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Les Bonnes Femmes

Les Bonnes Femmes est un film franco-italien réalisé par Claude Chabrol, sorti en 1960.

Les Bonnes Femmes

RĂ©alisation Claude Chabrol
Scénario Claude Chabrol
Paul GĂ©gauff
Acteurs principaux
Sociétés de production Paris-Film-Production
Panitalia
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre Comédie dramatique
Durée 92 minutes
Sortie 1960

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Quatre vendeuses s’ennuient dans le petit magasin d’électro-ménager de Monsieur Belin (Pierre Bertin). Le travail terminé, elles cherchent l’évasion :

  • Ginette (StĂ©phane Audran) chante en cachette dans un music-hall ;
  • Rita (Lucile Saint-Simon) essaye d’épouser un petit bourgeois ennuyeux ;
  • Jane (Bernadette Lafont), quand elle ne flirte pas avec son soldat, traĂ®ne et se laisse draguer par de vieux lourdauds ;
  • Jacqueline (Clotilde Joano), elle, rĂŞve au grand amour. Et, depuis les quelques jours oĂą elle a remarquĂ© ce motard Ă  moustache qui la suit, elle pense avoir trouvĂ© son prince charmant...

Fiche technique

Distribution

Critiques

« D’une excellente réalisation technique, ce film cerne avec une lenteur volontaire et pénétrante la psychologie de ces quatre jeunes filles, le néant de leur existence quotidienne, la vanité de leurs distractions, l’échec de leur recherche de l’amour. Suite de tableaux divers très alertement brossés, criants de vérité. L’aventure de la plus attachante, la plus esseulée de ces héroïnes n’est pas sans rappeler le drame final de Cabiria. Il y a d’ailleurs, à travers tout le film un rappel des thèmes chers à Fellini : fêtes nocturnes, scènes de cabaret, music-hall, mais la note d’espérance, toujours exprimée par le réalisateur italien, est ici absolument absente. »[1]

Tournage

Aspect du magasin en 2012, au coin du boulevard Beaumarchais et de la rue Scarron où l’on remarque l’enseigne des scooters Piaggio.

Les héroïnes du film travaillent dans un magasin d’appareils électroménagers situé au 72, boulevard Beaumarchais[2] (11e arrondissement de Paris), la « maison Belin anciennement Vainqueur »[3]. L’immeuble est situé à l’angle d’un espace qui a reçu le nom de rue Scarron en 1979, espace qui comporte un escalier descendant vers la rue Amelot. Le magasin existe toujours en 2022 mais on y vend maintenant des scooters.

Elles déjeunent non loin de là dans un restaurant situé au 4, boulevard Beaumarchais, à l’emplacement actuel du cinéma MK2 Bastille[3].

Après avoir déjeuné la troupe visite la Ménagerie du Jardin des plantes (5e arrondissement de Paris) où le kagou a moins de succès que le tigre.

Ginette (Stéphane Audran) chante en cachette de ses collègues au Concert Pacra[4], music-hall situé au 10, boulevard Beaumarchais (sur le même trottoir que le magasin). Ce music-hall a disparu et l’immeuble a été détruit en 1972 pour y construire des habitations.

Autour du film

  • Promu Ă  grand renfort d'affichages et de publicitĂ©s laissant croire Ă  une comĂ©die insouciante et lĂ©gère, le film souleva un violent tollĂ© d'indignation parmi les spectateurs, choquĂ©s par sa libertĂ© de ton et son humour noir (perçus comme du cynisme) et dont le rĂ©alisateur Claude Chabrol aimait Ă  prĂ©tendre qu'ils Ă©taient parfois allĂ©s jusqu'Ă  « casser des fauteuils dans certaines salles ».
  • En cours de tournage, StĂ©phane Audran se dĂ©clara envieuse de la poitrine particulièrement opulente de Bernadette Lafont qui se dĂ©couvrait dans le mĂŞme temps enceinte de sa première fille Élisabeth nĂ©e de son union avec le sculpteur-rĂ©alisateur Diourka Medveczky[5].

Notes et références

  1. Répertoire Général des Films 1960, édition Penser-Vrai, dépôt légal n°691 - 3e trimestre 1960
  2. (en)https://akas.imdb.com/title/tt0053666/locations : site IMDb consulté le 20 octobre 2012
  3. Virginie Descure et Christophe Casazza, Ciné Paris : 20 balades sur des lieux de tournages mythiques, Éditions Hors Collection, 167 pages, 2003 (ISBN 2-258-06019-2), page 103
  4. Édition DVD du film sous la référence EDV 1392, divisée en 12 chapitres : chapitre 8 et chapitre 9
  5. Bernadette Lafont, Le Roman de ma Vie, Flammarion, 1997

Liens externes

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