Rue Danielle-Casanova (Paris)
La rue Danielle-Casanova, précédemment partie de la rue des Petits-Champs (1881-1944), antérieurement de la rue Neuve-des-Petits-Champs (1634), est une voie des 1er et 2e arrondissements de Paris, en France.
1er, 2e arrts Rue Danielle-Casanova
| ||
| ||
Situation | ||
---|---|---|
Arrondissements | 1er, 2e | |
Quartiers | Place-VendĂ´me, Gaillon | |
Début | 31 avenue de l'Opéra | |
Fin | 28, place VendĂ´me et rue de la Paix | |
Morphologie | ||
Longueur | 230 m | |
Largeur | 12 m | |
Historique | ||
Dénomination | 18 décembre 1944 | |
GĂ©ocodification | ||
Ville de Paris | 2540 | |
DGI | 2543 | |
GĂ©olocalisation sur la carte : Paris
| ||
Images sur Wikimedia Commons | ||
Situation et accès
La rue Danielle-Casanova est orientée globalement est-ouest et forme une partie de la limite entre les 1er et 2e arrondissements de Paris, en France. Elle débute à l'est au niveau du 31, avenue de l'Opéra et se termine 230 m à l'ouest à l'intersection de la place Vendôme et de la rue de la Paix. Elle est prolongée à l'ouest par la rue des Capucines et à l'est par la rue des Petits-Champs.
Sur son côté nord, la voie reçoit la rue Louis-le-Grand entre les nos 16 et 18 et la rue d'Antin entre les nos 12 et 14. Cette dernière est poursuivie du côté sud, entre les nos 15 et 17, par la rue du Marché-Saint-Honoré.
Le quartier est desservi par les lignes 7 et 14 à la station Pyramides, ainsi que par les lignes 21, 27, 29, 68 et 95 du réseau de bus RATP.
Origine du nom
Cette rue porte le nom de Danielle Casanova, résistante française morte en déportation à Auschwitz en 1943.
Historique
La voie fait Ă l'origine partie de la rue des Petits-Champs, ouverte en 1634[1].
Au XVIIIe siècle, lors de la création de la place Louis-le-Grand (actuelle place Vendôme), certains terrains adjacents sont proposés à des officiers de la finance ou des architectes. Les terrains correspondants aux nos 17 à 27 sont acquis en 1699 par l'architecte Jules Hardouin-Mansart et lotis jusqu'en 1715[2].
La voie devient une rue à part entière le , et prend le nom de « rue Danielle-Casanova ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 15 : le balcon et la porte sont inscrits aux monuments historiques en 1925[3].
- No 19 : immeuble, probablement construit par Jules Hardouin-Mansart, partiellement inscrit aux monuments historiques en 1994[4].
- Immeuble du no 15.
- L'immeuble du 18, rue Danielle-Casanova conserve son ancienne numérotation, avant la création de la voie : 74, rue des Petits-Champs.
- Immeuble du no 19.
- No 21 : immeuble construit par Jacques Mazière, partiellement inscrit aux monuments historiques en 1998[2].
- No 22 : domicile de Stendhal en (HĂ´tel de Nantes, dont l'adresse Ă©tait Ă l'Ă©poque 78, rue Neuve-des-Petits-Champs), oĂą il meurt le [5].
- No 23 (et 2, impasse Gomboust) : immeuble partiellement inscrit aux monuments historiques en 1994[6].
- Immeuble du no 21.
- Immeuble du no 23.
- Nos 25 et 27 : immeubles partiellement inscrits aux monuments historiques en 1994[7]. Le rez-de-chaussée du no 25 hébergeait une ancienne crèmerie dont la devanture et le décor intérieur, datant des années 1930, sont inscrits en 1984[8].
- No 29 : immeuble construit en 1715, partiellement inscrit aux monuments historiques en 1998[9].
- No 31 : École des arts joailliers, fondée en 2012[10] - [11].
- No 33 : immeuble construit par Germain Boffrand[2].
- Nos 37 et 28, à l'angle avec la place Vendôme : Hôtel Gaillard de La Bouëxière, partiellement inscrit aux monuments historiques en 1994[12].
- Immeuble des nos 25 et 27.
- Immeuble du no 29.
- No 37, l'Hôtel Gaillard de La Bouëxière.
Notes et références
- « Rue des Petits-Champs », Paris.fr.
- « Immeuble », notice no PA75010007, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Immeuble », notice no PA00085859, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Immeuble », notice no PA00133003, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Jean Théodoridès, « Stendhal et Caventou (à propos du 150e anniversaire de la mort de Stendhal) », sur www.persee.fr, Revue d'histoire de la pharmacie, (consulté le ), p. 282.
- « Immeuble », notice no PA75010009, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Immeuble », notice no PA75010004, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Crémerie », notice no PA00085793, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Immeuble », notice no PA75010008, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « École des Arts joailliers », sur offi.fr (consulté le ).
- Pauline Castellani, « Quand l'Art nouveau poétisait le bijou », Le Figaro, supplément Le Figaro et vous,‎ , p. 36 (lire en ligne).
- « Immeuble », notice no PA00085824, base Mérimée, ministère français de la Culture.