Le Cercle rouge
Le Cercle rouge est un film français écrit et réalisé par Jean-Pierre Melville, sorti en 1970. Il s'agit de l'avant-dernier film de Bourvil[1], qui meurt la même année.
Réalisation | Jean-Pierre Melville |
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Scénario | Jean-Pierre Melville |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Les Films Corona Selenia |
Pays de production |
France Italie |
Genre | Thriller, drame |
Durée | 140 minutes |
Sortie | 1970 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Résumé
Après cinq ans d'emprisonnement dans un établissement pénitentiaire de Marseille, Corey (Alain Delon) est sur le point de bénéficier d'une libération anticipée pour conduite exemplaire. La veille de sa sortie, le gardien-chef de la prison lui propose une affaire conçue par un autre détenu, mourant. D'abord méfiant, Corey accepte de reprendre ce plan à son compte.
Sitôt libre, Corey rend visite à son ancien comparse, un nommé Rico, caïd enrichi, devenu amant de sa petite amie, qui lui est resté redevable car Corey ne l'a jamais dénoncé.
Peu disposé à perdre du temps, Corey contraint le malfrat à lui ouvrir son coffre et rafle l'épaisse liasse d'argent liquide qui se trouvait à l'intérieur, butin plus sûr que le chèque qui lui avait d'abord été proposé.
Humilié et amer, Rico dépêche deux de ses sbires aux trousses de Corey. Dans une salle de billard, Corey saisit une queue et, à l'aide d'une craie rouge, trace avec son procédé (l'embout de la queue qui sert à frapper les boules) un cercle qu'il remplit ensuite, avant de disperser les boules. C'est alors que les hommes de Rico le rejoignent et l'entretien se termine dans le sang. Mais Corey repart indemne non sans avoir arraché le fil du téléphone, empêchant ainsi le patron de l'établissement d'appeler la police.
Avec une partie de cet argent, Corey achète une Plymouth Fury d'occasion, au volant de laquelle il se met immédiatement en route afin de regagner son domicile, dans le 16e arrondissement de Paris.
Pendant ce temps, un malfrat du nom de Vogel (Gian Maria Volonté) est escorté par le commissaire principal François Mattei (Bourvil) de Marseille à Paris par le train de nuit.
Malgré la vigilance du policier, Vogel réussit à s'évader en sautant par la fenêtre du train en marche lors de la traversée d'une zone boisée en Bourgogne. Il parvient à échapper aux coups de feu du commissaire ainsi qu'aux battues des gendarmes pourtant accompagnés de leurs chiens. Au terme d'une harassante fuite à pied, il s'arrête devant un restaurant de bord de route et se glisse dans le premier coffre non verrouillé d'une voiture, qui se trouve être celle de Corey.
Ce dernier, qui a entendu à la radio un flash au sujet de l'évasion, fait mine de n'avoir rien remarqué de la scène et reprend tranquillement sa route. Quelques kilomètres plus loin, parvenu dans un endroit isolé, en plein milieu d'un champ boueux, il dit à Vogel qu'il peut sortir.
Les deux hommes d'abord méfiants l'un envers l'autre, se flairent, se reconnaissent comme étant du même monde, et finissent rapidement par s'entendre. Ils s'empressent de poursuivre leur long et périlleux trajet. Plus loin, deux autres sbires de Rico rattrapent et arrêtent la voiture de Corey en vue de l'abattre dans une forêt située le long de la route nationale. C'est alors que Vogel ressort du coffre et tire d'affaire son nouveau complice en tuant les deux hommes, et en utilisant leurs propres armes à feu pour faire croire qu'ils se sont entretués.
En début de soirée, les deux compères arrivent à Paris et s'installent dans l'appartement de Corey, abandonné, poussiéreux et en proie aux araignées qui ont tissé leurs toiles durant ses longues années d'absence.
Dès le lendemain, ils décident de s'associer sur un gros coup : le casse d'une bijouterie située place Vendôme. Mais ils ont besoin d'un tireur de précision pour neutraliser à plusieurs dizaines de mètres de distance la cellule photo électrique qui commande l'ensemble du dispositif de protection. Heureusement, Vogel en connait un : Jansen (Yves Montand), un ex-flic déchu, tireur d'élite, qui a sombré dans l'alcoolisme et est parfois en proie à des crises de delirium tremens.
Le cambriolage, exécuté de main de maître, réussit grâce à la participation décisive de Jansen, à qui ce casse a restitué une raison de vivre et qui est ainsi parvenu à surmonter son alcoolisme.
Pendant ce temps, le commissaire Mattei fait pression sur Santi (François Périer), un tenancier de boîte de nuit qui connaît Vogel. Au départ fermement opposé à toute collaboration avec la police, Santi finit par céder pour sauver son fils, trouvé en possession de drogue alors qu'il est tombé dans un traquenard tendu par Mattei.
Mattei peut alors remonter par ce moyen jusqu'aux trois hommes et leur tendre un piège en se faisant passer pour un receleur. Lors de la rencontre, Corey, Vogel et Jansen tentent de fuir mais sont tous les trois abattus.
Fiche technique
- Titre : Le Cercle rouge
- Réalisation : Jean-Pierre Melville
- Scénario : Jean-Pierre Melville
- Producteurs : Robert Dorfmann et Jacques Dorfmann
- Musique : Éric Demarsan
- Directeur de la photographie : Henri Decaë
- Caméra : Charles-Henry Montel
- Montage : Marie-Sophie Dubus et Jean-Pierre Melville
- Son : Jean Nény
- Son direct : Jacques Carrère
- Costumes : Colette Baudot
- Création des décors : Théobald Meurisse
- Décorateur de plateau : Pierre Charron
- Accessoires : René Albouze
- Assistant du décorateur de plateau : Marc Desages
- Assistantes montage : Elisabeth Sarradin, Christine Grenet, Claudine Kaufmann
- Assistants son : Guy Chichignoud, Victor Revelli
- Photographe de plateau : André Perlstein
- Directeur de production : Alain Quefféléan
- Premier assistant réalisateur : Bernard Stora
- Assistants réalisateur : Bernard Girardot, Michel Léonard et Pierre Tatischeff
- Script : Jacqueline Parey-Decaë
- Assistants caméra : François Lauliac et Jean-Paul Cornu
- Régisseur général : Gérard Crosnier
- Bijoux : René Llonguet
- Production : Les Films Corona (Paris), Selenia (Rome)
- Pays d'origine : France, Italie
- Format : Eastman Color - 1,85:1 - Mono - 35 mm
- Genre : Thriller et drame
- Durée : 140 minutes
- Date de sortie : (France)
Distribution
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Production
Tournage
Le tournage a eu lieu du au .
Lieux de tournage
- Marseille, et notamment la gare de la Blancarde.
- Sur l'A7 au nord de Marseille et en vue d'un embranchement entre deux autoroutes : Corey stoppe sa voiture américaine en bordure de chaussée, nettoie et range ses deux pistolets dans le coffre (27e minute du film).
- Sur la RN6 à Saint-Loup-de-Varennes au niveau du Monument à Niépce : Corey rencontre le premier barrage routier, sous une pluie battante.
- Relairoute de Bel-Air (au nord de La Rochepot, Côte-d'Or)[2] sur la RN6, face à une station-service Esso (le « Relairoute », fermé depuis 1972, a été racheté et réhabilité par la Communauté d'agglomération Beaune Côte et Sud ) : Vogel s'introduit dans le coffre de la voiture de Corey, pendant que ce dernier y prend son repas tout en y écoutant les informations.
- Studios de Boulogne.
- Paris, 25, rue Danielle-Casanova : Corey et Vogel garent leur Plymouth devant la crèmerie Vendôme avant le casse de la bijouterie Mauboussin.
- Paris, 2, rue des Carmes, angle du boulevard Saint-Germain, au-dessus du café Le village Ronsard, appartement de l'inspecteur Mattei.
- Paris, 20, place Vendôme, bijouterie Mauboussin.
- Paris, bureaux de la police judiciaire, 36, quai des Orfèvres.
- Paris, appartement, 19, avenue Paul-Doumer.
- Monthyon (Seine-et-Marne), scènes finales dans le parc du château de Jean-Claude Brialy.
- Saint-Loup-de-Varennes, où Corey rencontre le premier barrage policier.
- Relairoute de Bel-Air, La Rochepot, où Corey prend un repas dans un Relairoute.
Interprètes
- Jean-Pierre Melville avait initialement prévu une distribution totalement différente : Lino Ventura : commissaire Mattei ; Paul Meurisse : Jansen ; Jean-Paul Belmondo, puis Johnny Hallyday : Vogel.
- C'est l'avant-dernier film de Bourvil, alors déjà atteint par la maladie de Kahler, et également le seul film où il est crédité au générique avec son prénom : André Bourvil[3]. Se sachant condamné[4], Bourvil cache sa maladie et reçoit des piqûres de morphine pour tenir le rythme du tournage. Il meurt le , un mois avant la sortie du film.
- Melville a tourné une seconde prise de la fin du film. C'est une blague faite par Bourvil avant le tournage du dernier plan du film : on voit le commissaire Mattei, qui dit à son adjoint dans cette affaire, qui le suivait : « Vous savez comment j'ai fait pour arriver à la solution de cette affaire ?… Eh bien, c'est tout simplement en appliquant… » et à cet instant, il entonne a cappella La Tactique du gendarme. Ce document sonore de 53 secondes fut présenté par Melville lui-même après la mort de l'acteur[5].
Accessoires
La Plymouth Fury III noire de 1966 utilisée par Corey (Alain Delon), ainsi qu'une Pontiac Firebird blanche de 1969 que l'on aperçoit garée de nuit dans une rue de Paris (lorsque les cambrioleurs vont dévaliser la bijouterie), sont les automobiles personnelles de Jean-Pierre Melville. Il les utilisera également dans le film Un flic, en 1972.
Scènes du film
Le film s'ouvre sur une citation apocryphe de Râmakrishna : « Çakya Muni le solitaire dit Sidarta Gautama le sage dit le Bouddah se saisit d’un morceau de craie rouge, traça un cercle et dit : - Quand les hommes, même s’ils s’ignorent, doivent se retrouver un jour, tout peut arriver à chacun d’entre eux, et ils peuvent suivre des chemins divergents ; au jour dit, inexorablement, ils seront réunis dans le cercle rouge. »
Quand Corey, fraîchement libéré de prison, revient dans le club de billard où il avait ses habitudes, il se saisit d'une queue de billard et trace à la craie rouge un cercle autour du procédé, l'embout situé à l'extrémité qui entre en contact avec la bille. Traditionnellement, la craie de billard est plutôt bleue. L'usage du rouge n'est pas une pratique courante.
La séquence du casse dure vingt-cinq minutes sans aucun dialogue. À noter également que les sept premières minutes ne comportent pas non plus de dialogue.
Bande originale française du film
La bande originale française signée par Éric Demarsan est sa deuxième collaboration musicale totale pour Jean-Pierre Melville après L'Armée des ombres et Le Samouraï, musique composée par François de Roubaix dont il est l'assistant à cette époque. Fort de cette précédente expérience, en trois semaines seulement[6], Éric Demarsan, désormais seul aux commandes de cette œuvre, compose, arrange, joue et enregistre seul ou avec un quintette de jazz et des cordes additionnelles, tous deux réunis pour l'occasion. La musique du film sera enregistrée par Claude Ermelin au Studio Davout à Paris, en octobre 1970.
La composition de ce quintette dirigé par Éric Demarsan lui-même a été dévoilée lors de la réédition en format CD de la musique.
Formation | Musicien | Instrument | Observation(s) |
---|---|---|---|
Quintet jazz (de base) | Daniel Humair | Batterie | |
Georges Arvanitas | Piano | ||
Guy Pedersen | Contrebasse | ||
Bernard Lubat | Vibraphone | ||
Raymond Guiot | Flûte | ||
Musiciens additionnels | Joss Baselli | Accordéon | Voir Morceau de Valse Musette |
(non crédités) | Autres instruments à cordes | (Joués par Éric Demarsan ?) | |
(non crédités) | Cuivres | (Joués par Éric Demarsan ?) | |
L'album de la bande originale est publié par la nouvelle maison de disques Pierre Cardin.
La version Écoutez le Cinéma no 04 propose deux maquettes inédites pour le final, ainsi que des morceaux occultés afin de se plier à la durée d'enregistrement des disques LP 33 et des deux faces d'enregistrement. Cette édition a été remastérisée par Olivier Saint-Yves entre 1999 et 2000.
Jean-Pierre Melville contacte tout d'abord Michel Legrand pour écrire cette bande originale qu'il voulait empreinte de jazz. Pour cela, il avait écarté Éric Demarsan et lui avait ouvertement précisé sur quel compositeur se porterait son choix pour cette nouvelle réalisation. Mais ce projet ne sera finalement pas retenu. Melville alors en panne de compositeur le rappelle en lui fixant un énigmatique rendez-vous à Boulogne dont l'objet n'est pas indiqué. Demarsan s'y rendra et apprend fort surpris qu'il a trois semaines pour tout faire. Michel Legrand très fair-play lui proposera un coup de main s'il a besoin pour les arrangements de cette œuvre.
Les trois titres du projet Legrand ont été réunis en bonus sur la compilation Jean-Pierre Melville : Le Cercle noir parue chez Universal Music Jazz en 2008. Figurent également sur ce disque les illustrations sonores composées par Demarsan pour les mêmes passages du film avec donc le premier final (version 1) tel qu'il fut proposé à Melville. Il n'est aucunement fait mention du titre de Michel Legrand joué au tournage en prise directe par l'orchestre de jazz dans le club de nuit parisien.
Melville demanda à Demarsan de composer une pièce de musique minimaliste dans l'esprit du Modern Jazz Quartet. Melville insistera auprès de Demarsan pour personnaliser quelques lieux emblématiques du film en utilisant des thèmes spécifiques : une radio jazz dans la voiture, une valse musette pour l'hôtel, un big band pour le club de nuit.
Dans une interview pour la série Écoutez le cinéma, le jeune compositeur se rappela que l'une des principales difficultés pour lui, fut la scène de danse jazz au club : on y voit l'orchestre qui, en réalité, joue en direct la musique composée par Michel Legrand et non retenue vraisemblablement au montage.
Afin que Demarsan comprenne bien ce qu'il voulait comme inspiration pour l'ensemble de la bande originale, Melville lui fait écouter une bande magnétique de la musique du film Le Coup de l'escalier de Robert Wise : « C'est cette couleur que je veux » s'écria-t-il. Ce que le compositeur traduira par des cordes mélangées et un quintet de jazz pour une mélodie simple qui se ferme sur elle-même.
Melville insistera particulièrement sur une image de Corey (Alain Delon) du film « Cette image, c'est une prémonition de la mort. Ta musique doit nous donner cette impression… ». À ce moment-là , le spectateur n'a d'ailleurs plus aucun doute sur l'issue tragique du film.
Pour la fin du film, Melville ne choisira pas l'une des deux maquettes de final composées par Demarsan, il leur préféra une reprise du thème principal d'ouverture joué par le quintet afin de boucler la boucle du cercle rouge.
- Index des titres
Année de sortie | Titres de la B.O. | Durée de la piste | Auteur | Arrangeur | Éléments complémentaires Références discographiques |
---|---|---|---|---|---|
1970 | 1. Générique : thème principal "Le Cercle rouge" |
1.53 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP 33 Disques Pierre Cardin Pierre Cardin CAR 332 |
2. Quand les hommes ont rendez-vous titres | 1.10 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
3. Mattei et Santi | 4.26 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
4. Le voyage de Corey | 2.33 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
5. Vogel s'enfuit | 3.58 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
6. Une blonde indicatrice | 3.31 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
7. Un indicateur scrupuleux | 1.53 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
8. Corey revient chez lui | 0.52 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
9. Mattei et Santi | ? | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
10. Les habitants du placard | 1.18 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
11. Corey et Jansen | 4.05 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
12. La nuit | 2.13 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
13. Corey et Mattei | 2.34 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
14. Les hommes qui avaient rendez-vous | ? | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
15. Le cercle rouge (générique de fin) | 1.41 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | LP Pierre Cardin CAR 332 | |
1995 | 16. Corey et Vogel (inédit) | 2.15 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Playtime PL 9521/682488 Titre Les Plus belles musiques de films de Bourvil |
2000 | 17. Avant le Casse (version 1 - maquette inédite) | 1.24 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 |
18. Avant le Casse (version 2 - maquette inédite) | 3.20 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 | |
19. De la Prison au Train (inédit) | 1.11 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 | |
20. Barrage Policier (inédit) | 2.22 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 | |
21. Cercle désincarné (inédit) | 1.25 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 | |
22. Avenue Paul-Doumer (inédit) | 4.39 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 | |
23. Razzia chez Boucheron (inédit) | 1.30 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 | |
24. Melvillade (inédit) | 1.15 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 | |
25. Final inédit (version 1 - maquette inédite) | 3.02 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 | |
26. Corey revient chez Lui (inédit) | 0.51 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 | |
27. Le parc (inédit) | 1.42 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 | |
28. Final inédit (version 2 - maquette inédite) | 4.05 | Éric Demarsan | Éric Demarsan (?) | CD Universal France 159 900-2 Série Écoutez le Cinéma no 04 | |
2008 | 29. Chassées-croisés (inédit) Projet de B.O rejeté |
2.43 | Michel Legrand | Michel Legrand | CD Universal France 530 857 4 Série Écoutez le Cinéma Compilation no 10 Jean-Pierre Melville : Le Cercle noir |
30. Visions (inédit) Projet de B.O rejeté |
2.49 | Michel Legrand | Michel Legrand | CD Universal France 530 857 4 Série Écoutez le Cinéma Compilation no 10 Jean-Pierre Melville : Le Cercle noir | |
31. Engrenages (Final) (inédit) Projet de B.O rejeté |
2.21 | Michel Legrand | Michel Legrand | CD Universal France 530 857 4 Série Écoutez le Cinéma Compilation no 10 Jean-Pierre Melville : Le Cercle noir | |
- Versions étrangères de la B.O.F.
- 1973 : El Circulo rojo ∫ LP 33 Disques MARFER M.30-138 S
- Rééditions de la B.O.F. et des inédits
- 1973 : Le Cercle rouge ∫ LP 33 Music Parade Cetra LEL 83
- 1995 : Les Plus belles musiques de films de Bourvil (4 titres dont l'inédit Corey et Vogel) ∫ CD Play Time PL 9521/682488
- 2000 : Le Cercle rouge (BO complète dans un ordre différent avec des inédits, et des maquettes) ∫ CD CD Universal France 159 900-2 - Série Écoutez le cinéma ! no 4
- 2008 : Jean-Pierre Melville : Le Cercle noir (2 titres + Final inédit (version 1) / (bonus) 3 titres composés puis enregistrés Michel Legrand et finalement rejetés par Melville) ∫ CD Universal Music Jazz 530 857 4 - Série Écoutez le Cinéma Compilation no 10
- Compilations partielles de titres de la B.O.F.
- 1999 : Du rififi au cinéma (Tirage limité à 2000 copies) (uniquement le thème principal) ∫ CD Play Time FGL 3053302PL9910052
- 2005 : Le Cinéma d'Éric Demarsan (compilation) (uniquement titre Final inédit (version 2)) ∫ CD Universal France 983 260-1
Versions étrangères
Le film est sorti dans les versions étrangères suivantes (doublage et/ou sous-titrage, liste non exhaustive)[7] :
- The Red circle (version anglaise et internationale) ;
- I Senza Nome (version italienne) ;
- El CÃrculo rojo (version espagnole et argentine) ;
- De Rode cirkel (version belge flamande) ;
- O Circulo Vermelho (version brésilienne) ;
- Vier im roten Kreis (version allemande) ;
- Cercul roșu (version roumaine) ;
- Den røde cirkel (version danoise) ;
- Punainen ympyrä (version finlandaise) ;
- Epiheirisi : Kokkinos kyklos / O kokkinos kyklos / Skliros kai akatamahitos (versions grecques) ;
- A vörös kör (version hongroise) ;
- Den røde sirkel (version norvégienne) ;
- W kręgu zła (version polonaise) ;
- O CÃrculo Vermelho (version portugaise) ;
- Crveni krug (version serbe) ;
- Den röda cirkeln (version suédoise) ;
- Ates çemberi (version turque).
Rééditions
- En France
- DVD paru chez StudioCanal (plusieurs jaquettes différentes)
- Blu-ray paru chez StudioCanal avec des bonus
- Blu-ray 4K chez StudioCanal avec les précédents bonus et un nouveau documentaire de 43 minutes « Le cercle parfait »
- Aux États-Unis
- Blu-ray paru chez The Criterion Collection[8] avec 1 h 45 de bonus (interviews de Melville, Alain Delon, Yves Montand, André Bourvil, Bernard Stora, et Rui Nogueria)
- Double DVD paru chez The Criterion Collection avec 1 h 45 de bonus (interviews de Melville, Alain Delon, Yves Montand, André Bourvil, Bernard Stora, et Rui Nogueria)
Bibliographie
- Jean Wagner, « le cercle rouge », Téléciné no 166, Paris, Fédération des Loisirs et Culture Cinématographique (FLECC), , p. 24-25, (ISSN 0049-3287).
- Pierre-Olivier Toulza, Le cercle rouge de Jean-Pierre Melville, Neuilly, Atlande, coll. « Clefs concours Cinéma », , 253 p. (ISBN 978-2-35030-146-4)
- Barbara Laborde et Julien Servois, Analyse d'une œuvre : Le cercle rouge, J. P. Melville 1970, Vrin, coll. « Philosophie et Cinéma », (ISBN 978-2-7116-2297-9 et 2-7116-2297-5)
Notes et références
- Plus précisément, c'est son avant-dernier film si l'on prend en compte les dates de tournage par rapport au Mur de l'Atlantique, et le dernier si l'on prend en compte les dates de sortie de ces deux films. Clodo n'étant pas sorti en salles.
- Alexandre Duyck, « L'Ukrainien fantôme », Vanity Fair, no 68, , pp. 102-107.
- Bourvil aurait eu 100 ans aujourd'hui Le Point, publié le 27/07/2017
- Claire Picard, « Le Cercle rouge (C8) : quand Bourvil cachait à tous qu'il était condamné », sur tv.net, Télé-Loisirs, (consulté le ).
- « Le cercle rouge : découvrez la drôle de fin alternative du fil… », Télé Star,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- Impératif temps donné par Meville lui-même à Demarsan. Voir article Music for Melville : Composer Éric Demarsan extrait du liner-notes rédigé par Stéphane Lerouge pour la série Écoutez le cinéma !. Consultation du 9 juillet 2013.
- IMDb, Le Cercle Rouge sur l'Internet Movie Database, consulté le 24 juillet 2013.
- Cf. Blue-Ray / Dvd Le Cercle rouge(Film ). Consultation du 9 juillet 2013.
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Centre national du cinéma et de l'image animée
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- Unifrance
- (en) AllMovie
- (en) British Film Institute
- (pl) Filmweb.pl
- (en) IMDb
- (en) LUMIERE
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- Le Cercle rouge sur Histoires de Tournages
- (en) Article Music for Melville : Composer Éric Demarsan extrait du liner-notes rédigé par Stéphane Lerouge pour la série Écoutez le cinéma (Universal)