Henri Decaë
Henri Decaë, ou Henri Decae[1], né le à Saint-Denis, et mort le à Suresnes[2], est un directeur de la photographie français.
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(Ă 71 ans) Suresnes |
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Biographie
Henri Decaë travaille comme photojournaliste dans l'Armée de l'air française pendant la Seconde Guerre mondiale[3] À l'exception de son travail comme opérateur sur quelques films de Marco de Gastyne, il commence sa carrière en réalisant des courts métrages, notamment pour Jean Mineur chez lequel il rencontre Jean-Pierre Melville[4]. Il se consacre dès lors à son métier de directeur de la photographie. Il travaille à ce titre sur les deux premiers longs métrages de Melville, Le Silence de la mer et Les Enfants terribles. Au fil des années, Melville et Decaë retravaillent ensemble à plusieurs reprises, notamment en 1967 sur Le Samouraï et en 1970 sur Le Cercle rouge.
À la fin des années 1950, Henri Decaë participe à trois des films fondateurs de la Nouvelle Vague : Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle, Le Beau Serge de Claude Chabrol et Les Quatre Cents Coups de François Truffaut.
Filmographie
Années 1940
- 1948 : Les Drames du Bois de Boulogne, de Jacques Loew (court métrage)
- 1949 : Le Silence de la mer, de Jean-Pierre Melville
Années 1950
- 1950 : Les Enfants terribles, de Jean-Pierre Melville
- 1951
- 1952 : Au cœur de la Casbah, de Pierre Cardinal
- 1954 : Navigation marchande, de Georges Franju (court-métrage)
- 1955
- Bob le flambeur, de Jean-Pierre Melville
- Crèvecœur, de Jacques Dupont (documentaire)
- 1957
- Piano mon ami, de Claude-Yvon Leduc (documentaire)
- S.O.S. Noronha, de Georges Rouquier
- 1958
- 1959
Années 1960
- 1960
- Quelle joie de vivre (Che gioia vivere), de René Clément
- Plein Soleil, de René Clément
- Les Bonnes Femmes, de Claude Chabrol
- 1961
- 1962
- Vie privée, de Louis Malle
- Les Sept péchés capitaux (segments La Paresse, La Luxure et L'Orgueil)
- Eva, de Joseph Losey
- Les Dimanches de Ville d'Avray, de Serge Bourguignon
- 1963
- 1964
- 1965
- 1966
- Paradiso, hĂ´tel du libre-Ă©change (Hotel Paradiso), de Peter Glenville
- 1967
- La Nuit des généraux (The Night of the Generals), d'Anatole Litvak
- Le Voleur, de Louis Malle
- Le SamouraĂŻ, de Jean-Pierre Melville
- Les Comédiens (The Comedians), de Peter Glenville
- 1968
- 1969
- Un château en enfer (Castle Keep), de Sydney Pollack
- Le Clan des Siciliens, de Henri Verneuil
Années 1970
- 1970 : Las Vegas, un couple (The Only Game in Town), de George Stevens
- 1970 : Hello-Goodbye, de Jean Negulesco
- 1970 : Le Cercle rouge, de Jean-Pierre Melville
- 1971 : Le Phare du bout du monde (The Light at the Edge of the World), de Kevin Billington
- 1971 : Jo, de Jean Girault
- 1971 : La Folie des grandeurs, de GĂ©rard Oury
- 1972 : Le Droit d'aimer, d'Éric Le Hung
- 1973 : Don Juan ou Si Don Juan Ă©tait une femme..., de Roger Vadim
- 1973 : Brève rencontre à Paris, de Robert Wise
- 1973 : Les Aventures de Rabbi Jacob, de GĂ©rard Oury
- 1974 : La Moutarde me monte au nez, de Claude Zidi
- 1975 : Isabelle devant le désir, de Jean-Pierre Berckmans
- 1975 : La Course Ă l'Ă©chalote, de Claude Zidi
- 1975 : Sept hommes Ă l'aube (Operation: Daybreak) de Lewis Gilbert
- 1976 : Seven Nights in Japan, de Lewis Gilbert
- 1977 : Bobby Deerfield, de Sydney Pollack
- 1977 : Le Point de mire, de Jean-Claude Tramont
- 1977 : Mort d'un pourri, de Georges Lautner
- 1978 : Ils sont fous ces sorciers, de Georges Lautner
- 1978 : Ces garçons qui venaient du Brésil (The Boys from Brazil), de Franklin J. Schaffner
- 1979 : Le Dernier contrat (The Hard Way), de Michael Dryhurst (TV)
- 1979 : Flic ou voyou, de Georges Lautner
- 1979 : An Almost Perfect Affair, de Michael Ritchie
Années 1980
- 1980 : Le Guignolo, de Georges Lautner
- 1980 : L'ĂŽle sanglante (The Island), de Michael Ritchie
- 1980 : Le Coup du parapluie, de GĂ©rard Oury
- 1980 : Inspecteur la Bavure, de Claude Zidi
- 1981 : Est-ce bien raisonnable ?, de Georges Lautner
- 1981 : Le Professionnel, de Georges Lautner
- 1983 : L'Été de nos quinze ans, de Marcel Jullian
- 1983 : Exposed, de James Toback
- 1983 : Attention, une femme peut en cacher une autre !, de Georges Lautner
- 1984 : Les parents ne sont pas simples cette année, de Marcel Jullian
- 1984 : La Vengeance du serpent Ă plumes, de GĂ©rard Oury
- 1987 : Riviera, de John Frankenheimer sous le pseudonyme de Alan Smithee (TV)
Prononciation
La terminaison "ë" est soufflée, Decaë se prononce Deca (phonétique : dekə).
Notes et références
- Son nom apparaît avec cette graphie au générique de plusieurs films.
- Insee, « Acte de décès de Henri Robert Georges Decaë », sur MatchID
- « Henri Decaë », sur filmreference.com.
- Gilles Colpart, « Entretien avec Henri Decae », La Revue du cinéma, no 432, novembre 1987, p. 69-74.
Liens externes
- Ressources relatives Ă l'audiovisuel :
- Allociné
- (en) AllMovie
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb