre d'ouvrages latins.

    « J'ai perdu des amis par un rare caprice, quand je leur ai donné des livres que j'ai faits, comme gens offensez, sans pardonner jamais, Bien qu'on n'ait point blessé leur méchant artifice[97]. »

    Ses Ă©crits qui relatent l'histoire villaloupĂ©enne sont les MĂ©moires de Michel de Marolles abbĂ© de Villeloin avec des notes historiques et critiques[98] qui parurent en 1657. Car, s'il est nĂ© Ă  GenillĂ© le , Michel de Marolles a surtout Ă©tĂ© AbbĂ© de Villeloin entre 1626 et 1674. Mais l'Ă©poque n'Ă©tait pas Ă  la description des mƓurs paysannes et Michel de Marolles dĂ©crit principalement ses voyages, la cour et les nobles qui l'entouraient.

    Toutefois, dans cet ouvrage un paragraphe évoque Villeloin et Coulangé :

    « Nous allions nous mĂȘler parmi les moissonneurs & prenant mĂȘme leurs faucilles, nous essayons de couper les bleds, comme eux.
    Je me souviens qu'un jour m'Ă©chauffant peut-ĂȘtre un peu trop Ă  cet exercice, une Demoiselle m'ayant demandĂ© si M. l'AbbĂ© de Villeloin faisait cela ? je lui rĂ©pondis que « oui », comme si j'eusse regardĂ© l'avenir par un esprit prophĂ©tique & quand elle m'eut rĂ©pliquĂ©, comme je l'entendais ? Je ne sais, lui dis-je ; mais quand cela sera, celui que vous dites ne se ferait point de tort, parce qu'autrefois d'aussi honnĂȘtes gens que lui n'en auraient pas rougi (j'avais appris cela, sans doute, dans la vie de quelque illustre Romain) & sans savoir ce que je disais, elle se prit Ă  rire & m'arracha la faucille de la main, de peur que je m'en fisse mal.
    AprĂšs la moisson, les Paysans choisirent un jour de FĂȘte, pour s'assembler & faire un petit festin, qu'ils appelaient l'Oifon de MĂ©tive[Note 8], Ă  quoi ils conviaient non seulement leurs amis, mais encore leurs MaĂźtres, qui les comblaient de joie, s'ils se donnaient la peine d'y aller[98]. »

    Daniel Wilson

    Daniel Wilson, qui fut propriétaire d'un four à chaux situé au lieu-dit Montiange, est un homme politique français. Il est resté célÚbre pour son implication dans le scandale des décorations, qui amÚne son beau-pÚre, le président de la République française Jules Grévy à démissionner.

    Famille de Lattre de Tassigny et Calary de LamaziĂšre

    Jean de Lattre de Tassigny, marĂ©chal de France, et Bernard de Lattre ont souvent sĂ©journĂ© Ă  Villeloin-CoulangĂ©, car l'Ă©pouse du marĂ©chal, Simonne Calary de LamaziĂšre, y avait sa propriĂ©tĂ© de famille : le chĂąteau des GenĂȘts, sur la route de Nouans-les-Fontaines. Son pĂšre, Raoul Calary de LamaziĂšre, fut mĂȘme conseiller municipal. Et c'est la marĂ©chale qui a dĂ©voilĂ© la plaque commĂ©morant le souvenir de son fils dans la rue principale du bourg, qui porte aujourd'hui son nom[99].

    Elle évoque un passage en 1945, aprÚs la victoire (mais avant l'armistice), qui l'a beaucoup émue dans le livre qu'elle a consacré à son époux : Jean de Lattre, mon mari.

    « GuidĂ©s par Tudert, nous devions gagner ce soir mĂȘme les GenĂȘts, oĂč Ă©taient prĂ©vues d'autres festivitĂ©s. Par ChĂątellerault, Loches et MontrĂ©sor, nous parvĂźnmes, sans trop de retard, Ă  Villeloin. Le conseil municipal, les notables, les enfants des Ă©coles, rĂ©unis sur la place de l'Ă©glise, nous attendaient. Il y avait le docteur et Mme Amat, les Badinet, beaucoup de visages tous connus...
    De part et d'autre du monument aux morts, un dĂ©tachement en armes rendit les honneurs — Jean avait Ă©tĂ© Ă©mu Ă  Mouilleron et Ă  Poitiers, je le fus Ă  mon tour lors du « PrĂ©sentez armes » et de la minute de silence dans « mon village » ; je le fus encore au hameau de CoulangĂ©, oĂč nous dĂ»mes mettre pied Ă  terre sous une banderole : « gloire au LibĂ©rateur de l'Alsace. Honneur aux hĂ©ros. » Une table avait Ă©tĂ© dressĂ©e au carrefour de la route de LochĂ©, il fallut trinquer. Bernard et son oncle Raoul Ă©taient enchantĂ©s de retrouver tous les bons amis tourangeaux !
    Aux GenĂȘts enfin, grand-mĂšre heureuse et fiĂšre prĂ©sida le dĂźner aux nombreux convives. Le gĂ©nĂ©ral Ă©tait d'excellente humeur [...][100]. »

    HĂ©raldique

    Blason de Michel de Marolles

    La commune n'a pas de blason. Les armes de Michel de Marolles abbé de Villeloin, personnalité qui a le plus marqué l'histoire de la ville, se blasonnent ainsi :

    D'azur à une épée d'argent, la poignée d'or, posée en pal, la pointe en bas, entre deux pennes, d'argent, aussi posées en pal[101].

    Blason de Michel de Marolles

    Le blasonnement de l'abbaye de Villeloin se libelle ainsi :

    D'azur, Ă  une Notre-Dame d'or[102].

    Alias du Blason de l'Abbaye Saint Sauveur de Villeloin

    Et celui de l'Alias de l'abbaye :

    De gueules, Ă  une croix engrĂȘlĂ©e d'or, accompagnĂ©e de quatre fleurs de lis d'argent[102].

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article : document utilisĂ© comme source pour la rĂ©daction de cet article.

    • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article Le Patrimoine des Communes d'Indre et Loire : Centre, Paris, Flohic Ă©ditions, , 1405 p. (ISBN 2-84234-115-5).
    • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article Bernard Briais, Loches et la Touraine du sud, Association pour la promotion du tourisme en pays Lochois/C.L.D., , 158 p. (ISBN 978-2-85443-076-9).
    • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article R. Ranjard, La touraine archĂ©ologique : Guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Joseph Floch, , 735 p. (ISBN 2-85554-072-0).
    • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article Michel De Marolles, MĂ©moires de Michel de Marolles abbĂ© de Villeloin avec des notes historiques et critiques, Paris, , 396 p. (lire en ligne).
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    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. D’aprĂšs l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploitĂ©s ou non, habituellement inondĂ©s ou gorgĂ©s d’eau douce, salĂ©e ou saumĂątre de façon permanente ou temporaire ; la vĂ©gĂ©tation, quand elle existe, y est dominĂ©e par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’annĂ©e ».
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. La source ne fournit pas de détail précis des dégùts.
    5. Nous n'avons pas de détail de ces demandes.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    7. Voir article détaillé sur l'abbaye.
    8. Métive vient de « metere » qui signifie « moissonner ».

    Références

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