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Saône-et-Loire

Le département de Saône-et-Loire [son e lwaʁ][Note 1] est un département français de la région Bourgogne-Franche-Comté dont la préfecture est Mâcon. L'Insee et la Poste lui attribuent le code 71. Il s'agit du département le plus peuplé de la région.

Histoire

Préhistoire

Déjà pendant la préhistoire, les vallées de la Saône et de la Loire coupant le département actuel servaient de voies de passage et d'échanges. La présence humaine y est ancienne, comme l'atteste la présence de restes d'hommes de Néandertal à Vergisson, les importants gisements de Solutré (à l'origine de la dénomination de la période éponyme, le Solutréen) ou, au Néolithique, de Chassey-le-Camp (qui a donné son nom au Chasséen)[1].

Période gallo-romaine

Les Éduens, un des grands peuples gaulois allié des Romains, avaient leur capitale au nord-est du département actuel, à Bibracte (Mont-Beuvray) avant que ce site fortifié ne soit abandonné au profit d'Autun (Augustodunum). Les Éduens se sont installés vers 500 av. J.-C.[2] Leur présence dépasse le département de Saône-et-Loire et comprend une partie de la Côte d'Or, de la Nièvre, de l'Yonne et de l'Ain, soit environ 10 000 km2. Bibracte devient la capitale vers 150-120 av. J.-C. En 52 av. J.-C., les Éduens se joignent à la révolte gauloise.

La création d'Autun (Augustodunumt : la colline d'Auguste) date d'environ 16 av. J.-C. Cette création a été voulue par l'empereur Auguste car Bibracte symbolisait la révolte gauloise. Dès l'origine, Autun fut entourée d'un rempart, long de km, renforcé par 54 tours circulaires.

À la fin du IIIe siècle, Dioclétien a entrepris une réforme administrative. La Gaule est divisée en deux diocèses. Autun appartient, avec Lyon comme capitale, à la Lyonnaise I. C'est dans ce contexte qu'est créée la flotte de la Saône, commandée par un préfet, basé à Chalon.

C'est au IIIe siècle que les chrétiens sont présents en pays éduen. Les premiers martyrs sont Symphorien à Autun, Marcel à Chalon, Valérien à Tournus. Le plus ancien évêque d'Autun connu est Reticius, présent au concile de Rome en 313.

Moyen Âge

Au Moyen Âge, le territoire jouait un rôle important en tant que carrefour entre le nord et le sud du Royaume de France et en frontière de l'Empire. De nombreux seigneurs religieux et laïcs se partageaient les terres et les droits comme l'abbaye de Cluny, siège de l'ordre religieux qui s'étendit dans l'Europe entière, l'évêque d'Autun et son chapitre, le comte de Chalon, le comte de Brancion jusqu'en 1259, le duc de Bourgogne dans le Charolais

Période révolutionnaire

Convoqués aux États généraux par Louis XVI le , les députés représentant la future Saône-et-Loire sont au nombre de vingt[3]. Chacun des bailliages d'Autun, de Charolles et de Mâcon est représenté par quatre députés dont un pour la noblesse, un pour le clergé, deux pour le tiers état, le bailliage de Chalon, plus peuplé élit huit représentants (deux pour la noblesse, deux pour le clergé, quatre pour le tiers état). Les députés sont :

  • pour le bailliage d'Autun : l'évêque Talleyrand, le marquis Digoine du Palais, Repoux, avocat à Autun, Verchère de Reyffye, avocat à Marcigny ;
  • pour le bailliage de Chalon : Genetet, curé d'Étrigny, Oudot, curé de Savigny-en-Revermont, le marquis de Sassenay, Burignot de Varennes, écuyer, Petiot, procureur du roi à Chalon, Paccard, avocat à Chalon, Sancy, avocat à Chalon, Bernigaud de Grange, écuyer, lieutenant général au bailliage ;
  • pour le bailliage de Charolles : Porcheron, curé de Champvent, le marquis de la Coste, Geoffroy, avocat à Lyon, Fricaud, avocat à Charolles ;
  • pour le bailliage de Mâcon : Ducret, curé de Tournus, le comte de Montrevel, De Lamétherie, avocat, Merle, maire de Mâcon.

Le département a été créé officiellement le à partir d'une partie de la province de Bourgogne, à peu près dans les limites des anciens bailliages d'Autun, Chalon, Charolles et Mâcon[4]. L'assemblée des électeurs réunie le à Charolles a choisi d'installer le chef-lieu du département à Chalon plutôt qu'à Mâcon, mais les protestations de cette ville ont conduit l'Assemblée constituante à y installer le siège de l'administration, en .

Lors de sa création le département est partagé en sept districts[5], dont les chefs-lieux sont : Autun, Bourbon-Lancy, Chalon, Charolles, Louhans ; Mâcon et Marcigny. Chacun de ces districts est divisé en cantons, et chaque canton en municipalités. Le district d'Autun comprend quatorze cantons et quatre-vingt-sept municipalités, celui de Bourbon-Lancy six cantons et vingt-huit municipalités, celui de Chalon dix-neuf cantons et cent-soixante-trois municipalités, celui de Charolles, quatorze cantons et quatre-vingt-sept municipalités, celui de Louhans douze cantons et soixante quinze municipalités, celui de Mâcon neuf cantons et centre six municipalités, celui de Marcigny neuf cantons et quarante-huit municipalités. Chaque district a son tribunal et chaque canton ses juges de paix.

Dans la première division du département, arrêtée par les députés de Saône-et-Loire à l'Assemblée nationale, le 6 février 1790, on comptait 86 cantons. Le nombre en fut cependant réduit à 48 par un arrête du 17 frimaire an X (8 décembre 1801), puis successivement reporté à 49 et à 50 (lois des 25 mars 1868 et 27 mars 1874).

XIXe siècle

1805 : publication d'une première Statistique départementale de Saône-et-Loire[6].

Carte du département de Saône-et-Loire 1790.

Le département est occupé à deux reprises par les troupes autrichiennes : de janvier à mars 1814 puis de à .

Au milieu du XIXe siècle, Alphonse de Lamartine est le plus célèbre des habitants de Saône-et-Loire : poète, chef du gouvernement provisoire en , ce républicain a également occupé à neuf reprises le fauteuil de président du Conseil général avant d'abandonner la politique au moment de l'avènement du Second Empire, dont l'instauration par le coup d'état du donnera lieu à un certain nombre d'incidents[7].

Au cours de ce siècle le département connait un fort développement industriel avec l'exploitation de plusieurs gisements charbonniers (le bassin houiller de Blanzy – Montceau-les-Mines – Le Creusot étant le plus important, il existe également le bassin houiller d'Épinac, moins important et le bassin houiller de La Chapelle-sous-Dun qui est le plus modeste[8]). Cumulé avec l'exploitation de minerai de fer, également présent dans le département, ils permettent le développement de l'industrie sidérurgique et mécanique au Creusot. L'exploitation du gisement de schiste bitumineux d'Autun démarre également pour produire un équivalent du pétrole[9].

XXe siècle

Entre 1940 et la partie nord-est du département fit partie de la zone occupée par les Allemands ; ceux-ci franchissent alors la ligne de démarcation et envahissent la zone sud (opération Anton). Terre de résistance vigoureuse (maquis du Clunisois, du Charollais, maquis bressans...), la Saône-et-Loire est libérée à l'été 1944.

XXIe siècle

Au la région Bourgogne, à laquelle appartenait le département, fusionne avec la région Franche-Comté pour devenir la nouvelle région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

Carte détaillée du département de Saône-et-Loire.

Le département de Saône-et-Loire est limitrophe des départements de la Côte-d'Or, du Jura, de l'Ain, du Rhône, de la Loire, de l'Allier et de la Nièvre.

La limite avec le département de l'Allier est le plus souvent formée par la Loire. Toutefois, six communes du canton de Marcigny sont situées sur la rive gauche de la Loire.

Les régions naturelles de la Saône-et-Loire sont :

L'atlas des paysages de Saône-et-Loire[10], élaboré en 2019 par la direction départementale des territoires de Saône-et-Loire, distingue 13 unités paysagères. Cet atlas indique que le département est au carrefour de 3 influences, à la fois climatiques et culturelles :

    • Côté nord-ouest, le vent apporte des pluies océaniques, atténuées cependant par les premiers reliefs du Morvan et du Massif central sur les pentes desquelles elles s’essorent par l’effet de foehn ;
  • Côté nord-est, l’influence du climat continental apporte les grands froids d’hiver, quelques coups de chaleur et des fins de journée orageuses en été ;
  • Côté sud, le fossé rhodanien apporte des influences méditerranéennes[11].

La Saône-et-Loire est traversée du nord au sud, sur un total de vingt-neuf communes, par la ligne de partage des eaux entre les bassins de la Loire et du Rhône[12]. C'est dans le département que cette ligne présente les plus basses altitudes en France, ce qui lui vaut d'être un carrefour important.

La Saône et ses affluents

La Saône à Mâcon marque la limite avec le département de l'Ain.

La Saône arrose 46 communes lors de sa traversée en Saône-et-Loire. Elle entre au nord du département, à Verdun-sur-le-Doubs et en sort au sud de La Chapelle-de-Guinchay (plus précisément à Saint-Romain-des-Îles), en passant entre autres par Chalon-sur-SaôneTournusMâcon et Crèches-sur-Saône. Dans le département de Saône-et-Loire, elle reçoit plusieurs affluents.

Sur la rive droite, elle reçoit tout d'abord la Dheune, qui se jette dans la Saône non loin du confluent avec le Doubs ; elle alimente par ailleurs le canal du Centre. Elle reçoit également la Grosne, qui passe par Cluny.

Sur la rive gauche, son affluent principal est le Doubs, qui traverse le département sur 35 kilomètres, et se jette dans la Saône à Verdun-sur-le-Doubs. Plus au sud, elle reçoit la Seille qui arrose Louhans et se jette dans la Saône en formant deux bras quelques kilomètres en aval de Tournus.

La Loire et ses affluents 

La Loire à Digoin marque la limite avec le département de l'Allier.

La Loire entre au sud-ouest du département, le traverse sur 20 kilomètres puis le limite sur 80. Elle reçoit, en provenance du département, des affluents sur sa rive droite. Tout d'abord, le Sornin, qui arrose La Clayette ainsi que Châteauneuf. Ensuite, l'Arconce qui arrose Charolles et Anzy-le-Duc. Enfin, l'Arroux, qui arrose Toulon-sur-Arroux, Autun, ainsi que Gueugnon, et se jette dans la Loire vers Digoin. L'Arroux reçoit lui-même comme affluent la Bourbince, qui arrose Paray-le-Monial.

Étangs

En Saône-et-Loire, les étangs se répartissent en trois groupes : les étangs de la Bresse, les étangs de l'Autunois et les étangs du Charolais. Par ailleurs, quatre étangs privés aux confins du Bassin minier et du Charolais sont classés en site Natura 2000, afin de protéger la Cistude d'Europe, tortue rare surnommée « éboueur des étangs »[14].

Canaux

Traversée du pont-canal de Digoin qui permet de franchir la Loire.

Climat

La Saône-et-Loire a un climat tempéré à légère tendance continentale.

Ci-après, les valeurs climatiques pour la ville de Mâcon (216 m) :

Tableau climatologique de Mâcon (records depuis 1943)
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0 0,6 3,4 5,9 10,1 13,4 15,5 14,9 11,5 8,3 3,6 1 7,4
Température moyenne (°C) 2,8 4,1 7,9 10,8 15,1 18,7 21,1 20,6 16,7 12,4 6,8 3,6 11,8
Température maximale moyenne (°C) 5,5 7,6 12,3 15,7 20,1 23,9 26,6 26,2 21,9 16,5 9,9 6,1 16,1
Record de froid (°C)
date du record
−21,2
24-01-1963
−21,4
15-02-1956
−10,2
01-03-2005
−4,1
08-04-2003
−1,8
04-05-1967
3,7
04-06-1953
5,9
08-07-1954
5,8
30-08-1986
1
29-09-1950
−4,8
31-10-1997
−8,7
27-11-1989
−16,2
30-12-2005
−21,4
15-02-1956
Record de chaleur (°C)
date du record
17,8
10-01-2015
21
24-02-2021
24,5
21-03-1990
29,8
18-04-1949
32,8
25-05-2009
37,2
22-06-2003
39,2
04-07-2015
39,8
13-08-2003
35,2
05-09-1949
28,4
04-10-1985
23,1
07-11-1955
19,3
16-12-1989
39,8
13-08-2003
Ensoleillement (h) 61,9 91,5 154,9 182 212,9 245,3 267,7 242,4 185,6 116,9 70,3 50,5 1 881,9
Précipitations (mm) 59 52,5 48,7 74,6 88,1 75,5 70,9 71,7 79,5 85,5 83,8 69,5 859,3
Source : Météo France

La station Météo-France pour Mâcon se situe sur l'aérodrome de Mâcon - Charnay ouverte le [15] - [16].

Transports

La Saône-et-Loire est située sur la grande voie de circulation qui, venant de l'Europe du Sud par la vallée du Rhône puis de la Saône, se sépare en plusieurs branches au nord du département pour se diriger respectivement vers le Bassin parisien, vers le sillon mosellan et vers la trouée de Belfort et le sud de l'Allemagne. Les principales infrastructures actuelles de cette voie de circulation sont l'autoroute A6 pour le transport routier, la LGV Sud-Est (avec deux gares TGV : Le Creusot-Montceau-TGV et Mâcon-Loché-TGV) et la ligne historique « PLM » pour le transport ferroviaire, et la Saône canalisée à grand gabarit pour le transport fluvial.

Ce grand axe de circulation croise dans le département un axe secondaire d'orientation est-ouest, qui relie la façade atlantique française aux Alpes et à l'Europe Centrale : ses principaux composants sont la Route Centre Europe Atlantique (RCEA), la ligne de Nevers à Chagny et le canal du Centre qui relie à gabarit réduit les bassins de la Loire et du Rhône.

Économie

Histoire économique

Avant même d’exister comme département la Saône-et-Loire a bénéficié d’une intense activité économique par sa situation dans le royaume de France[17], elle est un point de passage entre le nord et le sud et profite de la présence de ressources naturelles. Vignes et élevage ont une importance ancienne. Mais c’est au XIXe siècle que le département a bénéficié d’un développement industriel. Au Creusot une fabrique de cristaux existe en 1786 et la forge anglaise du même Creusot a été construite en 1827[18]. Les houillères de Saône et Loire forment deux vastes bassins, celui d'Autun et celui de Blanzy. Des carrières de pierres à bâtir existent à Tournus, Givry, Chagny, Charrecey, Palinges, Saint-Berain-sur-Dheune et Saint-Vallier. Un grand nombre de tuileries de briqueteries, de faïenceries et de poteries existent en de nombreuses communes du département. Des verreries sont implantées à Épinac, à de Saint-Berain-sur-Dheune. Ces multiples activités sont facilitées par l’existence d’un réseau de voies navigables (fleuves et canaux) et par le développement du chemin de fer.

Les 30 années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, les Trente Glorieuses, ont été marquées par des évolutions que l’on retrouve dans d’autres régions tels que le développement des villes, l’exode rural, et par des changements plus spécifiques[19]. Un nombre important de nouvelles entreprises ont permis une diversification de l’activité : engins de manutention (grues) à La Clayette, fabrication de tracteurs (Bourbon-Lancy), et dans le même temps une diminution de l’importance de certaines activités antérieures, ainsi la SFAC (Creusot-Loire) au Creusot passe de 12 000 salariés en 1946 à 9 000 en 1962 puis à 5 000 en 1975. Le département se caractérise aussi par une évolution géographiquement contrastée : la Bresse, le Morvan ne bénéficie pas de croissance contrairement à Chalon-sur-Saône, Mâcon… La période est également marquée par le développement du réseau routier et par une bonne desserte ferroviaire.

L'économie en 2014

Le nombre total d’établissements actifs en Saône-et-Loire est, au , de 50 247, employant au total 169 614 salariés[20].

Secteur primaire

L'agriculture du département est riche et variée et conserve une ancienne tradition d'élevage, avec les volailles de Bresse, particulièrement autour de Louhans et sa variété de poule de Bresse dite La Noire, ou de Louhans, qui se retrouve sur les étals du grand marché de la ville. Dans le Charolais, l'élevage dominant est celui de la race bovine de la Charolaise.

L'axe de la Saône présente une forte présence viticole. Deux grands terroirs se trouvent sur le département :

Le secteur de l’agriculture comprend, au [20], 6 645 établissements dont 5 312 n’emploient aucun salarié. Les autres en emploient au total 3 254.

Secteur secondaire

Le marteau-pilon du Creusot est doté d'un marteau de 100 tonnes, construit en 1875 et mis en service en 1877 par Schneider et Cie. Il a été le plus puissant du monde jusqu'en 1891.

Le département a connu un développement industriel exceptionnel au XIXe siècle avec, notamment, la société Schneider et Cie au Creusot et l'extraction minière dans la région de Montceau-les-Mines. Le nombre de salariés employé dans l'industrie a diminué de 14 200 entre 1989 et 2007[20], dont 12 500 dans le secteur de la fabrication de produits industriels. Les principales réductions ont concerné les entreprises DIM (textile), Kodak, Arcelor (métallurgie), Michelin (pneumatique) les mines…

L'industrie est encore concentrée dans le Chalonnais et le bassin minier de Blanzy, avec la présence de grandes entreprises qui subsistent telles Alstom au Creusot, Areva à Montchanin, Arcelor Mittal et Michelin à Montceau-les-Mines ou encore Massilly France, l'un des leaders mondiaux de l'emballage métallique dont le siège est installé à Massilly. Tournus compte quelques entreprises comme le Groupe SEB, l'usine de fabrication des poêles Tefal, l'usine Tournus équipement... cohérentes dans le secteur de la cuisine.

Le secteur de l’industrie comprend, au [20], 3 220 établissements dont 1 682 n’emploient aucun salarié ; les autres en emploient, au total, 35 428, dont 1 012 ont de 1 à 9 salariés, 242 de 10 à 19 salariés, 166 de 20 à 49 salariés et 118 ont 50 salariés ou plus.

Le secteur de la construction comprend lui, au , 4 599 établissements, dont 2 863 n’ont aucun salarié. Les autres en emploient 10 987 (1 477 entre 1 et 9 salariés, 151 entre 10 et 19 salariés, 88 entre 20 et 49 salariés et 20 ont 50 salariés ou plus).

Tertiaire

De 1990 à 2008, le secteur tertiaire s'est fortement développé[21]. Il gagne 31 300 emplois (+ 25 %) dont plus de 19 000 dans le secteur marchand. Les augmentations les plus fortes l'ont été dans les services aux entreprises et dans les services aux ménages, ainsi que dans le commerce et dans les secteurs non marchands du social et médico-social et de l'administration publique.

Le secteur du commerce, des transports et des services divers comprend, au [20], 28 940 établissements dont 20 057 n’emploient pas de salariés. Les autres en emploient 62 920 : 7 651 ont entre 1 et 9 salariés, 702 entre 10 et 19 salariés, 363 entre 20 et 49 salariés et 167 ont 50 salariés ou plus.

Le secteur de l’administration publique, de l’enseignement, de la santé et de l’action sociale comprend, au [20], 6 842 établissements dont 4 091 n’emploient pas de salariés. Les autres en emploient 57 025 : 1 822 ont entre 1 et 9 salariés, 361 entre 10 et 19 salariés, 311 entre 20 et 49 salariés et 257 ont 50 salariés ou plus.

Emploi

Le taux de chômage du département se situe d'après l'Insee à 9,9 % de la population active au 2e trimestre 2013 (10,5 % en France métropolitaine). Ce taux était de 9,4 % au 2e trimestre 2012 puis était passé à 9,8 % au 1er trimestre 2013[22].

Diversités départementales

L’axe dynamique est celui de Mâcon-Chalon. Il polarise les flux d’actifs sur la vallée de la Saône qui forme un couloir nord-sud avec deux zones, celle de Mâcon et celle de Chalon-sur-Saône. La part des jeunes y est plus importante que dans le reste du département. En 40 ans, le nombre d’emplois a progressé dans les parties mâconnaises et chalonnaises, et a diminué en Saône-et-Loire[23].

Démographie

Les habitants de Saône-et-Loire sont les Saône-et-Loiriens. Lors de sa création la population du département s'élève, en 1790, à 437 700. La population est en progression avec 498 057 habitants en 1821. En 1851 elle est de 574 750 et elle atteint son maximum en 1886 avec 625 885 habitants[24].

En 2020, le département comptait 551 063 habitants[Note 2], en diminution de 0,85 % par rapport à 2014 (France hors Mayotte : +1,9 %).

Évolution de la population [modifier]
1791 1801 1806 1821 1826 1831 1836 1841 1846
-452 673471 236498 057515 776524 180538 507551 543565 019
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
574 720575 018582 137600 006598 344614 309625 589625 885619 523
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
621 237620 360613 377604 446554 816549 240538 741525 676506 749
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011
511 182535 772550 364569 810571 852559 413544 893549 361555 999
2016 2020 - - - - - - -
555 023551 063-------
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[25] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[26] puis population municipale à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

La répartition de la population tend à se déséquilibrer entre est et ouest. En effet, si l'ouest du département tend à se dépeupler – notamment dans le bassin du Creusot-Montceau –, l'est, parfaitement desservi par les voies de communication modernes, tend à gagner des habitants : Bresse bourguignonne, Mâconnais et Chalonnais.

C'est actuellement la Bresse bourguignonne, sans grande ville notable, qui, par sa prospérité, gagne le plus d'habitants (ouverture de classes…). De même, Chalon-sur-Saône conserve son statut de ville la plus peuplée avec 45 504 habitants (Insee 2009) contre 46 017 habitants en 2008 et 50 110 habitants en 1999.

Mâcon, préfecture du département, tend à gagner des habitants, notamment dans son agglomération (aire urbaine de 104 000 habitants répartie dans l'Ain, le Rhône et en Saône-et-Loire). La proximité de Lyon a favorisé l'emploi et l'installation de nombreux Lyonnais ainsi que les investissements.

Communes les plus peuplées

Liste des quinze communes les plus peuplées du département
Nom Code
Insee
Intercommunalité Superficie
(km2)
Population
(dernière pop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Chalon-sur-Saône 71076 CA Le Grand Chalon 15,22 45 094 (2020) 2 963 modifier les donnéesmodifier les données
Mâcon 71270 CA Mâconnais Beaujolais Agglomération 27,04 34 414 (2020) 1 273 modifier les donnéesmodifier les données
Le Creusot 71153 CU Creusot Montceau 18,11 21 057 (2020) 1 163 modifier les donnéesmodifier les données
Montceau-les-Mines 71306 CU Creusot Montceau 16,62 17 239 (2020) 1 037 modifier les donnéesmodifier les données
Autun 71014 CC du Grand Autunois Morvan 61,52 13 205 (2020) 215 modifier les donnéesmodifier les données
Paray-le-Monial 71342 CC Le Grand Charolais 25,20 9 218 (2020) 366 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Vallier 71486 CU Creusot Montceau 24,21 8 541 (2020) 353 modifier les donnéesmodifier les données
Charnay-lès-Mâcon 71105 CA Mâconnais Beaujolais Agglomération 12,56 7 925 (2020) 631 modifier les donnéesmodifier les données
Digoin 71176 CC Le Grand Charolais 34,72 7 616 (2020) 219 modifier les donnéesmodifier les données
Gueugnon 71230 CC entre Arroux, Loire et Somme 28,51 6 685 (2020) 234 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Rémy 71475 CA Le Grand Chalon 10,38 6 605 (2020) 636 modifier les donnéesmodifier les données
Louhans 71263 CC Bresse Louhannaise Intercom' 22,58 6 451 (2020) 286 modifier les donnéesmodifier les données
Saint-Marcel 71445 CA Le Grand Chalon 10,17 6 188 (2020) 608 modifier les donnéesmodifier les données
Châtenoy-le-Royal 71118 CA Le Grand Chalon 12,55 6 148 (2020) 490 modifier les donnéesmodifier les données
Blanzy 71040 CU Creusot Montceau 39,95 6 044 (2020) 151 modifier les donnéesmodifier les données

Logement

Le nombre de logements existants dans le département est, en 2014, de 305 579 ; 252 238 sont des résidences principales (82,5 %) ; 22 883 des résidences secondaires ou des logements occasionnels (7,5 %) ; 30 458 sont des logements vacants[28].

Le nombre de maisons est de 211 484 et celui des appartements de 91 437.

Près du quart des résidences principales (60 852 soit 24,5%) datent d’avant 1919 ; 10 % ont été construites entre 1919 et 1945 ; 19,4 % entre 1946 et 1970 ; 27,3 % entre 1971 et 1990, 18,8 % sont construites postérieurement à 1990.

Les occupants des résidences principales y habitent depuis moins de deux ans pour 10,8 % ; entre 2 et 5 ans : 17,5 % ; de 5 à 9 ans pour 16,7 % et 55 % depuis 10 ans et plus.

En 2017, 31 829 logements étaient vacants selon l'INSEE soit 10.25% de l'ensemble des logements[29].

Environnement

Vue du mont Beuvray au cœur du Morvan.

La Saône-et-Loire compte 25 sites classés Natura 2000 :

Elle compte également deux sites labellisés Grands sites de France :

Indicateurs de développement durable

L'INSEE calcule des indices de développement durable[30], pour le département de Saône-et-Loire :

  • Espérance de vie des hommes à la naissance : 78,7 ans (2014)
  • Espérance de vie des femmes à la naissance : 85,5 ans (2014)

Taux de pauvreté[31] : 12,9 % (2012)

Taux d'emploi (rapport du nombre de personnes ayant un emploi au nombre total de personnes âgées de 15 à 64 ans) : 64,3 % (2012)

Déplacements (2012) :

  • en voiture : 80,9 %
  • en transport en commun : 3 %
  • autrement : 16,1 %

Poids de l'économie sociale dans les emplois salariés du tertiaire: 10,1 % (2013)

Part de l'agriculture biologique dans la surface agricole totale : 1,5 % (2013)

Tourisme

Le département fonde son activité touristique sur ses paysages variés, (plaine de la Bresse, collines du Mâconnais et du Charolais, monts du Morvan, arboretum Domanial de Pézanin et roche de Solutré, célèbre pour avoir été un « lieu de pèlerinage » du président François Mitterrand[32], sa gastronomie réputée (vins de Bourgogne, bœuf charolais, poulet de Bresse, etc.) et son riche patrimoine (Bibracte, Autun, Cluny, Paray-le-Monial, Brionnais, etc.).

Le tourisme en Saône-et-Loire a longtemps été porté par un organisme dédié, ayant pour nom Saône-et-Loire Tourisme, installé à Mâcon et fondé par René Chasles, structure devenue au début des années 1990 Saône-et-Loire Promotion (par fusion de Saône-et-Loire Tourisme, du comité départemental d'expansion, de Promagri et du comité de fleurissement) chargée de coordonner toutes les actions destinées à promouvoir le département, tant en France qu'à l'étranger. Une marque « Saône-et-Loire » créée en 2013 visait à rassembler tous les acteurs économiques et culturels saône-et-loiriens afin de renforcer l'attractivité de ce territoire[33]. Elle a été abandonnée en 2015[34].

En mars 2021, la dénomination « Route71-Bourgogne du Sud » est créée afin d'apporter une nouvelle identité visuelle au département[35]. Une campagne de promotion touristique est lancée pour l'occasion sur les chaînes TV nationales[36]. En avril 2021, des panneaux publicitaires grand format sont exposés dans les travées du métro parisien, mettant en scène des sites emblématiques du département (la roche de Solutré, le château de La Clayette, les vignes de la Côte Chalonnaise, les rives de la Seille, etc.)[37].

Loisirs et sports

Culture

Chalon dans la rue, festival transnational des artistes de rue a lieu tous les ans dans la deuxième quinzaine de juillet à Chalon-sur-Saône depuis 1987. Il s'agit d'un des plus importants festivals de théâtre de rue en France.

Le Festival Musique en Brionnais propose chaque année durant la première semaine d'août des concerts et des conférences destinées à promouvoir la musique de chambre et le patrimoine culturel et naturel du Charolais-Brionnais.

Au Creusot se déroule chaque année le festival des Beaux Bagages.

Il existait également un festival du blues au Creusot[38], le festival Jazz Campus en Clunisois dans la région clunisoise[39], le festival Saint Rock à La Clayette[40].

Le plus important des conservatoires de Bourgogne-Franche-Comté se trouve à Chalon-sur-Saône, il compte 2 000 élèves qui suivent un enseignement en danse, musique et théâtre avec des spécialités peu répandues comme, entre autres, le hip hop ou une classe d'ingénieurs du son. Il organise également une saison artistique de 50 spectacles annuels, la Saison de l'Auditorium.

Sports

Administration

Préfecture à Mâcon.

Politique

Jumelage

Le département est jumelé avec la préfecture japonaise de Yamanashi[41].

Proposition de blason

Blason
Blason
  • Blason de la Saône-et-Loire : d’or aux deux pals ondés d’azur, au chef parti : au premier d’azur semé de fleurs de lys d’or et à la bordure componée d’argent et de gueules, au second bandé d’or et d’azur de six pièces et à la bordure de gueules. Ce blason a été dessiné par Robert Louis[42], mais n'a jamais été utilisé par le département.

« Bourgogne-du-sud »

En 2003, le président du Conseil général a proposé de renommer le département « Bourgogne-du-sud »[43]. Les arguments avancés étaient le manque de notoriété du nom Saône-et-Loire, la confusion induite avec les Châteaux de la Loire, opposés à la notoriété internationale de la Bourgogne et le caractère accrocheur de sud, évoquant l'influence méditerranéenne qui remonte jusqu'au département.

La procédure n'a pas abouti. L'expression « Bourgogne-du-sud » reste cependant utilisée dans le domaine touristique. Ce terme suit donc la même voie que celui de « Septimanie » proposé pour renommer la région Languedoc-Roussillon.


Spiritualité

La Saône-et-Loire se caractérise par un ensemble de contextes ayant favorisé, au gré des siècles, l'installation de petits groupes religieux qui ont ensuite essaimé et développé leur influence. Parmi eux figure l'abbaye de Cluny, qui avait été précédée par l'abbaye Saint-Philibert de Tournus (fondée en 875). Quantité de monastères et abbayes prirent par la suite le relai, parmi lesquelles l'abbaye de La Ferté, « première fille de Citeaux » (1113). Le territoire de l'actuelle Saône-et-Loire est attaché à la figure de Marguerite-Marie Alacoque, à laquelle on doit Paray-le-Monial, le lieu le plus visité du département. Il y eut également des fondations, parmi lesquelles celle des Sœurs de Saint-Joseph de Cluny, congrégation fondée par Anne-Marie Javouhey, ou la communauté œcuménique de Taizé, fondée par frère Roger, qui met chaque année en marche une jeunesse venue de toutes parts. En Saône-et-Loire sont également implantés la religion orthodoxe (Uchon) et le bouddhisme (temple des Mille Bouddhas de La Boulaye)[44].

Personnages célèbres

Avant 1800

1800-1900

1900-1950

1950-2000

2000-

Notes et références

Notes

  1. Prononciation en français de France français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

Références

  1. « Entre Loire et Saône : les hommes de l'âge de la pierre », article de Jean Combier paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 100 de mars 1995, pages 28 à 32.
  2. Pierre Goujon, La Saône-et-Loire de la préhistoire à nos jours, Saint-Jean-d'Angély, Editions Bordessoules, , 428 p. (ISBN 2-903504-38-5), p. 38-76
  3. Blanc (Georges), Lafille (Pierre), Saône-et-Loire, histoire et géographie régionales, t.2 Histoire, 1949, Mâcon, Buguet-Comptour
  4. Henri Nicolas, Quand l'Assemblée constituante esquissait les contours du département de Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » no 6 (octobre 1970), p. 2-3.
  5. Rapport du Directoire du département de Saône-et-Loire, au Conseil général, assemblé le 4 novembre 1790, Archives départementales de Saône-et-Loire
  6. Annie Bleton-Ruget, Un département à l'aube du XIXe siècle : images et représentations de la Saône-et-Loire, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire », no 199-200 de novembre 2019, p. 18-24.
  7. « De la 2e République au Second Empire : l'exemple de Saône-et-Loire », article de François Nosjean paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 106 d'août 1996, p. 12-18.
  8. [PDF] C. Raymond, Synthèse géologique sur les ressources charbonnières de la Bourgogne, BRGM, (lire en ligne).
  9. [PDF] J. Le Goff, Etude des aléas miniers dans le bassin d'Autun, Bourgogne (71) (exploitations de houille, schistes bitumineux et fluorine) : Communes de Autun, Barnay, Cordesse, Curgy, Dracy-Saint-Loup, Igornay, La Celle en Morvan, Monthelon, La Grande Verrière, La Petite Verrière, Reclesne, Saint Forgeot, Saint Léger du Bois, Sully et Tavernay, Géoderis, (lire en ligne).
  10. « Atlas des paysages de Saône-et-Loire »
  11. DDT de Saône-et-Loire, « Atlas des paysages de Saône-et-Loire », sur http://www.atlas-paysages.saone-et-loire.developpement-durable.gouv.fr/spip.php?page=sommaire
  12. « Ente deux mers : le partage des eaux », article de Fernand Nicolas paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 120 de décembre 1999, pages 14 à 17.
  13. Laville (Pierre) Blanc (Georges) "Saône-et-Loire Histoire et géographie régionale" t.1 géographie 1941 Mâcon Buguet-Comptour 104 p.
  14. Le journal de Saône-et-Loire du 28 décembre 2014 http://www.lejsl.com/edition-montceau/2014/12/28/la-cistude-reptile-patrimonial
  15. Météo-France, « Météo à Mâcon », sur meteofrance.com (consulté le ).
  16. Météo-France, « Fiche du poste 71105001 - Mâcon - Aérodrome de Mâcon » [PDF], sur meteofrance.com, (consulté le ).
  17. « Petit historique du département », sur saoneetloire71 (consulté le )
  18. C. Ragut (Consultable sur Google livres), Statistique du département de Saône-et-Loire, Macon, Imprimerie Dejussieu, , 1025 p.
    Consultable sur google livres
  19. Alain Monnet, La Saône-et-Loire économique des trente glorieuses 1945-1975, Le Creusot, made in,
  20. INSEE dossier complet http://www.insee.fr/fr/themes/dossier_complet.asp?codgeo=DEP-71
  21. INSEE dossier complet
  22. INSEE Comparaisons départementales du chômage
  23. Benoit Leseur, Hélène Ville, Guillaume Volmers (Insee), « La Saône-et-Loire, un territoire porté par l’axe dynamique Mâcon – Chalon-sur-Saône », sur insee.fr, (consulté le )
  24. Mémoires de la Société éduenne 1935 https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34410760m/date
  25. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France - Fiche historique du département
  26. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
  27. Fiches Insee - Populations légales du département pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020
  28. « Dossier complet département de Saône-et-Loire », sur insee.fr, (consulté le )
  29. INSEE, « Logements 2017 »,
  30. http://www.insee.fr/fr/themes/detail.asp?reg_id=99&ref_id=dev-durable-territorial
  31. Le taux de pauvreté correspond à la part de personnes dans la population totale dont le niveau de vie est inférieur au seuil de pauvreté. En 2012, le taux de pauvreté en France était de 13,9 %. Durant les années 2000, le taux de pauvreté en France était d’environ 13 % contre 19 % en 1970. Pour l’Insee, comme pour Eurostat, une personne est pauvre si son niveau de vie est inférieur à 60 % du niveau de vie médian de la population française.(http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/insee-bref/pdf/Insee-En-Bref-pauvrete.pdf)
  32. Au sujet de la variété de ces paysages, lire : Fernand Nicolas, Les paysages de Saône-et-Loire, revue « Images de Saône-et-Loire » n° 31 (novembre 1976), pp. 3-5.
  33. CG71
  34. « Le Conseil Départemental de Saône et Loire tire un trait sur la Marque Saône et Loire », sur Info Chalon (consulté le )
  35. « Route 71 - Bourgogne du Sud : une nouvelle entité pour le voyage en Saône-et-Loire », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne)
  36. « La Saône-et-Loire accentue sa présence sur les chaînes TV nationales », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne)
  37. « Un petit bout de Saône-et-Loire dans le métro parisien », Le Journal de Saône-et-Loire, (lire en ligne)
  38. site officiel
  39. Jazz campus en clunisois
  40. site officiel
  41. « Villes jumelées avec la préfecture de Yamanashi » (consulté le )
  42. Selon Brian Timms (consulté le 9 décembre 2006)
  43. Lettre d'information du Comité départemental du tourisme de Saône-et-Loire, juin-juillet 2003
  44. « Saône-et-Loire, germoir religieux », article de Raymond Oursel paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 100 de mars 1995, pages 17 à 19.

Voir aussi

Bibliographie

  • Pierre Goujon (éd.), La Saône-et-Loire, de la préhistoire à nos jours, Saint-Jean-d'Angély, 1992. (Un ouvrage collectif consacré à l'histoire de ce département)
  • Jean Rigault, Dictionnaire topographique du département de Saône-et-Loire : comprenant les noms de lieux anciens et modernes, 2008, Éditions du Comité des travaux historiques et scientifiques, 1022 p. lire en ligne sur Gallica
  • Bibliographie Bourguignonne (élaborée depuis 1937 à la Bibliothèque Municipale de Dijon).
  • Charles Hippolyte Maillard de Chambure, Voyage pittoresque en Bourgogne - Département de Saône-et-Loire, édition augmentée et annotée, Éditions JALON, 2020.

Articles connexes

Liens externes

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