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Domloup

Domloup est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement d'Ille-et-Vilaine en rĂ©gion Bretagne, peuplĂ©e de 3 756 habitants[Note 1].

Domloup
Domloup
La mairie.
Blason de Domloup
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Bretagne
DĂ©partement Ille-et-Vilaine
Arrondissement Rennes
Intercommunalité Pays de Châteaugiron Communauté
Maire
Mandat
Jacky Lechâble
2020-2026
Code postal 35410
Code commune 35099
DĂ©mographie
Gentilé Domloupéen
Population
municipale
3 756 hab. (2020 en augmentation de 23,92 % par rapport Ă  2014en augmentation de 23,92 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 203 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 03′ 43″ nord, 1° 31′ 23″ ouest
Altitude Min. 33 m
Max. 87 m
Superficie 18,54 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Châteaugiron
(banlieue)
Aire d'attraction Rennes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châteaugiron
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Domloup
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Domloup
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Domloup
Liens
Site web www.domloup.fr

    GĂ©ographie

    Situation

    Vue aérienne de la ville.

    Domloup se situe dans le Pays de Rennes, au sud-est de la capitale bretonne, à quelques kilomètres de l'entrée du noyau urbain. Elle est bordée par la deuxième ceinture de Rennes, portions sud et est (D 34 et D92).

    En distance orthodromique, Domloup est situĂ© Ă  300 km de Paris. Rennes se situe Ă  12,9 km.

    Communes limitrophes

    Hydrographie

    L'Yaigne[1] est une rivière qui prend sa source Ă  CornillĂ©, en Ille-et-Vilaine, traverse la commune de Domloup et se jette dans la Seiche[2] Ă  Nouvoitou. Elle fait 27 km de longueur.

    Le Blosne[3] est une rivière qui prend sa source dans la commune de Domloup au PrĂ© du But. Ce cours d'eau est en grande partie enterrĂ© sous la rocade sud de Rennes. Il donne son nom Ă  un quartier du sud de Rennes. C'est un petit affluent de la Vilaine, juste en aval de Rennes. La longueur de son cours est de 13,3 km.

    Le Rimon est le petit ruisseau qui contourne le bourg de la commune après avoir pris sa source au nord. Après avoir parcouru une vallĂ©e, il se jette dans l'Yaigne. La longueur de son cours fait 2,2 km. Il passe Ă  proximitĂ© de la source de Saint-Loup.

    Le ruisseau de la fontaine Saint-Loup[4] se jette dans l'Yaigne Ă  Nouvoitou. Il fait 1,8 km.

    Climat

    Domloup bénéficie d'un climat océanique très légèrement dégradé. La commune se trouve dans la zone climatique bretonne « Sud-Est », qui englobe la partie située au sud et à l'est de la Vilaine.

    Les hivers sont humides et en moyenne doux. Les étés sont relativement secs, modérément chauds et ensoleillés.

    Relevés Rennes 1961-1990 [5]
    MoisJanvFévMarsAvrMaiJuinJuilAoûtSeptOctNovDécAnnée
    Températures maximales moyennes (°C) 8,0 9,1 11,8 14,3 17,8 21,2 23,7 23,2 21,1 16,7 11,5 8,7 15,6
    Températures moyennes (°C) 5,1 5,7 7,6 9,8 13,0 16,2 18,3 18,0 16,1 12,5 8,2 5,9 11,4
    Températures minimales moyennes (°C) 2,1 2,4 3,5 5,3 8,2 11,1 13,0 12,8 11,1 8,3 4,8 3,0 7,1
    Hauteur moyenne des précipitations (mm) 61,5 51,6 49,5 44,3 58,1 45,4 43,5 46,7 55,9 65,5 67,6 68,4 657,9
    Heures d'ensoleillement (moyenne 1999 - 2007) 67,8 81,3 131,2 162,4 182,6 222,0 214,6 204,1 185,4 111,8 88,9 74,0 1726,1

    Espaces naturels

    La vallée du Rimon[6] est aménagée pour la promenade et les loisirs le long du Rimon. Dans cette vallée de cinq hectares où boisements forestiers alternent avec prairies humides et marais, les chemins creux mènent de sous-bois en promontoires.

    La vallée comporte plusieurs mares propices à l’observation des amphibiens (crapauds, grenouilles, triton…).

    La flore se compose de diverses essences d’arbres feuillus (chênes, châtaigniers, aulnes…) ainsi que d’une multitude de plantes (jacinthes des bois, anémones, digitales…).

    Urbanisme

    Typologie

    Domloup est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 2] - [7] - [8] - [9]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Châteaugiron, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 2 communes[10] et 13 488 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11] - [12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,8 %), zones agricoles hétérogènes (36 %), zones urbanisées (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,7 %), prairies (1,1 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Transports

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Donlo en 1174 et Domlupo en 1184[17].

    Le nom de la commune vient du bas latin domnus Lupus, soit saint Loup, évêque de Troyes au Ve siècle et patron de la paroisse. Au Moyen Âge, l'expression Domnus Lupus était équivalente à Sanctus Lupus. Le nom de la commune de Domloup est donc un hagiotoponyme caché[18].

    La commune se nomme DonlĂ´ en gallo.

    Le gentilé est Domloupéen.

    Histoire

    Le bourg compte un recteur vers l'an 1180. À cette époque, Gaultier « Galterius de Dono Lupo Presbyter », figure comme témoin dans un acte passé à Châteaugiron en faveur des moines de Saint-Melaine. Les fragments les plus anciens de l’église sont romans et datent du XIe siècle.

    Domloup relève jusqu'à la Révolution de la sénéchaussée de Rennes. À la Révolution, elle est rattachée en 1790 au canton de Châteaugiron. Les changements apportés par la Révolution française sont accueillis avec enthousiasme, du moins au début. Le culte de l’Être suprême est bien accueilli, et l’église paroissiale est transformée en temple de la Vertu et de la Raison[19].

    Le , Domloup[20] reçoit des parcelles de Noyal-sur-Vilaine (36 ha, six habitants)[Note 4].

    À la suite du décret du , une partie de territoire de la commune de Domloup est rattachée à la commune de Nouvoitou[21].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1943 1965 Victor Aubrée Cultivateur
    1965 1983 Paul Loisel
    1983 1995 Yves Pottier
    1995 2014 André Lelièvre Imprimeur[23]
    2014 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Jacky Lechâble[24] - [25]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    DVG Chargé de mission CG35
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].

    En 2020, la commune comptait 3 756 habitants[Note 5], en augmentation de 23,92 % par rapport Ă  2014 (Ille-et-Vilaine : +5,48 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1998101 2071 1701 0581 0641 0681 0661 075
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0541 0961 0801 0841 0901 0889921 010924
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    906910888753776732719716757
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    7127348561 2431 5012 4322 7692 8172 908
    2017 2020 - - - - - - -
    3 5223 756-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee Ă  partir de 2006[29].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2010, il y a eu cinquante naissances pour des enfants domiciliés sur la commune. Il y a eu sept décès.

    Les naissances, mariages, décès au XIXe siècle

    Nombre de naissance, mariage, décès au XIXe siècle par décennies

    1803-18121813-18221823-18321833-18421843-18521853-18621863-18721873-18821883-18921893-1902Total
    Total des Naissances4594163963683442893012982612103352
    Total des Mariages17612893979891110104116981111
    Total des Décès3612793052832702572252241761922572
    Sources des données : archives ille-et-vilaine - registres paroissiaux et état civil - tables décennales[30]

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 41,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 13,3 % la même année, alors qu'il est de 23,3 % au niveau départemental.

    En 2018, la commune comptait 1 829 hommes pour 1 776 femmes, soit un taux de 50,74 % d'hommes, lĂ©gèrement supĂ©rieur au taux dĂ©partemental (48,82 %).

    Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

    Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3
    90 ou +
    0,2
    3,1
    75-89 ans
    3,6
    9,4
    60-74 ans
    10,3
    22,0
    45-59 ans
    21,5
    23,5
    30-44 ans
    23,9
    18,3
    15-29 ans
    15,9
    23,5
    0-14 ans
    24,7
    Pyramide des âges du département d'Ille-et-Vilaine en 2018 en pourcentage[32]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6
    90 ou +
    1,7
    6,1
    75-89 ans
    8,7
    14,1
    60-74 ans
    15,2
    19,7
    45-59 ans
    18,8
    19,7
    30-44 ans
    18,8
    20,1
    15-29 ans
    18,8
    19,7
    0-14 ans
    17,9

    Structures de la population

    Diplôme le plus élevé de la population non scolarisée de 15 ans ou plus selon le sexe en 2009
    Ensemble Hommes Femmes
    Population non scolarisée de 15 ans ou plus 1 936 971 965
    Part des titulaires en %
    - d'aucun diplĂ´me 9,8 9,6 10,0
    - du certificat d'Ă©tudes primaires 9,1 7,4 10,8
    - du BEPC, brevet des collèges 6,2 4,6 7,9
    - d'un CAP ou d'un BEP 28,3 32,7 23,8
    - d'un baccalauréat 19,6 19,2 20,0
    - d'un diplĂ´me de niveau bac + 2 14,2 12,6 15,8
    - d'un diplôme de niveau supérieur 12,8 13,8 11,7

    Source : Insee, RP2009 exploitation principale.

    ChĂ´mage (au sens du recensement) des 15-64 ans
    2009 1999
    Nombre de chĂ´meurs 81 81
    Taux de chĂ´mage en % 5,3 6,7
    Taux de chĂ´mage des hommes en % 4,3 4,5
    Taux de chĂ´mage des femmes en % 6,5 9,1
    Part des femmes parmi les chĂ´meurs en % 57,9 64,2

    Sources : Insee, RP1999 et RP2009 exploitations principales.

    Cultes

    L'Ă©glise Saint-Loup.

    Culte catholique

    La paroisse de Domloup n'existe plus en tant que paroisse. Elle a été rattachée à la paroisse de Saint-Luc en pays de Châteaugiron[33]. Cette paroisse est composée de six communautés :

    • de Châteaugiron (communautĂ© de Sainte-Marie-Madeleine) ;
    • de Domloup (communautĂ© de Saint-Loup) ;
    • de Nouvoitou (communautĂ© de Saint-Martin de Tours) ;
    • d'OssĂ© (communautĂ© de Saint-Sulpice) ;
    • de Saint-Aubin-du-Pavail (communautĂ© de Saint-Aubin) ;
    • de Veneffles (communautĂ© de Saint-MĂ©dard).

    La paroisse de Saint-Luc en Châteaugiron est rattachée au doyenné de Cesson[34] et fait partie du diocèse de Rennes, Dol et Saint-Malo[35].

    Translation des reliques de saint Aurelius et de sainte SĂ©verine

    « La translation des reliques de saint Martin Aurelius et de sainte Séverine a été faite par nous soussignés au commencement de la Grand-messe le dimanche second après Pâques, neuvième jour d'avril 1758 et aussitôt placés aux deux coins du grand autel avec leurs châsses et procès-verbaux de leur authenticité y inclus les scellés des urnes de monseigneur Louis Gui? de Vaureal evèsque de Rennes en date du 4 d'avril de la même année, signé Lemoine de La Borderie officiel et vicaire général du diocèse »

    — registre d'état-civil de Domloup, page 5/18, 10 NUM 35099 183, Domloup année 1758

    .

    Suit la signature de Barthoneuf, recteur de Domloup, et une autre signature illisible.

    Économie

    Le poste de Domloup est construit au nord de la commune. Il est relié au poste de Menuel, et permet la distribution de l'énergie produite par la centrale nucléaire de Flamanville[36].

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2008, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 20 489 â‚¬, ce qui place Domloup au 5 546e rang parmi les 31 604 communes rĂ©pertoriĂ©es en France et au 35e rang dĂ©partemental[37].

    En 2009, 68,2 % des foyers fiscaux de la commune Ă©taient imposables (935 pour 1 369 foyers fiscaux). Le revenu fiscal de rĂ©fĂ©rence moyen s'Ă©levait Ă  28 010 â‚¬.

    La moyenne dĂ©partementale est de 23 280 â‚¬.

    Les revenus déclarés étaient pour 75,3 % des revenus salariaux, pour 14,8 % des pensions, retraites ou rentes, pour 4,9 % pour des revenus des professions non salariées et pour 5 % pour autres revenus [38].

    Emploi et population active

    En 2008,il y avait 1 522 actifs (population de 15 Ă  64 ans) pour 81 chĂ´meurs. Ce qui fait un taux de chĂ´mage de 5,3 % pour la commune et la place au 117e rang dĂ©partemental (taux du dĂ©partement 8,3 %).

    Entreprises et commerces

    Au , 131 entreprises Ă©taient dĂ©nombrĂ©es dans la commune (hors agriculture). La majoritĂ© d'entre elles (55 %) se situaient dans le secteur des commerces et services. La sphère productive (industrie et constructions) reprĂ©sentait 35,1 % de ces Ă©tablissements[38]. En 2000, dans le secteur agricole, les 45 exploitations de la commune utilisent une SAU de 1 175 hectares de terres agricoles (moyenne 26 hectares). En 1988, le secteur agricole reprĂ©sentait 82 exploitations pour une SAU de 1 451 hectares de terres agricoles (soit une diminution de 23 % des surfaces) (moyenne 18 hectares). Le fermage concerne 57 % des surfaces. C'est l'Ă©levage bovin extensif qui domine l'activitĂ© agricole. En 1988, il y avait 829 vaches sur la commune ; en 2000, elles n'Ă©taient plus que 512, soit une diminution de 38 %[38].

    Culture et patrimoine

    Monuments

    La chapelle Notre-Dame-de-la-Rivière.

    La commune compte un monument historique :

    Monument aux morts

    Le monument aux morts est rĂ©alisĂ© en granit avec stèle Ă  quatre pans. Il est dĂ©corĂ© d'une croix et de motifs vĂ©gĂ©taux. Il porte les inscriptions suivantes : « DOMLOUP 1914-1918/1939-1945/J. Martin/A NOS MORTS Â». Le sculpteur est Jules Blandeau, marbrier Ă  Rennes. Il a Ă©tĂ© Ă©rigĂ© en janvier 1922, près de l'Ă©glise[Note 6].

    Inventaire historique de l'Ă©glise et des chapelles de la paroisse de Domloup

    Cet inventaire a été réalisé par l'abbé Amédée Guillotin de Corson. Il se trouve dans le pouillé de l'archevêché de Rennes paru en six volumes entre 1880 et 1886 (éditeur : Fougeray de Rennes).

    La paroisse de Domloup figure dans le volume 4 (pages 531 Ă  535)[40].

    • Église Saint-Loup : saint Loup, patron de cette Ă©glise, a donnĂ© son nom Ă  la fontaine Ă  quelques distances. L'Ă©difice forme une simple croix, le bas de la nef prĂ©sente au nord et au sud des baies Ă©troites et Ă©vasĂ©es intĂ©rieurement qui tĂ©moignent que l'Ă©glise primitive Ă©tait de style roman et remontait par suite aux environs du XIe siècle. Le chĹ“ur est Ă  chevet droit. Il est probable que cette partie de l'Ă©glise date du XVe siècle. Quant aux chapelles, dĂ©diĂ©es en 1774 Ă  Notre-Dame et Ă  sainte Anne, elles sont plus rĂ©centes et datent des XVIe-XVIIe siècles. La tour est moderne et fut construite en 1836 par l'entrepreneur Marchand de Châteaugiron. L'ancienne voĂ»te en bois a Ă©tĂ© remplacĂ©e par une voĂ»te en plâtre en 1874. En 1878, le chĹ“ur a Ă©tĂ© allongĂ© et au sud fut construite la sacristie.
    • L'Ă©glise Saint-Loup.
      L'Ă©glise Saint-Loup.
    • L'intĂ©rieur de l'Ă©glise Saint-Loup.
      L'intérieur de l'église Saint-Loup.
    • Les peintures murales de l'Ă©glise.
      Les peintures murales de l'Ă©glise.

    Les six chapelles répertoriées

    • Saint-Jean : cette chapelle Ă©tait situĂ©e dans le cimetière paroissial. Elle n'existe plus depuis le dĂ©but du XVIIIe siècle.
    • Notre-Dame de Brouaise : Pierre Martin, avocat au PrĂ©sidial, et Perronnelle PiĂ©devache, sieur et dame de Brouaise, ayant fait bâtir une chapelle Ă  leur manoir de Brouaise, y fondèrent, par acte du , deux messes par semaine ; l'ordinaire s'empressa d'approuver cette fondation le 1er dĂ©cembre suivant. En 1721, le chapelain Jean Ramage Ă©tant mort, le seigneur de Brouaise prĂ©senta pour le remplacer Jacques Terrien. Mais celui-ci, en prenant possession au mois d'aoĂ»t, fit remarquer que la chapelle de Brouaise Ă©tait presque totalement ruinĂ©e, aussi bien que la maison de Roche-Blanche, affectĂ©e au logement de son chapelain.
    • Chapelle du Bois-Hamon : elle dĂ©pendait du manoir de ce nom, qui appartint pendant plusieurs siècles Ă  la famille Yvette, on la mentionne au commencement du XVIIIe siècle, mais elle n'existe plus.
    • Les Saint Anges de la Chauvelière : Jean-Baptiste Louvel, connĂ©table de Rennes, et Étiennette Provost, sa femme, ayant construit une chapelle en l'honneur de leurs anges gardiens Ă  leur manoir de la Chauvelière, y fondèrent, par acte du , des messes tous les dimanches et fĂŞtes, et en plus Ă  la fĂŞte des Saints-Anges. Ils dotèrent cette chapelle de 70 livres de rente. Le , monseigneur Jean-Baptiste de Beaumanoir de Lavardin (Ă©vĂŞque de Rennes de 1677 Ă  1711) approuva cette fondation et chargea JĂ©rĂ´me de Racinoux, chanoine et scolastique de Rennes, d'aller bĂ©nir le nouveau sanctuaire.
    • Chapelle de Maubusson : bâtie vers le milieu du XVIIe siècle par Luc Lodin, sieur de Maubusson, cette chapelle fut fondĂ©e de messes pour tous les dimanches et fĂŞtes, le , par Guillemette Lodin, veuve de Jean Martin, sieur de Gohorel, conseiller au Parlement, et Judith Martin, femme sĂ©parĂ©e d'Élie de BoisguĂ©hĂ©neuc, seigneur des MĂ©tairies. Monseigneur Charles-François de la Vieuville (Ă©vĂŞque de Rennes de 1664 Ă  1676) donna son approbation le 4 novembre suivant. Plus tard, Jacquette Bernard, dame du Louaisil et de Launay, fonda en cette mĂŞme chapelle une autre messe hebdomadaire. En 1703, Luc Lodin, sieur de la Massonnais, prĂ©senta pour desservir ces fondations NoĂ«t Brioune, qui eut pour successeur Jean Tastard en 1734.
    • Notre-Dame-de-la-Rivière ou des-Marais. Elle a Ă©tĂ© complètement rasĂ©e pendant la guerre de Cent Ans. Son gĂ©nĂ©reux fondateur, le sire de Chateaugiron, la fit rebâtir au XVe siècle Elle se compose d'une simple nef Ă  chevet droit. Le pignon ouest prĂ©sente, Ă  son angle sud, une colonne demi-cylindrique Ă  base et chapiteau moulurĂ©s. La porte d'entrĂ©e est en arc brisĂ© et ornĂ©e d'une archivolte prismatique ainsi que de deux colonnettes Ă  chapiteaux sculptĂ©s de feuillages. Elle est surmontĂ©e d'une baie en arc brisĂ© remplie par un bas-relief. Le tympan de la baie est rempli par un trilobe et par une niche renfermant une statue de sainte Anne posĂ©e sur une console Ă  feuillages. Elle paraĂ®t avoir Ă©tĂ© très vĂ©nĂ©rĂ©e dans le pays, et l'on y venait en procession de fort loin.
    Cette chapelle était visitée par les processions des Rogations et par la procession du 15 août[41]. La paroisse de Domloup s'y rendait en pèlerinage pour conjurer les intempéries et s'y rencontrait avec celle de Nouvoitou. On y trempait le bâton des bannières dans la fontaine qui se trouve un peu plus haut sur le bord de la route. Les effets de ces processions seraient toujours merveilleux. Les chapelains, chargés d'y dire la messe tous les samedis et aux quatre principales fêtes de Notre-Dame, furent Olivier Geffroy (1577), Geslin (mort en 1627), Paul Le Duc, archidiacre de Dinan, Nicolas Castelier (1718), Étienne Guihery (1757) et François Chédor (1777). Ce dernier jouissait en 1790 de 120 livres de rente.
    Elle est située route de Nouvoitou près de la rivière l'Yaigne. La messe du 15 août est de nouveau célébrée à la chapelle des Rivières.
    Monsieur Henri Bourde de La Rogerie[42] signale un acte publié par M. l'abbé Mollat dans ses Études et Documents sur l'Histoire de Bretagne, XIIIe-XVIe siècle (Annales de Bretagne, tome. XXVI, 1910, p. 170-171). Au mois d'août 1393, le pape Clément VII (antipape), faisant droit à la requête formulée par Patriz, seigneur de Châteaugiron, lui accorde le droit de présenter le chapelain de la chapelle de Notre-Dame Rivière en Domloup. Patriz venait de faire reconstruire la chapelle et la maison de la Rivière qui avaient été ruinées pendant des guerres. Cet acte donne donc la date de la construction de cet intéressant édifice.
    • Calvaire : il fut restaurĂ© en 2002 par le sculpteur Jean-Claude Motte qui refit le Christ en acier.

    HĂ©raldique

    Blason de Domloup Blason
    D'or au chevron de sable, accompagné de trois quintefeuilles du même, à la bordure aussi de sable.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Personnalités liées à la commune

    • Simone Morand (1914-2001), ancienne directrice de l'Ă©comusĂ©e de Montfort-sur-Meu qui a Ĺ“uvrĂ© pour la sauvegarde de la culture gallèse (chansons, danses, costumes…). Elle repose dans la petite chapelle funĂ©raire de l'enclos paroissial, seul vestige de la demeure ancestrale de sa belle-famille, les Petit de Voize.

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2020, légale en 2023.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Voir Modifications des communes d'Ille-et-Vilaine.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    6. La liste des morts pour la France de la commune se trouve sur le site MĂ©morialGenWeb

    Références

    1. .
    2. http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/courdo/htm/J74-030-.php?cg=J74-030-.
    3. http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/courdo/htm/J722400A.php?cg=J722400A.
    4. http://sandre.eaufrance.fr/app/chainage/courdo/htm/J745540A.php?cg=J745540A.
    5. Relevés Rennes 1961-1990.
    6. http://www.cc-payschateaugiron.fr/article.php3?id_article=161.
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Châteaugiron », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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    20. « GĂ©ographie administrative et d'Ă©tude », sur insee.fr (consultĂ© le ).
    21. Décret no 2018-822 du 28 septembre 2018 portant modification des limites territoriales de communes et de cantons du département d’Ille-et-Vilaine..
    22. élection de Julien Préter comme maire se trouve sur l'édition de Rennes de L'Ouest-Éclair du 11 décembre 1919, no 7269.
    23. Bulletin municipal n° 200 octobre 2013, page 4.
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    42. « Bulletin et mémoires de la Société archéologique du département d'Ille-et-Vilaine », sur Gallica, (consulté le ).

    Bibliographie

    • A.-M. Bunel-LepĂ©culier, Domloup : un village de l'Ouest de 1789 Ă  1801, Rennes, 1993, (Archives d'I&V - MĂ©moire 2 J 924).

    Voir aussi

    Article connexe

    Lien externe

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