Pocé-les-Bois
Pocé-les-Bois est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en Région Bretagne, peuplée de 1 324 habitants[Note 1]. (les Pocéens).
Pocé-les-Bois | |||||
Mairie de Pocé-les-Bois. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Bretagne | ||||
DĂ©partement | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | FougÚres-Vitré | ||||
Intercommunalité | Vitré Communauté | ||||
Maire Mandat |
Frédéric Martin 2020-2026 |
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Code postal | 35500 | ||||
Code commune | 35229 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Pocéens | ||||
Population municipale |
1 324 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 89 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 06âČ 57âł nord, 1° 14âČ 59âł ouest | ||||
Altitude | Min. 47 m Max. 112 m |
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Superficie | 14,84 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vitré (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
Départementales | Canton de Vitré | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
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GĂ©ographie
Situation
Située en Bretagne, juste à l'ouest de Vitré, Pocé-les-Bois est traversée d'est en ouest par la Vilaine en son centre (elle passe juste au sud du bourg) et par la voie ferrée Paris-Brest dont le tracé suit cette vallée, passant sur la rive gauche de ce fleuve cÎtier (mais Pocé-les-Bois ne dispose pas de gare, celle de Vitré étant à proximité). Son finage est délimité à l'ouest et au nord-ouest par la Cantache, affluent de rive droite de la Vilaine, et au nord par le ruisseau de Gazon, affluent de cette derniÚre ; au sud-ouest par la Vilaine et au sud par la ValiÚre, affluent de rive gauche de cette derniÚre ; au sud-est par le ruisseau de Herveleux, affluent de rive droite de la ValiÚre ; seule la limite orientale du territoire communal, celle avec la commune de Vitré, est artificielle, ne s'appuyant pas sur le tracé d'un cours d'eau. La commune est en partie couverte par l'étang de la Cantache, qui est aussi à cheval sur les communes voisines de Champeaux, Landavran et Montreuil-sous-Pérouse.
- Le barrage de la Cantache vu cÎté aval
- Le barrage de la Cantache vu cÎté amont (cÎté de l'étang)
- L'étang de la Cantache à Pocé-les-Bois
Communes limitrophes
Relief
Les altitudes au sein du finage communal s'Ă©chelonnent entre 115 mĂštres pour le point le plus haut, situĂ© au lieu-dit Bel-Air, le long de la D 857, au nord du bourg (de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale toute la partie nord de la commune dĂ©passe lĂ©gĂšrement ou avoisine les 100 mĂštres d'altitude Ă l'exclusion de la vallĂ©e du ruisseau de Gazon) et 50 mĂštres Ă l'extrĂȘme ouest du territoire communal au niveau de la confluence entre la ValiĂšre et la Vilaine (leur altitude est d'une soixantaine de mĂštres Ă leur entrĂ©e sur le territoire communal). Au sein de la presqu'Ăźle de confluence formĂ©e par les deux cours d'eau prĂ©citĂ©s, le point le plus Ă©levĂ© est au niveau du menhir de la Pierre Blanche (109 mĂštres d'altitude). Le bourg de PocĂ©-les-Bois, exposĂ© au sud, mais situĂ© sur le versant nord (rive droite) de la vallĂ©e de la Vilaine est vers 66 mĂštres d'altitude ; les contraintes de son site expliquent que les nouveaux lotissements se sont dĂ©veloppĂ©s exclusivement au nord du bourg, sur les pentes de la partie haute du versant, le fond de la vallĂ©e Ă©tant inconstructible en raison de la menace des inondations.
Habitat
La commune est traditionnellement un pays de bocage avec un habitat dispersé en de nombreux écarts formés de fermes isolées le plus souvent. Le bourg formait une agglomération de quelques maisons seulement avant la création de lotissements ces derniÚres décennies. Ce paysage traditionnel a été modifié par le remembrement et par la périurbanisation liée à la proximité de la ville de Vitré, avec la création d'une zone artisanale entre le bourg et la D 857.
RĂ©seaux
Le bourg de Pocé-les-Bois n'est desservi que par des routes secondaires, la principale étant le CD 34 venant de Vitré et se dirigeant Vers Saint-Aubin-des-Landes.
La commune de Pocé-les-Bois est traversée :
- par la voie ferrée reliant Rennes à Paris (par contre la LGV Bretagne-Pays de la Loire passe beaucoup plus au sud).
- par la voie ferrée qui relie Vitré à FougÚres. Bien que cette derniÚre liaison n'existe plus, il passe encore des convois qui alimentent l'usine Cooperl Arc Atlantique sur la commune voisine de Montreuil-sous-Pérouse.
- par l'ancienne RN 157, elle-mĂȘme ancienne RN 12, et antĂ©rieurement route royale de Paris Ă Brest, dĂ©sormais dĂ©classĂ©e en simple dĂ©partementale (RD 857) depuis la construction de la voie express allant de La Gravelle Ă Rennes en prolongement de l'autoroute A81 et dont le tracĂ© passe nettement plus au sud.
- l'extrĂȘme est du finage communal est traversĂ© par la D 777, ancienne RN 777, allant d'ErnĂ©e Ă Questembert en passant par VitrĂ© et JanzĂ©, ainsi que par l'ancienne voie ferrĂ©e allant de VitrĂ© Ă La Guerche-de-Bretagne, dĂ©sormais transformĂ©e en voie verte.
Deux points de suivi de la qualité des eaux sont présents sur Pocé-les-Bois[1] :
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[2]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[6] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[7] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[8] et qui se trouve Ă 18 km Ă vol d'oiseau[9] - [Note 5], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 858,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[10]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et Ă 35 km[11], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,7 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[12], Ă 12,1 °C pour 1981-2010[13], puis Ă 12,4 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Pocé-les-Bois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [15] - [16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (94,6 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (99,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (62,4 %), prairies (27 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (5,2 %), zones urbanisĂ©es (3,7 %), eaux continentales[Note 8] (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et rĂ©seaux de communication (0,2 %)[20].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[21].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes ecclesia de Poceio en 1158, Poceyum en 1516[22].
En 1920, le nom de la commune de Pocé a été modifié en "Pocé-les-Bois", afin de différencier cette commune de celle de Pocé-sur-Cisse (Indre-et-Loire), qui jusque-là était également dénommée "Pocé".
En 1944, Théophile Jeusset crée un nom en breton pour la localité : Pozieg[23].
Histoire
Préhistoire
Le menhir de la Pierre Blanche est situé entre le bourg de Pocé-les-Bois et Vitré, le long de la route dite de Beauvais[24]. Celui de Villaumur est désormais à proximité de l'étang de la Cantache.
Moyen Ăge
La paroisse de Pocé existait certainement au XIIe siÚcle et remonte vraisemblablement au XIe siÚcle ; dÚs 1152, elle était possédée par les Bénédictins de Saint-Melaine, qui y fondÚrent en 1411 un prieuré réuni à leur mense abbatiale. Jusq'en 1770, le recteur de Pocé fut présenté par l'abbé de Saint-Melaine, qui jouissait de la moitié des dßmes de la paroisse, du presbytÚre et de son pourpris, composé d'un jardin, d'un champ et de deux prés[22].
Le chùteau de Gazon appartenait en 1408 à Raoul Busson, chevalier, seigneur de Gazon, chambellan du duc Jean V de Bretagne et capitaine de Rennes. Il eût un bras coupé en défendant le duc, lors de l'attentat des PenthiÚvre, qui firent prisonnier ce dernier, ainsi que son frÚre Richard, au pont de la Tourbade[25] le ; aprÚs sa libération, le duc donna à Raoul Busson une rente de 500 livres à prendre sur les domaines de Bretagne[26].
Selon un aveu de 1475 le seigneur de Gazon « noble escuyer Robert Busson, (...) subjet de trĂšs redoubtĂ© seigneur Guy compte de Laval, seigneur de VitrĂ© et de ChevrĂ© » possĂ©dait un fief qui s'Ă©tendait jusqu'en Brielles, Gennes et Le Pertre[27] ; selon un aveu de 1546, il possĂ©dait aussi de nombreux droits forestiers dans les forĂȘts « de VitrĂ© » (en fait les bois de Fregonnay, de la CorbiĂšre et de ChevrĂ© situĂ©s dans les paroisses de La BouĂ«xiĂšre, Broons et MarpirĂ©), d'un droit de prĂ©Ă©minence en l'Ă©glise de Saint-Georges-de-ChesnĂ©, plusieurs fiefs (Croullays, RotiĂšres, TadĂ©, Grand-Gast) de cette paroisse lui appartenant Ă©galement, de mĂȘme que le fief de Mondale en Montreuil-sous-PĂ©rouse, le fief de la Greusrie en la paroisse Notre-Dame-de-VitrĂ©, le fief de Villaumur (en PocĂ©-les-Bois), les moulins Rabault (en Champeaux) et de la Roche (en BalazĂ©), sur la Cantache, alors dĂ©nommĂ©e "riviĂšre de ChĂątillon" ; etc.[28]
Les seigneurs de Gazon se disaient « fondateurs de l'église de Pocé » et y prétendaient « aux droits d'enfeu prohibitif, bancs à accoudoir, ceintures et écussons tant par dehors que par dedans, et armoiries en toutes les vitres »[29].
Ăpoque moderne
Jacques Savinel, sieur du Tertre en PocĂ©, fut un lieutenant du cĂ©lĂšbre bandit et ligueur Guy Ăder de La Fontenelle Ă la fin du XVIe siĂšcle[30].
Selon un aveu de 1546, les habitants de MarpirĂ© devaient fournir un garde forestier et un cheval aux seigneurs de Gazon en PocĂ©-les-Bois pour la garde des parties de la forĂȘt de ChevrĂ© et de l'Ă©tang de ChevrĂ© qui leur appartenaient[31]. La tenue de Gazon, possĂ©dĂ©e en 1595 par la famille Beaumanoir (des huguenots), fut dĂ©membrĂ©e au cours du XVIIe siĂšcle, formant trois juridictions distinctes : Gazon en PocĂ©, Gazon en Brielles et La Motte en Champeaux[32].
Selon une tenue rendue le par la baronnie de VitrĂ©, les fiefs de la Masure-MacĂ© et de la Masure Gouverneur, tous deux en Ătrelles, devaient obĂ©issance et payer chaque annĂ©e une « rente amandable » Ă la seigneurie de Troussanaye, situĂ©e en PocĂ©[33].
L'église paroissiale bénéficiait des fondations du Pain bénit, faite en 1596 par Julienne Le Cocq[34], dame de la Gaulairie, et de la Cour Bénite, fondée en 1629 par André Mazure et valant en 1790 environ 100 livres[35]. Une confrérie du Rosaire y avait été aussi érigée en 1702 par Julien Huet, prieur des Dominicains de Vitré[29]. Amédée Guillotin de Corson fournit la liste des recteurs de Pocé de 1530 à 1863[36].
PocĂ© possĂ©dait alors sept chapelles : la chapelle du PrieurĂ©, celle des Saints-Anges-Gardiens (reconstruite en 1843 par la famille Du Bourg), de Saint-Jean de la RouxiĂšre (dite aussi Saint-Jean des Mauviettes), de Saint-Gorgon (une chapelle frairienne mentionnĂ©e en 1702), de Notre-Dame du Bois-Bide (construite au XVIIe siĂšcle), de Notre-Dame de Gazon (restaurĂ©e en 1753, dĂ©truite depuis), de la Gaulairie (dĂ©pendant du manoir du mĂȘme nom, restaurĂ©e en 1880)[37].
René Ravenel[38], seigneur de la Haute-Massais en Pocé, huguenot exilé en Caroline du Sud, en se mariant avec Charlotte de Saint-Julien[39], héritiÚre de la plantation de Pompion Hills, devint un important propriétaire terrien, achetant la plantation Somerton, puis d'autres pour ses fils et fit partie de l'aristocratie locale[40].
Le manoir du Bois-Bide, ancienne métairie noble citée pour la premiÚre fois en 1606 et appartenant alors au marquis d'Espinay (en Champeaux), habité au XVIIe siÚcle par la famille Le Clavier, puis au XVIIIe siÚcle par la famille Picquet[41], fut acquis à la fin du XVIIIe siÚcle par Jean-Baptiste Le Moyne des Grands-Prés, un négociant de Vitré[42], puis passa par alliance à la famille Du Bourg[43], puis par le mariage le à Pocé-les-Bois de Jeanne Joséphine Louise Du Bourg avec Louis Marie du Pontavice[44] à la famille Du Pontavice[45].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Pocé (Pocé-les-Bois) en 1778 :
« PocĂ©, dans un fond, au bord de la riviĂšre de Vilaine ; Ă sept lieues Ă l'est de Rennes, son Ă©vĂȘchĂ© et son ressort et Ă trois quarts de lieue de VitrĂ©, sa subdĂ©lĂ©gation. On y compte 600 communiants[46]. La cure est prĂ©sentĂ©e par l'abbĂ© de Saint-Melaine de Rennes. Le territoire offre Ă la vue des terres en labour, des prairies et des arbres fruitiers. C'est un pays couvert. Il s'exerce une moyenne justice dans le bourg. (...)[26] »
Révolution française
Julien Rouxel, recteur de Pocé, pourvu [nommé] le , cessa ses fonctions pendant la Révolution française ; il fut réinstallé en 1803 et mourut le , ùgé de quatre-vingt ans[47].
Une compagnie chouanne exista Ă PocĂ©-les-Bois ; elle Ă©tait membre de la "colonne de Saint-Didier et PocĂ©", qui elle-mĂȘme dĂ©pendait de la division de VitrĂ© de l'ArmĂ©e catholique et royale de Rennes et de FougĂšres ; elle fut dirigĂ©e par Pierre Rossignol, puis par Louis de Chabert[48]. La "colonne de Saint-Didier et PocĂ©" Ă©tait divisĂ©e en plusieurs compagnies : la compagnie de PocĂ© (dont le capitaine Ă©tait Jean Allaire, les lieutenants Pierre Enault et Jean Chatelais), la compagnie de Saint-Didier, la compagnie de TorcĂ©, la compagnie de CornillĂ©. Ce groupe chouan participa notamment au combat de Bais et au combat de CornillĂ©.
à la limite de la commune, le , se déroula le combat du Pont de Cantache.
à la fin d', une armée chouanne commandée par le marquis de Pontbriand fit mettre bas les armes un corps d'infanterie escortant un approvisionnement destiné à l'armée républicaine qui campait sur une hauteur dominant le pont sur la Cantache (à la limite des communes de Pocé-les-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et Champeaux), sur la route de Chùteaubourg à Vitré[49].
En , des Chouans, venus du chĂąteau de l'Ăpinay (en Champeaux), commandĂ©s par Alexis du CouĂ«sbouc et Henri du Boishamon attaquĂšrent une colonne rĂ©publicaine de 1 000 soldats escortant un convoi de munitions de guerre (combat de PocĂ©)[50].
Le XIXe siĂšcle
En , lors de l'insurrection légitimiste de 1832, une révolte chouanne, soutenant les légitimistes, considérant Henri V comme roi légitime, contre la Monarchie de Juillet (le roi Louis-Philippe étant considéré comme un usurpateur), nécessita la présence de détachements de troupes du 46e de ligne et de la Garde nationale à Chùteaubourg, Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Aubin-des-Landes, Pocé-les-Bois, etc. ; le , un combat oppose les chouans commandés par Alexandre Courson de la Villevalio et Jean-François Le Nepvou de Carfort d'une part, et les forces de l'ordre commandées par le général de Castres sur la lande de Toucheneau, prÚs de la ferme de la GaudiniÚre en Vergeal[51].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée décrivent ainsi Pocé (Pocé-les-Bois) en 1853 :
« PocĂ© (sous l'invocation de la Vierge, fĂȘtĂ©e Ă la NativitĂ©) ; commune formĂ©e par l'ancienne paroisse du mĂȘme nom, aujourd'hui succursale. (...) Principaux villages : Villaumur, le Teilleul, , le Bois-Chalet, le Fouilleul, la Massais, la BĂ©hourdiĂšre, la RoussiĂšre, la Gaulairie, l'Angellerie. Maisons principales : Gazon, le Bois-Bide. Superficie totale: 1525 hectares dont (...) terres labourables 986 ha, prĂ©s et pĂątures 243 ha, bois 69 ha, vergers et jardins 25 ha, landes et incultes 128 ha (..). Moulins : 6 (de la Courbe, de la RoussiĂšre, des Piles, de Malipasse, de Bressac, Ă eau). Cette commune (...) est traversĂ©e de l'est Ă l'ouest par la route royale de Paris Ă Brest. (...). GĂ©ologie : schiste argileux. On parle le français [en fait le gallo][52]. »
En 1876, le conseil municipal de Pocé refuse toute imposition supplémentaire, pourtant indispensable pour des travaux concernant son école mixte (laquelle existait déjà en 1873[53]) ; en conséquence le Conseil général d'Ille-et-Vlaine, lors de sa séance du , supprima la subvention de 250 francs qu'il était disposé à accorder à la commune[54]. En 1883 à nouveau, le Conseil général diffÚre une subvention pour l'achat des bùtiments de l'école et la construction de deux préaux couverts, car le Conseil municipal ne consent pas « les sacrifices que sa situation financiÚre comporte [permet] »[55].
En 1877, la construction du chemin vicinal no 5 de Pocé en direction du sud, nécessitant de traverser la Vilaine à 150 mÚtres environ au sud du bourg, fut contestée en raison des expropriations et des remblais à édifier que la construction de cette route rendait nécessaire[56].
Une nouvelle église paroissiale, de style néogothique, est construite entre 1890 et 1903 par l'architecte Arthur Regnault. Elle remplace la précédente, décrite en ces termes par Amédée Guillotin de Corson :
« La NativitĂ© est la fĂȘte patronale de PocĂ©. L'Ă©glise, en partie fort ancienne, se compose d'une nef et d'un chĆur Ă chevet droit, sĂ©parĂ©s l'un de l'autre par un arc triomphal en ogive. La nef n'a point de style et semble des XVIe siĂšcle et XVIIe siĂšcle, mais le chĆur est roman et mĂ©rite d'ĂȘtre signalĂ© : il Ă©tait Ă©clairĂ© Ă l'origine par d'Ă©troites meurtriĂšres, dont une subsiste encore au nord ; son chevet, soutenu extĂ©rieurement par trois contreforts plats, devait avoir aussi deux meurtriĂšres qui ne paraissent plus. Ce chĆur peut remonter au XIIe siĂšcle, et par suite aux origines mĂȘme de la paroisse. Au haut de la nef, et de chaque cĂŽtĂ© de l'arc triomphal, sont deux petits autels dĂ©diĂ©s Ă la Sainte Vierge et Ă saint Ătienne. (...) Ă l'extĂ©rieur apparaissent les vestiges d'une litre, probablement celle des seigneurs de Gazon[29]. »
La Belle Ăpoque
L'abbĂ© Gallais, recteur de PocĂ©, mais antĂ©rieurement vicaire Ă ArgentrĂ©-du-Plessis oĂč il avait crĂ©Ă© un groupe de musique instrumentale, un prĂȘtre trĂšs dynamique, dĂ©cĂ©da le en son presbytĂšre[57].
Le maire de PocĂ©, Auguste du Pontavice, fut suspendu de ses fonctions le , pour avoir Ă©nergiquement protestĂ© contre l'expulsion des FrĂšres des Ă©coles de VitrĂ© en application de la loi sur les congrĂ©gations religieuses[58] et condamnĂ© le Ă 15 jours de prison avec sursis et 200 francs d'amende par le tribunal correctionnel de VitrĂ© pour violences, « qui consistent en jets de pierres qui n'ont blessĂ© personne »[59] ; puis il fut verbalisĂ© en 1906 pour avoir refusĂ© d'afficher des discours d'Aristide Briand, de Jules-Auguste Lemire et d'autres responsables politiques concernant la Loi de sĂ©paration des Ăglises et de l'Ătat, dite aussi loi de 1905[60].
Le eĂ»t lieu l'inventaire des biens d'Ă©glise : « Ă PocĂ© et Ă BalazĂ© oĂč les Ă©glises Ă©taient bien gardĂ©es et barricadĂ©es ; malgrĂ© tout les crocheteurs ont effectuĂ© leur besogne ; l'attitude des populations est crĂąne et ferme, mais on sent l'inquiĂ©tude, la nervositĂ©, et l'on peut dire que l'agitation va croissant »[61]. Par dĂ©cret du , les biens ayant appartenu Ă la fabrique de l'Ă©glise de PocĂ©-les-Bois, qui Ă©taient placĂ©s sous sĂ©questre, sont attribuĂ©s Ă la commune[62]. Une partie de ces biens fut vendu par mise aux enchĂšres publiques le Ă la sous-prĂ©fecture de VitrĂ©[63].
Un pont précaire existait sur la Vilaine à proximité du lieu-dit au toponyme révélateur : "Malipasse" : le , un jeune conscrit de Pocé s'y noie en tombant dans le cours d'eau, un autre étant secouru de justesse, en revenant de la ferme de la Santé, située sur l'autre rive[64].
En 1909, l'école mixte de Pocé, appropriée par la commune en 1906, est dédoublée en deux écoles, une pour chaque sexe[65].
En 1913, le tracé du chemin de grande communication no 34, qui jusque-là effectuait un double coude trÚs accentué et trÚs court, dangereux pour la circulation, dans la traversée du bourg de Pocé, fut rectifié[66].
Sous le titre La triste fin d'un pauvre vieux, le journal Ouest-Ăclair raconte les circonstances du dĂ©cĂšs, le , Ă Tournebride, d'un ancien journalier, RinglĂ©, ĂągĂ© de 74 ans, devenu misĂ©reux, dont le cadavre fut laissĂ© sur le tas de racines oĂč il Ă©tait dĂ©cĂ©dĂ© et portĂ© en terre tout nu dans un cercueil de fortune. Le journal ajoute : « C'est ainsi que le pĂšre RinglĂ© quitta PocĂ©, petite commune bien situĂ©e et riche, dont nous avions ouĂŻ dire l'an passĂ© qu'elle n'avait pas d'indigents, ce dont M. le Sous-prĂ©fet l'avait fĂ©licitĂ© »[67].
La PremiĂšre Guerre mondiale
Le monument aux morts de Pocé-les-Bois porte les noms de 30 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale ; parmi eux, quatre (Jean Bellier[68], Pierre Esnault[69], Joseph Loury[70], Joseph TerriÚre[71]) sont morts en 1914 en Belgique, la plupart des autres sont décédés sur le sol français ; parmi eux, deux frÚres, Joseph[72] et Pierre Poirier[73] ; Jean Alix[74] a été décoré de la Croix de guerre et de la Médaille militaire, Louis Alix[75] et Pierre Roussel[76] ont reçu la Croix de guerre. Léon Gieux[77] fut le dernier soldat de la commune mort pendant cette guerre[78].
EugÚne Genouel, né le à Pocé, soldat au 115e régiment d'infanterie, fut décoré à titre posthume en 1922 de la Médaille militaire avec la citation suivante : « Grenadier énergique, à l'attaque du , s'est porté courageusement en avant et est tombé mortellement blessé en atteigant la position ennemie devant Moronvilliers »[79]. Pierre Ménager, né le à Izé (Val d'Izé), soldat au 76e régiment d'infanterie territoriale, obtint à titre posthume en 1923 la Médaille militaire et la Croix de guerre avec médaille de bronze avec la citation suivante : « Soldat courageux et dévoué. Mort pour la France à son poste de combat le à Kortekeer [Cabaret] » (Belgique) [lors de la PremiÚre bataille d'Ypres][80]. En 1925, Armand Alix[81] reçut lui aussi la médaille militaire à titre posthume[82].
En , la RN 777 fut bitumĂ©e entre VitrĂ© et la limite des communes de PocĂ©-les-Bois et Ătrelles[83].
L'Entre-deux-guerres
Le pont de la Courbe, sur la Vilaine, entre Saint-Aubin-des-Landes et Pocé-les-Bois, est reconstruit en 1920[84].
Le , le service tĂ©lĂ©phonique commence Ă fonctionner dans la commune, avec l'installation d'un poste tĂ©lĂ©phonique public[85]. En 1922, la "SociĂ©tĂ© de distribution d'Ă©lectricitĂ© de l'Ouest" mĂšne une enquĂȘte publique sur la commune et quelques communes voisines envisageant la crĂ©ation d'un rĂ©seau Ă©lectrique desservant la commune[86]. Mais ce n'est qu'en 1937 que la commune adhĂšre au syndicat d'Ă©lectrification rurale des deux cantons de VitrĂ©[87]. En 1935, la commune ne possĂšde encore aucun abonnĂ© au tĂ©lĂ©phone, en dehors du poste tĂ©lĂ©phonique public[88].
En 1931, l'écroulement du pont de la Courbe sur le CD 34 entre Saint-Aubin-des-Landes et Pocé-les-Bois, permettant le franchissement de la Vilaine, rend temporairement la circulation impossible jusqu'à sa reconstruction[89]. Pourtant un projet de reconstruction du dit pont avait été adopté en 1921[90] et dÚs 1917 un rapport du Conseil général d'Ille-et-Vilaine dit que le tablier du pont, qui était en bois, menaçait ruine[91].
Les eaux de la Vilaine Ă©taient alors pĂ©riodiquement empoisonnĂ©es par les rejets des industries vitrĂ©ennes, particuliĂšrement ceux de la distillerie : « Au moulin de la Courbe, les eaux sont noires et nausĂ©abondes, des quantitĂ©s de poissons morts ou mourants flottent sur la riviĂšre » Ă©crit par exemple le journal Ouest-Ăclair le [92]. La commune est aussi pĂ©riodiquement concernĂ©e, dans ses fonds de vallĂ©e, par des inondations, par exemple en [93].
En , un incendie ravage en partie des dépendances de la ferme de la Touche[94]. En , la ferme du Mesnil est également ravagée par un incendie, qui détruisit plusieurs bùtiments d'exploitation, épargnant toutefois la maison d'habitation[95]. Le , c'est le moulin de Bressac, situé sur la ValiÚre, à la limite avec la commune de Torcé, qui est ravagé par un incendie[96].
Les Ă©poux Loury, agriculteurs Ă la RoussiĂšre en PocĂ©-les-Bois, obtiennent en 1940 le prix Cognacq-Jay pour avoir mis au monde entre 1920 et 1939 16 enfants dont 12 Ă©taient vivants lors de l'obtention de ce prix[97]. Le , Mgr Mignen, archevĂȘque de Rennes, s'Ă©tait dĂ©placĂ© Ă PocĂ©-les-Bois pour baptiser leur 15e enfant[98].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Pocé-les-Bois porte les noms de cinq victimes civiles (Pierre Fournier, Amand Veillard, Léon Rossignol et son épouse, Auguste Rossignol) mortes de faits de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale[78].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[112]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[113].
En 2020, la commune comptait 1 324 habitants[Note 9], en augmentation de 5,16 % par rapport Ă 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Transports
La commune est desservie par la ligne B du réseau de bus urbain de la ville de Vitré (quartiers Ouest, Lycée La Champagne, HÎpital et nouveau quartier de la Massonnais).
Lieux et monuments
- L'église Notre-Dame, de style néogothique, construite de 1890 à 1903 par l'architecte Arthur Regnault.
- Ancienne Ă©glise Notre-Dame-de-la-NativitĂ©. Le chĆur subsistant est en partie roman (XIeâââXIIe siĂšcles). Il possĂšde un chevet droit Ă contreforts plats. Il a Ă©tĂ© remaniĂ© au XVeâââXVIe siĂšcle. La nef a disparu. Elle contient des peintures murales datant de 1735[116].
- L'ancienne église Notre-Dame-de-la-Nativité (vue partielle)
- Chevet de l'ancienne Ă©glise
- L'ancienne église Notre-Dame-de-la-Nativité (statue)
- L'ancienne et la nouvelle église de Pocé-les-Bois
- Calvaire et chapelle des Saint-Anges-Gardiens (1843).
- Chùteau du Bois-Bide. Demeure de style Louis XIII, reconstruite au XXe siÚcle. La façade est composée d'un long corps de logis encadré de pavillons carrés, surmontés de hautes toitures. Une tourelle polygonale qui cÎtoie un des pavillons possÚde un toit en carÚne. Le cÎté ouest est constitué de bùtiments comprenant une orangerie du XVIIIe siÚcle et un colombier coiffé d'un petit lanternon. Au XVIIIe siÚcle, il abrita la famille La Motte-Piquet.
- Le chĂąteau de Gazon[117].
- Les menhirs de Villaumur et de la Pierre Blanche, ce dernier étant classé au titre des monuments historiques en 1970[118].
- La chapelle des Saints-Anges-Gardiens
- Le calvaire des Saints-Anges-Gardiens
- Le chĂąteau du Bois-Bide
- Le chĂąteau de Gazon
- Le menhir de Villaumur
- Le menhir de la Pierre Blanche
Activité et manifestations
Sports
- L'Espérance de Pocé-les-Bois basket présente une équipe senior masculine et une équipe senior féminine[119].
- L'Espérance de Pocé-Les Bois VTT.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
- "Le bocage vitrĂ©en : Ille-et-Vilaine" de Jean-Pierre Ducouret et Jean-Jacques Rioult. Ăditeur : APIB - (ISBN 2-905064-25-0)
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020, légale en 2023.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[5].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Qualit'eau 35 n°30 p.5 - bulletin du réseau de suivi de la qualité des eaux superficielles en Ille-et-Vilaine » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
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- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- AmĂ©dĂ©e Guillotin de Corson, "PouillĂ© historique de l'archevĂȘchĂ© de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f503.image.r=Poc%C3%A9
- (br) ThĂ©ophile Jeusset, « Anoiou Lec'hiou Breiz-Uhel », SAV,â , p. 86 (lire en ligne [PDF])
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- Le pont de la Tourbade, ou Pont-Trabert, est situé sur la riviÚre Divatte en Anjou
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- Julienne Le Cocq, femme de Jean Le Meulnier
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- René Ravenel, né en septembre 1656 à Vitré, fils de Daniel Ravenel de Cohigné et d'Aimée Lefebvre.
- Charlotte de Saint-Julien, née en mai 1668, fille de Pierre de Saint-Julien.
- Olivier Le Dour et Grégoire Le Clech, "Les huguenots bretons en Amérique du Nord", tome 1, Les Portes du large, 2012, (ISBN 978-2-914612-30-2).
- Par testament du , Charles Picquet, seigneur de Montreuil, greffier en chef du Parlement de Bretagne, fonde une messe en la chapelle du Bois-Bide tous les dimanches et jours fériés et en 1740 sa veuve, Françoise Onfroy, seigneur du Bois-Bide et de Saint-Aubin-des-Landes fit cesser la pratique du jeu de soule organisé chaque jour de Noël en son honneur
- Ădouard Frain, "Tableaux gĂ©nĂ©alogiques, notices et documents inĂ©dits au soutien du MĂ©moire oĂč il est fait mention de plusieurs familles Ă©tablies Ă VitrĂ© et paroisses environnantes aux XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siĂšcles", 1890, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k74143x/f27.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=665239;2
- Julie Le Moyne des Grands-Prés épousa le Joseph du Bourg, fils d'un sénéchal de Vitré. La famille du Bourg s'est établie dans le pays de Vitré à la fin du XVIIe siÚcle.
- Louis Marie du Pontavice, né le à FougÚres, fils de Louis André, comte du Pontavice des RenardiÚres, né en 1774 au chùteau des RenardiÚres en Landéan et qui participa à l'insurrection de l'Armée catholique et royale de Rennes et de FougÚres, voir Théodore Courtaux, "Histoire généalogique de la maison Du Pontavice et de ses alliances", 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k55329015/f102.image.r=Poc%C3%A9?rk=1630909;2
- « lejournaldevitre.fr/18325/patr⊠»(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?).
- Personnes en Ăąge de communier
- AmĂ©dĂ©e Guillotin de Corson, "PouillĂ© historique de l'archevĂȘchĂ© de Rennes", volume 5, 1880, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75001z/f507.image.r=Poc%C3%A9
- Il s'agit probablement de Louis Gabriel de Chabert, né le à Sainte-Marie-Laumont, dont le frÚre Pierre-Louis Chabert fut emprisonné au chùteau de Thorigny comme "parent d'un chef de chouans", voir http://www.normannia.info/pdf/jourdan1907.pdf, page 174
- M.-E. Pescalet, "Le Biographe universel : revue générale biographique et littéraire", 1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535477q/f143.image.r=Ch%C3%A2teaubourg
- "Henri Du Boishamon... : sa vie à travers la Révolution et la Terreur, ses services dans l'armée catholique et royale de Bretagne, ce qu'il fut pendant et aprÚs la Restauration, notes recueillies sur documents authentiques", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9600743f/f66.image.r=Ch%C3%A2teaubourg
- Journal des débats politiques et littéraires, n° du 5 juin 1832, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4377044/f2.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=729617;2 et J. Crétineau-Joly, "Histoire de la Vendée militaire", tome 4, 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=vNNgAAAAcAAJ&pg=PA497&lpg=PA497&dq=lande+de+Touchenaux&source=bl&ots=zUkChGKJBB&sig=4Nzz4UtimpFDeeQiWyYt9uTGXiY&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiKk4jwrePPAhVG1RoKHfa2DWcQ6AEIJTAA#v=onepage&q=lande%20de%20Touchenaux&f=false
- A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", tome 2, 1853, consultable https://books.google.fr/books?id=361CAAAAYAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwi_99avjK_RAhWBcRQKHZq0CHkQ6AEIJzAC#v=snippet&q=Poc%C3%A9&f=false
- "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", août 1873, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5658807z/f37.image.r=Poc%C3%A9?rk=965670;0
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- Journal Ouest-Ăclair no 5412 du 20 octobre 1913, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643784f/f4.image.r=Poc%C3%A9?rk=7897034;4
- Journal Ouest-Ăclair no 5500 du 16 janvier 1914, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k643872n/f4.image.r=Poc%C3%A9?rk=64378;0
- Jean Bellier, né le à Pocé-les-Bois, soldat au 124e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Virton (Belgique)
- Pierre Esnault, né le à Vitré, soldat au 76e régiment d'infanterie territoriale, mort des suites de ses blessures le à Lizerne (Belgique)
- Joseph Loury, né le à Saint-Didier, soldat au 76e régiment d'infanterie territoriale, morts des suites de ses blessures lors du combat de Pilkem dans le cadre de la PremiÚre bataille d'Ypres à Ypres (Belgique)
- Joseph TerriÚre, né le à Soulaire-et-Bourg (Maine-et-Loire), soldat au 135e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le à Zonnebeke (Belgique)
- Joseph Poirier, né le à Pocé-les-Bois, soldat au 124e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Baconnes (Marne)
- Pierre Poirier, né le à Pocé-les-Bois, soldat au 130e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Mangiennes (Meuse)
- Jean Alix, né le à Pocé-les-Bois, soldat au 245e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Verdun (Meuse)
- Louis Alix, né le à Pocé-les-Bois, soldat au 117e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Chùlons-sur-Marne (Marne)
- Pierre Roussel, nĂ© le Ă Ătrelles, chasseur au 106e bataillon de chasseurs Ă pied, mort des suites de ses blessures le Ă Zuydcoote (Nord)
- LĂ©on Gieux, nĂ© le Ă PocĂ©-les-Bois, conducteur au 5e escadron du train des Ă©quipages militaires, mort des suites de maladie contractĂ©e en service le Ă Ăcury-sur-Coole (Marne)
- ACAM-MEMORIAL, « Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
- Journal Ouest-Ăclair no 7550 du 6 juillet 1922, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k646962f/f5.image.r=Poc%C3%A9?rk=10257562;2
- Journal Ouest-Ăclair no 7856 du 8 avril 1923, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k647238s/f4.image.r=Poc%C3%A9?rk=3326196;4
- Armand Alix, né le à Pocé, zouave au 3e régiment de marche de zouaves, tué à l'ennemi le dans le secteur d'Ormes ou de Vrigny (Marne)
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- Journal Ouest-Ăclair no 16095 du 20 dĂ©cembre 1940, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662195h/f4.image.r=Poc%C3%A9-les-Bois?rk=343349;2
- Journal Ouest-Ăclair no 14529 du 17 aoĂ»t 1936, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k660622z/f7.image.r=Poc%C3%A9?rk=3819761;2
- Jean René Guillaume Perrussel, né le au Pùtis en Saint-Jean-sur-Vilaine, décédé le à la Cour Bénite en Pocé-les-Bois
- Antoine Maurice Auguste du Bourg, né en 1773 (probablement au chùteau du Bois-Bide), décédé ùgé de 78 ans le au chùteau du Bois-Bide en Pocé-les-Bois
- Jean Marie Joseph Héry, né le à Pocé-les-Bois, décédé le à l'AubertiÚre en Pocé-les-Bois
- Michel Dufeu, né le à Saint-Christophe-des-Bois, décédé le à la Chevrie en Balazé
- Jean François Esnault, né le à Pocé-les-Bois, décédé le à Pocé-les-Bois
- Pierre Auguste Louaisil, né le à Erbrée, décédé le à Pocé-les-Bois
- Ăvariste François Auguste Lasne, nĂ© le 19 florĂ©al an XIII () Ă VitrĂ©, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă la Roche en PocĂ©-les-Bois
- Auguste Marie du Pontavice du Bois-Bide, né le à Pocé-les-Bois, marié le à Vitré avec Marie Joséphine Charlotte de Lantivy-Gillot de Kerveno, décédé le au chùteau du Bois-Bide en Pocé-les-Bois
- Prosper Marie Marquet, né le à Pocé-les-Bois, décédé le à Pocé-les-Bois
- Jean Joseph Marie Auguste du Pontavice du Bois-Bide, nĂ© le Ă VitrĂ©, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă Rennes. CamĂ©rier secret du pape, voir journal Ouest-Ăclair no 9087 du 9 septembre 1926, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6568390/f4.image.r=Poc%C3%A9?rk=12424954;0
- Jean-Baptiste Souvestre, né le à Torcé, décédé le à Pocé-les-Bois
- Auguste Pierre Marie Beauducel, né le à Pocé-les-Bois, décédé le à Pocé-les-Bois
- « L'annuaire des élus 2014 d'Ille-et-Vilaine », Dimanche Ouest-France, 20 avril 2014
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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