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Waldeck Rochet

Waldeck Rochet est un homme politique français, né le à Sainte-Croix (Saône-et-Loire) et mort le à Nanterre (Hauts-de-Seine). Il est élu député du département de la Seine, lors des élections de 1936, et dès lors il est constamment réélu jusqu'en 1968, soit dans son département d'origine, la Saône-et-Loire, soit en région parisienne, dans la Seine, puis en Seine-Saint-Denis.

Waldeck Rochet
Illustration.
Waldeck Rochet en 1968.
Fonctions
Député français
–
(27 ans, 5 mois et 11 jours)
Élection 21 octobre 1945
RĂ©Ă©lection 2 juin 1946
10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
30 novembre 1958
25 novembre 1962
12 mars 1967
30 juin 1968
Circonscription SaĂ´ne-et-Loire (1945-1958)
41e circonscription de la Seine (1958-1967)
3e de Seine-Saint-Denis (1967-1973)
LĂ©gislature Constituante 1945
Constituante 1946
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Ire, IIe, IIIe et IVe (Cinquième République)
Groupe politique Communiste
Successeur Jack Ralite
–
(3 ans, 8 mois et 18 jours)
Élection 3 mai 1936
Circonscription Seine
Législature XVIe (Troisième République)
Groupe politique Communiste
Secrétaire général du Parti communiste français
–
(8 ans et 7 mois)
Prédécesseur Maurice Thorez
Successeur Georges Marchais
Biographie
Nom de naissance Waldeck Émile Rochet
Date de naissance
Lieu de naissance Sainte-Croix, SaĂ´ne-et-Loire (France)
Date de dĂ©cès (Ă  77 ans)
Lieu de décès Nanterre, Hauts-de-Seine (France)
Sépulture Cimetière du Père-Lachaise
Nationalité Française
Parti politique PC-SFIC/PCF (1924-1983)
Profession Maraîcher
Ouvrier

Il fonde en 1937 un organe de presse hebdomadaire à destination du monde agricole, La Terre, auquel son nom a été longtemps attaché comme directeur.

Membre des instances nationales de direction du Parti communiste français dès le Front populaire, il est le successeur de Maurice Thorez, à la mort de celui-ci, en 1964, au secrétariat général du parti. Il exerce, dans les faits, cette fonction jusqu'en 1969.

Biographie

Origines et formation

NĂ© Ă  Sainte-Croix[1], village de la Bresse bourguignonne — dont il garde l'accent toute sa vie —, Waldeck, Émile Rochet[2] est le deuxième fils[3] de François Rochet, « sabotier aubergiste Â»[4] et de Marie Fort, mĂ©nagère. Sa mère Ă©tait native de Louhans, son père est originaire de l'Ain ou de Lyon[5]. Le père, rĂ©publicain, admirateur de Jean Jaurès, prĂ©nomme son second fils Waldeck en hommage Ă  Pierre Waldeck-Rousseau[6]. Waldeck Rochet Ă©voque ce père comme ayant Ă©tĂ© l'un des acteurs de sa formation, en l'Ă©coutant, enfant, dĂ©fendre ses opinions dans les discussions avec les clients de son auberge[7].

En 1917, il obtient le certificat d'Ă©tudes primaires et va travailler comme ouvrier (les recensements Ă©crivent « domestique Â»), « jardinier Â» ou maraĂ®cher pour divers petits patrons des villages environnants, en particulier Ă  Branges, oĂą le recensement de la population de 1926 l'enregistre[8]. C'est dans cette pĂ©riode, avant son service militaire, qu'il adhère aux Jeunesses communistes, en 1923, et au Parti communiste français en 1924. Son service militaire qu'il accomplit en 1926-1927 est Ă©maillĂ© de sanctions Ă  son Ă©gard, en raison de son action « antimilitariste Â» (plus simplement politique) auprès de ses camarades de caserne et lors de ses permissions[9].

Militant et responsable régional

Waldeck Rochet, élu député de la Seine en 1936.
« Les devoirs du Front populaire envers les paysans de France », par Renaud Jean, André Parsal et Waldeck Rochet.
Frontispice (1945) de l'hebdomadaire paysan du PCF, La Terre dirigé par Waldeck Rochet.

À son retour de l'armée, selon ses biographes, il s'établit maraîcher à son compte sur un lopin de terre qu'il achète. Mais son activité politique va croissant avec la tenue de réunions, la prise de responsabilités. En 1928 il est présenté aux élections cantonales à Pierre-de-Bresse, et anime la campagne électorale du Parti communiste en ces terres de Bresse, qu'il quitte en 1930 pour le secrétariat régional (permanent) de la région lyonnaise du PCF.

En 1931, il est sĂ©lectionnĂ© pour suivre les cours de formation politique Ă  l'Ă©cole de l'Internationale Communiste de Moscou. De retour en Lyonnais en 1932, il est candidat dĂ©putĂ© aux Ă©lections lĂ©gislatives de mai 1932 en SaĂ´ne-et-Loire, dans la deuxième circonscription de l'arrondissement de Charolles qui couvre les cantons de Bourbon-Lancy, Digoin, Gueugnon, La Guiche, Palinges, Paray-le-Monial, Toulon-sur-Arroux. Il obtient 1 478 suffrages au premier tour, soit 9,6 % des exprimĂ©s (mais son score est infĂ©rieur de 800 voix Ă  celui rĂ©alisĂ© en 1928 par le candidat communiste) et, suivant les ordres de la direction de son parti, se maintient au second tour, suivi par 394 Ă©lecteurs[10]. Au dĂ©but de l'annĂ©e 1934, il quitte le secrĂ©tariat rĂ©gional du Parti communiste français Ă  Lyon[11], pour « monter Â» Ă  Paris Ă  la demande de Maurice Thorez.

Dirigeant national paysan

En 1934 se joue pour près de trois dĂ©cennies le destin politique de celui qui est prĂ©sentĂ© (Ă  juste titre) comme maraĂ®cher bressan, petit paysan travailleur bourguignon, produit authentique des terroirs français. En effet il devient l'adjoint du spĂ©cialiste agricole du Parti communiste depuis 1921, Renaud Jean. Celui-ci anime une organisation de « masse Â», la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des paysans-travailleurs (CGPT) et est l'un des rares Ă©lus du PC Ă  avoir survĂ©cu Ă  la dĂ©route Ă©lectorale des Ă©lections de 1932, dans son « fief Â» Ă©lectoral du Lot-et-Garonne. Il est cependant considĂ©rĂ© comme peu sĂ»r politiquement, rĂ©tif aux sinuositĂ©s des lignes politiques successives dictĂ©es depuis Moscou[12]. Promu au ComitĂ© central du Parti au dĂ©but de l'annĂ©e 1936, Waldeck Rochet dĂ©veloppe la section agraire de son parti, dont il devient le responsable. Les Ă©lections de la victoire du Front populaire font du rural maraĂ®cher un dĂ©putĂ© du dĂ©partement le plus urbanisĂ© de France, la Seine, oĂą il est Ă©lu dans la circonscription de Colombes-Nanterre (12e circonscription de l'arrondissement de Saint-Denis) Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s, le . Quant Ă  Renaud Jean, rĂ©Ă©lu dès le premier tour Ă  Marmande, il devient le prĂ©sident de la Commission de l'Agriculture Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s. Dès lors Waldeck Rochet a la direction complète du secteur agraire et rĂ©alise son « grand Ĺ“uvre Â» : il fonde le journal La Terre en . Il favorise ainsi le rapprochement entre communistes des rĂ©gions rurales et urbaines, entre communisme ouvrier et traditions de lutte de la petite paysannerie parcellaire.

La Terre, dont le tirage est de 30 000 exemplaires en 1938, devient après la Seconde Guerre mondiale un hebdomadaire dont les tirages avoisinent les 300 000 en 1946, et atteignent encore les 180 000 Ă  la fin des annĂ©es 1960[13].

Ă€ cette activitĂ© Ă©ditoriale, et sa fonction de dĂ©putĂ©, qu'il oriente principalement vers la lĂ©gislation agricole, s'ajoutent depuis son militantisme bourguignon ses responsabilitĂ©s au sein de l'organisation spĂ©cifique au monde agricole, la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale des Paysans travailleurs[14], une sorte de « CGT paysanne Â». En , le 3e congrès de cette organisation, tenu Ă  Montluçon, annonce 250 participants dĂ©lĂ©guĂ©s de cinquante dĂ©partements. Waldeck Rochet en est Ă©lu membre du Bureau national. Il cĂ´toie deux autres dĂ©putĂ©s communistes paysans, Renaud Jean, dĂ©jĂ  citĂ© et le corrĂ©zien Marius Vazeilles. Il est rĂ©Ă©lu au secrĂ©tariat national de la CGTP lors du 4e congrès en , Ă  Brive. Cette activitĂ© de dirigeant du syndicalisme des agriculteurs se prolonge après la LibĂ©ration : en 1945, il est l'un des fondateurs, avec le socialiste breton François Tanguy-Prigent, de la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale de l'agriculture (CGA) dont il est vice-prĂ©sident.

Vers le secrétariat général du Parti communiste

Comme la majorité des 73 députés communistes siégeant en 1939, il refuse de condamner le Pacte germano-soviétique signé durant l'été. Après la dissolution du PCF, le , il est incarcéré à la prison de la Santé, puis à Niort, Tarbes, Le Puy-en-Velay et, fin , au fort Saint-Nicolas à Marseille, pour être finalement déporté au pénitencier de Maison-Carrée en Algérie, avec 26 de ses camarades ex-députés[15].

Libéré par les Alliés le , il participe à la résistance communiste locale et à l'organisation régionale du PCF à Alger. En , il rejoint Londres pour représenter le PCF auprès du CFLN[2]. Il est membre de l'Assemblée consultative provisoire à Alger puis à Paris qu'il rejoint en . Il y représente la CGPT et les CDAP (Comités de défense et d'action paysanne).

Lors du Xe congrès du Parti communiste français, en , il entre au Bureau politique, qui le prĂ©sente « tĂŞte de liste Â» aux Ă©lections lĂ©gislatives d'octobre 1945 dans le dĂ©partement de SaĂ´ne-et-Loire. Fort de ses origines locales, de la place Ă©minente qu'il occupe dans la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale de l'agriculture, et du rĂ´le tenu par les communistes dans la RĂ©sistance dans le dĂ©partement[16], il est Ă©lu dĂ©putĂ©, aux deux AssemblĂ©es constituantes, puis Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s jusqu'en 1958. Le Parti communiste qui rassemblait 12 % des suffrages aux Ă©lections lĂ©gislatives de 1936 en SaĂ´ne-et-Loire, obtient en octobre 1945 plus de 77 000 voix, soit 31,6 % des suffrages exprimĂ©s[17].

« Il exerce avec son collègue Rémy Boutavant une présence intense pendant la période délicate de la Guerre froide (...). On note à travers la presse locale, même si elle ne lui est pas favorable, la participation de Waldeck Rochet, assidu dans la plupart des manifestations du département et des débats publics, toujours plein de convictions. »

— Alain Monnet, La Saône-et-Loire sous la Quatrième République 1946 - 1958, Le Creusot, 2010, p. 103.

Il préside de 1946 à 1947 la Commission de l'Agriculture et durant toute la Quatrième République il intervient fréquemment dans ce domaine.

Ă€ l'avènement de la Ve RĂ©publique, qui Ă©tablit un redĂ©coupage Ă©lectoral peu favorable Ă  une Ă©lection d'un dĂ©putĂ© communiste en SaĂ´ne-et-Loire, il change de circonscription et reprĂ©sente la Seine puis la Seine-Saint-Denis oĂą il est Ă©lu dans la circonscription d'Aubervilliers - Stains - La Courneuve de 1958 jusqu'en 1973. Il prĂ©side le groupe communiste de l'AssemblĂ©e nationale (1962-1964). Son parcours s'accĂ©lère[18]. Lors du XVe congrès du parti, en 1959, il est Ă©lu au secrĂ©tariat du comitĂ© central. Il apparaĂ®t comme numĂ©ro trois du PCF après Maurice Thorez et Jacques Duclos. En , le XVIe congrès le propulse secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint. De plus, l'Ă©limination des instances dirigeantes de Laurent Casanova et de Marcel Servin, l'âge et le relatif effacement de Jacques Duclos, concourent Ă  l'introniser sans rival et officiellement comme le successeur dĂ©signĂ© de Maurice Thorez. Le congrès suivant, en , le fait accĂ©der Ă  la fonction de secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Maurice Thorez, nommĂ© prĂ©sident du Parti, meurt durant l'Ă©tĂ© 64. Waldeck Rochet est bien le « numĂ©ro un Â» du PCF.

Secrétaire général (1964-1969)

Plaque Ă  Nanterre.

Le moment oĂą il devient secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral est marquĂ© d'Ă©vĂ©nements contradictoires. Lors des Ă©lections lĂ©gislatives de 1962, le score Ă©lectoral des communistes est remontĂ©. De 18,9 % en 1958, il s'Ă©tablit Ă  21,8 % en 1962. En mars 1967, il monte Ă  22,4 %. Le mouvement social reprend plus de vigueur en 1963, avec la grève des mineurs. En , l'accord entre la CGT et la CFDT « dope Â» les revendications et les luttes. Mais sur le plan international en , la destitution en Union soviĂ©tique de l'artisan de la dĂ©stalinisation Nikita Khrouchtchev prive Waldeck Rochet d'un soutien important.

Favorable à l'union de la gauche, Waldeck Rochet apporte à François Mitterrand le soutien communiste dans sa candidature présidentielle en 1965, dès le premier tour. Il s'efforce de rajeunir et de réorganiser le parti tout en observant une stricte orthodoxie. Ainsi, la crise qui s'était nouée dès 1961 entre la direction du Parti et les jeunes de l’Union des étudiants communistes (UEC) est résolue par un alignement de celle-ci, au risque d'une fracture avec les jeunes intellectuels. Pourtant en 1966, lors d'une réunion du Comité central à Argenteuil, un signal inverse (liberté de création, pluralité des débats internes) est donné aux intellectuels. En 1966 encore, la condamnation publique par l'écrivain Louis Aragon des procès d'opposants en URSS est interprétée comme une ouverture importante par rapport aux attitudes antérieures du PCF [19]. Le secrétaire général est apprécié pour la modestie de son train de vie, des connaissances philosophiques nourries de nombreuses lectures, et un abord dénué de formalisme.

Il est confrontĂ© aux Ă©vĂ©nements de mai 1968, condamne les gauchistes, mais fait adopter en un « manifeste Â» (dit « de Champigny Â») qui norme la politique des communistes en France, sur la voie dĂ©mocratique vers le socialisme. En , il doit faire face Ă  l'intervention soviĂ©tique en TchĂ©coslovaquie qu'il dĂ©sapprouve. Partisan modĂ©rĂ© d'une dĂ©stalinisation « Ă  l'italienne » du PCF, il est Ă©troitement surveillĂ© par son aile orthodoxe et ne dispose pas d'une rĂ©elle marge de manĹ“uvre selon le tĂ©moignage et l'analyse de Philippe Robrieux[20] .

Peu après un voyage en URSS, il présente les premiers symptômes d'une « maladie neurovégétative » qui le tient éloigné de la vie politique. Louis Aragon dit à ce sujet : « Je lui avais bien dit de ne pas aller à Moscou. Je l'avais prévenu, je savais qu'il n'en reviendrait pas vivant. »[21]. Il meurt le et est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (97e division)[22].

Son épouse, Eugénie Guillot, originaire du même terroir de Saône-et-Loire, meurt le [23] - [24]. Le couple, marié en 1936, eut trois enfants, nés en 1935, 1936 et 1938[25].

En 2005, le centième anniversaire de sa naissance réunit plus de quatre cents personnes à Branges (Bresse) dont de nombreuses personnalités de la Résistance, plusieurs anciens ministres, ainsi que le directeur du quotidien communiste, L'Humanité.

Il fait partie de la génération sous laquelle le PCF recueillait 20 % à 25 % des voix des Français[26].

DĂ©tail des mandats et fonctions

À l’Assemblée nationale

  • 1936-1940 : dĂ©putĂ© de la Seine
  • 1945-1958 : dĂ©putĂ© de SaĂ´ne-et-Loire
  • 1958-1967 : dĂ©putĂ© de la Seine
  • 1967-1973 : dĂ©putĂ© de la Seine-Saint-Denis

Au niveau local

Au sein du PCF

  • 1936-1983 : membre du comitĂ© central
  • 1959-1961 : secrĂ©taire du comitĂ© central
  • 1961-1964 : secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint
  • 1964-1972 : secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral
  • 1972-1979 : prĂ©sident d'honneur

Ĺ’uvres

Liste non exhaustive

  • OĂą en est l'agriculture soviĂ©tique, impressions et notes de voyage d'une dĂ©lĂ©gation paysanne en U.R.S.S., Paris : Parti communiste français, [s. d.]. 48 p.
  • Vers l'Ă©mancipation paysanne, Paris : Éditions sociales, 1952. 304 p.
  • Qu'est-ce que la philosophie marxiste ?, Paris : Éditions sociales, 1962. 80 p.
  • L'Avenir dĂ©mocratique de la France, incluant des articles d'Étienne Fajon, Paris : Parti communiste français, 1962. 63 p.
  • Ceux de la terre, Paris : Éditions sociales, 1963. 371 p.
  • Qu'est-ce qu'un rĂ©volutionnaire dans la France de notre temps ?, Paris : Éditions sociales, 1967. 63 p.
  • Les Enseignements de mai-, Paris : Éditions sociales, 1968. 95 p.
  • L'Avenir du Parti communiste français, Paris : Bernard Grasset, 1969. 189 p.
  • Écrits politiques : 1956-1969, prĂ©face de Georges Marchais, Paris : Éditions sociales, 1976. 303 p. (ISBN 2-209-05199-1)

MĂ©moire et hommages

Durant l'automne 2005, l'Écomusée de la Bresse bourguignonne, à Pierre-de-Bresse a organisé une exposition consacrée au dirigeant politique, natif du pays cent ans plus tôt.
Trois communes de la banlieue parisienne ont donné son nom à une rue ou une avenue : Nanterre (Hauts-de-Seine), dont il fut député en 1936, Aubervilliers et La Courneuve (Seine-Saint-Denis), où il fut élu député à partir de 1958.
Deux communes de son département natal, la Saône-et-Loire ont fait de même : Gueugnon et Saint-Vallier.
Une rue Ă  Terre Sainte, commune de Saint-Pierre de la RĂ©union porte son nom Ă©galement (Chemin Waldeck Rochet).

Notes et références

  1. Sainte-Croix, dans l'arrondissement de Louhans, compte 1 255 habitants en 1911, cf. J. Meyrat, Dictionnaire national des communes de France, Paris.
  2. Biographie Waldeck, Emile Rochet, www2.assemblee-nationale.fr
  3. Le frère aîné de Waldeck Rochet, Armand Rochet, était né en 1903, à Sainte-Croix. Il sera dans les années 1920 un militant communiste. Cf Jean Vigreux, cité en sources, p. 25.
  4. AD de SaĂ´ne-et-Loire, site internet, feuilles des recensements de la population de Sainte-Croix, en 1906 et en 1911.
  5. Né en 1860, à Ambérieu-en-Bugey, selon la feuille du recensement de 1911, son nom ne figure pas à l'état civil de cette ville. Cf. AD de l'Ain, tables décennales de l'état civil, internet). La feuille du recensement de 1906 donne Lyon pour lieu de naissance de François Rochet
  6. « WALDECK ROCHET », sur Encyclopædia Universalis (consulté le ).
  7. Waldeck Rochet, Ă©crits politiques, Ă©ditions sociales, Paris, 1976, p.14
  8. AD de SaĂ´ne-et-Loire, recensement de la population Ă  Branges, feuillet du lieu-dit Le champ Devant.
  9. J. Vigreux, op. cit., p. 29-30
  10. G. Lachapelle, Élections législatives, 1932, résultats officiels, édité par Le Temps. Député sortant, le socialiste Jean Laville, maire de Gueugnon, est réélu de justesse (160 voix) à ce deuxième tour.
  11. il est remplacé par Julien Airoldi.
  12. Cf. Max Lagarrigue, Renaud Jean, carnets d'un paysan député communiste, éditions Atlantica, Anglet, 2001.
  13. Chiffres relevés dans J. Vigreux, p. 172.
  14. Philippe Gratton, les paysans français contre l'agrarisme, François Maspero, Paris, 1972, p. 107 et suivantes.
  15. Florimond Bonte, Le Chemin de l'honneur. De la Chambre des députés aux prisons de France et au bagne d'Afrique, 1949, Éditions hier et aujourd'hui.
  16. André Jeannet Marie-Hélène Velu, L'occupation et la résistance en Saône-et-Loire, 1991
  17. G. Cinquin, Les partis politiques à la Libération en Saône-et-Loire, article dans Annales de l'Académie de Mâcon, tome LVI, 1979, p. 42-53.
  18. Philippe Robrieux, notice « ROCHET, Waldeck, Émile », Histoire intérieure du parti communiste (biographies, chronologie, bibliographie), vol. 4, Fayard, 1984, p. 475-487.
  19. Philippe Robrieux, voir supra.
  20. Philippe Robrieux, ibid.
  21. « Pour Georges Marchais », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 778
  23. Cité dans Communisme, revue d'Études pluridisciplinaires no 13, (1987), p. 107
  24. Décès de Pauline Eugénie Guillot, âgée de 78 ans, fichier INSEE des décès en France, consulté le 7 octobre 2022.
  25. Notice « ROCHET, Waldeck, Émile », par Jean Vigreux, Le Maitron en ligne.
  26. Michel Poniatowski, L'Avenir n'est Ă©crit nulle part

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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