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Saint-Loup-de-Varennes

Saint-Loup-de-Varennes est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Saint-Loup-de-Varennes
Saint-Loup-de-Varennes
Nicéphore Niepce : Point de vue du Gras, la cour du domaine du Gras (1826).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Saône-et-Loire
Arrondissement Chalon-sur-Saône
Intercommunalité Le Grand Chalon
Maire
Mandat
Gérard Rigaud
2020-2026
Code postal 71240
Code commune 71444
Démographie
Gentilé Saint-Lupéens
Population
municipale
1 207 hab. (2020 en augmentation de 6,34 % par rapport à 2014)
Densité 145 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 43′ 43″ nord, 4° 51′ 41″ est
Altitude Min. 171 m
Max. 205 m
Superficie 8,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Chalon-sur-Saône
(banlieue)
Aire d'attraction Chalon-sur-Saône
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Rémy
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Saint-Loup-de-Varennes
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Saint-Loup-de-Varennes
Liens
Site web saint-loup-de-varennes.fr

    C'est le lieu des premières photographies, prises en 1827 par Nicéphore Niépce.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Climat

    C'est un climat tempéré à légère tendance continentale avec des étés chauds et des hivers froids[1], avec une amplitude thermique assez importante entre ces deux saisons. Les précipitations sont assez hétérogène sur l'année, avec un mois de mai le plus pluvieux de l'année. Le vent qui souffle une partie de l'année est la bise.

    Valeurs climatiques de Dijon et Mâcon, car cette commune est située entre ces deux villes.

    Dijon

    Pour la ville de Dijon (316 m), les valeurs climatiques jusqu'à 1990 :

    Relevés Dijon ????-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −1 0,1 2,2 5 8,7 12 14,1 13,7 10,9 7,2 2,5 −0,2 6,3
    Température moyenne (°C) 1,6 3,6 6,5 9,8 13,7 17,2 19,7 19,1 16,1 11,3 5,6 2,3 10,5
    Température maximale moyenne (°C) 4,2 7 10,8 14,7 18,7 22,4 25,3 24,5 21,3 15,5 8,6 4,8 14,8
    Précipitations (mm) 49,2 52,5 52,8 52,2 86,3 62,4 51 65,4 66,6 57,6 64,2 62 732,2
    Source : Infoclimat : Dijon (????-1990)[2]
    Mâcon

    Pour la ville de Mâcon (216 m), les valeurs climatiques de 1961 à 1990 :

    Relevés Mâcon 1961-1990
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,6 0,7 2,5 5,2 8,9 12,3 12,4 13,9 11,1 7,5 2,9 0,1 6,6
    Température moyenne (°C) 2,1 4 6,8 10 13,9 17,5 20,1 19,4 16,4 11,7 6 2,7 10,9
    Température maximale moyenne (°C) 4,9 7,3 11,1 14,8 18,9 22,8 25,7 24,9 21,7 15,9 9,1 5,3 15,2
    Précipitations (mm) 66,3 60,9 58,7 69,4 85,9 74,7 58,1 77,1 75,7 71,7 72,7 70,4 841,4
    Source : Infoclimat : Mâcon (1961-1990)[3]

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Loup-de-Varennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Chalon-sur-Saône, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[7] et 79 506 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8] - [9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 109 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10] - [11].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,9 %), prairies (20 %), zones urbanisées (15,2 %), forêts (15,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,4 %), eaux continentales[Note 3] (1,4 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l'évolution dans le temps de l'occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Histoire

    Les premières photographies de l'histoire y furent prises en 1827 par Nicéphore Niépce faisant de la France, le premier pays au monde à apparaître en photographie, à travers une vue d'un de ses villages.

    Le village est nommé d'après saint Loup, évêque de Chalon-sur-Saône de 601 à 602 : en effet la ville est toute proche.

    1793 : Saint-Loup-de-Varennes, dans le contexte révolutionnaire, change de nom et devient Gras[14].

    Politique et administration

    Listes des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mai 2020 Francis Debras UMP-LR
    mai 2020 en cours Gérard Rigaud SE

    Canton et intercommunalité

    La commune fait partie du Grand Chalon.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2020, la commune comptait 1 207 habitants[Note 4], en augmentation de 6,34 % par rapport à 2014 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    602644655693397646678694655
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    698666675652631615613573533
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    534517502450476486459460471
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    6086106716939861 0181 1141 1281 132
    2017 2020 - - - - - - -
    1 1611 207-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Cultes

    Saint-Loup de Varennes fait partie de la paroisse du Bon Samaritain qui compte huit communes, dont le centre est Saint-Rémy, soit environ 21000 habitants.

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Loup.

    Lieux et monuments

    • L'église, placée sous le patronage de l’évêque saint Loup, qui présente différentes périodes de construction : travée sous clocher gothique, nef reconstruite en 1763, chœur agrandi vers 1825, flèche reconstruite en 1894.
    • Le vieux château de Saint-Loup de Varennes : seigneurie des Louvois, puis des ducs d'Uzès. Inscrit comme Monument historique (2009).
    • La maison de Nicéphore Niépce, dite Maison du Gras[19] : visite de mi-juin à début septembre. L'inventeur de la photographie y fit l'intégralité de ses recherches et découvertes, il y invita à de nombreuses occasions Daguerre. On peut y voir le laboratoire de Fortuné Joseph Petiot-Groffier.
    • La croix de cimetière du XVIe siècle, classée au titre des Monuments historiques (1908)[20], située à côté de la tombe de Nicéphore Niépce.
    • Le lavoir du XIXe siècle[21].
    • La source et la croix de Saint-Loup. Un édicule maçonné en pierres, jointes au ciment, est encastré dans un terrain, et deux plates-bandes latérales sont aménagées par des murets en pierre maçonnées. L’édicule offre une ouverture en arc plein cintre et une croix en clé de voûte, avec une dalle en pierre supérieure. L’ouvrage est daté de 1895. En façade principale, deux plaques commémoratives sont visibles : « CETTE FONTAINE A ÉTÉ ÉRIGÉE EN 1895 EN L'HONNEUR DE ST LOUP ÉVÊQUE DE CHALON AU 5e SIÈCLE. ICI PENDANT LA SÉCHERESSE LE SAINT FIT JAILLIR CETTE SOURCE MIRACULEUSE. » et « RECONNAISSANCE À ST LOUP POUR LA PROTECTION DU VILLAGE DU 15 AOUT AU 5 SEPT. 1944 LES HABITANTS DE CETTE COMMUNE CONFIÈRENT À LEUR ST PATRON LEURS VIES, LEURS BIENS, LEURS PRISONNIERS TOUS FURENT PROTÉGÉS DES HORDES NAZIES EN RETRAITES. » Une messe est célébrée le lundi de Pentecôte. Dans une niche, statue polychrome de saint Loup, du XVIIIe siècle, en évêque, coiffé de la mitre et tenant autrefois la crosse dans la main gauche (inscrite MH en 1990 et 1992). Statue peinte en blanc sur haut piédestal, entourée de grilles et mise sous cloche transparente. A proximité de la source, croix de Saint-Loup de 1726[22].

    Saint-Loup-de-Varennes au cinéma

    Une scène du film Le Cercle rouge se passe à Saint-Loup-de-Varennes sur la RN6 au niveau du Monument à Niépce : Corey, joué par Alain Delon rencontre le premier barrage routier, sous une pluie battante.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

    Parti : au 1) de gueules plain, au 2) d’or au pal d’azur ; le tout sommé d’un chef d’argent chargé de trois coquilles de gueules.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. André Dominé : Le vin, « La Bourgogne », p. 181.
    2. Archives climatologiques mensuelles - Dijon (????-1990) Consulté le 17 décembre 2008
    3. Archives climatologiques mensuelles - Mâcon (1961-1990) Consulté le 17 décembre 2008
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Chalon-sur-Saône », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Chalon-sur-Saône », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. À l'instar de quelque cent cinquante autres communes de Saône-et-Loire dont le nom se rapportait à la religion ou à l'Ancien Régime. Source : E. Lauxeur, Les changements de noms des communes de Saône-et-Loire pendant la Révolution, article paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 4 d'avril 1970, pages 9 à 13.
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    19. « La maison du Gras à Saint-Loup-de-Varennes », article de Régis Dupuis paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » n° 149 de mars 2007, pages 10 et 11.
    20. Notice no PA00113442, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    21. Notice no IA71000868, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    22. Pastorale des réalités du tourisme et des loisirs (PRTL) du diocèse d'Autun, « Brochure de présentation de l'église Saint-Loup » [PDF], sur pastourisme71.com, (consulté le )
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