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Champeaux (Ille-et-Vilaine)

Champeaux est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine en rĂ©gion Bretagne, peuplĂ©e de 511 habitants[Note 1].

Champeaux
Champeaux (Ille-et-Vilaine)
Le cloĂźtre.
Blason de Champeaux
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement FougÚres-Vitré
Intercommunalité Vitré Communauté
Maire
Mandat
Fabienne Belloir
2020-2026
Code postal 35500
Code commune 35052
DĂ©mographie
Gentilé Champéen
Population
municipale
511 hab. (2020 en augmentation de 5,58 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 52 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 08â€Č 50″ nord, 1° 18â€Č 40″ ouest
Altitude Min. 49 m
Max. 116 m
Superficie 9,83 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vitré
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vitré
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
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Champeaux
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Champeaux
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Champeaux
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Champeaux
Liens
Site web www.champeaux35.fr

    GĂ©ographie

    Situation et description

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique
    Carte topographique
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    1 : carte dynamique ; 2 : carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

    Petite commune du pays de VitrĂ©, elle est typique du bocage haut-breton, avec des haies bocagĂšres prĂ©servĂ©es et son vallon encaissĂ©. Elle est traversĂ©e par un ruisseau, le Palet appelĂ© parfois le ruisseau du ChĂąteau car il traverse la propriĂ©tĂ© du chĂąteau d'Espinay et alimente l'Ă©tang de la RiviĂšre, qui est l'Ă©tang du chĂąteau. Avec son affluent le ruisseau des Landes de MarpirĂ©, il forme la limite sud du finage communal jusqu'Ă  sa confluence avec la Cantache qui en forme la limite orientale ; l'Ă©tang de la Cantache, dit aussi "Plan d'eau de la Cantache", (25 hectares est situĂ© partiellement sur la commune, s'Ă©tendant aussi sur celle de PocĂ©-les-Bois et pour la partie amont sur celles de Montreuil-sous-PĂ©rouse et Landavran).

    • Le barrage de la Cantache, vu cĂŽtĂ© sud
      Le barrage de la Cantache, vu cÎté sud
    • L'Ă©tang de la Cantache, vue aĂ©rienne
      L'étang de la Cantache, vue aérienne
    • Le plan d'eau de la Cantache, vue partielle
      Le plan d'eau de la Cantache, vue partielle

    La commune s'Ă©tend sur 983 hectares dont la majeure partie sont des terres agricoles. Il existe trois petits bois, le bois de la BriĂȘrue, le bois du ChĂąteau et le bois de Saint-Abraham. Elle se situe sur l'axe VitrĂ©-LiffrĂ©, Ă  10 km Ă  l'ouest de VitrĂ©, Ă  37 km Ă  l'est de Rennes.

    L'altitude s'Ă©chelonne entre 110 mĂštres (au nord-ouest de la commune, dans le bois de BriĂ©rue) et 54 mĂštres (Ă  la limite sud-est de la commune, au niveau de la confluence entre la Cantache et le ruisseau de Palet), le bourg Ă©tant vers 80 mĂštres d'altitude.

    Communes limitrophes

    Lieux-dits et hameaux

    L'habitat rural est dispersé en hameaux et fermes isolées :

    • Route de VitrĂ© : la Grande Planche, la Maçais, la Bougrie, la Bucherie, FourrĂ©e, la Morinais, le Petit Fresnay, Grabusson, la Cornillerais, le Feu Lambert, la Guerpinais, les VallĂ©es, le Tertre, le Mesnil, le Grand Fresnay, Maison Neuve, la Sochonnais, le Breil, la Motte, Rabaud.
    • Route du ChĂąteau : le Manoir, les MĂ©riais, la CheneviĂšre, la FrapiniĂšre, la Forge, ChĂąteau de l'Espinay, les Fougerays, la Maisonnette, l'Aunay, Bel-Air (lotissement), la Touraille, Villansault.
    • Route de MarpirĂ© : la Motte au Porcher, l'Égouttay.

    Climat

    Champeaux bĂ©nĂ©ficie d'un climat ocĂ©anique. Le climat est quasi similaire Ă  celui de Rennes. Les Ă©tĂ©s sont une alternance de pĂ©riodes chaudes et sĂšches et de courtes pĂ©riodes pluvieuses. Les hivers sont humides, voire trĂšs humides certaines annĂ©es, et en moyenne doux. La commune bĂ©nĂ©ficie d'environ 1 850 heures d'ensoleillement chaque annĂ©e. Elle est situĂ©e dans une rĂ©gion au relief relativement Ă©levĂ© bien exposĂ©e aux vents de sud-ouest, par suite plus humide avec des hauteurs annuelles de prĂ©cipitations comprises entre 800 et 1 000 mm. Au niveau des tempĂ©ratures, elle est peu diffĂ©renciĂ©e du bassin de Rennes. En moyenne, il y a 70 jours de brouillard par an, 15 jours d'orage, 9 jours de neige et 6 jours de grĂȘle.

    Une certaine continentalitĂ© fait que l'amplitude des tempĂ©ratures est plus importante que sur l'ouest de la Bretagne, avec des extrĂȘmes plus marquĂ©s (−15 °C le 19 janvier 1985 et +39,5 Â°C le ).

    Relevés Rennes 1961-1990 [1]
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures minimales moyennes (°C) 2,1 2,4 3,5 5,3 8,2 11,1 13,0 12,8 11,1 8,3 4,8 3,0 7,1
    Températures moyennes (°C) 5,1 5,7 7,6 9,8 13,0 16,2 18,3 18,0 16,1 12,5 8,2 5,9 11,4
    Températures maximales moyennes (°C) 8,0 9,1 11,8 14,3 17,8 21,2 23,7 23,2 21,1 16,7 11,5 8,7 15,6

    Urbanisme

    Typologie

    Champeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de VitrĂ©, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (88,9 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (93,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : terres arables (56,4 %), prairies (26,4 %), forĂȘts (6,2 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (6,1 %), eaux continentales[Note 4] (4,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes latinisées Campellis au XIe -XIIe siÚcle (Guillaume de Champeaux donna aux Bénédictines de Saint-Georges de Rennes les deux tiers de la dßme de Champeaux, « duas partes decime de Campellis » in (cartulaire de Saint-Georges); [Ecclesia de] Campellis en 1100, Campelloe en 1516.

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale de langue d'oïl en Champ-, suivi du suffixe diminutif -el au pluriel cf. Campeaux, Champeaux (Dordogne, Manche, CÎte d'Or)[9].

    Histoire

    L'histoire de la paroisse de Champeaux et surtout sa splendeur est due Ă  la famille d'Espinay.

    Préhistoire

    Champeaux possĂšde le menhir de la Haute-Pierre.

    Champeaux de ses origines jusqu'au XVe

    C'est le document le plus ancien que nous ayons sur cette paroisse, qui ne prit de l'importance qu'au XVe siÚcle, lorsque les seigneurs d'Espinay y fondÚrent la collégiale de la Magdeleine. Les papes unirent la cure de Champeaux au doyenné de la collégiale et cet état de choses persista jusqu'à la Révolution (pouillé de Rennes).

    L’église primitive Ă©tait entourĂ©e d'un cimetiĂšre dans lequel se trouvait la chapelle de la Madeleine qui dĂ©pendait des seigneurs d'Espinay. Robert Ier d'Espinay, grand maĂźtre de Bretagne et chambellan du duc Jean V, dĂ©cide de reconstruire la chapelle en 1413, et le nouvel Ă©difice remplace alors le l'Ă©glise paroissiale « qui estoit caducque et ruineuse »[10]. Il en fait en mĂȘme temps une collĂ©giale pour y accueillir six chanoines et des chapelains, en y attachant un chapitre, vers 1427. La paroisse de Champeaux dĂ©pendait autrefois de l'ancien Ă©vĂȘchĂ© de Rennes[11].

    La famille d'Espinay Ă©tait, dĂšs le Moyen Âge, seigneur d'Espinay et de la RiviĂšre : le plus ancien membre connu de cette famille est Gesterus d'Espinay, sire d'Espinay, qui fut un compagnon de Guillaume le ConquĂ©rant en 1066 ; parmi ses lointains hĂ©ritiers, Galeran d'Espinay dĂ©cĂ©da aprĂšs 1308 ; Jean d'Espinay, fils du prĂ©cĂ©dent, dĂ©cĂ©da aprĂšs 1315 ; Guillaume d'Espinay, fils du prĂ©cĂ©dent, dĂ©cĂ©da aprĂšs 1341 ; Jean II PĂ©an d'Espinay, fils du prĂ©cĂ©dent, prĂ©sent Ă  la bataille d'Auray en 1364, dĂ©cĂ©da aprĂšs 1396 ; Simon d'Espinay, fils du prĂ©cĂ©dent, dĂ©cĂ©da aprĂšs 1399 ; Robert Ier, fils du prĂ©cĂ©dent, sire d'Espinay, dĂ©cĂ©da en 1534 ; Simon II d'Espinay, fils du prĂ©cĂ©dent, fut gouverneur de Dinan et sĂ©nĂ©chal de VitrĂ©; Robert II d'Espinay, fils du prĂ©cĂ©dent, fut vers 1400 chambellan du duc de Bretagne ; Richard d'Espinay, fils du prĂ©cĂ©dent, fut aussi chambellan du duc de Bretagne ; Guy Ier d'Espinay, fils du prĂ©cĂ©dent, fut chambellan du duc de Bretagne François II et dĂ©cĂ©da le ; Henri d'Espinay, fils du prĂ©cĂ©dent, nĂ© en 1468, seigneur d'Espinay et de la RiviĂšre, dĂ©cĂ©da le et son fils Guy II d'Espinay, dĂ©cĂ©dĂ© aprĂšs le , fut inhumĂ© Ă  Champeaux[12].

    Le marquisat d'Épinay (Espinay)

    Guy III d'Espinay, fils de Guy II d'Espinay, seigneur d'Espinay, comte de La Roche-Guyon, baron de Montfiquet, décédé le et son épouse Louise de Goulaine, décédée le , sont représentés sur des vitraux de la collégiale de Champeaux dans laquelle aussi se trouve aussi le tombeau de Claude d'Espinay.

    • CollĂ©giale Sainte-Marie-Madeleine : maĂźtresse-vitre, dĂ©tail 1 (Guy III d'Espinay)
      Collégiale Sainte-Marie-Madeleine : maßtresse-vitre, détail 1 (Guy III d'Espinay)
    • CollĂ©giale Sainte-Marie-Madeleine : maĂźtresse-vitre, dĂ©tail 2 (Louise de Goulaine)
      Collégiale Sainte-Marie-Madeleine : maßtresse-vitre, détail 2 (Louise de Goulaine)
    • CollĂ©giale Sainte-Marie-Madeleine : tombeau de Claude d'Espinay, dĂ©cĂ©dĂ© en 1584
      Collégiale Sainte-Marie-Madeleine : tombeau de Claude d'Espinay, décédé en 1584
    • CollĂ©giale Sainte-Marie-Madeleine : dĂ©tail du tombeau de Claude d'Espinay
      Collégiale Sainte-Marie-Madeleine : détail du tombeau de Claude d'Espinay

    Par lettres patentes de novembre 1575, Henri III Ă©rigea, en faveur de Jean d'Épinay[13], la terre de ce nom en marquisat et, Ă  cet effet, unissait les terres d'Épinay et de la RiviĂšre (en Champeaux), de SĂ©rignĂ© (dĂ©sormais en LiffrĂ©), d'Écures (en ThorignĂ©), et une multitude de fiefs de moindre importance dispersĂ©s dans plus de vingt-cinq paroisses et jusque dans la ville de Rennes, Ă  la condition qu'Ă  dĂ©faut de lignĂ©e masculine, le marquisat serait Ă©teint et demeurerait avec le titre de baronnie. Son fils Claude d'Espinay, nĂ© vers 1552 et dĂ©cĂ©dĂ© en 1584 hĂ©rita du marquisat. En mars 1604, Henri IV accordait Ă  Charles d'Épinay[14], fils de Claude d'Espinay, des lettres patentes portant union de la terre de Saudecourt, en LouvignĂ©-de-Bais, Ă  son marquisat. Celui-ci Ă©tant mort sans postĂ©ritĂ© mĂąle, Henri, comte de Schomberg[15], Ă©poux de Françoise d'Épinay, obtint en octobre 1610 des lettres patentes qui maintenaient le titre de marquisat d'Épinay en faveur de Charles de Schomberg, comte de Durestal, son fils. La plus grande partie des fiefs d'Épinay relevaient de la baronnie de VitrĂ© et le , le duc de la TrĂ©mouille[16], baron de VitrĂ©, acquit le marquisat d'Épinay, moyennant 303 000 livres[17].

    François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay dĂ©crit ainsi le chĂąteau de l'Épinay[18] en 1636 :

    « À six lieues de Rhennes [Rennes] est le bourg et la paroisse de Champeaux, oĂč il y a une Ă©glise de la Magdelaine, collĂ©giale de six chanoines fondĂ©e par Jean d'Espinay vers l'an 1340 et oĂč est sa sĂ©pulture et celles de la maison d'Espinay, belles et Ă©levĂ©es. Tout contre et dans cette paroice [paroisse] est le chasteau d'Espinay, origine d'une ancienne noblesse de Bretagne (...). Il est bien basti de pierre solide sans flancs ni fossĂ©s, mais avec l'accompagnement d'un bois, d'un estang [Ă©tang] et de canaux et de prairies, par delĂ  une belle place de jardin. Il a estĂ© par le duc d'Hallyun[19], hĂ©ritier de ceste maison de par sa mĂšre, vendu [en 1633] Ă  M. de La TrĂ©mouille, seigneur baron de VitrĂ©, Ă  1 lieue prez, par le prix de 110 mille Ă©cus. C'est marquisat et cela vaut dix mil livres de rente. Sur la porte de la sale [salle], il y a des lyons [lions] et partout le bastiment, force chifres d'un M et d'un I, qui sont de Jean d'Espinay et de Marguerite d'Espeaux, sa femme (...). Le seigneur d'Espinay doibt [doit] le bourreau du prĂ©sidial de Rhennes et est chanoine de la cathĂ©drale Saint-Pierre de Rhennes[20]. »

    En 1715, le marquisat d'Espinay, alors possédé par Charles Louis Bretagne de La Trémoïlle, est vendu judiciairement aux sieurs Galpin et Boucher, marchands à Paris, lesquels le revendent en 1719 à René Le Prestre de Lézonnet[21], président à mortier du Parlement de Bretagne ; son fils Jacques René Le Prestre (1691-1764), puis son petit-fils René Jacques Louis Le Prestre de Chùteaugiron en héritÚrent par la suite.

    Les autres événements de l'époque moderne

    Outre le chùteau d'Espinay, Champeaux possédait alors plusieurs manoirs : Champeaux, la Bucherie, la Bougrie (ces trois manoirs appartenant à la famille d'Espinay dÚs le XVe siÚcle), la Chauczonnais (ou Sochonnais), la Motte, Grabusson, Grand-Villansault[11].

    En 1591, pendant les Guerres de la Ligue, Champeaux est attaquĂ© par les seigneurs de Chamballan, de PĂ©rac et de la Faucille, juste avant le siĂšge de ChĂątillon[22]. « Champeaux, ChĂątillon, IzĂ©, Étrelles, La Guerche, DomagnĂ©, ChĂąteaugiron furent dĂ©vastĂ©s par les marches et collision [combats] des deux partis »[23].

    La peste ayant dévasté le bourg de Champeaux en 1632, le chapitre de la Magdeleine transféra à cette époque l'office canonial pendant quelque temps dans la chapelle du chùteau. La paroisse servit de base arriÚre, lors du siÚge de Vitré pour les ligueurs et les paysans locaux. Les sires d'Espinay prirent parti pour la Ligue.

    Champeaux en 1778

    Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Champeaux en 1778 :

    « Champeaux, dans un fond, Ă  peu de distance de la Vilaine ; Ă  six lieues un quart Ă  l'Est-Nord-Est de Rennes, son Ă©vĂȘchĂ© et son ressort et Ă  une lieue deux tiers de VitrĂ©, sa subdĂ©lĂ©gation. On y compte 600 communiants[24]. La cure est prĂ©sentĂ©e par M. de ChĂąteaugiron[25], seigneur de cette paroisse. Son territoire, coupĂ© de coteaux, de vallons et couvert de bois, renferme des terres excellentes, de bonnes prairies et des arbres Ă  fruits pour le cidre. La forĂȘt du Prince joint cette paroisse. (...) Les autres maisons nobles de ce territoire sont : Grabusson, la NoĂ«-Angers et la Hurie[12]. »

    Révolution française

    Dans la seconde quinzaine de novembre 1793, des rassemblements suspects sont signalĂ©s Ă  ArgentrĂ©, BalazĂ©, Champeaux, ChĂątillon, CornillĂ©, Étrelles, Montautour, Le Pertre, Taillis et Vergeal[26].

    Une compagnie chouanne exista Ă  Champeaux et Taillis ; elle Ă©tait membre de la "colonne d'IzĂ©", dirigĂ©e par Henri du Boishamon, qui elle-mĂȘme dĂ©pendait de la division de VitrĂ© de l'ArmĂ©e catholique et royale de Rennes et de FougĂšres. La "colonne d'IzĂ©" Ă©tait divisĂ©e en plusieurs compagnies : la compagnie de Champeaux et Taillis (dont le capitaine Ă©tait Louis Dufeu[27], dit CƓur de roi et les lieutenants Pierre Gandon et AndrĂ© Gilbert), la compagnie de BalazĂ©, la compagnie de Montreuil-sous-PĂ©rouse et Saint-Christophe-des-Bois, la compagnie d'IzĂ©, la compagnie de Saint-Jean-sur-Vilaine, la compagnie de PrincĂ© et Montautour.

    À la limite de la commune, le , se dĂ©roula le combat du Pont de Cantache.

    À la fin d'octobre 1795, une armĂ©e chouanne, commandĂ©e par le marquis de Pontbriand fit mettre bas les armes un corps d'infanterie escortant un approvisionnement destinĂ© Ă  l'armĂ©e rĂ©publicaine qui campait sur une hauteur dominant le pont sur la Cantache (Ă  la limite des communes de PocĂ©-les-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et Champeaux), sur la route de ChĂąteaubourg Ă  VitrĂ©[28]. En mai 1796, des Chouans, venus du chĂąteau de l'Épinay (en Champeaux), commandĂ©s par Alexis du CouĂ«sbouc et Henri du Boishamon attaquĂšrent une colonne rĂ©publicaine de 1 000 soldats escortant un convoi de munitions de guerre (combat de PocĂ©)[29]. D'autres combats se dĂ©roulĂšrent en mai 1796, notamment Ă  Champeaux, au Bois-Bide et Ă  Saint-Jean-sur-Vilaine, opposant des chouans, toujours dirigĂ©s par le marquis de Pontbriand, aux troupes rĂ©publicaines dirigĂ©es par le gĂ©nĂ©ral Spital[30].

    Le XIXe siĂšcle

    A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Champeaux en 1843 :

    « Champeaux (sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine, le 22 juillet) : commune formĂ©e par l'ancienne paroisse du mĂȘme nom, aujourd'hui succursale ; brigade de gendarmenrie temporaire. (...) Principaux villages : les Merlais, la Bougrie, le Breil, Rabaud, le Tertre, Villenseau, Launay, les Fougerais. Superficie totale : 983 hectares dont (...) terres labourables 611 ha, prĂ©s et pĂątures 153 ha, bois 155 ha, vergers et jardins 16 ha, landes et incultes 108 ha, Ă©tangs 11 ha (...). Moulins : 4 (de Palet, de la RiviĂšre, de Roux, Ă  eau). L'Ă©glise de Champeaux est fort remarquable : ses vitraux coloriĂ©s sont dans le goĂ»t du XVIe siĂšcle ; malheureusement ils sont imparfaitement protĂ©gĂ©s par le grillage en fer qui a Ă©tĂ© Ă©tabli extĂ©rieurement. Les stalles, sur un double rang, sont surmontĂ©es d'un dais dĂ©coupĂ© Ă  jour. Un petit autel, Ă©galement surmontĂ© d'un baldaquin Ă  jour, dans le goĂ»t du XVIe siĂšcle, est assez bien conservĂ©. À gauche du chƓur sont deux tombeaux peu remarquables, appartenant Ă  des membres de la famille d'Épinay ; l'un Ă©tait dĂ©corĂ© autrefois de deux belles statues que leur nuditĂ© a fait sans doute relĂ©guer dans un caveau voisin. Une inscription indique que l'Ă©glise est du XVIIe siĂšcle. On retrouve encore au chĂąteau de l'Épinay quelques vieux pans de murs dont il serait peu facile de dĂ©terminer l'Ăąge. Le principal corps de logis a le caractĂšre du XVIe siĂšcle ; quelques donjons [tours] ont l'aspect du XVe siĂšcle. Dans l'une des salles est une fort belle cheminĂ©e ornĂ©e de peintures et de sculptures. Ce chĂąteau et les terres qui en dĂ©pendent appartiennent aujourd'hui Ă  M. Le Prieur, dont le pĂšre l'a acquis en 1795 de M. le marquis de ChĂąteaugiron. C'est une des plus splendides habitations de Bretagne. (...) GĂ©ologie : schiste argileux. On parle le français [en fait le gallo][31]. »

    En 1874, 149 habitants des communes de Taillis, Champeaux, Marpiré, Saint-Christophe et Eancé signent une pétition à l'Assemblée nationale suppliant les députés de proclamer comme roi légitime Henri V[32].

    La Belle Époque

    Le journal Ouest-Éclair du Ă©crit Ă  propos de l'inventaire des biens d'Ă©glise : « À IzĂ©, TorcĂ©, Champeaux ont eu lieu des tentatives d'inventaire ; lĂ , comme dans les autres paroisses, les agents du fisc et les gendarmes se sont retirĂ©s devant les protestations et le refus d'ouvrir les portes. De VitrĂ©, on entend le tocsin sonner dans les villages voisins, et de toutes parts on organise la rĂ©sistance, et on veille, en attendant le crochetage »[33].

    L'abbé Jean Piel, nommé recteur de Champeaux en 1909, écrivit une notice documentée sur la collégiale de Champeaux ; il fut nommé en 1922 recteur de Balazé[34].

    La PremiĂšre Guerre mondiale

    La plaque du monument aux morts de Champeaux (Ille-et-Vilaine)

    Le monument aux morts de Champeaux porte les noms de 23 soldats morts pour la France pendant la PremiÚre Guerre mondiale : deux d'entre eux (Pierre FougÚres[35], Alexandre Froc[36]) sont décédés en Belgique, les 21 autres sur le sol français. Deux soldats (Victor Faucheux[37], Alexandre Froc) ont été décorés de la Croix de Guerre et de la Médaille militaire ; deux (Pierre Travers[38], Prosper Travers[39]) de la Croix de guerre. Ces deux derniers étaient frÚres, comme l'étaient également les trois frÚres Froc (Alexandre Froc (déjà cité), Armand Froc[40], Pierre Froc[41]) ou encore les deux frÚres Jean[42] et Léon Boucherie[43]. Prosper Dufeu[44] fut le premier mort pour la France de la commune pendant cette guerre et Pierre Travers (déjà cité), le dernier[45].

    En 1928, Jean Saudrais[46], lui aussi tué pendant la PremiÚre Guerre mondiale, fut décoré à titre posthume de la Médaille militaire[47].

    L'Entre-deux-guerres

    Dans la décennie 1930, une ligne d'autobus allant de Liffré à Vitré passait par La BouëxiÚre, Marpiré et Champeaux[48].

    Le , un pseudo marquis d'Espinay-Durtal, dénommé en fait Charles Louis Vrignoneaux, se disant aussi prince de Broons, se maria avec une femme de lettres anglaise, en grande cérémonie et en présence de nombreux notables politiques et religieux locaux, dans la collégiale de Champeaux[49], mais l'usurpation de ses titres fut prouvée ensuite par des généalogistes, troublés par le fait que la famille d'Espinay était depuis longtemps éteinte[50].

    • L'Ă©glise de Champeaux vers 1920 (carte postale, collection Émile Hamonic)
      L'Ă©glise de Champeaux vers 1920 (carte postale, collection Émile Hamonic)

    La Seconde Guerre mondiale

    Trois aviateurs américains (Hervert E. May, Marion C.Rogers, Walter Howard Sword), membres du 384th Bomb Group, 547th Squadron de l'U.S. Air Force, sont morts le à Champeaux, leur avion ayant été abattu alors qu'ils étaient en mission vers Nantes. Ils ont été inhumés au cimetiÚre militaire américain de Saint-James (Manche)[51].

    Aucune personne originaire de Champeaux n'est décédée pour faits de guerre pendant la Seconde Guerre mondiale.

    L'aprĂšs Seconde Guerre mondiale

    L'école Saint-Louis de Champeaux et l'école Saint-Joseph de Landavran, deux écoles privées catholiques, fonctionnent depuis 1984 en regroupement pédagogique intercommunal. Vitré Communauté assure un service de navette gratuite entre les deux écoles[52].

    La mise en vente du chñteau de l'Épinay

    En 2016, le chĂąteau de l'Épinay, qui date du XVIIe siĂšcle, mais construit Ă  l'emplacement de l'ancienne forteresse du XIIIe siĂšcle dont il subsiste un donjon en ruine, est mis en vente. Il est dĂ©crit comme suit par l'agence immobiliĂšre chargĂ©e de le vendre :

    « L'édifice actuel présente un élégant corps de logis d'époque Renaissance, accosté de tours et de tourelles d'époque gothique. Sa façade sud s'ouvre sur un splendide paysage lacustre et boisé composé de douves, d'étangs et d'un grand canal. (...) Les éventuels acquéreurs disposeront aussi d'un parc clos et sécurisé de 14 hectares, avec la possibilité d'acquérir 220 ha supplémentaires comprenant 120 ha de terres cultivées et 78 ha de bois. (...) Son état général est excellent, notamment les exceptionnelles toitures qui ont été restaurées[53]. »

    La restauration de la collégiale

    La collégiale Sainte-Marie-Madeleine, qui date des XVe siÚcle et XVIe siÚcle et est inscrite aux Monuments historiques, a été restaurée en 2015-2016, notamment ses verriÚres, qui étaient détériorées avec le temps, restaurées par l'atelier Henri Helmbold, de Corps-Nuds, mais aussi les murs, qui ont été nettoyés, les dalles du sol, reposées, les stalles, elles aussi rénovées[54].

    HĂ©raldique

    Blason Blasonnement :
    D’or aux deux jumelles d’azur, surmontĂ©es d’un lambel de gueules[55].

    Politique et administration

    La mairie de Champeaux
    Liste des maires
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1983 juin 1995 Marthe Bouin
    juin 1995[69] mars 2014 Jean-Pierre Renault DVD Enseignant
    mars 2014[70] En cours Fabienne Belloir SE Responsable produits

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[71]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[72].

    En 2020, la commune comptait 511 habitants[Note 5], en augmentation de 5,58 % par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    520534522538522478559542578
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    538526508540538497479469418
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    429429421344369367389376360
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    340322311329390420456475499
    2020 - - - - - - - -
    511--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee Ă  partir de 2006[74].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des Ăąges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un Ăąge infĂ©rieur Ă  30 ans s'Ă©lĂšve Ă  38,3 %, soit au-dessus de la moyenne dĂ©partementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'Ăąge supĂ©rieur Ă  60 ans est de 17,6 % la mĂȘme annĂ©e, alors qu'il est de 23,3 % au niveau dĂ©partemental.

    En 2018, la commune comptait 266 hommes pour 241 femmes, soit un taux de 52,47 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,82 %).

    Les pyramides des ùges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des Ăąges de la commune en 2018 en pourcentage[75]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,0
    90 ou +
    1,3
    4,6
    75-89 ans
    5,1
    12,6
    60-74 ans
    11,8
    22,1
    45-59 ans
    20,2
    21,8
    30-44 ans
    24,1
    16,4
    15-29 ans
    14,8
    22,6
    0-14 ans
    22,8
    Pyramide des ùges du département d'Ille-et-Vilaine en 2018 en pourcentage[76]
    HommesClasse d’ñgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    6,1
    75-89 ans
    8,7
    14,1
    60-74 ans
    15,2
    19,7
    45-59 ans
    18,8
    19,7
    30-44 ans
    18,8
    20,1
    15-29 ans
    18,8
    19,7
    0-14 ans
    17,9

    Transports

    La commune est desservie par la ligne de bus n°2 de Vitré Communauté.

    Lieux et monuments

    Monuments historiques

    La commune compte trois ensembles architecturaux protégés au titre des monuments historiques.

    Collégiale Sainte-Marie-Madeleine

    Elle a Ă©tĂ© fondĂ©e au XVe siĂšcle par la famille d'Espinay. L’ensemble constituĂ© par la collĂ©giale et le cloĂźtre est un site classĂ© par arrĂȘtĂ© du 20 janvier 1964.

    L’église

    Primitivement, la paroisse de Champeaux et son Ă©glise avaient saint Pierre pour patron. Cette Ă©glise, tombant en ruine au commencement du XVe siĂšcle, fut remplacĂ©e par la chapelle Sainte-Magdeleine. Cette derniĂšre Ă©tant devenue en 1437, tout Ă  la fois, Ă©glise collĂ©giale et paroissiale, Champeaux a continuĂ© depuis lors d'ĂȘtre sous la protection de sainte Marie-Magdeleine. Le clocher date de 1712-1723. Les stalles datent de 1535-1540. Le retable date du XVIe siĂšcle. La salle capitulaire sert aujourd’hui de sacristie (1604). La porte de la sacristie date de 1594. La chaire date du XVIIIe siĂšcle. Le maĂźtre-autel, Ɠuvre de Gambier et Le Roy de Rennes, date de 1748. Le chƓur date de 1522-1550. La chapelle Sainte-Barbe (encore appelĂ©e Saint-Julien autrefois) situĂ©e au nord-est est Ă©difiĂ©e vers 1490. La chapelle appartenant aux seigneurs d'Espinay date de 1594. On y trouve les tombeaux de Guy III d'Espinay (dĂ©cĂ©dĂ© en 1551), de Louise de Goulaine (dĂ©cĂ©dĂ©e en 1567) et de Claude d'Espinay (vers 1554). Vers 1528, sont installĂ©es huit verriĂšres qui consacrent l'union de Guy d'Epinay avec une hĂ©ritiĂšre de la famille de Goulaine, du comtĂ© nantais. En 1553 un tombeau en arcade Ă  deux niveaux est Ă©difiĂ© par l'architecte angevin Jean de L'Épine dans le mur nord du chƓur : il abrite alors les statues agenouillĂ©es de Guy d'Épinay et de Louise de Goulaine (dans la partie supĂ©rieure) et leurs gisants (dans la partie infĂ©rieure) : aujourd’hui seuls leurs gisants subsistent. Des travaux sont entrepris en 1594 par Marguerite de ScĂ©peaux, veuve de Jean, premier marquis d'Épinay : construction d'un nouvel ensemble seigneurial contre le flanc sud du chƓur. Le chƓur est rĂ©amĂ©nagĂ© en 1744 par le chapitre de Champeaux. La collĂ©giale a Ă©tĂ© classĂ©e monument historique par arrĂȘtĂ© du 12 dĂ©cembre 1910[77].

    Le cloĂźtre des chanoines et son puits (XVe siĂšcle-XXe siĂšcle)

    AccolĂ© Ă  la collĂ©giale, il subsiste quelques maisons. Un magnifique puits de 1601 se trouve en son centre. À l'origine, une porte au sud, au niveau du puits, permettait d'y accĂ©der. Une maison de chanoine a Ă©tĂ© rasĂ©e au XIXe siĂšcle pour construire la route de MarpirĂ©. La mairie, situĂ©e dans un des angles du cloĂźtre, fut construite en 1913.

    • La collĂ©giale Sainte-Madeleine de nuit.
      La collégiale Sainte-Madeleine de nuit.
    • Le cloĂźtre et son puits.
      Le cloĂźtre et son puits.

    Le chĂąteau de l'Espinay

    Le chĂąteau de l'Espinay.

    Initialement surnommĂ© « la RiviĂšre », le chĂąteau est reconstruit vers 1570, puis Ă©rigĂ© en marquisat sous le nom d'Espinay en 1575. Il se compose d’un corps de logis du XVIe siĂšcle, accolĂ© Ă  un donjon en ruines du XIIIe siĂšcle. On y voyait autrefois une chapelle, une fuie, des douves, un pont-levis, et deux fontaines dans le jardin. Le chĂąteau avait un droit de haute justice. PropriĂ©tĂ© successive des familles d'Espinay (en AcignĂ©), Schomberg, ducs d'Halluin (en 1609), ducs de la TrĂ©moille, barons de VitrĂ© (en 1633), Galpin et Boucher, marchands Ă  Paris (en 1715), le Prestre de LĂ©zonnet, baron de ChĂąteaugiron (en 1719), Le Prieur (26 pluviĂŽse an III). Le chĂąteau est classĂ© monument historique par arrĂȘtĂ© du 24 juillet 1946[78].

    Le parc Ă©tait un magnifique jardin Ă  la française, composĂ© de quatre plans d'eau qui ont Ă©tĂ© transformĂ©s en Ă©tangs ; c’est un site classĂ© par arrĂȘtĂ© du 7 septembre 1943[78].

    Le menhir de la Haute-Pierre

    SituĂ© prĂšs du Feu Lambert, c'est un menhir de quartzite de quatre mĂštres de haut. Il a Ă©tĂ© inscrit monument historique par arrĂȘtĂ© du 28 mai 1980[79].

    Autres monuments et sites

    • Chapelle Saint-Job. Construite en 1512 sur la route menant au chĂąteau, encore surnommĂ©e autrefois Saint-Jacob, cette chapelle se trouvait autrefois face Ă  une autre chapelle appelĂ©e Saint-Abraham, aujourd’hui en ruine, et Ă©taient sĂ©parĂ©es par un vallon.
    • Étang de la Cantache, en 1995, le barrage de Villaumur sur la Cantache, situĂ© Ă  cheval sur les communes de Champeaux, PocĂ©-les-Bois et Montreuil-sous-PĂ©rouse, d’une capacitĂ© de 7 millions de m3, fut inaugurĂ©. Il fait partie d'un ensemble de barrages avec celui de la ValiĂšre et de la Haute-Vilaine, qui ont trois fonctions principales :
      • le stockage d’eaux brutes en vue de les rendre potables ;
      • la protection de la vallĂ©e de la Vilaine contre les crues (notamment le quartier du Rachapt, Ă  VitrĂ©, la ville de ChĂąteaubourg, le port de Messac et surtout la ville de Redon) ;
      • le soutien des dĂ©bits d’étiage pour assurer la qualitĂ© des eaux de la Vilaine.

    Personnages illustres

    Ecclésiastiques

    Autres

    Proverbe et légendes locales

    • Proverbe local, liĂ© Ă  la PremiĂšre Guerre mondiale, lors de la mobilisation gĂ©nĂ©rale des chevaux, un ChampĂ©en a dĂ©clarĂ© :

    À champiao, y'a pas de chevao, y'a que des ñnes et des bourricaos

    LĂ©gendes sur les chapelles Saint-Job et Saint-Abraham

    • La premiĂšre des lĂ©gendes[80], raconte que le seigneur local, sire Guy II D'Espinay[81], poursuivi par des ennemis et acculĂ© devant la vallĂ©e encaissĂ©e qui le sĂ©parait de son chĂąteau, il aurait implorĂ© saint Jacob et saint Abraham, d'aider son cheval Ă  traverser. Le cheval enjamba la vallĂ©e d'un seul bond. Guy D'Espinay, ayant eu la vie sauve, leur construisit deux chapelles, une de chaque cĂŽtĂ© de la vallĂ©e.
    • La seconde lĂ©gende raconte que lors de la construction des deux chapelles, les maçons n'ayant peu d'outils, se les Ă©changeaient en les lançant en dessus de la vallĂ©e. Mais malheureusement, Ă  la longue de se les lancer de rive en rive, les outils tombĂšrent Ă  l'eau. Le maçon construisant la chapelle Saint-Abraham, ne put donc terminer son ouvrage. Elle resta inachevĂ©e.

    Légende sur la collégiale

    • Une lĂ©gende raconte aussi qu'un tunnel aurait Ă©tĂ© construit entre le chĂąteau et la sacristie de la collĂ©giale, il permettait aux chĂątelains de venir Ă  la messe, Ă  l'abri de tout danger. Cette lĂ©gende a pour origine le tombeau situĂ© dans la crypte, cette derniĂšre en dessous de la salle capitulaire.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Relevés Rennes 1961-1990
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    9. Ernest NÚgre, Toponymie générale de la France. 2. Formations non-romanes..., Volume 2, Droz, p. 1307.
    10. Albert Le Grand, "Les vies des saints de la Bretagne Armorique : ensemble un ample catalogue chronologique et historique des evesques d'icelle... et le catalogue de la plupart des abbés, blazons de leurs armes et autres curieuses recherches..", 5e édition, 1901, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5038760/f875.image.r=Saint-Jean-sur-Vilaine?rk=171674;4
    11. « Etymologie et histoire de CHAMPEAUX ».
    12. Jean-Baptiste Ogée, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1778, consultable https://archive.org/stream/dictionnairehist01og#page/184/mode/2up
    13. Jean d'Espinay, fils de Guy III d'Espinay et de Jeanne de Goulaine, né vers 1531, décédé le .
    14. Charles d'Épinay, nĂ© entre 1549 et 1563, dĂ©cĂ©dĂ© en 1578 ; un autre Charles d'Espinay fut Ă©vĂȘque de Dol
    15. Henri de Schomberg, né en juillet 1575, décédé le à Bordeaux
    16. Henri III de La Trémoille, comte de Laval et baron de Vitré
    17. Séance du 26 août 1868, "Rapports et délibérations / Conseil général d'Ille-et-Vilaine", 1868, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5562095z/f364.image.r=Chaumer%C3%A9
    18. http://fr.topic-topos.com/chateau-de-l-epinay-facade-est-champeaux-vitre-communaute
    19. Charles de Schomberg, duc d'Halluin
    20. François-Nicolas Baudot Dubuisson-Aubenay, "Itinéraire de Bretagne en 1636, d'aprÚs le manuscrit original", 1898-1902, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k73687p/f48.image.r=Ch%C3%A2teaubourg?rk=21459;2
    21. René Le Prestre de Lézonnet, seigneur de Lézonnet (en Loyat), baron de Chùteaugiron, sénéchal du présidial de Rennes, né le , décédé le à Chùteaugiron
    22. Édouard Frain, "Une terre, ses possesseurs catholiques et protestants, de 1200 Ă  1600 : pour faire suite aux «Familles de Vitré»", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54086453/f99.image.r=Domagn%C3%A9
    23. Édouard Frain, "Une terre, ses possesseurs catholiques et protestants, de 1200 Ă  1600 : pour faire suite aux «Familles de Vitré»", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54086453/f100.image.r=Domagn%C3%A9
    24. Personnes en Ăąge de communier
    25. René-Jacques-Louis Le Prestre de Lézonnet, seigneur de Chùteaugiron, né le à Rennes, président à mortier au Parlement de Bretagne, décédé le à Rennes, voir De La Chesnay-Desbois, "Dictionnaire de la noblesse", tome XI, 1776, consultable https://books.google.fr/books?id=6JxYAAAAMAAJ&pg=PA518&lpg=PA518&dq=le+prestre+de+lezonnet&source=bl&ots=qDSXILY9SL&sig=PHYMGVR0LHdcRqlvGmmJdxUT6Vo&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjhtsnC5qzRAhXBuBoKHTzjBwQQ6AEIOTAE#v=onepage&q=le%20prestre%20de%20lezonnet&f=false
    26. Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, cité par Roger Dupuis, "De la Révolution à la Chouannerie", Nouvelle bibliothÚque scientifique, Flammarion, 1988,[ (ISBN 2-08-211173-3)]
    27. Louis Dufeu, de Saint-Christophe-des-Bois, encore vivant en 1825.
    28. M.-E. Pescalet, "Le Biographe universel : revue générale biographique et littéraire", 1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535477q/f143.image.r=Ch%C3%A2teaubourg
    29. "Henri Du Boishamon... : sa vie à travers la Révolution et la Terreur, ses services dans l'armée catholique et royale de Bretagne, ce qu'il fut pendant et aprÚs la Restauration, notes recueillies sur documents authentiques", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9600743f/f66.image.r=Ch%C3%A2teaubourg
    30. M.-E. Pescalet, Le Biographe universel : revue générale biographique et littéraire, 1846, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6535477q/f143.image.r=Ch%C3%A2teaubourg
    31. A. Marteville et P. Varin, "Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne", 1843, consultable https://books.google.fr/books?id=KZIPAAAAQAAJ&printsec=frontcover&dq=bibliogroup:%22Dictionnaire+historique+et+g%C3%A9ographique+de+la+province+de+Bretagne%22&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwigy4n6lq_RAhVG2RoKHQFIBosQ6AEIMzAE#v=onepage&q=Champeaux&f=false
    32. "France. Assemblée nationale (1871-1875)", no 692 du 5 août 1874, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64989074/f9.image.r=Marpir%C3%A9?rk=42918;4
    33. Journal Ouest-Éclair no 3288 du 9 mars 1906, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6410026/f3.image.r=Poc%C3%A9?rk=5622345;2
    34. Journal Ouest-Éclair no 15221 du 14 juillet 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661316g/f9.image.r=Champeaux?rk=5729642;0
    35. Pierre FougÚres, né le à Champeaux, soldat au 76e régiment d'infanterie, mort des suites de ses blessures le à Boesinghe (Belgique)
    36. Alexandre Froc, né le à Champeaux, soldat au 136e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Tamines (Belgique)
    37. Victor Faucheux, né le à Champeaux, soldat au 136e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Sains-Richaumont (Aisne)
    38. Pierre Travers, né le à Champeaux, canonnier au 255e régiment d'artillerie de campagne, tué à l'ennemi le à Tracy-le-Mont (Oise
    39. Prosper Travers, né le à Champeaux, zouave au 4e régiment de marche des zouaves, tué à l'ennemi le à Louvemont (Meuse)
    40. Armand Froc, né le à Marpiré, soldat au 102e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Perthes-lÚs-Hurlus (Marne)
    41. Pierre Froc, né le à Marpiré, soldat au 76e régiment d'infanterie, mort des suites de maladie contractée en service à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine)
    42. Jean Boucherie, né le à Vitré, soldat au 94e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Vienne-le-Chùteau (Marne)
    43. Léon Boucherie, né le à Vitré, soldat au 71e régiment d'infanterie, tué à l'ennemi le à Saint-Nicolas (Pas-de-Calais)
    44. Prosper Dufeu, né le à Champeaux, caporal au 1er régiment d'infanterie coloniale, mort des suites de ses blessures le à Servon-Melzicourt (Marne
    45. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=35585
    46. Jean Saudrais, nĂ© le Ă  Champeaux, soldat au 4e rĂ©giment d'infanterie, tuĂ© Ă  l'ennemi le dans la forĂȘt d'Argonne Ă  Cheppy (Meuse
    47. Journal Ouest-Éclair no 9586 du 23 janvier 1928, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k657340n/f5.image.r=Champeaux?rk=11888470;4
    48. Journal Ouest-Éclair no 13104 du 22 septembre 1932, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k659044s/f7.image.r=marpir%C3%A9?rk=4699594;0
    49. Journal Ouest-Éclair no 15138 du 21 avril 1938, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k661233q/f9.image.r=Champeaux?rk=171674;4
    50. Jounal Ouest-Éclair no 16612 du 3 aoĂ»t 1942, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k662718r/f1.image.r=Champeaux?rk=536483;2
    51. http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=35052&dpt=35&idsource=992808&table=bp99
    52. https://www.ouest-france.fr/bretagne/champeaux-35500/ecole-effectif-stable-pour-saint-louis-et-saint-joseph-3674973
    53. https://www.ouest-france.fr/leditiondusoir/data/655/reader/reader.html?t=1452014588569#!preferred/1/package/655/pub/656/page/10
    54. https://www.ouest-france.fr/bretagne/champeaux-35500/la-collegiale-se-refait-une-beaute-du-sol-au-plafond-3572788
    55. « Champeaux Ille-et-Vilaine », sur GASO, la banque du blason (consulté le ).
    56. Pierre Gallon, nĂ© le Ă  Étrelles, dĂ©cĂ©dĂ© le Ă  la mĂ©tairie de Rabeau en Champeaux
    57. Eustache Gaignard, né le à Champeaux, décédé le au bourg de Champeaux
    58. Julien Marie Antin, né le à Izé (Val d'Izé), décédé le au bourg de Champeaux
    59. Gilles Gallon, né le à Champeaux, décédé le à la PropiniÚre en Champeaux
    60. Julien Poupin, né le à Saint-Jean-sur-Vilaine, décédé le à Launay en Champeaux
    61. Jean-Marie Georgonnet, né le 1er vendémiaire an XIII () à Saint-Jean-sur-Vilaine, garçon meunier au moulin de Roux en 1838 lors de son mariage
    62. Peut-ĂȘtre Louis François Lemeslif, nĂ© le Ă  La Touche en BrĂ©al-sous-VitrĂ© (incertain)
    63. Claude Liguet, né le 7 floréal an XI () à Vregille (Haute-SaÎne), marié avec Marie-Louise Guignard le à Champeaux, décédé le à Champeaux
    64. François Bouchery, né le à Brécé (Ille-et-Vilaine), décédé le aux Vallées en Champeaux
    65. Jules Bouin, né le à Vitré
    66. Hyacinthe Travers, né le à Champeaux, décédé le à Champeaux
    67. Toussaint Travers, né le au Fougeray en Champeaux, décédé le à Champeaux
    68. Jean Desbois, né le à Champeaux, décédé le à Vitré
    69. « Jean-Pierre Renaud ne briguera pas de quatriÚme mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    70. « Fabienne Belloir, conseillÚre sortante, a été élue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    71. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    72. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    73. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    74. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    75. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Champeaux (35052) », (consultĂ© le ).
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    77. Notice no PA00090517, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    78. Notice no PA00090518, base Mérimée, ministÚre français de la Culture et http://fr.topic-topos.com/chateau-de-l-epinay-facade-est-champeaux-vitre-communaute
    79. Notice no PA00090519, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    80. selon l'abbé Brune
    81. Guy II d'Espinay, décédé aprÚs le , inhulé à Champeaux, pÚre de Guy III d'Espinay

    Voir aussi

    Bibliographie

    • GĂ©rard de Nerval, Le Marquis de Fayolle, roman historique non achevĂ© sur la Chouannerie, se dĂ©roulant Ă  Champeaux, VitrĂ© et Paris
    • BĂ©atrice Muset, Champeaux, village d'Ille-et-Vilaine, 1715-1814 - Étude dĂ©mographique, UniversitĂ© de Paris IV - Sorbonne, 1984, (Archives d'I&V - MĂ©moire 2 J 394).
    • M. l'abbĂ© Brune, ArchĂ©ologie religieuse, (Archives d'I&V)

    Articles connexes

    Liens externes

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