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Argentré-du-Plessis

Argentré-du-Plessis est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 4 533 habitants[Note 1] (les Argentréens).

Argentré-du-Plessis
Argentré-du-Plessis
L'église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption à Argentré-du-Plessis.
Blason de Argentré-du-Plessis
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Fougères-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Jean-Noël Bévière
2020-2026
Code postal 35370
Code commune 35006
Démographie
Gentilé Argentréens
Population
municipale
4 533 hab. (2020 en augmentation de 5,66 % par rapport à 2014en augmentation de 5,66 % par rapport à 2014)
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 03′ 26″ nord, 1° 09′ 14″ ouest
Altitude Min. 67 m
Max. 163 m
Superficie 41,46 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Argentré-du-Plessis
(ville isolée)
Aire d'attraction Vitré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales La Guerche-de-Bretagne
Localisation
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Argentré-du-Plessis
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Argentré-du-Plessis
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Argentré-du-Plessis
Liens
Site web argentre-du-plessis.fr

    Géographie

    Situé sur les Marches de Bretagne à mi-chemin entre Rennes (pays gallo) et Laval.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,4 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 13,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 4] : 778 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[7] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[8] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 42 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[11], à 12,1 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Argentré-du-Plessis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Argentré-du-Plessis, une unité urbaine monocommunale[17] de 4 396 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,6 %), terres arables (27,3 %), prairies (15,4 %), forêts (7,9 %), zones urbanisées (4,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Le nouveau plan local d'urbanisme (PLU) a été approuvé le [24]. L'objectif est de limiter la consommation de terres agricoles. Le nouveau PLU intègre donc un objectif de non-artificialisation. La protection des espaces naturels est également un objectif important du PLU, c'est pourquoi différents éléments à ce sujet sont venus l'enrichir :

    • le coefficient de végétalisation ;
    • la protection des haies et des espaces boisés classés ;
    • la protection des cours d'eau avec une bande inconstructible autour du ruisseau du Hill.

    Toponymie

    Panneau d'entrée d'agglomération.

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Argentreio en 1100[25] et Argentreium au XVe siècle[26]

    Issu du gaulois Argantius, dérivé de argant et du suffixe rate (forteresse)[27].

    En 1889, le nom de la commune d'Argentré a été modifié en Argentré-du-Plessis.

    En breton, Argentré-du-Plessis s'écrit Argantred-ar-Genkiz, en gallo, c'est Arjantrae.

    Histoire

    Héraldique

    Blason de Argentré-du-Plessis Blason
    D'argent à la croix pattée d'azur.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Moyen Âge

    La commune d'Argentré-du-Plessis a vécu pendant cinq siècles à l'ombre du château de la famille du Plessis. La construction de ce château remonte au Moyen Âge pour sa partie la plus ancienne. Il a ensuite été modifié à plusieurs reprises au fil des siècles. Les Plessis ont réussi à conserver ce bien à la Révolution alors que les propriétaires avaient fui en Allemagne rejoindre les émigrés. Cette famille est restée propriétaire de la quasi-totalité du territoire communal jusqu'au début du XXe siècle et Alain d'Argentré fut maire jusqu'en 1983.

    Époque moderne

    En 1574 un coup de main nocturne fut effectué par des paysans de Torcé, Argentré et Le Pertre menés par leurs seigneurs contre les protestants de Vitré. Ils participèrent aussi, avec d'autres paysans venus de 53 paroisses du pays vitréen, au siège de Vitré par les Ligueurs au printemps et à l'été 1589[28].

    L’existence de nombreux étangs sur le territoire d’Argentré-du-Plessis est attestée depuis plusieurs siècles. En effet, Yves Durand-Noël dans son ouvrage consacré à l’histoire de la commune cite une liste datant de l’année 1660, liste constituée en vue « de permettre à la Cour de Vitré de mettre un terme aux contestations résultant des droits de pêche aux étangs, source de procès nombreux entre les prétendants de bonne ou mauvaise foi ».

    Un chemin des saulniers (emprunté par les faux-sauniers pratiquant la contrebande du sel entre la Bretagne et le Maine, pays de gabelle, passe à la limite des communes de Veneffles (désormais annexée par la commune de Châteaugiron) et d'Ossé avec celles de Chaumeré (désormais annexée par la commune de Domagné) et Saint-Aubin-du-Pavail, puis, après avoir traversé Domagné, passe à la limite de celle de Cornillé avec celles de Torcé et Louvigné-de-Bais avant de rejoindre, via Étrelles et Argentré-du-Plessis, Le Pertre. Ce chemin des saulniers est d'origine ancienne, c'est probablement une ancienne voie romaine ; son tracé se lit encore très bien sur une carte, empruntant successivement de l'ouest vers l'est des tronçons des routes départementales D 93, D 104, D 35, à nouveau D 104 et enfin D 33[29].

    Le règlement du évoque des toiles dénommées "peltres", tissées dans les régions du Pertre et d'Argentré[30]. Les "peltres" ou "pertrées" étaient des toiles grossières servant essentiellement de toiles d'emballages, exportées notamment au Portugal[31].

    Selon Henri Sée, en 1774, le nombre des journaliers et domestiques à Argentré était de 627 sur une population totale qui s'élevait alors à 2 013 habitants[32].

    Révolution française

    Le , les gardes nationales de Bais et de Vitré fouillèrent le presbytère d'Étrelles, puis visitèrent le château du Plessis, y commettant de gros dégâts[33]. Le des gardes nationales de Bais, Louvigné-de-Bais, Moulins, Chancé, Domalain, Saint-Germain-du-Pinel, Brielles et Le Pertre font irruption à Argentré-du-Plessis où ils pillent les maisons des habitants réputés aristocrates[33]. Dans la seconde quinzaine de novembre 1793, des rassemblements suspects sont signalés à Argentré, Balazé, Champeaux, Châtillon, Cornillé, Étrelles, Montautour, Le Pertre, Taillis et Vergeal. Dans un rapport daté du , les autorités d'Ernée écrivent que des paysans d'Argentré, Le Pertre, Mondevert, Erbrée, La Chapelle-Erbrée, Bréal, Saint-M'Hervé, Montautour et Balazé avaient « porté leurs grain aux insurgés pendant leur séjour à Laval »[34].

    Argentré-du-Plessis, alors dénommé Argentré-sous-Vitré, fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794[35]. La colonne ou canton d'Argentré, des chouans membres de la division de Vitré de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères, eut pour chef Toussaint du Breil de Pontbriand, secondé par Louis Hubert. Elle était divisée en plusieurs compagnies : compagnie d'Étrelles, compagnie d'Argentré-du-Plessis (capitaine : Jacques Blondiau, dit Laval, lieutenants : Louis Meneust et François Helbert, sous-lieutenant : Julien Helbert, dit La Soie), compagnie de Saint-M'Hervé, compagnie de La Chapelle-Erbrée, compagnie du Pertre, compagnie de Vitré. En 1795 eut lieu une bataille, opposant des Chouans de l'Armée catholique et royale de Rennes et de Fougères et des Républicains, qui se passa en grande partie dans les bois de la commune, elle prit le nom de bataille d'Argentré.

    Un autre combat se produisit en 1799.

    La population de la commune fut toutefois en partie favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur. La principale fête révolutionnaire est celle célébrant l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un serment de haine à la royauté et à l’anarchie, fêtée à partir de 1795[36].

    La Belle Époque

    Selon le journal La Croix, en 1891, 15 élèves sont inscrits à l'école laïcisée contre 140 à l'école "libre", congréganiste[37].

    Lors du recensement de 1901, on compte 53,4 % d'agriculteurs, 9,79 % de journaliers et en plus de nombreux domestiques parmi la population active de la commune d'Argentré-du-Plessis[38].

    Par décret du , les biens ayant appartenu à la fabrique de l'église d'Argentré-du-Plessis, qui étaient placés sous séquestre, sont attribués à la commune[39].

    La Première Guerre mondiale

    Argentré-du-Plessis accueillit de nombreux réfugiés pendant la Première Guerre mondiale, venus notamment de Wallonie ; selon le curé « si la population avait accueilli ces infortunés avec d'autant plus de compassion qu'elle les croyait catholiques fervents », l'on déchanta rapidement ; « beaucoup de ces réfugiés belges de la partie minière de Charleroi n'étaient pas aussi chrétiens qu'on l'avait espéré »[40].

    Le monument aux morts d'Argentré-du-Plessis porte les noms de 112 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[41].

    L'Entre-deux-guerres

    L'école privée de garçons était tenue par les Frères de Saint Jean-Baptiste de La Salle.

    En 1939 encore, le curé d'Argentré-du-Plessis refusait de donner la communion aux membres des familles envoyant leurs enfants à l'école publique[42].

    La Seconde Guerre mondiale

    En raison de l'arrivée de nombreux réfugiés, la commune décida de construire à la hâte tout un ensemble de logements pour les abriter. Situé à la périphérie du bourg, ce champ loti de bâtiments rudimentaires, de bois et de tôles, prit le nom de « baraques de réfugiés » et continuèrent d'être occupés plusieurs années après la guerre[42].

    L'école privée de garçons « dominant parfaitement l'agglomération, d'une construction relativement récente, de bonne dimension, disposant d'un étage surmonté de combles importants, convenait parfaitement à l'armée d'occupation pour y établir son quartier général, ce qu'elle ne manqua pas de faire rapidement. Les logements de fonction des maîtres furent réquisitionnés (...) De même, deux classes sur les quatre existantes (...) »[42].

    Le monument aux morts d'Argentré-du-Plessis porte les noms de 10 soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[41].

    L'après Seconde Guerre mondiale

    La domination nobiliaire persiste : « Le marquis était propriétaire des plus belles fermes de la commune, couvrant environ un millier d'hectares, de nombreuses maisons dans le bourg et d'un superbe château entouré d'un magnifique parc et de vastes prairies où se déroulait chaque année le comice agricole du canton. (...) Il faut encore ajouter le patronage construit par ses soins. (...) Mr. [Alain du Plessis d'Argentré] portait le nom de la commune (...). Au sein du conseil municipal, le maire avait plusieurs de ses fermiers. Lesquels, on peut le comprendre, étaient très mal à l'aise pour se mettre en opposition »[42].

    Le haras d'Argentré-du-Plessis était un dépôt d'étalons dépendant du centre d'Hennebont. Ses bâtiments spécialement adaptés étaient construits dans un site assez remarquable, abrité de la vue des curieux, parles vieux bâtiments d'un ancien moulin : le Moulin aux Moines. Ce moulin avait d'ailleurs donné son nom à l'étang qui bordait la cour du haras[42].

    Les dernières exploitations agricoles, les plus éloignées du bourg, à être raccordées au réseau électrique ne le furent qu'en 1956-1957[42].

    Un soldat originaire d'Argentré-du-Plessis est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et 3 pendant la Guerre d'Algérie.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[43]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    vers 1850 Edmond du Plessis d'Argentré[44] Marquis ; habitait le château du Plessis
    Joseph Pierre Aubert
    1919 octobre 1954 Alain du Plessis d'Argentré[45] Marquis, habitait le château du Plessis
    Décédé en fonction
    décembre 1954 mars 1971 Geneviève du Plessis d'Argentré[46]
    (Veuve du précédent)
    Marquise Alain du Plessis d'Argentré
    Propriétaire du château du Plessis
    mars 1971 mars 1983 Victor Pasquet DVD Industriel, ancien adjoint
    mars 1983 juin 1995 Jean Bourdais UDF-CDS Agent général d'assurances
    Conseiller général d'Argentré-du-Plessis (1970 → 1994)
    juin 1995 mars 2013[47] Émile Blandeau[48] UDF puis
    UMP
    Ancien expert foncier
    Conseiller général d'Argentré-du-Plessis (1994 → 2013)
    Vice-président de Vitré Communauté
    Décédé en fonction
    juin 2013[49] mars 2014 Pierre Fadier[50] DVD Cadre retraité, ancien premier adjoint
    mars 2014[51] juillet 2015 Daniel Bausson UDI Directeur commercial retraité
    Démissionnaire
    juillet 2015 octobre 2015 Christophe Dodard Maire par intérim
    octobre 2015 En cours Jean-Noël Bévière[52] DVD-LR Chef d'établissement scolaire
    Réélu pour le mandat 2020-2026[53]

    À la suite du décès d'Émile Blandeau, une élection municipale partielle est organisée le 2 juin 2013 et voit la victoire de la liste de Pierre Fadier, seule en lice. Ce dernier est premier édile durant neuf mois et ne se représente pas en mars 2014. Le maire élu en 2014, Daniel Bausson, démissionne en juillet 2015 et un nouveau scrutin partiel doit être convoqué, le conseil municipal étant incomplet. Le 11 octobre 2015, à l'issue du premier tour, Jean-Noël Bévière (LR) bat la liste de Christophe Dodard, maire par intérim et ancien premier adjoint, avec 50,68 % des voix contre 49,32 %[54].

    Officiellement désigné maire par le conseil municipal le 16 octobre 2015, Jean-Noël Bévière est reconduit dans ses fonctions le 4 juillet 2020[53].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[56].

    En 2020, la commune comptait 4 533 habitants[Note 8], en augmentation de 5,66 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0062 2881 9702 0821 8672 0601 9702 1492 163
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 2252 2422 1742 1732 2802 3302 3142 2922 226
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1452 1712 1651 9912 0472 1212 1412 2262 283
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    2 2652 4222 7653 0453 3293 6144 0214 1384 273
    2018 2020 - - - - - - -
    4 4474 533-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Langues régionales

    La commune est signataire de la charte Ya d’Ar Brezhoneg depuis 2012[59] et de la charte Du gallo, Dam yan, Dam vèr[60].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments

    La commune d'Argentré-du-Plessis abrite trois châteaux privés : le château du Plessis, le Pinel, ancien manoir du XVe siècle et le château de la Fauconnerie, des XVIIe et XVIIIe siècles comprenant un manoir du XVe siècle.

    • Le château du Plessis, inscrit en 2000. Construit au XVe siècle et totalement reconstruit au XIXe siècle. L'habitation est en style Renaissance et la chapelle en style néo-gothique[61].
    • L'église Notre-Dame, construite de 1775 à 1779[62] en remplacement de la précédente, incendiée par la foudre en 1772. Tableaux, autel et retable de Nicolas Brenet (1777). À l'intérieur est conservée un tableau du peintre flamand Jacob Jordaens daté de vers 1635-1645 représentant La Trinité entourée de saints. Classé à titre d'objet monument historique depuis le [63], le tableau a été restauré dans un atelier spécialisé au cours de l'année 2022.
    • Le site archéologique du Bois du Pinel, inscrit en 1995[64]. Ensemble fortifié du XIe siècle sur un plateau boisé avec une motte de 30 mètres de diamètre et d'une basse-cour en fer à cheval de 110 m2 environ, protégés par un talus et deux fossés. Une seconde basse-cour au sud est protégée par un fossé. Deux enclos rectangulaires protégés par des fossés sont accolés à cet ensemble et semble plus tardifs. Un autre enclos se trouve à 110 mètres environ au sud de la motte[65].
    • La chapelle du Pinel et le puits voisin, monument du XVe siècle faisant partie de l'ancien manoir du Pinel XVIIe siècle, aujourd'hui transformé en ferme[66].
    • La chapelle Saint-Pierre est le plus ancien bâtiment de la commune. Actuellement désaffectée, elle est située rue Ambroise-Paré[67]. L’édifice est couvert de charpente à sablières sculptées et entraits à engoulants[68]. Le chÅ“ur (XIe siècle ou XIIe siècle), plus étroit que la nef et s’achevant en abside semi-circulaire, est caractéristique de l’architecture romane. Il présente un appareillage en opus sicatum à sa base[69]. Il possède encore deux de ses étroites fenêtres d’origine. Il a été modifié au XVe siècle par l’ouverture d’une baie de style gothique flamboyant au sud. La nef semble dater du XVe ou du XVIe siècle. La façade ouest a été remaniée aux XVIIIe et XIXe siècles[70].
    • La chapelle Saint-Louis, Saint-Julien, du XIXe siècle au lieu-dit de la Fauconnerie[71].
    • Le manoir de Lomelay (ou l'Homlet) est une construction à deux niveaux qui possède des fenêtres avec des grilles et une porte d'entrée en anse de panier datée de 1533[72]. Elle serait ainsi l'une des habitations les plus anciennes recensées dans le canton. En façade arrière, le manoir possède une tour d'escalier à vis. Lomelay signifie « lieu où se trouvent de jeunes ormes ».

    Patrimoine naturel

    • L'étang du Moulin aux Moines.
      L'étang du Moulin aux Moines.
    • Le Moulin-Neuf.
      Le Moulin-Neuf.

    Infrastructures

    La voie verte Vitré-Moutiers.

    La commune d'Argentré-du-Plessis est traversée par les infrastructures suivantes :

    Langue bretonne

    Le Bagad Dor Vras lors du festival interceltique de Lorient.

    L’adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le 3 septembre 2012.

    Le label Ya d'ar brezhoneg de niveau 1 a été remis à la commune le 21 mars 2015.

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020.
    2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    5. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Yves Durand-Noël, Au pays de Madame de Sévigné, Argentré-du-Plessis, Rennes, 234 p.
    • Pierre Sockath, Argentré-du-Plessis, 1957-2007, Cinquante années de métamorphose, Etyk 2016, 251 p.
    • Pierre Rubin : Le Sillon. mémoires d'un paysan breton, Les oiseaux de papier, 2006 [ (ISBN 2-916359-03-6)] (l'auteur décrit sa jeunesse et la vie à Argentré-du-Pessis [la commune n'est pas nommée précisément, mais désignée par la lettre "P"] dans les décennies d'après la Seconde Guerre mondiale) ; l'auteur fut aussi maire de Monterfil.

    Archives :

    • Seigneurie de la Motte de Gennes, cotes 49 J 32-33 > Fonds d'Argentré, Archives I&V, fonds 49 J, (9 ml). Partie des archives du château d'Argentré du Plessis (documents très variés).
    • Documents seigneuriaux... (2,50 ml) : Argentré-du-Plessis, Brielles, Gennes-sur-Seiche, etc. > Fonds de La Motte de Gennes, Archives I&V, fonds 19 J.

    Article connexe

    Liens externes

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