AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Goetzenbruck

Goetzenbruck [ɡƓtsənbʁyk], Ă©galement orthographiĂ© GƓtzenbruck, est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Moselle, en rĂ©gion Grand Est.

Goetzenbruck
Althorn, Sarreinsberg
Goetzenbruck
Vue sur le village depuis le clocher de l'Ă©glise de la Visitation.
Blason de GoetzenbruckAlthorn, Sarreinsberg
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
DĂ©partement Moselle
Arrondissement Sarreguemines
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Bitche
Maire
Mandat
Joël Romang
2020-2026
Code postal 57620
Code commune 57250
DĂ©mographie
Gentilé Goetzenbruckois
Population
municipale
1 465 hab. (2020 en diminution de 8,15 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 180 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 58â€Č 41″ nord, 7° 22â€Č 50″ est
Altitude Min. 260 m
Max. 432 m
Superficie 8,12 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
DĂ©partementales Canton de Bitche
LĂ©gislatives CinquiĂšme circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Goetzenbruck
Althorn, Sarreinsberg
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Goetzenbruck
Althorn, Sarreinsberg
GĂ©olocalisation sur la carte : Moselle
Voir sur la carte topographique de la Moselle
Goetzenbruck
Althorn, Sarreinsberg
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Goetzenbruck
Althorn, Sarreinsberg

    Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Goetzenbruck est situĂ© Ă  51,6 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel rĂ©gional des Vosges du Nord. Au niveau intercommunal, la municipalitĂ© est intĂ©grĂ©e dans la communautĂ© de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localitĂ©s autour de Bitche. En 2020, la population lĂ©gale est de 1 465 habitants, appelĂ©s les Goetzenbruckois et Goetzenbruckoises, qui font de Goetzenbruck le 4e village le plus peuplĂ© du pays de Bitche aprĂšs Bitche, Rohrbach et Montbronn.

    Le village est fondé en . Dépendante du Comté de Bitche, la localité est à l'époque la propriété des ducs de Lorraine. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Goetzenbruck devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).

    GĂ©ographie

    Localisation et communes avoisinantes

    SituĂ©e Ă  l'est du dĂ©partement de la Moselle, la commune de Goetzenbruck appartient au pays de Bitche ; elle jouxte le dĂ©partement voisin du Bas-Rhin, rĂ©gion communĂ©ment appelĂ©e Alsace Bossue. Goetzenbruck appartient au canton de Bitche et Ă  l’arrondissement de Sarreguemines.

    À vol d'oiseau, Goetzenbruck se situe Ă  52 km au nord-ouest de Strasbourg, chef-lieu de rĂ©gion, Ă  88 km Ă  l'est de Metz, chef-lieu de dĂ©partement, Ă  27 km au sud-est de Sarreguemines, chef-lieu d'arrondissement et Ă  km au sud-ouest de Bitche, chef-lieu du canton et de la communautĂ© de communes du Pays de Bitche[1].

    Présentation du ban communal

    carte en couleur
    Plan contemporain du territoire communal de Goetzenbruck.

    Culminant Ă  430 mĂštres, le village se dĂ©veloppe sur le rebord du plateau, en limite des pays couvert et dĂ©couvert.

    En , la densitĂ© de la commune est de 198 habitants au km2. Elle est bien supĂ©rieure Ă  celle du canton de Bitche (59 habitants au km2) dont GƓtzenbruck fait partie, et Ă  celle du dĂ©partement de la Moselle (168 habitants au km2). Cela est principalement dĂ» Ă  une population assez importante au vu de la petite superficie du ban communal : 812 hectares.

    Le village possĂšde une annexe, Althorn sur la frange sud-est du ban, rattachĂ©e en en mĂȘme temps que Sarreinsberg, village complĂ©tement agglomĂ©rĂ© Ă  Goetzenbruck. Althorn comprend elle-mĂȘme un appendice noyĂ© dans la forĂȘt, Schoenthal, ne comptant que quelques maisons isolĂ©es. Le dĂ©coupage des limites communales comporte une particularitĂ©, une enclave au sud-est entre Sarreinsberg et Althorn, essentiellement constituĂ©e de forĂȘts, appartient Ă  la commune voisine de Mouterhouse.

    Le ban communal comprend une part considĂ©rable de forĂȘts, 504 hectares (62 % du territoire communal). Le reste de l'espace est ainsi occupĂ© par un tissu urbain Ă©tendu reprĂ©sentant 226 hectares (28 % du territoire communal) et par un domaine agricole de 82 hectares (seulement 10 % du territoire communal). Le village s'implante selon un axe nord-sud, avec une poche vers l'est, jouxtant la limite est de la commune. Il est installĂ© sur les flancs d'un vallon orientĂ© est-ouest, et partiellement sur les crĂȘtes de part et d’autre, occasionnant par lĂ -mĂȘme d'originaux vis-Ă -vis.

    Aucun cours d'eau d'importance n'est prĂ©sent sur le territoire communal, quelques ruisseaux ou plutĂŽt des fossĂ©s rĂ©coltant les eaux de ruissellement se situent dans les diffĂ©rents Talwegs. Le ruisseau le plus important, le Breidenbach, prend sa source sur le territoire de Goetzenbruck, longe l’extrĂ©mitĂ© sud-est du territoire, passe par Althorn et vient se jeter dans la Zinsel du Nord Ă  Mouterhouse[2].

    GĂ©ologie et relief

    SystĂšme d’information pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse : Carte gĂ©ologique.

    Le paysage de Goetzenbruck et de ses alentours est caractĂ©ristique de la chaĂźne septentrionale des Vosges, les montagnes couvertes de forĂȘt offrent une forme arrondie, le terrain est extrĂȘmement accidentĂ©. Le village correspond globalement Ă  un plateau dĂ©coupĂ© par un vallon bien encaissĂ©. La commune se dĂ©veloppe de part et d’autre du Talweg, laissant en contrebas du cƓur du village une longue zone humide parfois marĂ©cageuse.

    Le point le plus haut du ban communal est constituĂ© d’une ligne de crĂȘte formant un replat, Ă  430 m d’altitude, traversant le territoire selon une ligne sud-est d’environ km. Une seconde ligne de crĂȘte sur un Ă©peron au nord lui fait face Ă  la cĂŽte de 410 m. Le point le plus bas se situe dans la vallĂ©e du Breidenbach, en contrebas de l’écart Althorn, Ă  255 m d’altitude au croisement des deux vallons. À proximitĂ© se trouve une succession de petits Ă©tangs, il s’agit du site de l’ancien moulin d’Althorn.

    La zone urbaine de Goetzenbruck s’étend sur les deux replats des Ă©perons respectivement Ă  430 et 410 m, reliĂ©s par un Ă©tranglement Ă  une altitude de 380 m, centre du village oĂč s’est implantĂ©e la verrerie, noyau originel duquel est partie l’urbanisation. Le second noyau, Sarreinsberg, s’est dĂ©veloppĂ© sur le replat au Sud, en vis-Ă -vis. La dĂ©nivelĂ©e entre le centre et les crĂȘtes accuse une diffĂ©rence de 50 m, extrĂȘmement prĂ©sente dans le paysage urbain. L’écart d’Althorn est quant Ă  lui implantĂ© dans une vallĂ©e Ă  278 m d’altitude[3].

    Le territoire de la commune de GƓtzenbruck appartient aux Vosges grĂ©seuses (la Haarth). Ce terroir au sol maigre favorise les grandes forĂȘts de conifĂšres. Le paysage prĂ©sente une structure tabulaire entrecoupĂ©e de vallĂ©es profondes aux pentes raides. Un Ă©lĂ©ment tectonique remarquable est l’importante faille qui traverse la commune d’ouest en est, coupant toutes les strates gĂ©ologiques prĂ©sentes sur le ban[4].

    Occupation du sol

    Photo
    Vue sur la tour hertzienne de Goetzenbruck depuis la forĂȘt d'Offwiller.

    Goetzenbruck se situe en « Pays couvert » (Wasgau) qui constitue l’une des deux grandes entitĂ©s paysagĂšres du pays de Bitche. L’occupation des sols dĂ©coulant du relief et de la gĂ©ologie se dĂ©compose de la façon suivante :

    Les forĂȘts

    Elles reprĂ©sentent 62 % du ban communal et sont constituĂ©es essentiellement de feuillus, hĂȘtres, charmes, chĂȘnes ou de mĂ©lange de feuillus et de conifĂšres, sauf sur une portion ouest du ban, vers Meisenthal ainsi que dans les vallĂ©es et vallons autour d’Althorn oĂč conifĂšres et Ă©picĂ©as dominent.

    Les replats, prairies et cultures

    Les cultures sont trĂšs peu prĂ©sentes sur les crĂȘtes, quelques champs de maĂŻs alternent avec de grands prĂ©s, ponctuĂ©s quelquefois de beaux vergers. Les prairies naturelles exploitĂ©es en prĂ©s de fauche occupent de vastes espaces, notamment vers les lignes de crĂȘte au nord et au sud de la partie urbaine. Elles prĂ©dominent par rapport aux pĂąturages amĂ©nagĂ©s en parcs Ă  animaux. Une pointe au sud-ouest du territoire comprend des surfaces enherbĂ©es denses composĂ©es essentiellement de graminĂ©es, ces pelouses sont principalement pĂąturĂ©es.

    Les coteaux

    Le village est entiĂšrement ceinturĂ© de jardins ou de vergers, quand l’urbanisation ne les a pas mis Ă  mal. Cette frange vĂ©gĂ©tale sert de tampon avec les grandes Ă©tendues de pĂąturages, situĂ©es en amont. Les vergers apparaissent gĂ©nĂ©ralement diversifiĂ©s avec une prĂ©sence rĂ©guliĂšre de pommiers et de pruniers. Les friches sĂšches ont tendance Ă  envahir ces coteaux, de nombreux jardins et vergers n’étant plus entretenus, en particulier sur le coteau sud bordant le Talweg.

    Le vallon humide

    La prairie humide, situĂ©e dans le Talweg ouest en contrebas de la verrerie, possĂšde une vĂ©gĂ©tation caractĂ©ristique de zone humide. Elle se compose essentiellement de formations fauchĂ©es, Ă©voluant parfois vers une friche Ă  jonc. On note la prĂ©sence de quelques Ă©tangs dans la vallĂ©e du Breidenbach en contrebas d’Althorn, non loin de l’emplacement d’un ancien moulin, ces Ă©tangs constituent des rĂ©serves de pĂȘches pour les associations locales[5].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Goetzenbruck se situe partiellement dans le bassin hydrographique de la Sarre, pour le secteur nord et ouest, et dans le bassin hydrographique du Rhin pour le secteur est et sud, Sarreinsberg étant la zone de partage des eaux. Elle est drainée par le ruisseau le Grentzbach, le Klabach et le ruisseau Breidenbach[Carte 1].

    Le Grentzbach, d'une longueur totale de 21,2 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Eichel Ă  Waldhambach, aprĂšs avoir traversĂ© neuf communes[6].

    De part et d’autre du resserrement, entre les deux massifs, une zone humide de fond de vallĂ©e s’étend l’une, de l’est vers l’ouest correspondant au Talweg, l’autre de l’ouest vers l’est en direction de Mouterhouse oĂč s’écoule le Moderbach, mais dĂ©jĂ  sur le territoire de la commune voisine. La zone humide de l’ouest est plutĂŽt marĂ©cageuse, avec une vĂ©gĂ©tation caractĂ©ristique, elle recueille les eaux de ruissellements des deux versants, mais ne prĂ©sente ainsi aucune menace d’inondation, car situĂ©e en contrebas des zones urbanisĂ©es[3].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    RĂ©seaux hydrographique et routier de Goetzenbruck.

    La qualitĂ© des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau le Grentzbach, peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].

    Climat

    Les données météorologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station Météo-France de Mouterhouse, située à km au nord-est de Goetzenbruck.

    Statistiques 1981-2010 et records Station MOUTERHOUSE (57) Alt: 265m 48° 59â€Č 00″ N, 7° 27â€Č 06″ E
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    TempĂ©rature minimale moyenne (°C) −2,3 −2,5 0 2,1 6,4 9,4 11,3 10,8 7,6 5 1,1 −1 4
    Température moyenne (°C) 1 1,9 5,5 8,8 13,3 16,2 18,4 17,9 14 10 4,8 1,9 9,5
    Température maximale moyenne (°C) 4,2 6,4 11 15,5 20,1 23,1 25,5 25,1 20,5 14,9 8,4 4,8 15
    Record de froid (°C)
    date du record
    −23
    13.1987
    −21
    07.2012
    −19,5
    01.2005
    −10
    08.2003
    −4,6
    07.1979
    −1
    08.2005
    1,3
    16.1977
    0
    29.1978
    −4,2
    18.1977
    −8
    29.2012
    −15
    23.1998
    −22
    24.2001
    −23
    1987
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    17
    30.2002
    22
    27.2019
    26,3
    31.2021
    31
    28.2012
    34
    28.2017
    38
    26.2019
    40,4
    25.2019
    40,1
    07.2015
    35
    15.2020
    27,5
    13.2018
    22,9
    02.2020
    17,8
    16.1989
    40,4
    2019
    Précipitations (mm) 90,3 79,5 86,3 60,4 79,2 75,6 75,8 72,4 74,8 95,1 90,1 110,3 989,8
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 1 mm 13,5 11,4 12,4 11 11,7 10,6 10,5 9,7 9,6 11,9 12,7 13,8 138,9
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 5 mm 6,5 5,3 6,5 4,4 5,4 5,2 5,1 5,1 4,8 5,9 6,4 7,8 68,4
    dont nombre de jours avec prĂ©cipitations ≄ 10 mm 2,7 2,5 2,5 1,5 2,4 2,3 2,3 2,2 2,5 2,7 2,9 3,9 30,4
    Source : [MétéoFrance] « Fiche 57489001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2021 dans l'état de la base

    Le climat qui rÚgne à Goetzenbruck est tempéré, froid et de type océanique. Situé au nord du massif montagneux des Vosges, dans le pays couvert, le village est peu exposé aux vents mais des précipitations importantes y sont enregistrées toute l'année. Ainsi, les hivers connaissent des précipitations neigeuses assez fréquentes.

    Voies de communications et transport

    La RN62 Ă  Bannstein

    RĂ©seau routier

    Le village de Goetzenbruck est reliĂ© Ă  la N62, jonction de Sarreguemines Ă  Haguenau en passant par Bitche, par la RD37 traversant la commune de Lemberg. Par ailleurs, il est bien desservi par les routes secondaires : il est traversĂ© selon un axe nord-sud par la RD37 permettant de relier d’une part Meisenthal et d’autre part Wingen-sur-Moder et Wimmenau en Alsace, puis vers Ingwiller et Haguenau par la RD919. Selon un axe est-ouest, la RD37A mĂšne Ă  Saint-Louis-lĂšs-Bitche vers l’ouest et Ă  l’annexe d’Althorn et Ă  Mouterhouse vers l’est.

    La situation de Goetzenbruck est fort Ă©loignĂ©e de Metz, la liaison vers la capitale mosellane se fait par l’autoroute A4 via les Ă©changeurs de Sarre-Union ou de Sarreguemines. Aussi, naturellement les habitants sont plus orientĂ©s vers l’Alsace, Haguenau n’étant distante que d’une quarantaine de kilomĂštres[7].

    Transports en commun

    La ligne de chemin de fer Sarreguemines-Bitche desservait de à la gare ferroviaire de la commune voisine de Lemberg. La ligne ferroviaire étant désaffectée depuis , la gare de Lemberg est maintenant desservie par une liaison d'autocars TER Lorraine. La gare de Saint-Louis-lÚs-Bitche, un autre village voisin, fut de à le terminus d'une ligne de chemin de fer allant à Wingen-sur-Moder. De nos jours, la gare ferroviaire SNCF la plus proche est la gare de Wingen-sur-Moder, en service depuis sur la ligne Sarreguemines-Strasbourg[8].

    Des ramassages vers le collÚge de Lemberg[9] et vers les lycées et collÚge de Bitche sont organisés lors des périodes scolaires.

    Réseau aérien

    L’aĂ©roport de Sarrebruck-Ensheim se situe Ă  45 km (liaison avec les grandes villes allemandes), celui de Strasbourg-Entzheim Ă  70 km (liaison avec les grandes villes françaises et europĂ©ennes). L’aĂ©roport international de Francfort est distant de 200 km du village. L’aĂ©roport de Deux-Ponts (Ă  37 km) qui offrait des liaisons quotidiennes vers Berlin et Majorque n'est plus exploitĂ© depuis .

    Urbanisme

    Typologie

    Goetzenbruck est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [10] - [11] - [12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13] - [14].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (49,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă  1990 (68,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (49,5 %), terres arables (19,5 %), zones urbanisĂ©es (19,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,7 %), prairies (2,1 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[16].

    Toponymie

    Goetzenbruck

    • Lors de sa crĂ©ation en 1721, le village se prĂ©sente sous l'appellation Gotzbrick, dont l'origine est partagĂ©e. Il pourrait venir de l'allemand Götze-BrĂŒck, le pont qui porte la statue d'un saint, ou alors plus probablement de GaetzenbrĂŒck, c'est-Ă -dire un assemblage de rondins juxtaposĂ©s recouvrant un sol marĂ©cageux sur le parcours d'une route[17].
    • Anciennes mentions[18] - [19] : Gotzembruck (XVIIIe siĂšcle) ; Gotzbruck () ; Goetzembruck () ; Goltzembruch () ; Gotzbrick () ; Goetzenbruck () ; Getzenbruck () ; GötzenbrĂŒck (-).
    • En francique lorrain : Getzebrikk[20] et Getzebrigg. En allemand : GötzenbrĂŒck.

    Écarts

    Ces deux écarts ont été rattachés à la commune de Goetzenbruck aprÚs la Seconde Guerre mondiale.

    Althorn

    • Althorn, citĂ© depuis 873 et reconstruit aprĂšs la guerre de Trente Ans. Althorn se situe Ă  1,5 km au sud de la commune.
    • Anciennes mentions[21] : Altthann () ; Althehorn (XVIIIe siĂšcle) ; Arthorn ().
    • En francique lorrain : Althoern[20].
    • Sobriquet des habitants : Althorner Ratzer ou Althorner Rotzbuben, « les roupieux d'Althorn ». Les roupieux sont ceux qui laissent pendre en bas du nez les humeurs sĂ©crĂ©tĂ©es par la muqueuse nasale au lieu de se moucher, ce qui dĂ©note la plus grande malpropretĂ©[17]...

    Sarreinsberg

    • Sarreinsberg, ou Königsberg, datant de 1746. Cet Ă©cart Ă©tait quasi-attenant Ă  Goetzenbruck. La frontiĂšre se situe de l'axe passant par la rue de la ForĂȘt, le tronçon de la rue Harpe Ă  la rue de l'École, le dĂ©but de la rue Saint-Hubert jusqu'au croisement de la rue d'Ingwiller et de la rue du Foyer, Sarreinsberg Ă©tant situĂ© versant sud et, Goetzenbruck versant nord.
    • Anciennes mentions : Mont-Royal ou Königsberg (carte Cassini) ; MontroĂŻal () ; Mont-Royal ou KƓnigsberg () ; Sarrheimberg () ; Saareinberg (An II) ; Sar-Rhinberg (An X).

    Lieux-dits

    Reflet du long passé linguistique allemand du pays de Bitche, les micro-toponymes ruraux (ou lieux-dits cadastraux) ne sont pas en français mais en allemand. On compte notamment:

    Histoire

    L’histoire de GƓtzenbruck est indissociable de l’histoire d'Althorn et Sarreinsberg, et de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale des communes voisines (Mouterhouse, Saint-Louis, Meisenthal, etc.) et de l’ensemble de la rĂ©gion[25].

    Préhistoire

    À l’époque prĂ©historique, le pays de Bitche Ă©tait dĂ©jĂ  peuplĂ©, des occupations Ă©parses ayant Ă©tĂ© relevĂ©es dans la contrĂ©e, Ă  GƓtzenbruck la seule trace de cette occupation est une hache polie du NĂ©olithique, dĂ©couverte Ă  l’extrĂ©mitĂ© de la rue des BruyĂšres[25].

    Moyen Âge central

    Au XIe siĂšcle, le pays de Bitche apparaĂźt comme une entitĂ© territoriale de la Lotharingie orientale. Au XIIe siĂšcle, l’évĂȘque de Metz et le duc de Lorraine cherchent Ă  contrĂŽler une partie de la route du sel ; pour une fois, le duc remporte cette lutte d’influence et tente de s’installer en Alsace du Nord.

    À la fin du XIIIe siĂšcle, le duchĂ© se recentre sur l’axe meurthois et Ă©change, avec le comte de Deux-Ponts, la seigneurie de Bitche contre Sarreguemines, Lindre et Marimont, tout en conservant son droit de suzerainetĂ©. C’est Ă  cette Ă©poque, que l’on peut situer la crĂ©ation d’un monastĂšre datant du Bas Moyen-Âge au Klostenberg, aujourd’hui disparu et malheureusement non localisĂ©[25].

    Moyen Âge tardif

    Comté de Deux-Ponts-Bitche vers 1400
    Le comté de Deux-Ponts-Bitche vers (en rose au centre).

    Au XIVe siĂšcle, une importante route commerciale servait au trafic des produits manufacturĂ©s dans les Flandres vers l’Italie, et dans l’autre sens des marchandises plus lointaines (« Le Levant ») vers le nord. Les sires de Bitche, alors comtes de Deux-Ponts percevaient un droit de pĂ©age sur cette route, route qui ne pouvait Ă©viter le col Ă©troit surplombant des marĂ©cages (future localisation de la verrerie), ainsi un pont « formĂ© d’un grand nombre de corps d’arbres juxtaposĂ©s » fut construit pour rendre cette voie carrossable.

    De lĂ  l’origine du nom de GƓtzenbruck (pont de rondins) avec ses diffĂ©rentes variantes, initialement « GĂ€tterbrick », « Gotzbrick » en , « Goetzembruck » en pour acquĂ©rir sa forme dĂ©finitive en .

    Au cours du XVe siĂšcle, les premiĂšres verreries s’établissent dans le pays de Bitche, on en dĂ©nombre une douzaine dans la forĂȘt de Bitche depuis le Bas Moyen-Âge jusqu’au milieu du XVIIe siĂšcle. Ces petites verreries s’élevaient toujours dans les vallĂ©es Ă  proximitĂ© du bois et Ă  cĂŽtĂ© de petites maisons Ă©galement en bois destinĂ©es Ă  l’habitation. L’établissement ne durait que peu de temps, le temps nĂ©cessaire Ă  rouler le bois, puis une nouvelle verrerie Ă©tait construite plus loin, c’était l’ùre des verreries nomades, les « GlashĂŒtten »[25] - [26].

    Temps modernes

    La bataille contre les Rustauds Ă  Saverne (gravure de Gabriel Salmon illustrant le livre de Nicolas Volcyr de Serrouville, 1526)

    Au XVIe siĂšcle, le pays de Bitche retombe de force dans le giron lorrain dans le but d’une pĂ©nĂ©tration du duc vers l’Alsace. Au cours des XVe et XVIe siĂšcles, plusieurs villages sont dĂ©truits par les guerres successives : guerre des Rustauds en , querelle entre le comte d’Eberstein et le comte de Nassau en , lutte d’Henri IV contre la Ligue en . Ainsi sont anĂ©antis « Horn » Ă  l’emplacement duquel sera construit Althorn en et « Smalendalen » (Schmalenthal) dans la vallĂ©e de Mouterhouse aujourd’hui disparu[26].

    Guerre de Trente Ans (1618-1648)

    La Guerre de Trente Ans sera encore plus dĂ©sastreuse. Les Croates et les Cosaques mettent la rĂ©gion Ă  feu et Ă  sang en , et ensuite la peste de dĂ©cime une bonne partie de la population du comtĂ© de Bitche. Les catholiques et les protestants s’entre-tuent, Richelieu tente de s’emparer de Phalsbourg pour avoir la route libre en direction de l’Alsace. Les SuĂ©dois en ne laissent aprĂšs leur passage que misĂšre et dĂ©solation. En , la contrĂ©e est dĂ©serte, plus de 80 villages, hameaux et fermes ne sont plus que ruines dĂ©sertes et abandonnĂ©es. Le , la confĂ©rence de paix Ă  MĂŒnster met fin Ă  cette guerre. En , Sarreinsberg ne comptait plus que deux habitants, le repeuplement ne s’effectuant que petit Ă  petit[26].

    Guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697)

    En , des bans dĂ©serts sont donnĂ©s en gage au colonel de Verveine. À la fin du XVIIe siĂšcle, l’éclatement du duchĂ© mĂšne Ă  la crĂ©ation d’une principautĂ© autonome de la Sarre dirigĂ©e par le prince de VaudĂ©mont. Le duc rejoint la coalition anti-française, et capitule finalement en face Ă  Louis XIV. Ce dernier Ă©dicta en des mesures de revitalisation de cette rĂ©gion qui vit renaĂźtre une industrie rĂ©gionale traditionnelle, la verrerie et la fabrication du cristal, initialement crĂ©Ă©e en Ă  MĂŒntzthal (Saint-Louis), aussi de nouveaux habitants repeuplent progressivement la rĂ©gion.

    À partir de cette pĂ©riode, Althorn connaĂźt un dĂ©veloppement liĂ© Ă  l’exploitation de mines de fer sur le Plackenberg par les forges de Mouterhouse (voir carte de l’atlas topographique du comtĂ© de Bitche)[26].

    RĂ©union de la Lorraine par la France (1705-1766)

    Léopold Ier, duc de Lorraine et de Bar, repeupla et dynamisa ses duchés martyrisés par les guerres
    Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine à titre viager et roi titualaire de Pologne, souverain fantoche mais débonnaire.

    En , le retour des Français met en place une souverainetĂ© territoriale : les Français protĂšgent les frontiĂšres, alors que les Lorrains assurent la police intĂ©rieure. Le comtĂ© de Bitche se ruine alors dans l’amĂ©nagement de ses fortifications. Sous Stanislas, duc de Lorraine et de Bar Ă  titre viager et roi titulaire Pologne, les impĂŽts sont tellement Ă©crasants que s’amorce un exode vers les pays de l'Est (Hongrie et Transylvanie), environ 1 400 personnes quittent l'arrondissement Ă  la fin du XVIIe siĂšcle[26].

    Fondation de Goetzenbruck (1721)

    En , la fondation du village de GƓtzenbruck est liĂ©e Ă  la crĂ©ation de la verrerie sur le col entre les deux Ă©perons Schweizerberg et Sarreinsberg. Cette usine, propriĂ©tĂ© de MM. Walter, Berger et Rimlinger, des verriers de Meisenthal ayant reçu du duc LĂ©opold Ier de Lorraine 600 arpents de bois pour y Ă©tablir leur industrie, Ă©tait spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication des verres de montre et dans la gobeleterie. L’usine Ă©tait Ă©clatĂ©e sur deux sites, le verre de montre Ă©tait soufflĂ© dans une usine situĂ©e en contrebas dans la vallĂ©e (ancien moulin Ă  farine de ) alors que le travail de finition Ă©tait assurĂ©e dans les actuels bĂątiments de l’usine. La proximitĂ© des bois ainsi que le peu de taxes que la population devait payer pour l’exploitation du bois explique Ă©galement le dĂ©veloppement rapide de la verrerie. Le dĂ©boisement intensif liĂ© Ă  cette industrie a laissĂ© des marques sur le paysage comme le dĂ©notent les cartes postales anciennes[17] - [27].

    Fondation de Sarreinsberg (1746)

    En , est fondĂ© le village de Sarreinsberg, l’origine du nom provenant de la ligne de partage des eaux, au nord vers la Sarre et au sud vers le Rhin. Le village est Ă©galement connu sous le nom de Mont-Royal ou Königsberg, noms supprimĂ©s aprĂšs la RĂ©volution française[27].

    Époque contemporaine

    Le découpage administratif du district de Bitche en .

    À la RĂ©volution française est crĂ©Ă© le district de Bitche qui se heurte au clergĂ© et sĂšme la terreur. Les impĂŽts sont toujours aussi difficiles Ă  supporter. En , le district est Ă©clatĂ© en trois cantons (Bitche, Volmunster et Rohrbach), qui sont rattachĂ©s Ă  l’arrondissement de Sarreguemines. Le pays de Bitche perd alors neuf siĂšcles d’unitĂ©, et le « repliement » (c’est-Ă -dire le dĂ©part de l’élite locale) s’amorce.

    En , GƓtzenbruck devient une paroisse indĂ©pendante, auparavant, le village avec celui de Sarreinsberg, Ă©tait la succursale de la paroisse de Soucht, en est construite la chapelle des Verreries Ă  l’emplacement d’une chapelle plus ancienne datant de . Elle est actuellement inscrite Ă  l’Inventaire SupplĂ©mentaire des monuments Historiques.

    De Ă  , une nouvelle Ă©glise est construite Ă  la jonction entre GƓtzenbruck et Sarreinsberg. Althorn est Ă©rigĂ©e en paroisse de l'archiprĂȘtrĂ© de Bitche en .

    Annexion par l'Empire allemand (1871-1918)

    Lorsque la guerre Ă©clate en , les soldats du Kaiser s’arrĂȘtent Ă  Goetzenbruck et le village ainsi que toute la Lorraine mosellane deviennent allemands. À la suite de ce changement de nationalitĂ©, de nombreux verriers quittent le pays de Bitche pour aller s’installer Ă  Nancy et Ă  l’intĂ©rieur de la France. De ce fait, la rĂ©gion perd des artistes comme Daum, Muller et GallĂ© qui travaillaient avec les cristalleries locales[28].

    En , est crĂ©Ă©e la Manufacture d’optique « Mont-Royal »[29] qui sera florissante jusque dans les annĂ©es 1960, aprĂšs une restructuration importante Ă  la fin des annĂ©es 1990, cette entreprise est devenue un modĂšle industriel de notoriĂ©tĂ© internationale[27].

    Seconde Guerre mondiale (1939-1945)

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune est Ă©vacuĂ©e dans la nuit du 6 au dans la rĂ©gion de Sarre-Union jusqu'Ă  fin mars 1945. La mairie est repliĂ©e Ă  Bischtroff-sur-Sarre. Le village est bombardĂ© du au et libĂ©rĂ© par les troupes amĂ©ricaines le . « Village de Lorraine Ă©prouvĂ© par les bombardements, GoetzenbrĂŒck, dont la population a Ă©tĂ© l'objet de nombreuses vexations et sollicitations de l'occupant, supporta toutes les Ă©preuves avec un courage admirable. Par ses sacrifices, par son attachement Ă  la France, s'est acquis des droits Ă  la reconnaissance du Pays. » Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec Ă©toile de bronze. En , la commune Ă©dite le livre Freiheitswind Ă©crit par Philippe Koffler et Lise Pommois qui retrace la libĂ©ration du village en par les troupes alliĂ©es et regroupe des tĂ©moignages d'habitants ayant vĂ©cu cette pĂ©riode. Le paysage urbain en sera fortement modifiĂ© avec de nouvelles constructions possĂ©dant une nouvelle forme urbaine[17] - [27].

    AprĂšs avoir connu des situations diverses et dĂ©pendu de Mouterhouse, Althorn et Sarreinsberg ne sont dĂ©finitivement rattachĂ©s Ă  GƓtzenbruck qu'en . La date officielle du rattachement de Sarreinsberg Ă  GƓtzenbruck est le .

    Politique et administration

    Situation administrative

    carte en couleur
    Situation de Goetzenbruck (rouge) au sein du canton de Bitche (gris).

    Depuis , Goetzenbruck est rattachĂ©e Ă  l'arrondissement de Sarreguemines. La commune dĂ©pend de la cinquiĂšme circonscription de Moselle. De Ă  , Goetzenbruck a fait partie de l'Ă©phĂ©mĂšre canton de Lemberg du district de Bitche. Depuis cette date, la commune dĂ©pend du canton de Bitche (46 communes pour prĂšs de 35 000 habitants). Selon le principe de paritĂ©, deux conseillers dĂ©partementaux - une femme, un homme - sont nĂ©cessairement issus des suffrages. À la suite des Ă©lections dĂ©partementales des 22 et , les reprĂ©sentants auprĂšs du conseil dĂ©partemental de la Moselle sont Anne Mazuy-Harter (DVD) et David Suck (UDI), ancien vice-prĂ©sident du conseil gĂ©nĂ©ral[30].

    Instances judiciaires et administratives

    Dans le ressort de la Cour d'appel de Metz, Goetzenbruck relĂšve du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance, du tribunal pour enfants et du bureau foncier de Sarreguemines, de la Cour d'Assises de Moselle, du tribunal administratif de Strasbourg et de la cour administrative d'appel de Nancy[31].

    La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la communauté de brigades (COB) de Bitche[32].

    Intercommunalité

    carte en couleur
    Situation de la C.C. du Pays de Bitche (rouge) au sein de la Moselle (gris).

    Goetzenbruck fait partie de la communauté de communes du Pays de Bitche (CCPB) qui regroupe en son sein trente-sept communes situées autour de Bitche. Depuis , cette institution est présidée par Francis Vogt, conseiller municipal de Bitche. Les trois délégués de Goetzenbruck pour cette structure intercommunale sont le maire Joël Romang ainsi que les conseillers municipaux Pierrette Dorckel et Franck Hinsberger[33].

    Parmi ses nombreuses compĂ©tences, la CCPB gĂšre le gymnase et le plateau sportif du collĂšge de Lemberg, le gymnase et le plateau sportif du collĂšge Kieffer de Bitche, La piscine et la mĂ©diathĂšque Rocca de Bitche, le site du Simserhof au LĂ©geret, le site verrier de Meisenthal, le musĂ©e du Sabotier de Soucht, le site du moulin d'Eschviller, la collecte des ordures mĂ©nagĂšres, l’entretien des cours d’eau et le dĂ©veloppement touristique. Le siĂšge administratif et les bureaux de la CCPB se situent Ă  Bitche, au 4 rue du GĂ©nĂ©ral Stuhl[34].

    Élections prĂ©sidentielles

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac, RPR, élu, avait obtenu à Goetzenbruck 82,21 % des suffrages et Jean-Marie Le Pen, FN, 17,79 % des suffrages ; le taux de participation était de 77,49 %[35].

    Cinq ans plus tard, lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu à Goetzenbruck 53,27 % des suffrages et SégolÚne Royal, PS, 46,73 % des suffrages ; le taux de participation était de 80,12 %[36].

    Cinq ans plus tard, lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait recueilli 50,97 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 49,03 % des suffrages ; le taux de participation était de 78,22 %[37].

    Liste des maires

    Liste des maires depuis la réunion des deux communes
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    1947 1953 Robert Kirrmann NC NC
    1953 1958 Théophile Stenger NC NC
    1958 1965 Louis Rohr NC NC
    1965 1971 Emile Fuhrmann NC NC
    1971 1983 Marcel Goebel NC NC
    mars 1983 mars 2008 Gilbert Maurer PS Enseignant
    mars 2008 En cours Joël Romang NC NC

    Budget et fiscalité 2021

    En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[38] :

    • total des produits de fonctionnement : 1 154 000 â‚Ź, soit 745 â‚Ź par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 921 000 â‚Ź, soit 594 â‚Ź par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 1 311 000 â‚Ź, soit 846 â‚Ź par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 1 179 000 â‚Ź, soit 735 â‚Ź par habitant ;
    • endettement : 701 000 â‚Ź, soit 452 â‚Ź par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 11,50 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s bĂąties : 27,76 % ;
    • taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 57,36 % ;
    • taxe additionnelle Ă  la taxe fonciĂšre sur les propriĂ©tĂ©s non bĂąties : 0,00 % ;
    • cotisation fonciĂšre des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2019 : mĂ©diane en 2019 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 22 000 â‚Ź[39].

    Rattachements géographiques

    Population et société

    Évolution dĂ©mographique

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[41].

    En 2020, la commune comptait 1 465 habitants[Note 2], en diminution de 8,15 % par rapport Ă  2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1836 1841 1861 1866 1871
    2152322837841 102524624697678
    1875 1880 1885 1890 1895 1900 1905 1910 1921
    685674752757793883950965930
    1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
    9429319541 8501 8691 9051 9791 8991 759
    1990 1999 2006 2008 2013 2018 2020 - -
    1 7201 7511 7141 7031 6081 5101 465--
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee Ă  partir de 2006[42].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    AprĂšs une forte croissance de population Ă  la fin du XIXe siĂšcle (passage de 1 735 habitants en Ă  presque 2 400 en ), due Ă  l’industrialisation de la rĂ©gion de Bitche et Ă  la verrerie implantĂ©e dans la commune, la population de GƓtzenbruck a connu une chute linĂ©aire et importante lors de la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle. En effet, la commune a perdu plus de 500 habitants en 54 ans (elle atteint 1 869 habitants en ), cela est notamment dĂ» aux deux guerres et aux restructurations de l’industrie verriĂšre.

    Une lĂ©gĂšre reprise a ensuite lieu, jusqu’à la fin des annĂ©es 1960 (gain de 110 habitants en 14 ans). AprĂšs cela, on observe a nouveau une chute importante de la population au cours des annĂ©es 1970 : la commune a perdu 140 habitants entre et . Dans les annĂ©es 1980, GƓtzenbruck a continuĂ© Ă  perdre des effectifs (39 habitants sur une pĂ©riode de 8 ans). On observe pour finir une lĂ©gĂšre reprise dans les annĂ©es 1990 (31 habitants sur une pĂ©riode de 9 ans). La construction d’un lotissement, comme celui de GƓtzenbruck (annĂ©es 1980 et 1990), permet d’amoindrir la perte de population, mais ne suffit pas pour retrouver un rĂ©el dynamisme dĂ©mographique[43].

    Depuis les villages de Sarreinsberg et d'Althorn appartiennent à la commune de Goetzenbruck. Sarreinsberg avait déjà appartenu à la commune de Goetzenbruck de à .

    Activité et aspect social

    RĂ©partition sociale des habitants de Goetzenbruck
    Pourcentage
    Artisans, commerçants, chefs d'entreprise 2,4 %
    Cadres 2,3 %
    Professions intérimaires 9,1 %
    Employés 13,3 %
    Ouvriers 26,7 %
    Étudiants 7,9 %
    Retraités 23,5 %
    Sans activité 15,3 %

    La population active représente 53,50 % des habitants de la commune, se classant ainsi dans le premier tiers national.

    Enseignement

    La commune de Goetzenbruck est rattachée à l'académie de Nancy-Metz. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires, et ce depuis le redécoupage des régions françaises de 2015. Avant, elle faisait partie de la zone A[44].

    Le village dispose de deux écoles, l'école maternelle « Les Premiers Pas »[45] et l'école élémentaire du Mont-Royal[44]. Les élÚves de Goetzenbruck vont ensuite au collÚge La Paraison de Lemberg. Pour poursuivre leurs études en lycée, ils se rendent principalement à Bitche ou à Sarreguemines.

    Vie associative

    • L'Union sportive de GƓtzenbruck est le club de football de la commune fondĂ© en 1928. L'Ă©quipe fanion sĂ©nior Ă©volue actuellement en deuxiĂšme division de district. Au dĂ©but des annĂ©es 1980, l'Ă©quipe Ă©voluait en Division d'Honneur RĂ©gionale (DHR), oĂč il pouvait affronter les rĂ©serves des clubs professionnels de la rĂ©gion Lorraine. Le , le club fusionne avec l'AS Meisenthal pour former l'entente US GƓtzenbruck-Meisenthal[46].
    • « Les Éclaireurs », association regroupant les adeptes de la marche sportive, organise tous les ans la fameuse marche populaire permettant Ă  tous, qu'ils soient nĂ©ophytes ou confirmĂ©s, de dĂ©couvrir les magnifiques forĂȘts avoisinantes.

    MĂ©dias

    Le RĂ©publicain lorrain est un quotidien rĂ©gional d’information dont le siĂšge social se situe Ă  Metz. Dans son Ă©dition de Sarreguemines-Bitche, il consacre rĂ©guliĂšrement des articles Ă  l’actualitĂ© communale[47].

    Dans le domaine des mĂ©dias audiovisuels, trois chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision sont accessibles aux habitants de Goetzenbruck et relaient les informations locales : France 3 Lorraine, MosaĂŻk et TV Cristal. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer Radio Studio 1 et Radio MĂ©lodie, basĂ©es respectivement Ă  Bitche et Ă  Sarreguemines, ainsi que Radio SalĂŒ, radio de langue allemande basĂ©e Ă  Sarrebruck.

    Économie

    Activité historique

    Le fondement de l'économie depuis 1721 est l'industrie du verre. La verrerie fut créée par Jean-Georges Poncet, artisan verrier de Meisenthal.

    Les premiÚres verreries étaient trÚs petites (« Stuetzenhuetten », de simples huttes en bois). Les habitants étaient trÚs pauvres et la construction de ces verreries était sommaire : quatre troncs d'arbres enfoncés dans le sol formaient les quatre coins, les parois et la toiture étaient en planches. Un vestige subsiste rue du Schweizerberg.

    De la fabrication de statuettes de la Vierge Ă  l'Ă©laboration de burettes de chimiste, les verriers locaux se sont spĂ©cialisĂ©s dans l'Ă©laboration de boules de NoĂ«l qui se rĂ©pandent grĂące Ă  l'usine Vergo (nom composĂ© de « ver » pour verrerie et « go » de Goetzenbruck) qui les produira en grand nombre Ă  la fin du XIXe siĂšcle pour dĂ©corer les sapins de NoĂ«l du monde entier. La production passera de 80 000 unitĂ©s dans les annĂ©es 1930, Ă  200 000 en 1950. En 1964, Vergo arrĂȘte de souffler des boules de NoĂ«l car les usines de production automatisĂ©e permettent de produire des boules beaucoup moins chĂšres. En 1981, l'usine dĂ©pose son bilan et est rachetĂ©e par la sociĂ©tĂ© britannique Pilkington pour y fabriquer des verres ophtalmiques (verres de lunettes). Depuis, la sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© rachetĂ©e par Sola optique (groupe Zeiss) qui, en 2006, dĂ©cide de dĂ©localiser l'unitĂ© de production au Mexique. À ce jour le complexe industriel est en cours de reconversion.

    ParallÚlement à l'essor du groupe Vergo, l'usine familiale Mont Royal, implantée sur le Königsberg, fait son nid dans les verres ophtalmiques. Toujours à la pointe des évolutions technologiques, fournissant les grands opticien nationaux, Mont Royal perpétue la tradition locale verriÚre.

    Activité actuelle

    Dans un secteur rural voué à l'exode à la fin du XXe siÚcle, la commune a su garder les petits commerces et artisans locaux. En 1993 fut entreprise la création d'une zone artisanale et commerciale afin de promouvoir l'essor de la commune. L'économie de la commune se répartit d'aprÚs le tableau suivant :

    Économie de la commune de Goetzenbruck
    Nombre
    Industries 21
    Construction/BĂątiment 5
    Commerces/RĂ©parations 13
    Sociétés de service 18

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • La verrerie, fondĂ©e en 1721 ;
    • Plusieurs grandes maisons du dĂ©but du XIXe siĂšcle bordent la rue de Bitche, l'axe principal nord-sud du village. Celle situĂ©e aux 7 et 8 de la rue, sans doute un ancien relais de poste, s'impose par sa longue façade trĂšs largement percĂ©e. En dĂ©pit d'une date, 1789, dans un cartouche sur le linteau de la porte piĂ©tonne semble avoir Ă©tĂ© regravĂ©e Ă  une date bien postĂ©rieure, la maison paraĂźt remonter au dĂ©but du XIXe siĂšcle. La partie la plus soignĂ©e de l'Ă©lĂ©vation, situĂ©e Ă  droite, se distingue par ses fenĂȘtres pourvues d'exceptionnelles allĂšges Ă  table saillante sĂ©parant les deux niveaux. La porte cochĂšre couverte d'un arc en anse de panier est appareillĂ©e, tandis que la porte piĂ©tonne de droite au chambranle moulurĂ© est finement dĂ©corĂ©e de baguettes enrubannĂ©es, de piastres enfilĂ©es, d'oves et de rais de cƓur, tous ces Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs appartenant au rĂ©pertoire de l'art classique, comme les denticules et les modillons qui soulignent l'entablement et le pot Ă  feu qui le couronne ;
    • ÉlevĂ©e Ă  la fin du XVIIIe siĂšcle ou au tout dĂ©but du XIXe siĂšcle, la ferme situĂ©e au 19, rue Saint-Hubert, abrite sous un mĂȘme toit le logis et l'exploitation. La façade sur rue est encadrĂ©e par deux chaĂźnes d'angle Ă  bossages et les niveaux sont sĂ©parĂ©s par un bandeau, une corniche moulurĂ©e contenant l'Ă©lĂ©vation. ParticuliĂšrement soignĂ©e dans le rythme des couvertures, la façade de l'exploitation, de composition symĂ©trique, s'ouvre par deux portes en plein cintre correspondant Ă  l'Ă©table et Ă  l'Ă©curie, encadrant la porte charniĂšre de la grange, de mĂȘme forme.

    Patrimoine religieux

    Orgue, Ɠuvre de l'atelier Dalstein-Haerpfer, installĂ© en 1884, restaurĂ© par Willy Meurer en 1968 et par MĂŒhleisen en 1983[48].
    Orgue Verschneider-Krempf - Frédéric Haerpfer[50].

    Dialecte

    Sur le plan culturel, la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle se caractĂ©rise par la diffusion de la langue française dans le village et plus largement dans l'ensemble de la population alsacienne et mosellane. Depuis le traumatisme de l'occupation nazie de 1940-1945, la langue allemande et le dialecte francique sont en net recul mĂȘme si le canton de Bitche comptait encore 80 Ă  90 % de locuteurs du francique lorrain en [53].

    Dans les conversations en français de Moselle germanophone, outre les spécificités de l'accent francique lorrain (non distinction entre le p et le b, le ch et le j, le d et le t), la syntaxe est fréquemment bousculée par celle de l'allemand. Parmi les autres tendances lourdes figurent l'inversion entre le prénom et le nom (Muller Michel), l'usage fréquent d'abréviations pour les noms de localités (Goetz', 'Bronn, Ench', Meis', Stras'), et l'emprunts de mots à la langue francique rhénane (Bix, Flammkuche, Schnaps, Scheslon, Kirb).

    Personnalités liées à la commune

    Le crĂ©ateur anonyme de la boule de NoĂ«l. Traditionnellement, on accrochait des pommes au sapin, mais en 1858, l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eut plus de pommes. Un artisan verrier eut l'idĂ©e pour donner quand mĂȘme un peu de joie Ă  la fĂȘte de crĂ©er des boules reprĂ©sentant une pomme et d'autres fruits. La boule de NoĂ«l Ă©tait nĂ©e. Aujourd'hui de Tokyo Ă  New York et de Stockholm Ă  Johannesbourg durant toute la pĂ©riode des fĂȘtes de NoĂ«l sa crĂ©ation est reprĂ©sentĂ©e.

    HĂ©raldique

    Blason de Goetzenbruck Blason
    Mi-parti coupé : au 1er de gueules au cor de chasse d'argent, lié et virolé d'or, surmonté d'un alérion d'argent ; au 2e d'argent à un mont à trois coupeaux de gueules, les deuxiÚme et troisiÚme coupeaux bordés d'azur vers les flancs, sommé d'un étendard d'azur à trois fleurs de lys d'or ; au 3e d'azur à la fasce vergetée d'argent, au cuveau d'or soutenu de flammes de gueules brochant
    DĂ©tails
    Le cor de chasse (Horn) et l'alĂ©rion symbolisent le hameau d'Althorn, oĂč les ducs de Lorraine possĂ©daient un chĂąteau. Le mont et l'Ă©tendard reprĂ©sentent Sarreinsberg, qui s'appela d'abord Mont-Royal ; les filets d'azur Ă©voquent les cours d'eau qui en descendent vers la Sarre via l'Eichel et le Rhin via la Zinsel du Nord. Le pont frettĂ© (GitterbrĂŒcke) constitue un emblĂšme parlant. Enfin le vase rappelle l'industrie du verre[17].
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Annexes

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Le patrimoine de la commune sur www.pop.culture.gouv.fr/

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique de Goetzenbruck » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « QualitĂ© des eaux de riviĂšre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consultĂ© le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenĂȘtre "Rechercher".

    Références

    1. « Orthodromie », sur le site Lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 5.
    3. Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 7.
    4. Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 9.
    5. Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 11.
    6. Sandre, « le ruisseau le Grentzbach »
    7. Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 3.
    8. « TER Lorraine », sur le site de la SNCF (consulté le ).
    9. « Les transports scolaires », sur le site du conseil départemental de la Moselle (consulté le ).
    10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    11. « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de l’Insee (consultĂ© le ).
    12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    17. « Goetzenbruck », dans Passé présent : La Moselle dévoilée, no 14, 2015, p. 34-36.
    18. Ernest de Bouteiller, Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en , Impr. nationale, Paris
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    20. « KrÀse vun der Mosel - Saargeminn », sur Geoplatt (consulté le ).
    21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Althorn », sur ehess.fr, École des hautes Ă©tudes en sciences sociales (consultĂ© le ).
    22. « Lieux-dits du cadastre », sur la carte du projet OpenStreetMap (consulté le ).
    23. « Lieux-dits du cadastre », sur la carte cadastrale de France (consulté le ).
    24. « Goetzenbruck », sur communes-francaises.info (consulté le ).
    25. Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 15.
    26. Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 16.
    27. Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 17.
    28. Plan local d'urbanisme de Montbronn, p. 27.
    29. Manufacture Lorraine Optique Mont Royal
    30. « Le Conseil Départemental », sur http://www.moselle.fr (consulté le ).
    31. « Liste des juridictions compétentes pour une commune » (consulté le ).
    32. « Brigade la plus proche / Goetzenbruck », sur le site de la Gendarmerie nationale (consulté le ).
    33. « Les élus de la Communauté de Communes du Pays de Bitche », sur http://www.cc-paysdebitche.fr/ (consulté le ).
    34. « La communauté de communes » (consulté le ).
    35. MinistÚre de l'Intérieur - Moselle (Lorraine), « Résultats de l'élection présidentielle de 2002 à Goetzenbruck » (consulté le ).
    36. MinistÚre de l'Intérieur - Moselle (Lorraine), « Résultats de l'élection présidentielle de 2007 à Goetzenbruck » (consulté le ).
    37. MinistÚre de l'Intérieur - Moselle (Lorraine), « Résultats de l'élection présidentielle de 2012 à Goetzenbruck » (consulté le ).
    38. Les comptes de la commune
    39. Chiffres clĂ©s Évolution et structure de la population. Dossier complet
    40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    43. Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 18.
    44. « École Ă©lĂ©mentaire publique du Mont-Royal », sur le site de l'Éducation nationale (consultĂ© le ).
    45. « École maternelle publique Les Premiers Pas », sur le site de l'Éducation nationale (consultĂ© le ).
    46. « L’Union sportive et l’AS Meisenthal fusionnent », Le RĂ©publicain lorrain, (consultĂ© le ).
    47. « Goetzenbruck », Le Républicain lorrain (consulté le ).
    48. Orgue de l'Ă©glise de la Visitation de Goetzenbruck
    49. « Chapelle des Verreries (ancienne) », notice no PA00105990, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
    50. Orgue Verschneider-Krempf (1880) - Frédéric Haerpfer (1938)
    51. Liste de répliques de la grotte de Lourdes
    52. Les grottes de Lourdes en Moselle-Est. GƓtzenbruck : La grotte [1909, Ă  droite de l’église d’Althorn
    53. S. Legrand - d'aprĂšs les chiffres de l'INSEE.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.