Erbrée
Erbrée est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, peuplée de 1 734 habitants[Note 1] (les Erbréens).
Erbrée | |||||
La façade sud de l'église Saint-Martin. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Fougères-Vitré | ||||
Intercommunalité | Vitré Communauté | ||||
Maire Mandat |
Michel Errard 2020-2026 |
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Code postal | 35500 | ||||
Code commune | 35105 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Erbréens | ||||
Population municipale |
1 734 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 05′ 59″ nord, 1° 07′ 24″ ouest | ||||
Altitude | Min. 70 m Max. 163 m |
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Superficie | 35,52 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Vitré (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vitré | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
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Liens | |||||
Site web | www.erbree.fr | ||||
Géographie
Situation
Erbrée se situe en Bretagne, dans l'est du département d'Ille-et-Vilaine plus précisément, à quelques kilomètres à l'est de Vitré, à la limite orientale de la Bretagne, faisant partie des Marches de Bretagne (un sentier piétonnier traversant la commune s'appelle d'ailleurs "GR Tour des Marches de Bretagne" . La commune se trouve à proximité de grandes villes comme Vitré, Rennes, Laval, ou Fougères.
Communes limitrophes
Hydrologie et relief
La commune est située dans la partie amont (rive gauche) du bassin de la Vilaine, laquelle sert de limite nord à son finage, la séparant de la commune de Saint-M'Hervé, aux alentours du château des Nétumières, juste en aval de l'étang de Haute-Vilaine. Mais la commune est surtout traversée par la Valière, affluent de rive gauche de la Vilaine, qui traverse la partie nord du territoire communal, coulant d'est en ouest, qui sert aussi de limite ouest de la commune, la séparant de celle de Vitré, au niveau de l'étang de la Valière (un lac de barrage écrêteur de crue) et ses propres affluents, notamment le ruisseau de l'Andronnière, qui alimente l'étang de Paintourteau, le ruisseau de Moulin du Bois (qui porte aussi pour sa partie aval le nom de ruisseau de Geslin), le ruisseau du Passoir dont le cours sert de limite sud à la commune, la séparant de celle d'Argentré-du-Plessis.
La commune, très vallonnée en raison de la densité de son réseau hydrographique, enregistre ses altitudes les plus élevées dans la partie orientale de son finage, presque à la limite avec le département de la Mayenne (162 mètres d'altitude au lieu-dit Petit Rocher) ; les altitudes les plus basses se rencontrent dans les vallées des cours d'eau précités encaissés généralement, du moins pour leurs parties aval, d'une cinquantaine de mètres par rapport aux interfluves (l'étang de Paintourteau est légèrement en dessous de 100 mètres d'altitude ; le plan d'eau de la Valière est vers 85 mètres d'altitude ; mais l'altitude la plus basse du territoire communal est située dans la vallée de la Vilaine, qui coule vers 75 mètres d'altitude à proximité du château des Nétumières.
- Le barrage de la Valière
- Le plan d'eau de la Valière : vue d'ensemble
- Rive de l'étang de la Valière en période de basses-eaux
- L'étang de Paintourteau vu de la rive nord
- L'étang de Paintourteau vu de la rive sud
Paysages
La commune présente traditionnellement un paysage de bocage (modifié et aéré par les remembrements intervenus) avec un habitat dispersé en de nombreux écarts (hameaux et fermes isolées). La commune abrite deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique :
- l'étang de Paintourteau (70 ha), un des étangs mésotrophes initiaux d'Ille-et-Vilaine[1].
- la tourbière des Petits Prés, réserve de l'association Bretagne vivante[2]
À noter aussi l'étang de la Valière, qui sert notamment à alimenter en eau potable tout le pays de Vitré.
Transports
La commune est desservie par la ligne de bus no 5 de Vitré Communauté.
L'ancienne RN 12 jusqu'en 1952[3]), devenue par la suite RN 157 et désormais RD 857 traverse la partie nord du territoire communal. La voie express, actuelle RN 157, traverse la partie sud du territoire communal, un demi-échangeur desservant Erbrée en direction ou en provenance de Rennes ; par contre il faut se rendre à l'échangeur de La Gravelle, au début de l'autoroute A81 pour les communications routières en direction ou en provenance de Paris. Une aire de service dite d'Erbrée a été installée dans le sens Paris-Rennes sur la dite voie express RN 157[4].
Le bourg d'Erbrée est à l'écart de ces axes principaux de circulation routière et n'est directement desservi que par de modestes routes départementales (D 29, D 110).
La voie ferrée traditionnelle allant de Paris à Brest via Rennes traverse aussi la partie nord du territoire communal, longeant la rive sud de l'étang de Paintourteau, mais Erbrée ne dispose pas de gare, la plus proche étant celle de Vitré. Par contre la LGV Bretagne-Pays de la Loire passe nettement plus au sud, ne traversant pas la commune d'Erbrée.
Une ligne électrique à haute tension à 400 000 volts, allant de Beaulieu-sur-Oudon à Domloup, traverse aussi la partie nord du territoire communal. En janvier 2009, François de Rugy et Yannick Jadot étaient présents pour une pose symbolique de panneau "village hors tension" afin d'informer la population sur les risques potentiels des lignes à très haute tension[5].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Launay-Villiers », sur la commune de Launay-Villiers, mise en service en 2001[12] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[13] - [Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,3 °C et la hauteur de précipitations de 858,5 mm pour la période 1981-2010[14]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Rennes-Saint-Jacques », sur la commune de Saint-Jacques-de-la-Lande, mise en service en 1945 et à 44 km[15], la température moyenne annuelle évolue de 11,7 °C pour la période 1971-2000[16], à 12,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[18].
Urbanisme
Typologie
Erbrée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [19] - [20] - [21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vitré, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22] - [23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,3 %), prairies (30,9 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), eaux continentales[Note 8] (3,2 %), zones urbanisées (1,8 %), forêts (1,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,1 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Arbraio en 1049; Erbreacensis en 1104; Arbreia en 1197; Erbreia en 1210, Herbreia en 1590[26].
Selon Albert Dauzat, il s'agit d'un type toponymique gallo-roman basée sur le mot arbor « arbre », suivi du suffixe collectif -ēta[27], qui sert notamment à désigner un ensemble d'arbre appartenant à la même espèce, d'où le suffixe français -aie (chênaie, peupleraie, etc.). Le sens global est donc celui de « lieu planté d'arbres ». Ce nom a dû désigner une plantation artificielle.
Remarque : si la forme la plus ancienne est correcte, on peut penser à une formation initiale en -ētum qui a donné l'ancien suffixe masculin -ay de même sens (un chênay, etc.), féminisé par la suite. Dans ce cas, Erbrée est identique à Erbray (Loire-Atlantique, Arbreio 1160). Cependant, dans les deux exemples, le seul suffixe véritablement identifié dans les formes anciennes est le suffixe gaulois -acum qui pouvait être utilisé de la même manière, d'où la forme Erbreac[-ensis] en 1104 (et Erbray, Arbraiacum 1123). On peut donc se demander s'il ne s'agit pas de ce suffixe, plutôt que de -ētum.
Histoire
Moyen Âge
L'église et le presbytère d'Erbrée furent fondés en 1104 par les seigneurs du lieu. En 1199, Jean, chevalier, seigneur d'Erbrée, donna au prieuré Sainte-Croix de Vitré (qui dépendait de l'abbaye de Marmoutier) le tiers de sa terre, située dans la lande Pierre[28].
Le manoir de La Haie a été le berceau de la famille de la Hay, qui était originellement seigneurs d'Erbrée. Paul Hay, en 1633, réunit cette seigneurie à celle des Nétumières et obtint l'érection de celle-ci en baronnie[29].
Un mémoire de Jean de Gennes du Mée indique que son frère Bodynais de Gennes du Mée est mort le , en son manoir de la Brosse, paroisse d'Erbrée[30].
L'ancienne église paroissiale Saint-Martin, dédiée à saint Martin, datait en grande partie du XVe siècle, mais fut détruite au milieu du XIXe siècle.
Époque moderne
Le manoir des Bretonnières fut détruit pendant les guerres de la Ligue, mais il fut reconstruit en 1600 par la famille Morel, ainsi que sa chapelle, qui porte la date de 1598 sur sa pierre de fondation[31]. En 1618, Jean Bonet, recteur de la paroisse, obtint, à la suite d'un procès qu'il intenta au seigneur des Bretonnières, le droit de percevoir les offrandes qui se faisaient dans cette chapelle. Les autres maisons nobles de la paroisse étaient la Ramerie, les Landes, la Huperie, la Tournelière, les Mottes et le Chardronet[28]. Il faut y ajouter les Nétumières et Breilmanfany[32], cette dernière constituant une enclave de la paroisse d'Erbrée au sein de celle d'Argentré, qui fut annexée en 1790 par la commune d'Argentré.
Aux XVIIe siècle et XVIIIe siècle, les dîmes d'Erbrée, étaient partagées entre le recteur et le prieur de Sainte-Croix de Vitré. Il existait alors à Erbrée une confrérie, la confrérie du Rosaire, fondée de 36 livres de rentes. Six chapelles existaient dans la paroisse : la chapelle Saint-Jérôme du Boisblin (annexée en 1686 par la paroisse de Bréal ; elle fut reconstruite en 1771), la chapelle Saint-André des Bretonnières, la chapelle Notre-Dame des Nétumières (qui datait du XVe siècle), la chapelle Sainte-Magdeleine de Mondevert (devenue par la suite l'église paroissiale de Mondevert), la chapelle de la Picotière et la chapelle de la Haute-Maison (ces deux dernières déjà abandonnées depuis longtemps)[29].
Une épidémie de dysenterie fit des ravages en 1756 : « les paroisses les plus affligées sont celles de Balazé, Châtillon-en-Vendelais, Étrelles, Erbrée, Teillé [en fait Taillis), Saint-Christophe-des-Bois, Saint-Jean-sur-Vilaine et les environs de Saint-Martin de Vitré. Il y a, à ce qu'on m'a assuré, dans ces paroisses, quatre, cinq ou six enterrements par jour et, ce qu'il y a de plus touchant dans une pareille désolation, c'est que la plupart des gens de campagne s'abandonnent, et qu'ne quelques endroits on n'a pas pu faire la récolte de blé noir faute de monde » écrit le subdélégué Charil[33].
Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Erbrée en 1778 :
« Erbrée (...) ; à 9 lieues à l'est de Rennes, son évêché et son ressort et à une lieue et demie de Vitré, sa subdélégation. La cure est à l'Ordinaire [ce qui fut démenti par A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, qui précisent qu'elle dépendait de l'abbaye de Marmoutier]. On y compte, y compris ceux de Mondevert, sa trève, 1800 communiants[34]. (...) La rivière de Vilaine tire une partie de sa source de l'étang de Paintourteau, qui se trouve à un quart de lieue de ce bourg, et sur son territoire, qui est coupé de ruisseaux qui vont se jeter dans cette rivière, où sont plusieurs étangs avec des moulins. Ce pays est environné de coteaux et forme un pays plat, où l'on voit des terres fertiles, des pâturages abondants, beaucoup de fruits, du lin et peu de landes[28] »
Révolution française
Dans un rapport daté du , les autorités d'Ernée écrivent que des paysans d'Argentré, Le Pertre, Mondevert, Erbrée, La Chapelle-Erbrée, Bréal, Saint-M'Hervé, Montautour et Balazé avaient « porté leurs grain aux insurgés pendant leur séjour à Laval »[35].
Erbrée fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794[36].
Le XIXe siècle
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Erbrée en 1843 :
« Erbrée (sous l'invocation de saint Martin), commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom, moins son ancienne trève, Mondevert, qui est devenue commune. (...) Principaux villages : la Goderie, Mont-de-Bœuf, la Noé-Besnier, la Jouavrie, l'Orière, la Boufardière, les Échampis, la Huberdière, la Haute et Basse-Ente, le Pâtis-Morin, le Bois-de-la-Lande, les Poiriers, le Mézard, Poncéard, la Bourgonnerie, le Brey-Marie, le Bois-Jary, la Harlière, la Vieuville, Boufort. Châtaux et maisons remarquables : les Nétumières, le Bois-Blin, les Bretonnières, le Bois-de-Beau, la Picotière. Superficie totale : 3552 hectares (...) dont terres labourables 2197 ha, prés et pâtures 575 ha, bois 282 ha, jardins et vergers 44 ha, canaux et étangs 71 ha (...). Moulins : 5 (de Rideux, de Paintourteau, de Libaret, de la Haie, de Geslin). (...) Le terrain de cette commune est généralement accidenté, et l'on doit citer les vues dont l'on jouit au Petit-Rocher, au Bois-Blin, etc. La commune est traversée de l'est à l'ouest par la route nationale n°12, de Paris à Brest. Elle est limitée à l'ouest en partie, puis traversée de l'est à l'ouest, par l'une des branches de la rivière de Vilaine [en fait la Valière], et enfin limitée vers le nord-ouest par l'autre branche de cette rivière [la Vilaine proprement dite]. Les écrevisses sont rares en Bretagne ; on en trouve dans la partie du cours de la Vilaine [La Valière en fait] qui est la plus proche de sa source. Il y a plusieurs fours à chaux ; le calcaire qu'ils emploient n'est pas extrait dans la commune, mais dans les communes limitrophes du département de la Mayenne ; il en est de même pour le charbon de terre. L'avoine est l'un des principaux produits du sol : elle est renommée et s'exporte à Laval. Géologie : schiste argileux. On parle le français [en fait le gallo][37] »
Ces auteurs précisent aussi qu'il y avait à Erbrée quatre chapelles, qui n'étaient plus desservies en 1843.
La Belle Époque
Le Journal officiel du indique que Louis Félix Ollivier, député des Côtes-du-Nord, a déposé sur le bureau de l'Assemblée nationale une pétition hostile à la politique menée par le gouvernement d'Émile Combes signée entre autres par 249 habitants d'Erbrée[38].
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts d'Erbrée porte les noms de 74 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; parmi eux, deux (Alexis Fougères, Pierre Lemeslif) ont été décorés de la Médaille militaire et de la Croix de guerre et cinq (Léon Diard, Louis Dufeu, Amand Hervagault, Pierre Pannetier, Ferdinand Renoux) de la Croix de guerre. Cinq soldats (Pierre Bouthemy, Alexis Fougères, Pierre Gallon, Léon Guais, Jules Roulin) sont morts en Belgique dès 1914; deux sont morts dans les Balkans (Jean Desbois à Salonique (Grèce) et Joseph Guyon en Serbie, tous les deux en 1916 ; tous les autres sont décédés sur le sol français[39].
L'Entre-deux-guerres
En 1922, la "Société de distribution d'électricité de l'Ouest" mena une enquête publique sur la commune et quelques communes voisines envisageant la création d'un réseau électrique desservant la commune[40].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts d'Erbrée porte les noms de huit personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[39].
L'après Seconde Guerre mondiale
Deux soldats originaires d'Erbrée (Michel Hervagault, Joseph Trotin) sont morts pour la France pendant la Guerre d'Algérie[39].
Héraldique
Blasonnement :
De sable aux deux lions affrontés d’argent soutenant un écusson du même chargé de trois molettes d’éperon du champ. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[50].
En 2020, la commune comptait 1 734 habitants[Note 9], en augmentation de 4,21 % par rapport à 2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Économie
Dans la commune de Mondevert, se trouve au Passoir un GAEC de 2 agriculteurs produisant en mode d'agriculture biologique et au Mézard, commune d'Erbrée, la fromagerie qui lui est attachée où est transformé le lait de vache pour l'obtention de 3 types de fromages fermiers portant les marques commerciales Mondevert, Bleu d'Erbrée et Mézard. Ces fromages sont à base de lait cru[53] - [54].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune compte un monument historique :
- Le château des Nétumières, édifié au XVIe siècle à l’emplacement d’un château médiéval et restauré au XIXe. Le château et ses dépendances, ainsi qu’un pont probablement gallo-romain situé à proximité, sont inscrits par arrêté du 22 mars 1973[55]. Le château est une propriété privée, fermée aux visites.
Autres lieux et monuments :
- L'église paroissiale Saint-Martin, construite en 1857 par l'architecte vitréen Audrouin ; seule la tour, construite en 1810 par l'architecte Gelly pour compléter l'église précédente, lui est plus ancienne, car elle fut conservée. L'église est en forme de croix latine, de style néogothique et est ornée d'autels, chaires et stalles sculptés en bois par M. Hérault. La flèche qui devait surmonter la tour-clocher n'a jamais été construite[56].
- Le château des Bretonnières (XVIIe et XIXe siècles)[57].
- À noter aussi le bois de la Huperie, qui est traversé, depuis 2007, par le contournement du bourg voisin de Mondevert. La présence de batraciens avaient conduit le conseil général d'Ille-et-Vilaine à déplacer le tracé de la route[58].
- L'église Saint-Martin, façade ouest.
- Le château des Nétumières.
- Le château des Bretonnières.
- Le pont ancien du château.
- La rue Hay des Nétumières.
Réseaux
Erbrée est traversée par la voie ferrée reliant Rennes à Paris.
Un point de suivi de la qualité des eaux de la Vilaine est effectué sur Erbrée[59].
Sports et loisirs
Dans cette commune, plusieurs associations sont présentes.
Pour le sport: U.S.E.M (foot), ASB (Basket), tennis de table, club de la 2e jeunesse, badminton, hand-ball[60]
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Valérie Faucheux, Erbrée, commune blanche en pays vitréen, 1830-1914, Rennes, 1997, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 711).
- Gauthier Stéphane, Marie-Paul (1753-1821) et Émilie Olympe (1761-1842). Le marquis et la marquise des Nétumières en famille et en société, DEA d'histoire, Rennes, 2001, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 808).
- Christine Blain, Les paysans dans la juridiction des Nétumières à la veille de la Révolution (1705-1789). La vie quotidienne d'une communauté rurale sous l'Ancien Régime, Rennes, 1992, (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 893).
Notes et références
Notes
- Population municipale 2020.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : Erbrée sur le site de l'Institut géographique national (archive Wikiwix).
- Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, p. 64.
- « Réserve associative des Petits prés ».
- En 1952, c'est l'itinéraire par Dreux, Alençon et Fougères qui devint la RN 12
- « Google Maps » [archive], sur Google Maps (consulté le 4 mars 2016)
- Ouest France, « A Erbrée, le panneau Village hors-tension inauguré » (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Launay-Villiers - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Erbrée et Launay-Villiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Launay-Villiers - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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- « Station météorologique de Rennes-Saint-Jacques - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- EOLAS, « La base de données KerOfis - Office Public de la Langue Bretonne », sur www.fr.brezhoneg.bzh (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, 2e édition. Librairie Guénégaud, Paris, 1979, p. 267b.
- Jean Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Nantes : Vatar Fils Aîné, (lire en ligne).
- Amédée Guillotin de Corson, Pouillé historique de l'archevêché de Rennes. [Volume 4] / par l'abbé Guillotin de Corson,... (lire en ligne).
- Édouard Frain, "Une terre, ses possesseurs catholiques et protestants, de 1200 à 1600 : pour faire suite aux «Familles de Vitré»", 1879, consultable https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54086453/f7.image.r=Saint-Aubin-des-Landes?rk=407727;2
- « chateau des Bretonnières - Erbrée », sur www.chateau-fort-manoir-chateau.eu (consulté le ).
- Les Breil Benoist et le Bas-Breil sont désormais des hameaux de la commune d'Argentré-du-Plessis
- Université de Rennes Faculté des lettres et sciences humaines Auteur du texte, « Annales de Bretagne », sur Gallica, (consulté le ).
- Personnes en âge de communier
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- Joseph Julien François Piette, né vers 1799 à Saint-Étienne-en-Coglès, époux de Marie Madeleine Martinais
- René François Marie Batteux, né le à Vitré, décédé le à Longuenoë en Erbrée
- François Alexis Louaisil, né le à La Haye du Sac en Erbrée, décédé le à Erbrée
- Julien François Hervagault, né le à Erbrée, décédé le à la Hallerie en Erbrée
- Julien Michel Hervagault, né le à Vitré, marié le à Erbrée avec Jeanne Marie Esnault
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