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Art inuit

L'art inuit est la production artistique des peuples traditionnels du Groenland, du nord du Canada, de l'Alaska, et de la cÎte nord-est de la Sibérie.

DĂ©finition de l'art inuit

L’expression art inuit est problĂ©matique car la notion « art » n'existe pas dans le monde inuit avant la rencontre avec les occidentaux. C'est aprĂšs la Seconde Guerre mondiale que se dĂ©veloppe une production d'art contemporain Ă  la suite de la crĂ©ation en 1906 de la Guilde canadienne des mĂ©tiers d'arts qui favorise l'Ă©mergence d'un marchĂ© de l'art inuit[1].

Le terme d'art inuit regroupe en réalité un grand nombre de groupes ethniques distincts et ne correspond pas à une culture homogÚne. Cela explique leur grande diversité d'expressions artistiques[2].

Deux grandes catĂ©gories de production matĂ©rielle sont prĂ©sentes dans les collections musĂ©ales pour les pĂ©riodes anciennes jusqu'au milieu du XXe siĂšcle. D'une part les objets liĂ©s aux activitĂ©s quotidiennes des communautĂ©s tel que la chasse, la pĂȘche, etc. D'autre part, les productions liĂ©es Ă  l'activitĂ© rituelle, essentiellement liĂ© au chamanisme[3].

Histoire

Les spĂ©cialistes divisent l’histoire de l’art inuit en cinq pĂ©riodes : « prĂ©-Dorset », « Dorset », « ThulĂ© », « premiers contacts avec les blancs » et « pĂ©riode contemporaine » (dite moderne). La plupart des historiens utilisent cette mĂȘme classification pour l'histoire inuit, soulignant le lien entre histoire de l’art et histoire.

Période pré-Dorset

La pĂ©riode prĂ©-Dorset que l’on date de 2500 Ă  1000 avant JĂ©sus-Christ[4] se caractĂ©rise par une culture de chasseur dont les principales proies Ă©taient le caribou et les mammifĂšres marins. Ils utilisaient pour cela un harpon Ă  pointe basculante. Peu d'objets de cette pĂ©riode nous sont parvenus, peut-ĂȘtre du fait de l'utilisation majoritaire de matĂ©riaux pĂ©rissables. Cependant, quelques artefacts sculptĂ©s qui nous sont parvenus semblent tĂ©moigner dĂ©jĂ  de l'existence d'une pratique chamanique[5].

PĂ©riode Dorset

À partir de -1000 et pendant deux millĂ©naires, la rĂ©gion est dominĂ©e par la culture des Dorsets, qui s’est principalement dĂ©veloppĂ©e sur la Terre de Baffin. Cette pĂ©riode artistique est caractĂ©risĂ©e par la production de masques en bois peint. Les fouilles, comme celles rĂ©alisĂ©es sur le site de Button Point sur l'Ăźle Bylot, ont permis Ă©galement de trouver un grand nombre de figurines d'animaux ou d'ĂȘtres surnaturels, des poupĂ©es, des pointes de harpons en ivoire, en bois, en pierre et d’autres matĂ©riaux ayant une implication magico-religieuse. Les exemples de figurines les plus abouties de cette pĂ©riode ont Ă©tĂ© retrouvĂ©s sur l'Ăźle Saint-Laurent et ont fait la notoriĂ©tĂ© de cet art sur les marchĂ©s occidentaux dans les annĂ©es 1920[6].

Période des Thulés

La culture de ThulĂ© impose aux DorsĂ©tiens son mode de vie essentiellement fondĂ© sur la chasse Ă  la baleine, ce qui aura des implications sur l'Ă©volution de la mythologie et des rituels des communautĂ©s. Leur arrivĂ©e entraĂźnera le dĂ©veloppement de l’umiaq (ou oumiak) ou encore celui des traĂźneaux Ă  attelages de chiens et les forets Ă  archet amĂ©liorant ainsi le mode de vie de ces populations.

Les productions de cette période sont moins élaborées que précédemment, essentiellement constitués de poupées au décor simple, de points de harpons ou d'outils non ornés. Les motifs ou les scÚnes les plus récurrentes sont liées à la chasse[7]. En revanche, il semblerait que les rituels tendent à se complexifier.

Les premiers contacts avec les Blancs

Cartes tridimensionnelles en bois fabriquées à Ammassalik dans les années 1880[8] - [9].

L’avant-derniĂšre pĂ©riode est celle des contacts avec les Blancs notamment pour le commerce. La culture inuit ayant Ă©voluĂ© Ă  des rythmes diffĂ©rents selon les rĂ©gions, en ce qui concerne l’art, les Qallunaat (mot inuit dĂ©signant les Blancs) vont avoir affaire Ă  une esthĂ©tique hĂ©tĂ©rogĂšne. La principale caractĂ©ristique de cette pĂ©riode est la mise en place progressive de techniques artistiques importĂ©es par les Blancs qui seront rĂ©appropriĂ©es par les Inuit afin de les mĂ©langer Ă  leurs techniques traditionnelles.

Dans les années 1880, trois cartes tridimensionnelles conçues en bois (les wooden maps (en)) ont été acquises et collectées par l'explorateur Gustav Holm, lors de son expédition conduite à Ammassalik. Ces piÚces, sculptées par un habitant d'Ammassalik en 1884, représentent pour les deux premiÚres la cÎte du sud-est du Groenland s'étendant de Kangerdlugsuatsiak (en) (situé à l'est de Sermiligaaq) jusqu'à Seriak et pour la troisiÚme la péninsule située entre Sermiligaaq et Kangerdluarsikajik[8] - [9] - [10] - [11].

Naissance de l’art moderne inuit

On date la pĂ©riode moderne Ă  partir de la Seconde Guerre mondiale. Elle commence avec le voyage de James Archibald Houston, vivant en Ontario, dans les territoires inuit en 1948. En voyant les productions bidimensionnelles inuit, il comprit qu’elles pourraient ĂȘtre une source de revenus pour Inujjuaq. GrĂące au soutien de la Guilde canadienne des mĂ©tiers d’art, ils vont vendre un peu plus de 1000 objets Ă  MontrĂ©al au cours de leur premiĂšre campagne de commercialisation de l’art. Ce sera la premiĂšre exposition d’art inuit.

Devant cette rĂ©ussite les gouvernements des Territoires du Nord-Ouest et du Nouveau QuĂ©bec vont reconnaĂźtre l’aspect lucratif de l’art pour les Inuit et commencer Ă  subventionner la Guilde afin que son programme de prospection s’étende au plus grand nombre de villages inuit. Se dĂ©veloppe ainsi un mouvement coopĂ©ratif permettant la commercialisation de l’art inuit mais aussi dĂ©veloppant la dĂ©mocratisation des activitĂ©s artistiques chez les Inuit notamment en facilitant l’accĂšs aux moyens techniques. L’aspect commercial consistant principalement en la promotion de leurs productions artistiques dans le Sud du Canada c'est-Ă -dire la vente de celles-ci aux Qallunaat. Ce mouvement contient l’espĂ©rance d’une indĂ©pendance Ă©conomique transcendĂ©e par une affirmation identitaire. Enfin l’art inuit se fera connaĂźtre au monde en entier grĂące Ă  l’exposition universelle Ă  MontrĂ©al de 1967.

Art traditionnel

Dans les collections muséales ou parmi les objets issus de fouilles, il est possible de distinguer deux grandes catégories : des objets liés à la vie quotidienne et des objets produits dans le cadre de pratiques rituelles.

Les objets du quotidien

Jusqu'au contact avec les Occidentaux, les populations Inuit ont essentiellement vĂ©cu de la chasse et de la pĂȘche. Elles ont exploitĂ© au mieux le peu de ressources naturelles disponibles pour s'acclimater Ă  un environnement hostile.

Parmi les objets les plus caractĂ©ristiques de cette production, les musĂ©es conservent un grand nombre de harpons, de lances, et d'objets divers liĂ©s Ă  la chasse et Ă  la pĂȘche. Également, diffĂ©rents Ă©lĂ©ments vestimentaires caractĂ©ristiques de ces populations, tels que des manteaux de fourrure, des anoraks, des bottes, des raquettes, ont Ă©tĂ© collectĂ©s par les explorateurs dĂšs les premiers contacts. Enfin, un certain nombre de kayaks ou d'umiaks sont conservĂ©s. Cette derniĂšre typologie est Ă©galement documentĂ©e par une sĂ©rie de maquettes de petite dimension destinĂ©es Ă  illustrer le mode de vie inuit Ă  la demande des Occidentaux.

L'exemple de l'exploitation du corps du phoque est caractéristique de la capacité des populations Inuit à exploiter au mieux les rares ressources naturelles : si la chair et la graisse sont utilisés pour l'alimentation, la peau et les intestins sont travaillés pour fabriquer aussi bien des embarcations que des anoraks. L'intestin de phoque possÚde des propriétés d'étanchéité indispensable à la vie en climat polaire. Cela suppose de la part de ces communautés une connaissance approfondie de leur milieu.

Art contemporain

L'art inuit contemporain est essentiellement caractérisé par sa production de sculptures, sanannguagaq, de peintures, minguarsimajuq, et de dessins et d'estampes, qimiqrunguaq, techniques particuliÚrement développées dans la seconde moitié du XXe siÚcle.

Sculpture

Le terme sanannguagaq (ᓮᓇᙳᐊᒐᖅ) dĂ©signe des productions tridimensionnelles. Ce mot est notamment composĂ© :

  • du morphĂšme sana- qui signifie « fabriquer, façonner »
  • de l'affixe nnguaq qui transcrit une notion d'imitation de la nature.

Ainsi « ce qui est façonné par réduction, par imitation » est une sculpture.

La sculpture traditionnelle inuit est caractérisée par son caractÚre composite qui utilise essentiellement des matériaux naturels issus du monde animal et végétal tel que :

  • l'ivoire de morse ou de narval ;
  • le bois de caribou
  • le bois de flottage constituent surtout des Ă©lĂ©ments dans les sculptures composites ;
  • l'os de baleine fossilisĂ©e afin de jouer sur la texture et les formes anatomiques ;
  • des peaux peuvent aussi ĂȘtre utilisĂ©es comme Ă©lĂ©ment dans la sculpture.

Toutefois, depuis l'application de la convention de Washington (CITES), l'exportation et la commercialisation d'ivoire et d'os de mammifÚres marins est trÚs réglementée.

Sculpture sur pierre

Sans titre (Homme ou Chaman sur le dos d'un ours), musée des beaux-arts de Montréal.

Sous la forte demande des occidentaux d'Ɠuvres et la diminution des matĂ©riaux naturels, les inuit se sont peu Ă  peu concentrĂ©s sur la pierre.

La technique

La pierre est directement extraite des gisements proches des localisations, d'oĂč l'utilisation prĂ©pondĂ©rante de certaines pierres selon celles-ci. Puis elle est dĂ©grossie Ă  la hachette avant de passer au travail plus minutieux par l'utilisation de limes et de rĂąpes, suivie d'un polissage au papier de verre et d'Ă©meri. Enfin la finition consiste Ă  passer de la graisse animale afin de donner un aspect brillant.

Les différentes pierres

La pierre la plus usitée est la stéatite, mais il y a aussi la serpentine, la péridotite, et l'on peut noter que se développe ces derniers temps la sculpture sur le marbre, l'albùtre et certains métaux.

Dessin et estampe

Le terme de qimiqrunguaq regroupe ces deux arts plastiques. Ils se sont dĂ©veloppĂ©s surtout aprĂšs 1950 et se caractĂ©risent par un mĂ©lange de techniques afin de rĂ©aliser des Ɠuvres complexes.

Le dessin

Pour les inuit celui-ci constitue une Ɠuvre Ă  part entiĂšre dont les techniques sont surtout les crayons de couleurs, la mine de plomb et le feutre. Ici l'aspect narratif est prĂ©dominant qu'il concerne les mythes oĂč la description du quotidien et intĂšgre le plus souvent du texte Ă©crit en syllabaires correspondant Ă  ce qui est montrĂ©. Les formes sont trĂšs simplifiĂ©es et montrent l'affirmation d'une position opposĂ©e Ă  celle du figuratif.

L'estampe

C'est la forme d'art graphique la plus développée dans le monde inuit car elle a été envisagée comme un travail communautaire s'adaptant totalement au systÚme culturel inuit contrairement à la sculpture ou au dessin demandant une certaine solitude.

L'équipe est composée en général d'une femme qui dessine. Elle conçoit le motif qui est ensuite encré et recouvert d'une feuille de mûrier ainsi que d'une feuille plus épaisse. Puis ils frottent la surface avec un tampon pour finir par une phase de séchage.

Les thĂšmes comme pour les autres productions sont : les animaux, plus particuliĂšrement les oiseaux, les ĂȘtres imaginaires, la vie en campement.

La composition des productions est basée essentiellement par une réflexion sur la couleur, expliquant son asymétrie caractéristique suggérant un mouvement, peu de plans différents et un certain rejet de la perspective. Les plans sont faits par une juxtaposition des personnages les uns par-dessus les autres et une réduction de l'échelle augmentant l'impression d'immensité de la nature environnante.

Cinéma

Zacharias Kunuk est le réalisateur d'un film intitulé Atarnajuat la légende de l'homme rapide, remportant ainsi la Caméra d'Or au Festival international du film de Cannes en 2001, grùce à l'équipe Isuma production[12].

Les thĂšmes

Les inuit ne produisent pas dans une quĂȘte spirituelle consistant Ă  rĂ©pondre Ă  des questions esthĂ©tiques mais la part d'objet d'Ă©change est trĂšs prĂ©sente pour eux ; et l'art est une source de revenus importante. Les thĂšmes sont donc souvent imposĂ©s par les acheteurs et sont relatifs au monde inuit. Les plus rĂ©currents sont :

  • la reprĂ©sentation des animaux souvent dans un style naturaliste ;
  • la narration de ce qui constitue le quotidien ;
  • les mythes souvent dans un style dĂ©coratif ;
  • une relative abstraction du sujet, notamment dans la communautĂ© d'Arviat, par une simplification des formes, laissant de cĂŽtĂ© l'aspect anecdotique pour un aspect plus intemporel remettant en question la notion mĂȘme d'« art inuit ».

Artistes notoires

Sculpture

Dessin

  • Nigiyok Mabel
  • Josie Papialuk
  • Palvik Peter
  • Mary Okheena
  • Elsie Klengenberg
  • Josie Sivuarapik (peintre)
  • Germaine Arnaktauyok
  • Kananginak Pootoogook
  • Mona Ohoveluk (1935-1992)
  • Annie Pootoogook (1969-2016)

Estampe

RĂ©alisateur

  • Zacharias Kunuk

Notes et références

  1. Pelaudeix 2007, p. 56
  2. Malaurie 2001, p. 25
  3. BrousseauInuit2002, p. 77
  4. tous les auteurs ne sont pas en accord pour la datation, certains considĂšrent que le peuplement de l'Arctique s'est fait entre 5000 et 1000 avant JĂ©sus-Christ
  5. BrousseauInuit2002, p. 99
  6. Malaurie 2001, p. 26
  7. Malaurie 2001, p. 28
  8. (en) William Thalbitzer (dir.), Gustav Holm et G. Amdrup, « VII - Astronomy and Mythology - Wooden Maps - Geographical Conceptions - The Far North - Mythical Countries - Numeral System - Intellectual Power - Art and Ornaments », dans William Thalbitzer et al., The Ammassalik Eskimo : Contributions to the Ethnology of East-Greenland Natives, vol. XXXIX, Copenhague, Man & Society, coll. « Meddelelser om GrÞnland », (lire en ligne [PDF]), page 107.
  9. (en) William Thalbitzer (dir.), « Wooden Maps and sundry things », dans William Thalbitzer et al., The Ammassalik Eskimo : Contributions to the Ethnology of East-Greenland Natives, vol. XXXIX, Copenhague, Man & Society, coll. « Meddelelser om GrÞnland », (lire en ligne [PDF]), pages 665 à.
  10. (en) Garrick Mallery, « Topographics features », dans Garrick Mallery, Pictures writings of the American Indians, vol. I, , 892 p. (lire en ligne), page 348.
  11. (en) Bodil Kaalund, The Art of Greenland : Sculpture, Crafts, Painting, University of California Press, , 224 p. (lire en ligne).
  12. On peut traduire isuma par l'esprit, la pensée, la conscience, les affects et la mémoire.

Voir aussi

Bibliographie

  • Giulia Bogliolo Bruna (prĂ©f. Jean Malaurie), Apparences trompeuses, Montigny-le-Bretonneux, YvelinĂ©dition,
  • Giulia Bogliolo Bruna (prĂ©f. Jean Malaurie), Les objets messagers de la pensĂ©e inuit, collection Ethiques de la crĂ©ation, prĂ©face de Jean Malaurie, postface de Sylvie Dallet, Editions L'Harmattan / Institut Charles Cros, septembre 2015.
  • Jean Malaurie, L'Art du Grand Nord, Paris, Citadelle et Mazenod, , 597 p. (ISBN 978-2-85088-078-0, BNF 38920168)
  • (en) Bodil Kaalund, The Art of Greeenland, Gyldendal, , 350 p. (ISBN 978-87-02-10162-1)
  • (en) Richard C. Crandall, Inuit Art : A history, McFarland & Company, Inc., , 420 p. (ISBN 978-0-7864-0711-8)
  • La vie et l'art des Inuit du Nord QuĂ©bĂ©cois, , 118 p. Catalogue de l'expeosition de mĂȘme nom du 7 dĂ©cembre 1988 au 6 mars 1989.
  • Raymond Brousseau, Inuit : Quand la parole prend forme, Edition GlĂ©nat, , 143 p.
  • Raymond Brousseau, L'Art inuit au MusĂ©e, MusĂ©e d'art inuit, , 63 p.
  • (en) Robert McGhee, Jean Blodgett, Terry Ryan, Mary M. Craig, Marybelle Myers, Sheila Butler, Charlotte Lindgren, Edward Lindgren et Betty Bell (prĂ©f. Alma Houston), Inuit Art : An Anthology, Watson & Dwyer, , 128 p. (ISBN 978-0-920486-21-4 et 0-920486-22-3)
  • (fr+en) William E. Taylor, George Swinton et James Houston (prĂ©f. George Elliott), Sculpture / Inuit : ᔅᓇᐅᒐᒋᔭᐃᑩ ᐃᓄᓄᑩ, Toronto, Canadian Eskimo Arts Council,‎ , 493 p. (ISBN 978-0-8020-1846-5, 0-8020-1845-9 et 0-8020-0185-8, BNF 35152501)
  • (en) Emily E. Auger, The Way of Inuit Art : Aesthetics and History in and Beyond the Artics, McFarland & Company, , 296 p. (ISBN 978-0-7864-1888-6)
  • CĂ©cile Pelaudeix, Art inuit : formes de l'Ăąme et reprĂ©sentations de l'ĂȘtre, histoire de l'art et anthropologie, Grenoble, Editions de Pise, , 245 p. (ISBN 978-2-9527533-1-9, BNF 41040706, lire en ligne [PDF])


Articles connexes

Liens externes

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