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Jean de LĂ©ry

Jean de LĂ©ry, nĂ© en 1534 Ă  La Margelle, terre de Saint-Seine (actuellement la CĂŽte-d'Or en France), mort vers 1613 Ă  L'Isle (Suisse) Ă  l’ñge de 79 ans, est un grand voyageur et Ă©crivain français, auteur de l’Histoire d'un voyage fait en la terre du BrĂ©sil.

Jean de LĂ©ry
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
PremiĂšre Ă©dition de l’Histoire d'un voyage, 1578
Naissance
La Margelle, aujourd'hui en CĂŽte-d'Or
DĂ©cĂšs
L'Isle, aujourd'hui dans le canton de Vaud
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture français
Genres

ƒuvres principales

Biographie

D’origine modeste, Jean de LĂ©ry naĂźt en 1536 Ă  La Margelle (aujourd'hui en CĂŽte-d'Or) et apprend le mĂ©tier de cordonnier. Il se convertit Ă  la RĂ©forme et effectue un premier voyage Ă  GenĂšve auprĂšs de Jean Calvin en 1552[1].

Voyage au Brésil

En 1557, Jean Calvin l'envoie avec treize autres Genevois rejoindre la « France antarctique » de Nicolas de Villegagnon, établissement français fort de deux cents hommes, dans l'actuelle baie de Rio de Janeiro.

Il y reste du au . La concorde religieuse semble d'abord régner mais, en octobre, les protestants sont chassés de « l'ßle Coligny » ou Fort Coligny et doivent partager la vie des Indiens Tupinambas. Son témoignage, comme celui d'André Thevet (1516-1590)[2] atteste des tribus amérindiennes venues du nord rencontrées vers le milieu du XVIe siÚcle dans la région de Rio de Janeiro[2].

Le , LĂ©ry s'embarque pour la France ; cinq des compagnons protestants qui devaient partir avec lui se ravisent au dernier moment ; trois d'entre eux sont noyĂ©s par Villegagnon pour avoir refusĂ© d'abjurer. Ces martyres sont racontĂ©s par LĂ©ry Ă  Jean Crespin, qui les utilise dans son Histoire des martyrs (1564). Ces quelques mois passĂ©s dans l’intimitĂ© d’anthropophages marquent profondĂ©ment LĂ©ry, dĂ©chirĂ© entre son admiration des « sauvages » et son rejet du paganisme. Le retour en France dure prĂšs de cinq mois, et est marquĂ© par des avaries, des tempĂȘtes et une famine qui fait renaĂźtre la tentation de l'anthropophagie.

À son retour, ses amis le prient d'Ă©crire un livre pour conter ses expĂ©riences, mais il perd deux fois le manuscrit. Il ne le publie qu’en 1578, sous le titre Histoire d'un voyage fait en la terre du BrĂ©sil, autrement dite AmĂ©rique. L'ouvrage est un immense succĂšs puisqu'il est rĂ©Ă©ditĂ© 5 fois dans les annĂ©es suivantes. Il servira de base au roman de Jean-Christophe Rufin, vainqueur du Prix Goncourt 2001, Rouge BrĂ©sil.

Le livre de Jean de LĂ©ry est aussi une rĂ©ponse Ă  AndrĂ© Thevet qui rejetait la responsabilitĂ© de l’échec de la colonie en France Antarctique sur les protestants.

Ministre protestant

À son retour du BrĂ©sil, LĂ©ry rentre Ă  GenĂšve, oĂč il se marie, devient bourgeois de la ville (1560) et pasteur. Son ministĂšre le conduit Ă  Belleville-sur-SaĂŽne, Nevers et La CharitĂ©-sur-Loire, oĂč il adopte une attitude conciliante et tolĂ©rante Ă  l'Ă©gard des catholiques[1]. AprĂšs le massacre de la Saint-BarthĂ©lemy (1572), il se rĂ©fugie Ă  Sancerre, bientĂŽt assiĂ©gĂ©e par les catholiques. Il y connaĂźt la famine et est tĂ©moin d’une scĂšne d’anthropophagie, oĂč une fillette est mangĂ©e par sa grand-mĂšre et sa mĂšre ; l'Ă©vĂ©nement lui rappelle les scĂšnes de cannibalisme qu’il a pu observer lors de son sĂ©jour au BrĂ©sil. La citĂ© finit par capituler, et LĂ©ry est chargĂ© des nĂ©gociations avec La ChĂątre. Ces Ă©vĂ©nements sont relatĂ©s dans l’Histoire mĂ©morable du siĂšge de Sancerre (1573).

Sa carriĂšre pastorale se poursuit Ă  Couches (aujourd'hui en SaĂŽne-et-Loire), puis en Suisse. Il dĂ©ploie au cours de ces annĂ©es une intense activitĂ© pour l'augmentation et les quatre rĂ©Ă©ditions de l’Histoire d'un voyage. Il est pasteur Ă  L'Isle quand il est tuĂ© par la peste en 1613[3].

ƒuvre

Jean de LĂ©ry est l’auteur de deux livres :

Histoire mémorable du siÚge de Sancerre (1574)

Spécialiste de littérature, Bruna Conconi estime que Léry a considéré les Sancerrois comme des victimes et des martyrs innocents[4]. Mais l'historien américain Adam Asher Duker a contesté ces propos, en démontrant que Léry assimilait les habitants de Sancerre aux Israélites anthropophages de l'Ancien Testament. Duker soutient que Léry tenait les Huguenots anthropophages pour les plus dépravés de toutes les tribus cannibales[5].

Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil (1578)

Salutations larmoyantes, iconographie dans Histoire d'un voyage fait en la terre du Brésil (1578), Jean de Léry.

Dans son gros succĂšs Histoire d’un voyage fait en la terre du BrĂ©sil (cinq Ă©ditions du vivant de l'auteur : 1578, 1580, 1585, 1599, 1611), Jean de LĂ©ry dĂ©crit plusieurs aspects de la vie des indigĂšnes. Les jugements qu'il porte sur eux semblent un peu contradictoires. Il les respecte et les admire. Il les reprĂ©sente comme des gens beaux et forts mais aussi primitifs et bestiaux. Au chapitre VIII, il confronte leur nuditĂ© avec l’habillement recherchĂ© des EuropĂ©ennes, conçu pour sĂ©duire et inciter au vice. Mais il ne suggĂšre pas d'en revenir Ă  la nuditĂ©, comme l'ont fait les adamites de BohĂȘme : il dĂ©fend au contraire la modestie dans l'habillement.

Les parallĂšles entre indigĂšnes et EuropĂ©ens sont rĂ©currents. Les CaraĂŻbes ont les mĂȘmes caractĂ©ristiques que les prĂȘtres de l’Église catholique de son temps : ils sont superstitieux et trĂšs puissants. Les indigĂšnes apparaissent comme plus raisonnables et mĂȘme plus humains que les paysans en France. En accueillant les Ă©trangers, ils semblent beaucoup plus hospitaliers que les Français dont la politesse est artificielle.

Les ToĂŒoupinambaoults sont Ă  peu prĂšs comme les hommes qui habitaient le jardin d’Eden. Sans pĂ©chĂ©, ils vivent simplement au paradis avant la Chute, sans les maux de la sociĂ©tĂ©. Par contre, ils sont anthropophages. Ils tuent leurs ennemis et les cuisent sur le boucan. Tous les membres de la tribu mangent une partie du prisonnier de guerre. Cette cĂ©rĂ©monie prouve la puissance de la tribu mais ces rites cannibales dĂ©montrent aussi le respect pour les ennemis. Les Français, d’un autre cĂŽtĂ©, font des choses horribles Ă  leurs voisins. Ces comparaisons rĂ©sultent probablement des guerres de religion qui commençaient quand LĂ©ry est revenu en France et de la dĂ©ception qu’elles pouvaient inspirer quant aux mƓurs des EuropĂ©ens.

Ce livre rĂ©vĂšle que LĂ©ry Ă©tait un homme Ă  la fois ouvert et dogmatique dont les prĂ©jugĂ©s Ă©taient essentiellement religieux. Il considĂšre le christianisme comme la vĂ©ritĂ© absolue. Dans le chapitre XVI, il remarque que la seule croyance religieuse des Tupinambas est la peur du diable. Ils ont peur du tonnerre parce que c’est le bruit causĂ© par Aygnan, leur personnification du mal. LĂ©ry Ă©choue Ă  convertir les Tupinambas parce qu’ils ignorent la diffĂ©rence entre le vice et la vertu et nient l’existence de Dieu. La langue devient un grand problĂšme quand on ne peut pas bien expliquer le divin. En enseignant, LĂ©ry doit utiliser les gestes et les mots simples. D'un autre cĂŽtĂ©, il compare les CaraĂŻbes aux prĂȘtres europĂ©ens qui ont toute la puissance du peuple et vendent leurs pouvoirs prĂ©tendus. MalgrĂ© toutes leurs fautes, LĂ©ry trouve qu’ils ont les mĂȘmes idĂ©es de la rĂ©surrection du corps et de l’immortalitĂ© de l’ñme que les chrĂ©tiens. De la sorte, les indigĂšnes sont supĂ©rieurs aux athĂ©es en France.

Le cannibalisme dépeint par Jean de Léry et ses contemporains

Gravure de l’Histoire d'un voyage faict en la terre du BrĂ©sil, 1580, reproduite de l'Ă©dition de 1611.
Page de Les Singularitez de la France antarctique d'André Thévet, 1557.

Les images Ă©loquentes de LĂ©ry

L’Histoire d’un voyage fait en la terre du BrĂ©sil, publiĂ©e en 1578, rĂ©pond au rĂ©cit d’AndrĂ© ThĂ©vet, Les singularitĂ©s de la France antarctique, autrement nommĂ©e AmĂ©rique, & de plusieurs terres et isles decouvertes de nostre temps, publiĂ© en 1557. Selon LĂ©ry, le livre de ThĂ©vet est « farci de mensonges »[6]. C’est ainsi que LĂ©ry dĂ©cide de rĂ©citer les « calomnies [que Thevet] a [mises] en avant »[6]. LĂ©ry n’argumente pas seulement au moyen de mots, mais aussi de dessins. À l'inverse, les dessins de Thevet dĂ©crivent des cannibales rĂ©pugnants. LĂ©ry prĂ©sente une interprĂ©tation diffĂ©rente de la notion de cannibalisme parmi les Tupinambas. Les images de LĂ©ry montrent souvent les Tupinambas lors de cĂ©lĂ©brations, et jamais de boucheries humaines comme chez Thevet. Car selon LĂ©ry, « le cannibalisme est une affaire de vengeance »[7].

Le protestant Jean de LĂ©ry avait pour but de corriger et clarifier ce qu’avait dit le catholique AndrĂ© ThĂ©vet. Par comparaison avec celles de ThĂ©vet, ses images critiquent le massacre de la Saint-BarthĂ©lemy (1572). Le cannibalisme des ennemis pratiquĂ© par les TupinambĂĄs est un rite traditionnel et guerrier, alors que le massacre des protestants a consistĂ© Ă  tuer sans raison ni rite des milliers d’innocents et de civils. LĂ©ry montre avec ses images que les cannibales du BrĂ©sil sont en fait plus civils ou humains que les catholiques qui ont massacrĂ© les protestants.

André Thévet et les « cannibales » du Brésil

En 1555, AndrĂ© ThĂ©vet, cosmographe du roi de France, est parti avec l'explorateur, chevalier de Malte Villegagnon au BrĂ©sil pour trouver de nouvelles terres Ă  coloniser. AprĂšs son retour en 1556 il a publiĂ© ses dĂ©couvertes dans ses deux rĂ©cits : Les Singularitez de la France antarctique (1557) puis la Cosmographie universelle (le livre XXI est consacrĂ© aux TupinambĂĄs) (1575)[8]. La tribu qu’il a observĂ©e et sur laquelle il a formulĂ© ses conclusions Ă©tait les Tupinambas du BrĂ©sil, selon lui, « le peuple le plus cruel et inhumain de toute l'AmĂ©rique » et qui mange « ordinairement chair humaine, comme nous ferions du mouton »[9]. AuprĂšs de cette mĂȘme tribu, Jean de LĂ©ry a passĂ© dix mois. Le chapitre pour lequel ThĂ©vet fut le plus critiquĂ© par ce dernier est celui qui porte sur le cannibalisme. Ce chapitre contient des gravures de batailles Ă©piques comme de l'abattage et de la consommation humaine ; on y voit mĂȘme des enfants qui jouent avec une tĂȘte humaine sĂ©parĂ©e du corps comme avec un ballon. Images de ThĂ©vet

Les gravures de Thévet

Sur une des gravures, « Contenance des Sauvages devant que venir au combat », dans la scĂšne d'une bataille une anamorphose fait apparaĂźtre un homme avec les bras et les jambes allongĂ©es[10]. Sur une autre gravure, « Comme ce peuple couppe et porte le BrĂ©sil Ă©s navires », les indigĂšnes utilisent des outils europĂ©ens : cela « paraĂźt quelque peu insolite dans la scĂšne d'anthropophagie rituelle oĂč la sociĂ©tĂ© indigĂšne est prĂ©tendument dĂ©peinte en elle-mĂȘme »[11].

Selon Lestringant, la raison pour laquelle les gravures exagĂšrent tellement est de montrer le manque de civilisation des Tupinambas pour inciter les Français Ă  coloniser la rĂ©gion[11]. De plus, les images qu’AndrĂ© ThĂ©vet a crĂ©Ă©es du roi aztĂšque, Moctezuma le second, manquent de crĂ©dibilitĂ© : les images monarchistes militent de fait en faveur de la colonisation du Nouveau Monde par les Espagnols[12].

La représentation des anthropophages selon Hans Staden

La controverse des images est continuée par celle des représentations. Un chrétien peut-il décrire le cannibalisme sans préjugé ?

Hans Staden, un marin et soldat allemand, écrivit Nus, féroces et anthropophages (1557) pour raconter ses aventures pendant dix mois comme prisonnier des Tupinambas[13].

Il y a deux interprĂ©tations de la reprĂ©sentation des anthropophages dans ce rĂ©cit. Selon l’anthropologue William Arens, Staden a des prĂ©jugĂ©s contre les autochtones brĂ©siliens avant d’aller au Nouveau Monde : il croit que les autochtones sont plus animaux qu’humains[14]. Staden croit que les Tupinambas ne sont pas des « vrais » humains. Les « vrais » humains ont une culture. Les Tupinambas, puisqu’ils sont anthropophages, semblent en manquer pour cet observateur : pour Staden, la capacitĂ© de manger la chair humaine implique une animalitĂ© et une absence des traits humains[15]. Encore d’aprĂšs Arens, Staden est trĂšs sexiste envers les femmes Tupinambas. Staden prĂ©sente les femmes comme les « plus sauvages des sauvages »; elles montrent plus d’enthousiasme pour manger la chair humaine que les hommes[16]. Selon H. E. Martel, Staden nie l’hospitalitĂ© des TupinambĂĄs et il dramatise le mauvais traitement qu’il a subi[17].

Par contre, Donald Forsyth soutient que le récit de Staden est le résultat de ses observations et non de ses préjugés[18] : ce serait un compte-rendu descriptif et simple en un style objectif[15].

Contrairement Ă  ses contemporains, AndrĂ© ThĂ©vet et Jean de LĂ©ry, Staden n’utilise pas son rĂ©cit et les descriptions du cannibalisme comme vĂ©hicule pour ses idĂ©ologies religieuses[19]. De plus, Staden ne souligne pas la nature ritualiste ou sacrificielle du meurtre de la victime du cannibalisme (comme un genre du baptĂȘme) ainsi que le font Thevet et LĂ©ry[20].

Postérité

On peut reconnaĂźtre l’influence de cette Ɠuvre de LĂ©ry sur l’essai de Michel de Montaigne, Les Cannibales. MalgrĂ© les similaritĂ©s du sujet, les deux auteurs ont des buts diffĂ©rents. Montaigne prĂ©sente les indigĂšnes d’une façon abstraite, quand LĂ©ry en parle sur la base d'une expĂ©rience personnelle.

Longtemps mĂ©connue, l’Ɠuvre de Jean de LĂ©ry a bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un regain d’intĂ©rĂȘt, notamment grĂące Ă  l’éloge qu’en a fait Claude LĂ©vi-Strauss dans Tristes Tropiques et Ă  l’étude fondatrice que lui a consacrĂ©e Michel de Certeau dans L'Écriture de l'Histoire. Frank Lestringant, spĂ©cialiste de la littĂ©rature de voyage, a accordĂ© une large place aux ouvrages de Jean de LĂ©ry comme Ă  ceux d’AndrĂ© Thevet.

Le romancier Jean-Christophe Rufin a tirĂ© de l’Histoire d'un voyage son roman Rouge BrĂ©sil (Éditions Gallimard, prix Goncourt 2001).

Éditions

  • Paul Gaffarel (Ă©diteur), Histoire d'un voyage faict en la terre du BrĂ©sil, Lemerre, (lire sur Wikisource)
  • Frank Lestringant (Ă©diteur), Histoire d'un voyage faict en la terre du BrĂ©sil, Montpellier, Presses du Languedoc/Max Chaleil, , 263 p. (ISBN 2-84062-002-2)
  • Frank Lestringant (Ă©diteur), Histoire d'un voyage faict en la terre du BrĂ©sil, Librairie gĂ©nĂ©rale française, coll. « Les Classiques de Poche » (no 707),

Études

  • Adam Asher Duker, « The Protestant Israelites of Sancerre: Jean de LĂ©ry and the Confessional Demarcation of Cannibalism », in Journal of Early Modern History , 18:3 (2014), 255-286.
  • (de) Tanja Hupfeld, « Jean de LĂ©ry », dans Zur Wahrnehmung und Darstellung des Fremden in ausgewĂ€hlten französischen Reiseberichten des 16. bis 18. Jahrhunderts, UniversitĂ€tsverlag Göttingen, (ISBN 978-3-938616-50-5, lire en ligne), p. 65–139
  • VĂ©ronique Larcade, « Jean de LĂ©ry au siĂšge de Sancerre », in Histoire d'un voyage en la terre du BrĂ©sil. JournĂ©e d'Ă©tudes Jean de LĂ©ry, Centre Montaigne, UniversitĂ© Michel de Montaigne-Bordeaux III, Pessac, 2000, p. 49-87.
  • Frank Lestringant, « Jean de LĂ©ry », dans Jean-Pierre de Beaumarchais, Daniel Couty et Alain Rey, Dictionnaire des littĂ©ratures de langue française, vol. II, Bordas,
  • Carolina Martinez, « AndrĂ© Thevet et Jean de LĂ©ry : tĂ©moignage involontaire et mĂ©tier d'historien dans deux rĂ©cits de voyage en France Antarctique », in Encyclo. Revue de l'Ă©cole doctorale ED 382, no 1, 2012, p. 75-86, [lire en ligne].
  • Parias l.-H., Histoire universelle des explorations, en 4 volumes, Ă©ditions Nouvelle Librairie de France, Paris, 1959, tome 2, p. 351.
  • Les vies de Jean de LĂ©ry, numĂ©ro dirigĂ© par GrĂ©goire Holtz, hors-sĂ©rie n°5, Viatica, [lire en ligne].

Références

  1. Lestringant 1987, p. 1377
  2. Voyage au nord du BrĂ©sil fait en 1613 et 1614, Éd. HĂ©lĂšne Clastres, Paris, Payot, 1985 (ISBN 978-2-228-13730-0), par Yves d'Evreux (1577-1632, Ă©dition critique du texte complet par Franz Obermeier en 2012
  3. Lestringant 1987, p. 1578
  4. (it) Bruna Conconi, « VeritĂ  storica e strategia poetica: l’uso del tragico nell’ ‘Histoire mĂ©morable’ di Jean de LĂ©ry », Studi di Letteratura Francese XVIII. Tragedia e sentimento del tragico nella letteratura francese del Cinquecento,‎ , p. 311-312
  5. (en) Adam Asher Duker, « The Protestant Israelites of Sancerre: Jean de LĂ©ry and the Confessional Demarcation of Cannibalism », Journal of Early Modern History, no 18:3,‎ , p. 255-286
  6. Jean de LĂ©ry, Histoire d’un voyage fait en la terre du BrĂ©sil. Librairie GĂ©nĂ©rale Française, (1994) : 63.
  7. Lestringant, Frank. Le Cannibale. Paris, Librairie Académique Perrin, (1994) : 125.
  8. Frank Lestringant, L’Experience huguenote au nouveau monde, Genùve : Librairie Droz SA, 1996
  9. Frank Lestringant, Le Cannibale : grandeur et décadence, Paris: Librairie Académique (1994) : 91
  10. Frank Lestringant, L’Experience huguenote au nouveau monde, Genùve : Librairie Droz SA (1996) : 67
  11. Frank Lestringant, L’Experience huguenote au nouveau monde, Genùve : Librairie Droz SA (1996) : 71
  12. P. T. Hajovsky, « Andre Thevet's 'true' portrait of Moctezuma and its European legacy », World and Image, 25, 4 (2009): 335-352
  13. H. E. Martel, « Hans Staden’s Captive Soul: Identity, Imperialism, and Rumors of Cannibalism in Sixteenth-Century Brazil, » Journal of World History, 17, 1 (2006): 57.
  14. William Arens, cité dans Donald W. Forsyth, « Three Cheers for Hans Staden: The Case for Brazilian Cannibalism, » Ethnohistory, 32, 1 (1985): 27.
  15. Donald W. Forsyth, « Three Cheers for Hans Staden: The Case for Brazilian Cannibalism, » Ethnohistory, 32, 1 (1985): 18.
  16. Donald « Three Cheers for Hans Staden: The Case for Brazilian Cannibalism, » Ethnohistory, 32, 1 (1985): 24.
  17. H. E. Martel, « Hans Staden’s Captive Soul: Identity, Imperialism, and Rumors of Cannibalism in Sixteenth-Century Brazil, » Journal of World History, 17, 1 (2006): 62.
  18. Donald W. Forsyth, « Three Cheers for Hans Staden: The Case for Brazilian Cannibalism, » Ethnohistory, 32, 1 (1985): 27.
  19. H. E. Martel, « Hans Staden’s Captive Soul: Identity, Imperialism, and Rumors of Cannibalism in Sixteenth-Century Brazil, » Journal of World History, 17, 1 (2006): 56-58.
  20. Gananath Obeyesekere, Cannibal Talk (California: University of California Press, 2005), 6.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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