Représentations imagées des Amérindiens
Les premières représentations imagées des Amérindiens dans des œuvres européennes, qui remontent aux XVIe et XVIIe siècles, montrent peu de différences physiques entre les Autochtones et les Européens. Ces représentations changent drastiquement au XIXe siècle alors que des stéréotypes raciaux apparaissent dans les œuvres des cinéastes, des photographes, des bédéistes et des illustrateurs[1].
On peut d’ailleurs retrouver cette iconographie stéréotypée dans des dessins d’enfants, qui réservent à l’« Indien », d’Amérique du Nord notamment, une panoplie de signes de reconnaissance, tels que les tipis, les coiffes de plumes, les canots, les feux de camp, les flèches, etc. Ces représentations n’ont rien à voir avec la réalité ethnologique et les situations sociales actuelles des autochtones américains : les enfants qui n’ont pas de contact avec ceux-ci n’ont que la télévision, la bande dessinée et les arts en général comme références[2].
Représentation des habitants d'Amérique avant 1900
Avant de parler de western et de Lucky Luke, il convient de rappeler le contexte de colonisation européenne des années 1500-1900 dans toute l'Amérique. De nombreux articles de Wikipedia fournissent les informations nécessaires.
- Populations autochtones anciennes, Amérindiens, Liste des peuples indigènes des Amériques
- Autochtones du Canada, Histoire des Premières Nations du Canada, Nord-Amérindiens
- Histoire des Amérindiens des États-Unis, Amérindiens aux États-Unis
- Peuples indigènes d'Amérique du Sud, Amérindiens des Antilles, Nord-Amérindiens, Premières Nations
- Liste des peuples indigènes d'Amérique du Nord, Peuples indigènes d'Amérique du Sud, Liste des peuples indigènes des Amériques
- Cultures amérindiennes
- Colonisation des Amériques, Colonisation européenne des Amériques, Histoire démographique des Amérindiens
- Conquête de l'Ouest, Destinée manifeste
- Histoire coloniale de l'Amérique du Nord, Guerres intercoloniales, Guerres indiennes (1540-1924), Révolte des Natchez (1729-1731)
- Colonisation européenne des Amériques, Colonisation britannique des Amériques, Colonisation française des Amériques
- Colonisation espagnole de l'Amérique, Légende noire espagnole, Relations économiques entre l'Amérique espagnole et l'Europe
- Amérique hispanique, Indes occidentales espagnoles (1492-1898), Conseil des Indes, Archives générales des Indes, Chroniqueur des Indes
- Réserve indienne (États-Unis), Déportation des Amérindiens, Liste des réserves indiennes aux États-Unis
- Histoire démographique des Amérindiens
- Décolonisation des Amériques
- Mésoaméricanistes par siècle (en)
- Populations autochtones contemporaines, Assemblée des Premières Nations
- Autochtones du Canada, Histoire des Premières Nations du Canada,
- Histoire des Amérindiens des États-Unis, Amérindiens aux États-Unis
- Amérindiens dans la société latino-américaine au XXe siècle
- Cultures amérindiennes, Catégorie:Cultures amérindiennes en Amérique du Nord
- Art des Indiens d'Amérique du Nord, Art latino-américain, Art inuit
- Musique amérindienne
- Renaissance amérindienne
- Études postcoloniales, Études décoloniales, Études culturelles, Intersectionnalité, Transmodernité
- Decolonization in Latinx culture (en)
Littérature
Le Nouveau Monde suscite l'intérêt des commentateurs et des illustrateurs dès Christophe Colomb, Jean Cabot et Amerigo Vespucci, même si la représentation des autochtones semble peu conforme aux réels Amérindiens des Antilles : Kalinago, Garifunas, Arawaks, Taïnos.
Les Tupinamba sont sans doute la première population amérindienne (du Brésil actuel) à avoir marqué l'imaginaire occidental, vers 1560-1600, à travers les ouvrages de Hans Staden (1525-1576), André Thevet (1502-1590), Jean de Léry (1536-1613), Claude d'Abbeville. Les illustrations sont très vite utilisées pour des fêtes brésiliennes (Joyeuse entrée solennelle d'Henri II (roi de France) et de Catherine de Médicis à Rouen le ), et des déguisements carnavalesques, comme à Stuttgart en 1599[3].
Les Indiens d'Amérique du Nord (d'après Amerigo Vespucci), sont plus (mal) connus du public européen. La Nouvelle-France (Nova Gallia), l'Acadie (Nouvelle-France) (1604-1713), la Compagnie française des Indes occidentales (1604-1674), et autres compagnies européennes ont participé au contact entre les Européens (ici Français) et les Amérindiens : Micmacs, Abénaquis, Iroquois, Hurons, etc. Littérature de la Nouvelle-France.
Parmi les explorateurs du Canada, le missionnaire jésuite François Le Mercier (1604-1690) publie en 1654 une Relation de ce qui s'est passé dans le pays des Hurons. L'écrivain voyageur Lahontan (1666-1716) publie avec succès Nouveaux Voyages dans l'Amérique septentrionale (1793) et Dialogues avec un Sauvage (1704) (New Voyages to North America (en)), qui sont une des sources du conte philosophique L'Ingénu (Voltaire, 1767). Chateaubriand évoque les Natchez (de la vallée du Mississippi dans deux de ses ouvrages, Les Natchez (1826) et Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert (1801). Le jésuite voyageur Charlevoix (1682-1761) est l'autre auteur à succès du siècle sur ce thème avec Histoire et description générale de la Nouvelle France (1722). Jean-Baptiste Du Halde (1674-1743) publie avec d'autres jésuites 34 volumes de Lettres édifiantes et curieuses (1702-1776), dont certaines concernent les Amérindiens. Les Relations des jésuites, antérieures (1616-1672), concernent plus spécifiquement les implantations françaises en Nouvelle-France.
Les peuples indigènes d'Amérique du Sud sont moins bien connus en France, parce que la colonisation a été essentiellement espagnole et portugaise. Les cultures précolombiennes, du moins leurs objets, ont été victimes de destruction et de désinformation.
Le bref épisode de la France antarctique (1555-1560) est à l'origine de plusieurs écrits, dont se souvient Michel de Montaigne dans ses Essais (1580-1588) à propos des Tupinamba :
- André Thevet, Les Singularitez de la France antarctique, 1557
- José de Anchieta, De gestis Mendi de Saa, 1563
- Jean de Léry, Histoire d'un voyage, 1578.
Les Amérindiens de Guyane restent encore mal connus en France métropolitaine actuelle aussi, 500 ans après la France équinoxiale (1612), dont parlent deux explorateurs :
- Claude d'Abbeville, Histoire de la mission des pères Capucins en l'Isle de Maragnan et terres circonvoisines (1614),
- Yves d'Évreux, Voyage au nord du Brésil fait en 1613 et 1614.
L'Ouest américain paraît mieux connu en raison des ouvrages de James Fenimore Cooper (Le Dernier des Mohicans, 1827) et des Amérindiens de fiction, à la manière de Winnetou (1879-1893), et des films qu'ils ont inspirés. Henry Longfellow, dans son Le Chant de Hiawatha (1855), a popularisé la légende de Hiawatha, parmi d'autres personnages de la mythologie nord-amérindienne.
Les Amérindiens ont été mieux traités dans les monographies comme celle récente de Don C. Talayesva (Soleil hopi), et par les études des peuples nord-amérindiens : American Indian Movement, Renaissance amérindienne, 500 Nations, Danse avec les loups...
Peinture
Un peu à la manière de la peinture orientaliste ou du roman colonial, la représentation des minorités autochtones, réputées en voie de disparition, relève pour partie de l'exotisme et/ou du romantisme. Les guerres indiennes incitent à une certaine prudence avec la représentation de l'Autre.
- Jacques Le Moyne de Morgues (1533-1588), illustrateur français
- Gustavus Hesselius (1682-1755), pour les portraits en 1735 des chefs Delaware Tishcohan et Lappawinsoe[4]
- Alexandre de Batz (1685-1759), dessinateur et illustrateur français
- Antoine-Simon Le Page du Pratz (1695-1775), illustrateur français
- Charles Bird King (1785-1862)
- George Catlin (1796-1872)
- James Otto Lewis (1799-1858)
- Karl Bodmer (1809-1893)
- George Winter (1809-1876)
- Alfred Jacob Miller (1810-1874)
- Paul Kane (1810-1871)
- Cornelius Krieghoff (1815-1872)
- Zacharie Vincent (1815-1886), peintre huron du Québec
- Alfred Boisseau (1823-1901)
- Frederick Arthur Verner (1836-1928)
- Frederic Remington (1861-1909)
- Charles Schreyvogel (1861-1912)
- Amédée Joullin (1862-1917)
- Charles Marion Russell (1864-1926)
- Lucille Wilcox Joullin (1876-1924)
- Contemporains : John Paul Strain (en) (1955-)
Sculpture
- Sculptures représentant des Nord-Amérindiens (en)
Photographie
Les photographes les plus reconnus (pour l'Amérique du Nord) sont :
- Charles Roscoe Savage (1832-1909),
- John Wesley Powell (1834(1902),
- Timothy O'Sullivan (1840-1882),
- George Wharton James (1858-1923),
- Charles Fletcher Lummis (1859-1928),
- Frank Rinehart (1861-1928)
- Edward Sheriff Curtis (1868-1952), L'Indien d'Amérique du Nord,
- Richard Throssel (1882-1933),
- Frank Bennett Fiske (en) (1883-1952)
- Philippe Jacquin, La Terre des Peaux-Rouges.
- Photographes amérindiens (en)
Certains des peuples indigènes du Brésil, particulièrement amazoniens, sont très documentés photographiquement.
Pour la Terre de feu, Martin Gusinde (1886-1969) reste le meilleur photographe des Selknam.
Le Smithsonian American Art Museum (Washington) possède une remarquable collection dans ce domaine également, au National Museum of the American Indian (National Anthropological Archives (en))[5]. Le Heard Museum de Phoenix est consacré aux culture nord-amérindiennes.
Musique
Henry Purcell écrit le semi-opéra The Indian Queen (1695) sur un livret tiré de The Indian Queen (1664), pièce de théâtre de John Dryden et Robert Howard. L'opéra-ballet baroque Les Indes galantes (1735) de Jean-Philippe Rameau est réputé moins pour ses Incas du Pérou que pour sa danse des Sauvages (de Missicipi), reprise de sa pièce Les Sauvages (1728).
- Musique amérindienne, Musique andine
- Missions jésuites des Guaranis
- Domenico Zipoli (1688-1726), musicien jésuite baroque italien, le plus célèbre producteur de musique sacrée en pays guarani
- Mission, film de Roland Joffé (Palme d'or au Festival de Cannes 1986)
- Musique indigène du Canada (en)
- Indian House (en), compagnie musicale spécialisée dans la musique indigène du Canada et des États-Unis
- Instruments de la musique amérindienne, dont Siyotanka (flûte double indienne)
Représentation des Autochtones dans le cinéma américain
Origines
L’Autochtone est présenté depuis les tout débuts du cinéma américain. En effet, il occupe une place de choix dans les courtes scènes filmées dès 1894 par Thomas Edison et son proche collaborateur Dickson dans leur studio nommé « Black Maria »[6] : Buffalo Dance et Sioux Ghost Dance, tous deux très courts métrages de William Kennedy Laurie Dickson (1894), sont effectivement parmi les premières apparitions au cinéma d'Indiens de non-fiction.
La représentation de l’Autochtone dans le western
En 1903, le western fait son apparition avec le film The Great Train Robbery d’Edwin S. Porter. À la suite de ce premier film, les Autochtones ont été introduits dans la recette du Western pour compléter l’image du Far West. Les trames des premiers films westerns situent leur action entre 1860 et 1890, à une époque où beaucoup de guerres amérindiennes eurent lieu dans les plaines centrales du Sud-Ouest américain (les Indian Wars). Ces combats ayant été grandement médiatisés, ceux-ci eurent le stéréotype d’Autochtones assoiffés de sang. C’est pourquoi ils furent représentés ainsi dans les films qui cherchent à tenir compte de cette période historique. Pour les réalisateurs de ces films westerns ayant un caractère historique, l’Autochtone n’est pas qu’un simple élément à respecter dans une reconstitution historique ; son utilisation cinématographique servait à représenter la sauvagerie et la nature, et cela fut un élément conventionnel de ce genre. On retrouve également la représentation d’Autochtones aux longs cheveux coiffés d’un chapeau de plumes. Ils sont d’ailleurs reconnaissables par leur physique, leurs costumes et leur utilisation de l’arme blanche. L’autochtone est également souvent représenté en tant que personnage taciturne. Il est soit bon, soit méchant, et est toujours lié à la nature d’une manière ou d’une autre, par exemple, en représentant soit un « menaçant fauve » ou « un gentil agneau » (M. Lefebvre). C’est la présence de l’Autochtone filmé en arrière-plan avec les plaines et les steppes qui lui donne la personnification de la nature ; il est le représentant d’une nature ensauvagée[7].
La valorisation des Autochtones dans les films westerns
Il existe quatre grands genres de western : le western classique (le protagoniste passe du versant sauvage au versant civilisé de la société frontalière), le western de vengeance (le héros passe du versant civilisé au versant sauvage pour retourner à la fin au versant civilisé), le western de transition (du versant civilisé au versant sauvage) et le western professionnel (commence et se termine dans le versant sauvage). Donc, dans un western classique (par exemple, Wells Fargo[8]) ou dans un western de vengeance (Red River[9] par exemple), l’indien sera représenté de manière négative. Ils sont alors perçus comme « sales et méchants ». À l’opposé, ils sont perçus de manière positive dans les westerns de transition (Broken Arrow[10], par exemple), où l’autochtone devient le « bon indien » et la civilisation devient méchante, et dans les westerns professionnels (El Dorado[11] est un exemple de western professionnel), où le héros s’« indianise ». Le type de valorisation de l’autochtone dans les films est fait en fonction du type de western présenté, et donc du déplacement du protagoniste dans la société frontalière (versant sauvage et versant civilisé) dans ces films[12].
En 2018, dans Taqawan, Éric Plamondon écrit « Le problème des Amérindiens du Québec, et même de tout le Nord-Est de l'Amérique, c'est qu'ils n'ont jamais eu de chevaux.[...] En expulsant les Indiens sans monture de l'écran, Hollywood les a chassés de notre imaginaire. »
Dans la bande dessinée
Les Autochtones occupent une place caricaturale dans les corpus de bande dessinée et les lecteurs saisissent moins bien les signes humoristiques de situation qui pourraient contrebalancer ces caricatures. De plus, on remarque que les bandes dessinées présentent les idées que les Blancs se font des Autochtones et ne présente pas une vision qui pourrait rectifier cette idée chez les enfants[13].
Les Autochtones dans les Lucky Luke
Dans les Lucky Luke scénarisés par Goscinny, il existe des catégories d’albums présentant des images et des épisodes avec des Autochtones, lorsqu’ils y sont présents[14].
Apparitions minimales et négatives
Dans les albums Des barbelés sur la prairie, Les rivaux de Painful Gulch, Les Dalton dans le blizzard, Billy the kid, La ville fantôme, Les Dalton se rachètent, L’escorte, et Dalton city, il y a peu d’images comportant des représentations d’Autochtones dans les albums s’y retrouvant ; ils n’ont pas d’importance sur le déroulement de l’histoire. De plus, l’image globale de l’amérindien est présentée de manière négative. Par exemple, les Autochtones sont peureux face au Dalton, ou encore ils sont naïfs et brutaux parce qu’ils se sont fait duper par ceux-ci. Dans certains cas, l’image de l’amérindien peut être positive dans la mesure où l’image de l’amérindien est un stéréotype de l’Indien qui circule dans la culture euro-américaine[15].
Infériorité par rapport à l’homme blanc
Dans les albums La diligence, La caravane, Les collines noires, Le cavalier blanc, Le fil qui chante, Calamity Jane, Western Circus et Le pied tendre, les épisodes avec des Autochtones sont essentiels pour le déroulement de l’histoire. Le contact entre les Amérindiens et les hommes blancs est présenté comme une situation de déséquilibre où l’homme blanc a souvent le dessus sur les Amérindiens en ayant recours, soit à l’utilisation de stratagèmes pour accentuer la crédulité des Autochtones, soit en exploitant leurs moments de « faiblesse » ou encore que le contact avec les hommes blancs les déculture[16].
Autochtones influençables
Dans les albums Les Dalton courent toujours, Chasseur de primes et Le 20e de cavalerie, le nombre d’images et d’épisodes comportant l’apparition d’Autochtones est élevé et tous ces épisodes sont importants pour le déroulement de l’action. Ces Autochtones sont influencés d’une manière ou d’une autre dans leur comportement par les hommes blancs et finissent par attaquer ces derniers. Soit les Dalton les convainquent de participer à leurs crimes, soit la vérité par rapport à une situation est compromise par un chasseur de primes blanc, ou soit qu’un soldat-renégat les pousse à attaquer le Fort Cheyenne[17].
Indiens déculturés
L’album Lucky Luke, Canyon Apache, se différencie premièrement par son très grand nombre d’images avec des Autochtones (soit environ 44 % des images totales), et deuxièmement par la manière dont les Autochtones y sont particulièrement traités. Dans cet album, le chef Patronimo et son sorcier sont les principaux personnages, en fait « métis », et 133 des 180 images comportant des Autochtones illustrent soit le personnage de Patronimo, soit des Autochtones ne possédant plus vraiment leur culture à cause de leurs contacts avec des Blancs qui provoque un processus d’acculturation-déculturation. Dans cette catégorie, l’image de Autochtone est négative, car il ne s’agit plus d’eux-mêmes, mais « d’Autochtones déculturés par l’homme blanc ». Goscinny n’est pas loin de suggérer que la violence chez les Autochtones est liée aux influences de l’homme blanc[18].
Conclusion de la représentation des Autochtones dans les Lucky Luke
Les mêmes thèmes associés aux Autochtones (envoi de messages, attaques, transaction de toutes sortes, etc.) représentant les traits culturels qui les caractérisent, et ils sont repris dans toutes les catégories. Goscinny se serait dans ses œuvres arrêté aux situations de contact entre les hommes blancs et les Autochtones et aux résultats de ces contacts.
L’assimilation de l’Autochtone sous la domination de l’invasion de leur culture par les Blancs est le message principal que René Goscinny a voulu faire passer[19].
Notes et références
- Gagnon 1986, p. 27-28.
- Gascon 1981, p. 346-350.
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- (en) « Overcoming Nausea : The Brothers Hesselius and the American Mystery - Commonplace », sur Commonplace (consulté le ).
- (en) « Anthropology Archives / Smithsonian National Museum of Natural History », sur si.edu (consulté le ).
- Lefebvre 1987, p. 65.
- Lefebvre 1987, p. 65-73.
- Lloyd, Frank (1937). Wells Fargo [enregistrement vidéo], États-Unis, Paramount picture, 97 min.
- Hawks, Howard (1948). Red River [enregistrement vidéo], États-Unis, Charles K. Feldman Group, 133 min.
- Delmer, Daves (1950). Broken Arrow [enregistrement vidéo], États-Unis, Twentieth Century Fox Film Corporation, 93 min.
- Hawks, Howard (7 juin 1967). El Dorado [enregistrement vidéo], États-Unis, Paramount Pictures, 126 min.
- Lefebvre 1987, p. 70-78.
- Moreau 1981, p. 377.
- Moreau 1981, p. 351-356.
- Moreau 1981, p. 355-357.
- Moreau 1981, p. 358-365.
- Moreau 1981, p. 365.
- Moreau 1981, p. 365-368.
- Moreau 1981, p. 368-377.
Annexes
Bibliographie
- Hans Staden, Nus, féroces et anthropophages, 1557, réédition Métailié, 2005
- André Thevet, Les Singularitez de la France antarctique, 1557
- José de Anchieta, De gestis Mendi de Saa, 1563
- Jean de Léry, Histoire d'un voyage, 1578
- Théodore de Bry, Peregrinationes in Indiam orientalem et Indiam occidentalem, (1590-1634)
- John White, qui a résidé chez les peuples algonquiens en 1585-1590
- Bartolomé de las Casas, Brevísima relación de la destrucción de las Indias (1539-1552)
- Inca Garcilaso de la Vega, Le Commentaire Royal, ou l’Histoire des Yncas, Roys du Peru (1609), La Florida del Inca (1605)
- Nicolas Bancel (dir.), L'invention de la race (2014)
- Bartra, Roger, 1992, El Salvaje en el espejo, México, Ed. Era.
- Bouyer, Marc, et Duviols, Jean-Paul, 1992, Le Théâtre du Nouveau Monde. Les Grands Voyages de Théodore de Bry, Paris, Gallimard.
- Duviols, Jean-Paul, 2006, Le Miroir du Nouveau Monde. Images primitives de l’Amérique, Paris, PUPS.
- Staden, Hans, 1979, Nus, féroces et anthropophages (1557), Paris, Ed. Métailié.
- (Vespucci, Amerigo), 2005, Le Nouveau Monde. Les voyages d’Amerigo Vespucci (1497-1504). Traduction, introduction et notes de Jean-Paul Duviols, Paris, Chandeigne.
- Alejandro Canseco-Jerez (Dir.), La représentation de l'INDIEN dans les Arts et les Littératures d'Amérique latine, 2008, Université de lorraine
- (de) Elke Bujok, Neue Welten in europäischen Sammlungen : Africana und Americana in Kunstkammern bis 1670, 2004, (ISBN 978-3-496-01299-3)
- (de) Elke Bujok, Der Aufzug der "Königin Amerika" in Stuttgart : das "Mannliche unnd Ritterliche Thurnier unnd Ringrennen" zu Fastnacht 1599, revue Tribus, 2003
Médiagraphie
- Delmer, Daves (1950), Broken Arrow [enregistrement vidéo], États-Unis, Twentieth Century Fox Film Corporation, 93 min.
- François-Marc Gagnon, « Une image toute faite de l’Indien », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 16, no 4, , p. 27-33
- France Gascon, « L’iconographie de l’Indien dans les dessins d’enfants », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 11, no 4, , p. 346-350
- Hawks, Howard (1948). Red River [enregistrement vidéo], États-Unis, Charles K. Feldman Group, 133 min.
- Hawks, Howard (). El Dorado [enregistrement vidéo], États-Unis, Paramount Pictures, 126 min.
- Martin Lefebvre, « La représentation de l’Indien dans le cinéma américain », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 17, no 3, , p. 65-78
- Lloyd, Frank (1937). Wells Fargo [enregistrement vidéo], États-Unis, Paramount picture, 97 min.
- Jean-François Moreau, « Les Indiens de Goscinny », Recherches amérindiennes au Québec, vol. 11, no 4, , p. 351-378
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- (en) Peter Rollins, Hollywood's Indian : the Portrayal of the Native American in Film, Lexington, University Press of Kentucky, , 266 p. (ISBN 978-0-8131-3165-8, OCLC 768083118, lire en ligne)
Articles connexes
- Controverse sur la dénomination des peuples autochtones d'Amérique (en)
- Controverses sur la représentation des natifs américains dans le sport
- Stéréotypes sur les peuples indigènes du Canada et des États-Unis (en)
- Amérindiens de fiction
- Liste de Nord-Amérindiens de fiction (en)
- Liste de Nord-Amérindiens super-héros (en)
- Nord-Amérindiens dans les jeux vidéo (en)
- Image des Indiens dans le monde germanophone (de)
- Buffalo Bill
- Western, Western B, Ostern, Western spaghetti
- Apaches, désignation journalistique des bandes criminelles (Paris, 1900), Apaches (Geronimo)
- Malec chez les Indiens (The Paleface, 1922), film muet américain écrit et réalisé par Buster Keaton et Edward F. Cline
Masques et déguisements
- Costume, Déguisement, Travestissement
- Société festive et carnavalesque, Carnaval
- Masques et Mascarades
- Satire et caricature
- Cosplay, Jeu de rôle
- Fête brésilienne de Rouen en 1550 (pt)
- Indiens de Mardi gras (Carnaval de La Nouvelle Orléans), Indian Red
- Travestissements de Carnaval, Carnaval des Noirs et Blancs
Histoire
- Liste des inventions et innovations des peuples indigènes d'Amérique pré-colombienne (en)
- Exploration de l'Amérique du Nord (en), Explorateurs de l'Amérique du Nord
- Mythologie indienne dans la littérature d'Amérique du Nord (de)
- Esclavage des Amérindiens
- Guerres indiennes, Films sur les guerres indiennes
- Actes de génocide en Amérique, Déportation des Amérindiens
- Journal de la Société des américanistes, Liste d'ethnologues américanistes
- Apaches, Comanches, Navajos, Yanomami, Shuars...
- Guerres impliquant les peuples indigènes d'Amérique du Nord (en)
- Massacre d'Amérindiens (en), Massacres par des Amérindiens (en)
- Assimilation culturelle des Nord-Amérindiens (en) (1790-1920)
- Explorateurs de l'Amérique du Sud
Critiques
- Droit des peuples autochtones, Déclaration des droits des peuples autochtones (2007)
- Roman colonial, Cinéma colonial
- Études postcoloniales, Études décoloniales, Guerres de l'histoire
- Indigénisme
- Racialisme
- Génocide culturel, Acculturation
- Ethnocentrisme, Ethnocide
- Survival International
- Indianisme
- Indigènisation (en)
- Revitalisation (ethnologie) (de)
- Ella Cara Deloria (1888-1971)
- Évolutionnisme (anthropologie), Diffusionnisme, Liste des courants de l'anthropologie
- Décolonisation de l'espace public
Artistes amérindiens
Littérature
- Grégory Wallerick, La perception des Amérindiens dans l’Europe à la fin du XVIe s. à travers l’oeuvre du protestant Théodore de Bry, 2016, 175 p.
- Stéphanie Chaffray, La mise en scène du corps amérindien : la représentation du vêtement dans les relations de voyage en Nouvelle-France, article, 2008
- Grégory Wallerick, La représentation du Brésil et de ses habitants dans l’Europe de la fin du xvie siècle, article, 2010, revue Confins
- Jean-Paul Duviols, Premiers regards sur les sauvages (xvie siècle), article, 2017, revue America (CRICCAL)
- Jean-François Dupeyron, Montaigne et les Amérindiens, article, 2014
- Grégory Wallerick, Conquistadores et Amérindiens dans la collection des Grands Voyages, article
- Nathan Wachtel, La vision des vaincus : la conquête espagnole dans le folklore indigène, article, 1967