Goetzenbruck
Goetzenbruck [ÉĄĆtsÉnbÊyk], Ă©galement orthographiĂ© GĆtzenbruck, est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement de la Moselle, en rĂ©gion Grand Est.
Goetzenbruck Althorn, Sarreinsberg | |||||
Vue sur le village depuis le clocher de l'Ă©glise de la Visitation. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Grand Est | ||||
DĂ©partement | Moselle | ||||
Arrondissement | Sarreguemines | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Bitche | ||||
Maire Mandat |
Joël Romang 2020-2026 |
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Code postal | 57620 | ||||
Code commune | 57250 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Goetzenbruckois | ||||
Population municipale |
1 465 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 180 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 48° 58âČ 41âł nord, 7° 22âČ 50âł est | ||||
Altitude | Min. 260 m Max. 432 m |
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Superficie | 8,12 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Bitche | ||||
LĂ©gislatives | CinquiĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Moselle
GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Village rural de Lorraine, du pays de Bitche et du bassin de vie de la Moselle-est, Goetzenbruck est situé à 51,6 km au nord-ouest de Strasbourg, dans le terroir du parc naturel régional des Vosges du Nord. Au niveau intercommunal, la municipalité est intégrée dans la communauté de communes du Pays de Bitche qui regroupe 46 localités autour de Bitche. En 2020, la population légale est de 1 465 habitants, appelés les Goetzenbruckois et Goetzenbruckoises, qui font de Goetzenbruck le 4e village le plus peuplé du pays de Bitche aprÚs Bitche, Rohrbach et Montbronn.
Le village est fondé en . Dépendante du Comté de Bitche, la localité est à l'époque la propriété des ducs de Lorraine. Le village devient français en sous Louis XV avec le rattachement du duché de Lorraine au royaume de France. Comme le reste de la Moselle, Goetzenbruck devient allemand durant la période du Reichsland (-) puis lors de l'occupation nazie (-).
GĂ©ographie
Localisation et communes avoisinantes
SituĂ©e Ă l'est du dĂ©partement de la Moselle, la commune de Goetzenbruck appartient au pays de Bitche ; elle jouxte le dĂ©partement voisin du Bas-Rhin, rĂ©gion communĂ©ment appelĂ©e Alsace Bossue. Goetzenbruck appartient au canton de Bitche et Ă lâarrondissement de Sarreguemines.
à vol d'oiseau, Goetzenbruck se situe à 52 km au nord-ouest de Strasbourg, chef-lieu de région, à 88 km à l'est de Metz, chef-lieu de département, à 27 km au sud-est de Sarreguemines, chef-lieu d'arrondissement et à 9 km au sud-ouest de Bitche, chef-lieu du canton et de la communauté de communes du Pays de Bitche[1].
Présentation du ban communal
Culminant à 430 mÚtres, le village se développe sur le rebord du plateau, en limite des pays couvert et découvert.
En , la densitĂ© de la commune est de 198 habitants au km2. Elle est bien supĂ©rieure Ă celle du canton de Bitche (59 habitants au km2) dont GĆtzenbruck fait partie, et Ă celle du dĂ©partement de la Moselle (168 habitants au km2). Cela est principalement dĂ» Ă une population assez importante au vu de la petite superficie du ban communal : 812 hectares.
Le village possĂšde une annexe, Althorn sur la frange sud-est du ban, rattachĂ©e en en mĂȘme temps que Sarreinsberg, village complĂ©tement agglomĂ©rĂ© Ă Goetzenbruck. Althorn comprend elle-mĂȘme un appendice noyĂ© dans la forĂȘt, Schoenthal, ne comptant que quelques maisons isolĂ©es. Le dĂ©coupage des limites communales comporte une particularitĂ©, une enclave au sud-est entre Sarreinsberg et Althorn, essentiellement constituĂ©e de forĂȘts, appartient Ă la commune voisine de Mouterhouse.
Le ban communal comprend une part considĂ©rable de forĂȘts, 504 hectares (62 % du territoire communal). Le reste de l'espace est ainsi occupĂ© par un tissu urbain Ă©tendu reprĂ©sentant 226 hectares (28 % du territoire communal) et par un domaine agricole de 82 hectares (seulement 10 % du territoire communal). Le village s'implante selon un axe nord-sud, avec une poche vers l'est, jouxtant la limite est de la commune. Il est installĂ© sur les flancs d'un vallon orientĂ© est-ouest, et partiellement sur les crĂȘtes de part et dâautre, occasionnant par lĂ -mĂȘme d'originaux vis-Ă -vis.
Aucun cours d'eau d'importance n'est prĂ©sent sur le territoire communal, quelques ruisseaux ou plutĂŽt des fossĂ©s rĂ©coltant les eaux de ruissellement se situent dans les diffĂ©rents Talwegs. Le ruisseau le plus important, le Breidenbach, prend sa source sur le territoire de Goetzenbruck, longe lâextrĂ©mitĂ© sud-est du territoire, passe par Althorn et vient se jeter dans la Zinsel du Nord Ă Mouterhouse[2].
GĂ©ologie et relief
SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse : Carte gĂ©ologique.
Le paysage de Goetzenbruck et de ses alentours est caractĂ©ristique de la chaĂźne septentrionale des Vosges, les montagnes couvertes de forĂȘt offrent une forme arrondie, le terrain est extrĂȘmement accidentĂ©. Le village correspond globalement Ă un plateau dĂ©coupĂ© par un vallon bien encaissĂ©. La commune se dĂ©veloppe de part et dâautre du Talweg, laissant en contrebas du cĆur du village une longue zone humide parfois marĂ©cageuse.
Le point le plus haut du ban communal est constituĂ© dâune ligne de crĂȘte formant un replat, Ă 430 m dâaltitude, traversant le territoire selon une ligne sud-est dâenviron 3 km. Une seconde ligne de crĂȘte sur un Ă©peron au nord lui fait face Ă la cĂŽte de 410 m. Le point le plus bas se situe dans la vallĂ©e du Breidenbach, en contrebas de lâĂ©cart Althorn, Ă 255 m dâaltitude au croisement des deux vallons. Ă proximitĂ© se trouve une succession de petits Ă©tangs, il sâagit du site de lâancien moulin dâAlthorn.
La zone urbaine de Goetzenbruck sâĂ©tend sur les deux replats des Ă©perons respectivement Ă 430 et 410 m, reliĂ©s par un Ă©tranglement Ă une altitude de 380 m, centre du village oĂč sâest implantĂ©e la verrerie, noyau originel duquel est partie lâurbanisation. Le second noyau, Sarreinsberg, sâest dĂ©veloppĂ© sur le replat au Sud, en vis-Ă -vis. La dĂ©nivelĂ©e entre le centre et les crĂȘtes accuse une diffĂ©rence de 50 m, extrĂȘmement prĂ©sente dans le paysage urbain. LâĂ©cart dâAlthorn est quant Ă lui implantĂ© dans une vallĂ©e Ă 278 m dâaltitude[3].
Le territoire de la commune de GĆtzenbruck appartient aux Vosges grĂ©seuses (la Haarth). Ce terroir au sol maigre favorise les grandes forĂȘts de conifĂšres. Le paysage prĂ©sente une structure tabulaire entrecoupĂ©e de vallĂ©es profondes aux pentes raides. Un Ă©lĂ©ment tectonique remarquable est lâimportante faille qui traverse la commune dâouest en est, coupant toutes les strates gĂ©ologiques prĂ©sentes sur le ban[4].
Occupation du sol
Goetzenbruck se situe en « Pays couvert » (Wasgau) qui constitue lâune des deux grandes entitĂ©s paysagĂšres du pays de Bitche. Lâoccupation des sols dĂ©coulant du relief et de la gĂ©ologie se dĂ©compose de la façon suivante :
Les forĂȘts
Elles reprĂ©sentent 62 % du ban communal et sont constituĂ©es essentiellement de feuillus, hĂȘtres, charmes, chĂȘnes ou de mĂ©lange de feuillus et de conifĂšres, sauf sur une portion ouest du ban, vers Meisenthal ainsi que dans les vallĂ©es et vallons autour dâAlthorn oĂč conifĂšres et Ă©picĂ©as dominent.
Les replats, prairies et cultures
Les cultures sont trĂšs peu prĂ©sentes sur les crĂȘtes, quelques champs de maĂŻs alternent avec de grands prĂ©s, ponctuĂ©s quelquefois de beaux vergers. Les prairies naturelles exploitĂ©es en prĂ©s de fauche occupent de vastes espaces, notamment vers les lignes de crĂȘte au nord et au sud de la partie urbaine. Elles prĂ©dominent par rapport aux pĂąturages amĂ©nagĂ©s en parcs Ă animaux. Une pointe au sud-ouest du territoire comprend des surfaces enherbĂ©es denses composĂ©es essentiellement de graminĂ©es, ces pelouses sont principalement pĂąturĂ©es.
Les coteaux
Le village est entiĂšrement ceinturĂ© de jardins ou de vergers, quand lâurbanisation ne les a pas mis Ă mal. Cette frange vĂ©gĂ©tale sert de tampon avec les grandes Ă©tendues de pĂąturages, situĂ©es en amont. Les vergers apparaissent gĂ©nĂ©ralement diversifiĂ©s avec une prĂ©sence rĂ©guliĂšre de pommiers et de pruniers. Les friches sĂšches ont tendance Ă envahir ces coteaux, de nombreux jardins et vergers nâĂ©tant plus entretenus, en particulier sur le coteau sud bordant le Talweg.
Le vallon humide
La prairie humide, situĂ©e dans le Talweg ouest en contrebas de la verrerie, possĂšde une vĂ©gĂ©tation caractĂ©ristique de zone humide. Elle se compose essentiellement de formations fauchĂ©es, Ă©voluant parfois vers une friche Ă jonc. On note la prĂ©sence de quelques Ă©tangs dans la vallĂ©e du Breidenbach en contrebas dâAlthorn, non loin de lâemplacement dâun ancien moulin, ces Ă©tangs constituent des rĂ©serves de pĂȘches pour les associations locales[5].
Hydrographie et les eaux souterraines
Goetzenbruck se situe partiellement dans le bassin hydrographique de la Sarre, pour le secteur nord et ouest, et dans le bassin hydrographique du Rhin pour le secteur est et sud, Sarreinsberg étant la zone de partage des eaux. Elle est drainée par le ruisseau le Grentzbach, le Klabach et le ruisseau Breidenbach[Carte 1].
Le Grentzbach, d'une longueur totale de 21,2 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Eichel à Waldhambach, aprÚs avoir traversé neuf communes[6].
De part et dâautre du resserrement, entre les deux massifs, une zone humide de fond de vallĂ©e sâĂ©tend lâune, de lâest vers lâouest correspondant au Talweg, lâautre de lâouest vers lâest en direction de Mouterhouse oĂč sâĂ©coule le Moderbach, mais dĂ©jĂ sur le territoire de la commune voisine. La zone humide de lâouest est plutĂŽt marĂ©cageuse, avec une vĂ©gĂ©tation caractĂ©ristique, elle recueille les eaux de ruissellements des deux versants, mais ne prĂ©sente ainsi aucune menace dâinondation, car situĂ©e en contrebas des zones urbanisĂ©es[3].
La qualitĂ© des eaux des principaux cours dâeau de la commune, notamment du ruisseau le Grentzbach, peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Les données météorologiques du tableau ci-dessous sont celles de la station Météo-France de Mouterhouse, située à 5 km au nord-est de Goetzenbruck.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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TempĂ©rature minimale moyenne (°C) | â2,3 | â2,5 | 0 | 2,1 | 6,4 | 9,4 | 11,3 | 10,8 | 7,6 | 5 | 1,1 | â1 | 4 |
Température moyenne (°C) | 1 | 1,9 | 5,5 | 8,8 | 13,3 | 16,2 | 18,4 | 17,9 | 14 | 10 | 4,8 | 1,9 | 9,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 4,2 | 6,4 | 11 | 15,5 | 20,1 | 23,1 | 25,5 | 25,1 | 20,5 | 14,9 | 8,4 | 4,8 | 15 |
Record de froid (°C) date du record |
â23 13.1987 |
â21 07.2012 |
â19,5 01.2005 |
â10 08.2003 |
â4,6 07.1979 |
â1 08.2005 |
1,3 16.1977 |
0 29.1978 |
â4,2 18.1977 |
â8 29.2012 |
â15 23.1998 |
â22 24.2001 |
â23 1987 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17 30.2002 |
22 27.2019 |
26,3 31.2021 |
31 28.2012 |
34 28.2017 |
38 26.2019 |
40,4 25.2019 |
40,1 07.2015 |
35 15.2020 |
27,5 13.2018 |
22,9 02.2020 |
17,8 16.1989 |
40,4 2019 |
Précipitations (mm) | 90,3 | 79,5 | 86,3 | 60,4 | 79,2 | 75,6 | 75,8 | 72,4 | 74,8 | 95,1 | 90,1 | 110,3 | 989,8 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ1âŻmm | 13,5 | 11,4 | 12,4 | 11 | 11,7 | 10,6 | 10,5 | 9,7 | 9,6 | 11,9 | 12,7 | 13,8 | 138,9 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ5âŻmm | 6,5 | 5,3 | 6,5 | 4,4 | 5,4 | 5,2 | 5,1 | 5,1 | 4,8 | 5,9 | 6,4 | 7,8 | 68,4 |
dont nombre de jours avec prĂ©cipitations â„âŻ10âŻmm | 2,7 | 2,5 | 2,5 | 1,5 | 2,4 | 2,3 | 2,3 | 2,2 | 2,5 | 2,7 | 2,9 | 3,9 | 30,4 |
Le climat qui rÚgne à Goetzenbruck est tempéré, froid et de type océanique. Situé au nord du massif montagneux des Vosges, dans le pays couvert, le village est peu exposé aux vents mais des précipitations importantes y sont enregistrées toute l'année. Ainsi, les hivers connaissent des précipitations neigeuses assez fréquentes.
Voies de communications et transport
RĂ©seau routier
Le village de Goetzenbruck est reliĂ© Ă la N62, jonction de Sarreguemines Ă Haguenau en passant par Bitche, par la RD37 traversant la commune de Lemberg. Par ailleurs, il est bien desservi par les routes secondaires : il est traversĂ© selon un axe nord-sud par la RD37 permettant de relier dâune part Meisenthal et dâautre part Wingen-sur-Moder et Wimmenau en Alsace, puis vers Ingwiller et Haguenau par la RD919. Selon un axe est-ouest, la RD37A mĂšne Ă Saint-Louis-lĂšs-Bitche vers lâouest et Ă lâannexe dâAlthorn et Ă Mouterhouse vers lâest.
La situation de Goetzenbruck est fort Ă©loignĂ©e de Metz, la liaison vers la capitale mosellane se fait par lâautoroute A4 via les Ă©changeurs de Sarre-Union ou de Sarreguemines. Aussi, naturellement les habitants sont plus orientĂ©s vers lâAlsace, Haguenau nâĂ©tant distante que dâune quarantaine de kilomĂštres[7].
Transports en commun
La ligne de chemin de fer Sarreguemines-Bitche desservait de à la gare ferroviaire de la commune voisine de Lemberg. La ligne ferroviaire étant désaffectée depuis , la gare de Lemberg est maintenant desservie par une liaison d'autocars TER Lorraine. La gare de Saint-Louis-lÚs-Bitche, un autre village voisin, fut de à le terminus d'une ligne de chemin de fer allant à Wingen-sur-Moder. De nos jours, la gare ferroviaire SNCF la plus proche est la gare de Wingen-sur-Moder, en service depuis sur la ligne Sarreguemines-Strasbourg[8].
Des ramassages vers le collÚge de Lemberg[9] et vers les lycées et collÚge de Bitche sont organisés lors des périodes scolaires.
Réseau aérien
LâaĂ©roport de Sarrebruck-Ensheim se situe Ă 45 km (liaison avec les grandes villes allemandes), celui de Strasbourg-Entzheim Ă 70 km (liaison avec les grandes villes françaises et europĂ©ennes). LâaĂ©roport international de Francfort est distant de 200 km du village. LâaĂ©roport de Deux-Ponts (Ă 37 km) qui offrait des liaisons quotidiennes vers Berlin et Majorque n'est plus exploitĂ© depuis .
Urbanisme
Typologie
Goetzenbruck est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [10] - [11] - [12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13] - [14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des forĂȘts et milieux semi-naturels (49,5 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (68,6 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (49,5 %), terres arables (19,5 %), zones urbanisĂ©es (19,1 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (9,7 %), prairies (2,1 %)[15].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[16].
Toponymie
Goetzenbruck
- Lors de sa crĂ©ation en 1721, le village se prĂ©sente sous l'appellation Gotzbrick, dont l'origine est partagĂ©e. Il pourrait venir de l'allemand Götze-BrĂŒck, le pont qui porte la statue d'un saint, ou alors plus probablement de GaetzenbrĂŒck, c'est-Ă -dire un assemblage de rondins juxtaposĂ©s recouvrant un sol marĂ©cageux sur le parcours d'une route[17].
- Anciennes mentions[18] - [19] : Gotzembruck (XVIIIe siĂšcle) ; Gotzbruck () ; Goetzembruck () ; Goltzembruch () ; Gotzbrick () ; Goetzenbruck () ; Getzenbruck () ; GötzenbrĂŒck (-).
- En francique lorrain : Getzebrikk[20] et Getzebrigg. En allemand : GötzenbrĂŒck.
Ăcarts
Ces deux écarts ont été rattachés à la commune de Goetzenbruck aprÚs la Seconde Guerre mondiale.
Althorn
- Althorn, cité depuis 873 et reconstruit aprÚs la guerre de Trente Ans. Althorn se situe à 1,5 km au sud de la commune.
- Anciennes mentions[21] : Altthann () ; Althehorn (XVIIIe siĂšcle) ; Arthorn ().
- En francique lorrain : Althoern[20].
- Sobriquet des habitants : Althorner Ratzer ou Althorner Rotzbuben, « les roupieux d'Althorn ». Les roupieux sont ceux qui laissent pendre en bas du nez les humeurs sécrétées par la muqueuse nasale au lieu de se moucher, ce qui dénote la plus grande malpropreté[17]...
Sarreinsberg
- Sarreinsberg, ou Königsberg, datant de 1746. Cet Ă©cart Ă©tait quasi-attenant Ă Goetzenbruck. La frontiĂšre se situe de l'axe passant par la rue de la ForĂȘt, le tronçon de la rue Harpe Ă la rue de l'Ăcole, le dĂ©but de la rue Saint-Hubert jusqu'au croisement de la rue d'Ingwiller et de la rue du Foyer, Sarreinsberg Ă©tant situĂ© versant sud et, Goetzenbruck versant nord.
- Anciennes mentions : Mont-Royal ou Königsberg (carte Cassini) ; MontroĂŻal () ; Mont-Royal ou KĆnigsberg () ; Sarrheimberg () ; Saareinberg (An II) ; Sar-Rhinberg (An X).
Lieux-dits
Reflet du long passé linguistique allemand du pays de Bitche, les micro-toponymes ruraux (ou lieux-dits cadastraux) ne sont pas en français mais en allemand. On compte notamment:
- Aeppelgarten, littéralement jardin des pommes, derriÚre l'ancienne verrerie au centre du village, la chapelle des Verreries y est située.
- Afrique, au sud du village-centre vers Althorn, oĂč on trouve aussi une rue d'Afrique.
- Altfeld, littéralement vieux champ, champ au sud du village entre la rue Saint-Hubert et la rue d'Afrique.
- Althoerner Miel ou Althorner Muehle, le moulin d'Althorn, lieu-dit au niveau de l'intersection entre la D37A et la D36B au nord-est de l'Ă©cart d'Althorn.
- Bohnenberg, littéralement mont des haricots, colline au nord de l'écart d'Althorn.
- Butzberg, vallon situé entre la rue du Foyer et la rue de Saint-Louis-lÚs-Bitche.
- Brimmehiwel, point culminant du village oĂč se situe le chĂąteau d'eau.
- Bruckerthal, littĂ©ralement vallĂ©e du pont ou ponton, vallĂ©e Ă l'est du moulin d'Althorn et Ă l'extrĂȘme sud-est de la commune.
- Brunnenkopf, littéralement mont des sources, colline qui domine Saint-Louis au nord du village.
- D'Dhal ou das Thal, fin de la rue de Saint-Louis-lĂšs-Bitche, l'immeuble est une ancienne verrerie.
- Dode Eck, littéralement coin des morts, situé au croisement de la rue de Saint-Louis-lÚs-Bitche et de la rue Schweizerberg.
- Evergass, la rue Haute.
- Judenthal, littéralement vallée des juifs, vallée en prolongement de la rue Neuve à Althorn.
- Kahlebori, rue Schweizerberg.
- Kiedhal ou Kuhthal, littéralement vallée des vaches, rue de la Vallée.
- Klabach, ruisseau dans la vallée qui conduit à Saint-Louis qui se jette dans le ruisseau de Saint-Louis.
- Klabachmiel ou Klabachmuehle, le moulin du Klabach, un moulin qui se trouve aux abords de ce ruisseau.
- Klosterberg, mont situé derriÚre le complexe sportif.
- Kohlwald, impasse finale de la rue Saint-Hubert, tient son nom des anciennes mines de charbon éphémÚres vu la pauvreté du minerai extrait au début du XIXe siÚcle.
- Mexikanischer Grenze, littéralement FrontiÚre Mexicaine, croisement de chemins forestiers, situé RD 37 au sud de la commune.
- Plackenberg, colline au sud de la rue Saint-Hubert.
- Scharf Eck, situé rue d'Ingwiller au croisement de la rue du Coq (Hahnegass).
- D'Stange, fin de la rue du Weisserpuhl.
- Tannenberg, colline Ă l'est de la rue des BruyĂšres[22].
- Untergass, rue du 19e-Char[23] - [24].
Histoire
Lâhistoire de GĆtzenbruck est indissociable de lâhistoire d'Althorn et Sarreinsberg, et de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale des communes voisines (Mouterhouse, Saint-Louis, Meisenthal, etc.) et de lâensemble de la rĂ©gion[25].
Préhistoire
Ă lâĂ©poque prĂ©historique, le pays de Bitche Ă©tait dĂ©jĂ peuplĂ©, des occupations Ă©parses ayant Ă©tĂ© relevĂ©es dans la contrĂ©e, Ă GĆtzenbruck la seule trace de cette occupation est une hache polie du NĂ©olithique, dĂ©couverte Ă lâextrĂ©mitĂ© de la rue des BruyĂšres[25].
Moyen Ăge central
Au XIe siĂšcle, le pays de Bitche apparaĂźt comme une entitĂ© territoriale de la Lotharingie orientale. Au XIIe siĂšcle, lâĂ©vĂȘque de Metz et le duc de Lorraine cherchent Ă contrĂŽler une partie de la route du sel ; pour une fois, le duc remporte cette lutte dâinfluence et tente de sâinstaller en Alsace du Nord.
Ă la fin du XIIIe siĂšcle, le duchĂ© se recentre sur lâaxe meurthois et Ă©change, avec le comte de Deux-Ponts, la seigneurie de Bitche contre Sarreguemines, Lindre et Marimont, tout en conservant son droit de suzerainetĂ©. Câest Ă cette Ă©poque, que lâon peut situer la crĂ©ation dâun monastĂšre datant du Bas Moyen-Ăge au Klostenberg, aujourdâhui disparu et malheureusement non localisĂ©[25].
Moyen Ăge tardif
Au XIVe siĂšcle, une importante route commerciale servait au trafic des produits manufacturĂ©s dans les Flandres vers lâItalie, et dans lâautre sens des marchandises plus lointaines (« Le Levant ») vers le nord. Les sires de Bitche, alors comtes de Deux-Ponts percevaient un droit de pĂ©age sur cette route, route qui ne pouvait Ă©viter le col Ă©troit surplombant des marĂ©cages (future localisation de la verrerie), ainsi un pont « formĂ© dâun grand nombre de corps dâarbres juxtaposĂ©s » fut construit pour rendre cette voie carrossable.
De lĂ lâorigine du nom de GĆtzenbruck (pont de rondins) avec ses diffĂ©rentes variantes, initialement « GĂ€tterbrick », « Gotzbrick » en , « Goetzembruck » en pour acquĂ©rir sa forme dĂ©finitive en .
Au cours du XVe siĂšcle, les premiĂšres verreries sâĂ©tablissent dans le pays de Bitche, on en dĂ©nombre une douzaine dans la forĂȘt de Bitche depuis le Bas Moyen-Ăge jusquâau milieu du XVIIe siĂšcle. Ces petites verreries sâĂ©levaient toujours dans les vallĂ©es Ă proximitĂ© du bois et Ă cĂŽtĂ© de petites maisons Ă©galement en bois destinĂ©es Ă lâhabitation. LâĂ©tablissement ne durait que peu de temps, le temps nĂ©cessaire Ă rouler le bois, puis une nouvelle verrerie Ă©tait construite plus loin, câĂ©tait lâĂšre des verreries nomades, les « GlashĂŒtten »[25] - [26].
Temps modernes
Au XVIe siĂšcle, le pays de Bitche retombe de force dans le giron lorrain dans le but dâune pĂ©nĂ©tration du duc vers lâAlsace. Au cours des XVe et XVIe siĂšcles, plusieurs villages sont dĂ©truits par les guerres successives : guerre des Rustauds en , querelle entre le comte dâEberstein et le comte de Nassau en , lutte dâHenri IV contre la Ligue en . Ainsi sont anĂ©antis « Horn » Ă lâemplacement duquel sera construit Althorn en et « Smalendalen » (Schmalenthal) dans la vallĂ©e de Mouterhouse aujourdâhui disparu[26].
Guerre de Trente Ans (1618-1648)
La Guerre de Trente Ans sera encore plus dĂ©sastreuse. Les Croates et les Cosaques mettent la rĂ©gion Ă feu et Ă sang en , et ensuite la peste de dĂ©cime une bonne partie de la population du comtĂ© de Bitche. Les catholiques et les protestants sâentre-tuent, Richelieu tente de sâemparer de Phalsbourg pour avoir la route libre en direction de lâAlsace. Les SuĂ©dois en ne laissent aprĂšs leur passage que misĂšre et dĂ©solation. En , la contrĂ©e est dĂ©serte, plus de 80 villages, hameaux et fermes ne sont plus que ruines dĂ©sertes et abandonnĂ©es. Le , la confĂ©rence de paix Ă MĂŒnster met fin Ă cette guerre. En , Sarreinsberg ne comptait plus que deux habitants, le repeuplement ne sâeffectuant que petit Ă petit[26].
Guerre de la Ligue d'Augsbourg (1688-1697)
En , des bans dĂ©serts sont donnĂ©s en gage au colonel de Verveine. Ă la fin du XVIIe siĂšcle, lâĂ©clatement du duchĂ© mĂšne Ă la crĂ©ation dâune principautĂ© autonome de la Sarre dirigĂ©e par le prince de VaudĂ©mont. Le duc rejoint la coalition anti-française, et capitule finalement en face Ă Louis XIV. Ce dernier Ă©dicta en des mesures de revitalisation de cette rĂ©gion qui vit renaĂźtre une industrie rĂ©gionale traditionnelle, la verrerie et la fabrication du cristal, initialement crĂ©Ă©e en Ă MĂŒntzthal (Saint-Louis), aussi de nouveaux habitants repeuplent progressivement la rĂ©gion.
Ă partir de cette pĂ©riode, Althorn connaĂźt un dĂ©veloppement liĂ© Ă lâexploitation de mines de fer sur le Plackenberg par les forges de Mouterhouse (voir carte de lâatlas topographique du comtĂ© de Bitche)[26].
RĂ©union de la Lorraine par la France (1705-1766)
En , le retour des Français met en place une souverainetĂ© territoriale : les Français protĂšgent les frontiĂšres, alors que les Lorrains assurent la police intĂ©rieure. Le comtĂ© de Bitche se ruine alors dans lâamĂ©nagement de ses fortifications. Sous Stanislas, duc de Lorraine et de Bar Ă titre viager et roi titulaire Pologne, les impĂŽts sont tellement Ă©crasants que sâamorce un exode vers les pays de l'Est (Hongrie et Transylvanie), environ 1 400 personnes quittent l'arrondissement Ă la fin du XVIIe siĂšcle[26].
Fondation de Goetzenbruck (1721)
En , la fondation du village de GĆtzenbruck est liĂ©e Ă la crĂ©ation de la verrerie sur le col entre les deux Ă©perons Schweizerberg et Sarreinsberg. Cette usine, propriĂ©tĂ© de MM. Walter, Berger et Rimlinger, des verriers de Meisenthal ayant reçu du duc LĂ©opold Ier de Lorraine 600 arpents de bois pour y Ă©tablir leur industrie, Ă©tait spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication des verres de montre et dans la gobeleterie. Lâusine Ă©tait Ă©clatĂ©e sur deux sites, le verre de montre Ă©tait soufflĂ© dans une usine situĂ©e en contrebas dans la vallĂ©e (ancien moulin Ă farine de ) alors que le travail de finition Ă©tait assurĂ©e dans les actuels bĂątiments de lâusine. La proximitĂ© des bois ainsi que le peu de taxes que la population devait payer pour lâexploitation du bois explique Ă©galement le dĂ©veloppement rapide de la verrerie. Le dĂ©boisement intensif liĂ© Ă cette industrie a laissĂ© des marques sur le paysage comme le dĂ©notent les cartes postales anciennes[17] - [27].
Fondation de Sarreinsberg (1746)
En , est fondĂ© le village de Sarreinsberg, lâorigine du nom provenant de la ligne de partage des eaux, au nord vers la Sarre et au sud vers le Rhin. Le village est Ă©galement connu sous le nom de Mont-Royal ou Königsberg, noms supprimĂ©s aprĂšs la RĂ©volution française[27].
Ăpoque contemporaine
Ă la RĂ©volution française est crĂ©Ă© le district de Bitche qui se heurte au clergĂ© et sĂšme la terreur. Les impĂŽts sont toujours aussi difficiles Ă supporter. En , le district est Ă©clatĂ© en trois cantons (Bitche, Volmunster et Rohrbach), qui sont rattachĂ©s Ă lâarrondissement de Sarreguemines. Le pays de Bitche perd alors neuf siĂšcles dâunitĂ©, et le « repliement » (câest-Ă -dire le dĂ©part de lâĂ©lite locale) sâamorce.
En , GĆtzenbruck devient une paroisse indĂ©pendante, auparavant, le village avec celui de Sarreinsberg, Ă©tait la succursale de la paroisse de Soucht, en est construite la chapelle des Verreries Ă lâemplacement dâune chapelle plus ancienne datant de . Elle est actuellement inscrite Ă lâInventaire SupplĂ©mentaire des monuments Historiques.
De Ă , une nouvelle Ă©glise est construite Ă la jonction entre GĆtzenbruck et Sarreinsberg. Althorn est Ă©rigĂ©e en paroisse de l'archiprĂȘtrĂ© de Bitche en .
Annexion par l'Empire allemand (1871-1918)
Lorsque la guerre Ă©clate en , les soldats du Kaiser sâarrĂȘtent Ă Goetzenbruck et le village ainsi que toute la Lorraine mosellane deviennent allemands. Ă la suite de ce changement de nationalitĂ©, de nombreux verriers quittent le pays de Bitche pour aller sâinstaller Ă Nancy et Ă lâintĂ©rieur de la France. De ce fait, la rĂ©gion perd des artistes comme Daum, Muller et GallĂ© qui travaillaient avec les cristalleries locales[28].
En , est crĂ©Ă©e la Manufacture dâoptique « Mont-Royal »[29] qui sera florissante jusque dans les annĂ©es 1960, aprĂšs une restructuration importante Ă la fin des annĂ©es 1990, cette entreprise est devenue un modĂšle industriel de notoriĂ©tĂ© internationale[27].
Seconde Guerre mondiale (1939-1945)
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la commune est Ă©vacuĂ©e dans la nuit du 6 au dans la rĂ©gion de Sarre-Union jusqu'Ă fin mars 1945. La mairie est repliĂ©e Ă Bischtroff-sur-Sarre. Le village est bombardĂ© du au et libĂ©rĂ© par les troupes amĂ©ricaines le . « Village de Lorraine Ă©prouvĂ© par les bombardements, GoetzenbrĂŒck, dont la population a Ă©tĂ© l'objet de nombreuses vexations et sollicitations de l'occupant, supporta toutes les Ă©preuves avec un courage admirable. Par ses sacrifices, par son attachement Ă la France, s'est acquis des droits Ă la reconnaissance du Pays. » Cette citation comporte l'attribution de la Croix de guerre avec Ă©toile de bronze. En , la commune Ă©dite le livre Freiheitswind Ă©crit par Philippe Koffler et Lise Pommois qui retrace la libĂ©ration du village en par les troupes alliĂ©es et regroupe des tĂ©moignages d'habitants ayant vĂ©cu cette pĂ©riode. Le paysage urbain en sera fortement modifiĂ© avec de nouvelles constructions possĂ©dant une nouvelle forme urbaine[17] - [27].
AprĂšs avoir connu des situations diverses et dĂ©pendu de Mouterhouse, Althorn et Sarreinsberg ne sont dĂ©finitivement rattachĂ©s Ă GĆtzenbruck qu'en . La date officielle du rattachement de Sarreinsberg Ă GĆtzenbruck est le .
Politique et administration
Situation administrative
Depuis , Goetzenbruck est rattachée à l'arrondissement de Sarreguemines. La commune dépend de la cinquiÚme circonscription de Moselle. De à , Goetzenbruck a fait partie de l'éphémÚre canton de Lemberg du district de Bitche. Depuis cette date, la commune dépend du canton de Bitche (46 communes pour prÚs de 35 000 habitants). Selon le principe de parité, deux conseillers départementaux - une femme, un homme - sont nécessairement issus des suffrages. à la suite des élections départementales des 22 et , les représentants auprÚs du conseil départemental de la Moselle sont Anne Mazuy-Harter (DVD) et David Suck (UDI), ancien vice-président du conseil général[30].
Instances judiciaires et administratives
Dans le ressort de la Cour d'appel de Metz, Goetzenbruck relĂšve du tribunal de grande instance, du tribunal d'instance, du tribunal pour enfants et du bureau foncier de Sarreguemines, de la Cour d'Assises de Moselle, du tribunal administratif de Strasbourg et de la cour administrative d'appel de Nancy[31].
La commune se trouve dans la circonscription de gendarmerie de la communauté de brigades (COB) de Bitche[32].
Intercommunalité
Goetzenbruck fait partie de la communauté de communes du Pays de Bitche (CCPB) qui regroupe en son sein trente-sept communes situées autour de Bitche. Depuis , cette institution est présidée par Francis Vogt, conseiller municipal de Bitche. Les trois délégués de Goetzenbruck pour cette structure intercommunale sont le maire Joël Romang ainsi que les conseillers municipaux Pierrette Dorckel et Franck Hinsberger[33].
Parmi ses nombreuses compĂ©tences, la CCPB gĂšre le gymnase et le plateau sportif du collĂšge de Lemberg, le gymnase et le plateau sportif du collĂšge Kieffer de Bitche, La piscine et la mĂ©diathĂšque Rocca de Bitche, le site du Simserhof au LĂ©geret, le site verrier de Meisenthal, le musĂ©e du Sabotier de Soucht, le site du moulin d'Eschviller, la collecte des ordures mĂ©nagĂšres, lâentretien des cours dâeau et le dĂ©veloppement touristique. Le siĂšge administratif et les bureaux de la CCPB se situent Ă Bitche, au 4 rue du GĂ©nĂ©ral Stuhl[34].
Ălections prĂ©sidentielles
Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2002, Jacques Chirac, RPR, élu, avait obtenu à Goetzenbruck 82,21 % des suffrages et Jean-Marie Le Pen, FN, 17,79 % des suffrages ; le taux de participation était de 77,49 %[35].
Cinq ans plus tard, lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu à Goetzenbruck 53,27 % des suffrages et SégolÚne Royal, PS, 46,73 % des suffrages ; le taux de participation était de 80,12 %[36].
Cinq ans plus tard, lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait recueilli 50,97 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 49,03 % des suffrages ; le taux de participation était de 78,22 %[37].
Liste des maires
Budget et fiscalité 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[38] :
- total des produits de fonctionnement : 1 154 000 âŹ, soit 745 ⏠par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 921 000 âŹ, soit 594 ⏠par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 1 311 000 âŹ, soit 846 ⏠par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 1 179 000 âŹ, soit 735 ⏠par habitant ;
- endettement : 701 000 âŹ, soit 452 ⏠par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 11,50 % ;
- taxe fonciÚre sur les propriétés bùties : 27,76 % ;
- taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties : 57,36 % ;
- taxe additionnelle à la taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties : 0,00 % ;
- cotisation fonciĂšre des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2019 : mĂ©diane en 2019 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 22 000 âŹ[39].
Rattachements géographiques
- 1721â1736 : Saint-Empire romain germanique
- 1736-1766 : duché de Lorraine
- 1736-1751 : Bailliage d'Allemagne et comté de Bitche
- 1751-1766 : Bailliage de Bitche
- 1766â1791 : Royaume de France
- 1791-1871 : France
- 1791-1802 : département de la Moselle et canton de Lemberg
- 1802-1871 : département de la Moselle et canton de Bitche
- 1871â1918 : Empire allemand
- 1918â1940 : France
- 1940â1945 : Allemagne nazie
- depuis 1945 : France
- 1945-2015 : région Lorraine, département de la Moselle et canton de Bitche
- depuis 2016 : région Grand Est, département de la Moselle et canton de Bitche
Population et société
Ăvolution dĂ©mographique
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2008[41].
En 2020, la commune comptait 1 465 habitants[Note 2], en diminution de 8,15 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
AprĂšs une forte croissance de population Ă la fin du XIXe siĂšcle (passage de 1 735 habitants en Ă presque 2 400 en ), due Ă lâindustrialisation de la rĂ©gion de Bitche et Ă la verrerie implantĂ©e dans la commune, la population de GĆtzenbruck a connu une chute linĂ©aire et importante lors de la premiĂšre moitiĂ© du XXe siĂšcle. En effet, la commune a perdu plus de 500 habitants en 54 ans (elle atteint 1 869 habitants en ), cela est notamment dĂ» aux deux guerres et aux restructurations de lâindustrie verriĂšre.
Une lĂ©gĂšre reprise a ensuite lieu, jusquâĂ la fin des annĂ©es 1960 (gain de 110 habitants en 14 ans). AprĂšs cela, on observe a nouveau une chute importante de la population au cours des annĂ©es 1970 : la commune a perdu 140 habitants entre et . Dans les annĂ©es 1980, GĆtzenbruck a continuĂ© Ă perdre des effectifs (39 habitants sur une pĂ©riode de 8 ans). On observe pour finir une lĂ©gĂšre reprise dans les annĂ©es 1990 (31 habitants sur une pĂ©riode de 9 ans). La construction dâun lotissement, comme celui de GĆtzenbruck (annĂ©es 1980 et 1990), permet dâamoindrir la perte de population, mais ne suffit pas pour retrouver un rĂ©el dynamisme dĂ©mographique[43].
Depuis les villages de Sarreinsberg et d'Althorn appartiennent à la commune de Goetzenbruck. Sarreinsberg avait déjà appartenu à la commune de Goetzenbruck de à .
Activité et aspect social
Pourcentage | |
---|---|
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | 2,4 % |
Cadres | 2,3 % |
Professions intérimaires | 9,1 % |
Employés | 13,3 % |
Ouvriers | 26,7 % |
Ătudiants | 7,9 % |
Retraités | 23,5 % |
Sans activité | 15,3 % |
La population active représente 53,50 % des habitants de la commune, se classant ainsi dans le premier tiers national.
Enseignement
La commune de Goetzenbruck est rattachée à l'académie de Nancy-Metz. Cette académie fait partie de la zone B pour son calendrier de vacances scolaires, et ce depuis le redécoupage des régions françaises de 2015. Avant, elle faisait partie de la zone A[44].
Le village dispose de deux écoles, l'école maternelle « Les Premiers Pas »[45] et l'école élémentaire du Mont-Royal[44]. Les élÚves de Goetzenbruck vont ensuite au collÚge La Paraison de Lemberg. Pour poursuivre leurs études en lycée, ils se rendent principalement à Bitche ou à Sarreguemines.
Vie associative
- L'Union sportive de GĆtzenbruck est le club de football de la commune fondĂ© en 1928. L'Ă©quipe fanion sĂ©nior Ă©volue actuellement en deuxiĂšme division de district. Au dĂ©but des annĂ©es 1980, l'Ă©quipe Ă©voluait en Division d'Honneur RĂ©gionale (DHR), oĂč il pouvait affronter les rĂ©serves des clubs professionnels de la rĂ©gion Lorraine. Le , le club fusionne avec l'AS Meisenthal pour former l'entente US GĆtzenbruck-Meisenthal[46].
- « Les Ăclaireurs », association regroupant les adeptes de la marche sportive, organise tous les ans la fameuse marche populaire permettant Ă tous, qu'ils soient nĂ©ophytes ou confirmĂ©s, de dĂ©couvrir les magnifiques forĂȘts avoisinantes.
MĂ©dias
Le RĂ©publicain lorrain est un quotidien rĂ©gional dâinformation dont le siĂšge social se situe Ă Metz. Dans son Ă©dition de Sarreguemines-Bitche, il consacre rĂ©guliĂšrement des articles Ă lâactualitĂ© communale[47].
Dans le domaine des mĂ©dias audiovisuels, trois chaĂźnes de tĂ©lĂ©vision sont accessibles aux habitants de Goetzenbruck et relaient les informations locales : France 3 Lorraine, MosaĂŻk et TV Cristal. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer Radio Studio 1 et Radio MĂ©lodie, basĂ©es respectivement Ă Bitche et Ă Sarreguemines, ainsi que Radio SalĂŒ, radio de langue allemande basĂ©e Ă Sarrebruck.
Ăconomie
Activité historique
Le fondement de l'économie depuis 1721 est l'industrie du verre. La verrerie fut créée par Jean-Georges Poncet, artisan verrier de Meisenthal.
Les premiÚres verreries étaient trÚs petites (« Stuetzenhuetten », de simples huttes en bois). Les habitants étaient trÚs pauvres et la construction de ces verreries était sommaire : quatre troncs d'arbres enfoncés dans le sol formaient les quatre coins, les parois et la toiture étaient en planches. Un vestige subsiste rue du Schweizerberg.
De la fabrication de statuettes de la Vierge Ă l'Ă©laboration de burettes de chimiste, les verriers locaux se sont spĂ©cialisĂ©s dans l'Ă©laboration de boules de NoĂ«l qui se rĂ©pandent grĂące Ă l'usine Vergo (nom composĂ© de « ver » pour verrerie et « go » de Goetzenbruck) qui les produira en grand nombre Ă la fin du XIXe siĂšcle pour dĂ©corer les sapins de NoĂ«l du monde entier. La production passera de 80 000 unitĂ©s dans les annĂ©es 1930, Ă 200 000 en 1950. En 1964, Vergo arrĂȘte de souffler des boules de NoĂ«l car les usines de production automatisĂ©e permettent de produire des boules beaucoup moins chĂšres. En 1981, l'usine dĂ©pose son bilan et est rachetĂ©e par la sociĂ©tĂ© britannique Pilkington pour y fabriquer des verres ophtalmiques (verres de lunettes). Depuis, la sociĂ©tĂ© a Ă©tĂ© rachetĂ©e par Sola optique (groupe Zeiss) qui, en 2006, dĂ©cide de dĂ©localiser l'unitĂ© de production au Mexique. Ă ce jour le complexe industriel est en cours de reconversion.
ParallÚlement à l'essor du groupe Vergo, l'usine familiale Mont Royal, implantée sur le Königsberg, fait son nid dans les verres ophtalmiques. Toujours à la pointe des évolutions technologiques, fournissant les grands opticien nationaux, Mont Royal perpétue la tradition locale verriÚre.
Activité actuelle
Dans un secteur rural voué à l'exode à la fin du XXe siÚcle, la commune a su garder les petits commerces et artisans locaux. En 1993 fut entreprise la création d'une zone artisanale et commerciale afin de promouvoir l'essor de la commune. L'économie de la commune se répartit d'aprÚs le tableau suivant :
Nombre | |
---|---|
Industries | 21 |
Construction/BĂątiment | 5 |
Commerces/RĂ©parations | 13 |
Sociétés de service | 18 |
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- La verrerie, fondée en 1721 ;
- Plusieurs grandes maisons du dĂ©but du XIXe siĂšcle bordent la rue de Bitche, l'axe principal nord-sud du village. Celle situĂ©e aux 7 et 8 de la rue, sans doute un ancien relais de poste, s'impose par sa longue façade trĂšs largement percĂ©e. En dĂ©pit d'une date, 1789, dans un cartouche sur le linteau de la porte piĂ©tonne semble avoir Ă©tĂ© regravĂ©e Ă une date bien postĂ©rieure, la maison paraĂźt remonter au dĂ©but du XIXe siĂšcle. La partie la plus soignĂ©e de l'Ă©lĂ©vation, situĂ©e Ă droite, se distingue par ses fenĂȘtres pourvues d'exceptionnelles allĂšges Ă table saillante sĂ©parant les deux niveaux. La porte cochĂšre couverte d'un arc en anse de panier est appareillĂ©e, tandis que la porte piĂ©tonne de droite au chambranle moulurĂ© est finement dĂ©corĂ©e de baguettes enrubannĂ©es, de piastres enfilĂ©es, d'oves et de rais de cĆur, tous ces Ă©lĂ©ments dĂ©coratifs appartenant au rĂ©pertoire de l'art classique, comme les denticules et les modillons qui soulignent l'entablement et le pot Ă feu qui le couronne ;
- ĂlevĂ©e Ă la fin du XVIIIe siĂšcle ou au tout dĂ©but du XIXe siĂšcle, la ferme situĂ©e au 19, rue Saint-Hubert, abrite sous un mĂȘme toit le logis et l'exploitation. La façade sur rue est encadrĂ©e par deux chaĂźnes d'angle Ă bossages et les niveaux sont sĂ©parĂ©s par un bandeau, une corniche moulurĂ©e contenant l'Ă©lĂ©vation. ParticuliĂšrement soignĂ©e dans le rythme des couvertures, la façade de l'exploitation, de composition symĂ©trique, s'ouvre par deux portes en plein cintre correspondant Ă l'Ă©table et Ă l'Ă©curie, encadrant la porte charniĂšre de la grange, de mĂȘme forme.
Patrimoine religieux
- L'église de la Visitation, érigée au XIXe siÚcle ;
- Orgue, Ćuvre de l'atelier Dalstein-Haerpfer, installĂ© en 1884, restaurĂ© par Willy Meurer en 1968 et par MĂŒhleisen en 1983[48].
- La chapelle des Verreries, situĂ©e au nord de la verrerie dont les façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrĂȘtĂ© du [49] ;
- La chapelle de la Vierge-des-Sept-Douleurs ;
- L'Ă©glise paroissiale Saint-Chrodegang Ă Althorn, construite en .
- Orgue Verschneider-Krempf - Frédéric Haerpfer[50].
Dialecte
Sur le plan culturel, la seconde moitiĂ© du XXe siĂšcle se caractĂ©rise par la diffusion de la langue française dans le village et plus largement dans l'ensemble de la population alsacienne et mosellane. Depuis le traumatisme de l'occupation nazie de 1940-1945, la langue allemande et le dialecte francique sont en net recul mĂȘme si le canton de Bitche comptait encore 80 Ă 90 % de locuteurs du francique lorrain en [53].
Dans les conversations en français de Moselle germanophone, outre les spécificités de l'accent francique lorrain (non distinction entre le p et le b, le ch et le j, le d et le t), la syntaxe est fréquemment bousculée par celle de l'allemand. Parmi les autres tendances lourdes figurent l'inversion entre le prénom et le nom (Muller Michel), l'usage fréquent d'abréviations pour les noms de localités (Goetz', 'Bronn, Ench', Meis', Stras'), et l'emprunts de mots à la langue francique rhénane (Bix, Flammkuche, Schnaps, Scheslon, Kirb).
Personnalités liées à la commune
Le crĂ©ateur anonyme de la boule de NoĂ«l. Traditionnellement, on accrochait des pommes au sapin, mais en 1858, l'hiver fut si rigoureux qu'il n'y eut plus de pommes. Un artisan verrier eut l'idĂ©e pour donner quand mĂȘme un peu de joie Ă la fĂȘte de crĂ©er des boules reprĂ©sentant une pomme et d'autres fruits. La boule de NoĂ«l Ă©tait nĂ©e. Aujourd'hui de Tokyo Ă New York et de Stockholm Ă Johannesbourg durant toute la pĂ©riode des fĂȘtes de NoĂ«l sa crĂ©ation est reprĂ©sentĂ©e.
HĂ©raldique
Blason | Mi-parti coupé : au 1er de gueules au cor de chasse d'argent, lié et virolé d'or, surmonté d'un alérion d'argent ; au 2e d'argent à un mont à trois coupeaux de gueules, les deuxiÚme et troisiÚme coupeaux bordés d'azur vers les flancs, sommé d'un étendard d'azur à trois fleurs de lys d'or ; au 3e d'azur à la fasce vergetée d'argent, au cuveau d'or soutenu de flammes de gueules brochant |
|
---|---|---|
DĂ©tails | Le cor de chasse (Horn) et l'alĂ©rion symbolisent le hameau d'Althorn, oĂč les ducs de Lorraine possĂ©daient un chĂąteau. Le mont et l'Ă©tendard reprĂ©sentent Sarreinsberg, qui s'appela d'abord Mont-Royal ; les filets d'azur Ă©voquent les cours d'eau qui en descendent vers la Sarre via l'Eichel et le Rhin via la Zinsel du Nord. Le pont frettĂ© (GitterbrĂŒcke) constitue un emblĂšme parlant. Enfin le vase rappelle l'industrie du verre[17]. Le statut officiel du blason reste Ă dĂ©terminer. |
Annexes
Bibliographie
- (fr) « Goetzenbruck sur le site du Bitscherland ».
- (fr) JoĂ«l Beck, Moulins : huileries, tailleries, scieries du pays de Bitche, Sarreguemines, Ăditions Pierron, , 503 p. (lire en ligne)
- (fr) Joël Beck, Le Pays de Bitche 1900-1939, , 128 p.
- (fr) Nöelle-Vix Charpentier, Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck : Rapport de présentation, Metz, , 116 p. (lire en ligne)
- (fr) Marie-France Jacops, Jacques Guillaume et Didier Hemmert, Le Pays de Bitche (Moselle), Metz, Ăditions Serpenoise, , p. 53-55
- (fr) Francis Kochert, Laurette Michaux et GĂ©rard Michaux, Moselle : Metz et le pays messin, pays de Bitche, Nied, Sarrebourg, Saulnois, trois frontiĂšres et bassin houiller, , 345 p.
- (fr) Philippe Koffler, Les boules de Noël de Goetzenbruck,
- (fr) Philippe Koffler, Freiheitswind - la libération de Goetzenbruck, Sarreinsberg et Althorn,
- (fr) Joseph Schaefer, Le Pays de Bitche, passionnément, , 174 p.
- (fr) André Schutz, Bitche et son pays,
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- (fr) « Goetzenbruck », sur annuaire-mairie.fr.
- (fr) « Goetzenbruck sur le site de l'IGN ».
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministÚre français de la Culture (base architecture et patrimoine), archives de la médiathÚque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la Région
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Goetzenbruck » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « QualitĂ© des eaux de riviĂšre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consultĂ© le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenĂȘtre "Rechercher".
Références
- « Orthodromie », sur le site Lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
- Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 5.
- Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 7.
- Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 9.
- Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 11.
- Sandre, « le ruisseau le Grentzbach »
- Plan local d'urbanisme de Goetzenbruck, p. 3.
- « TER Lorraine », sur le site de la SNCF (consulté le ).
- « Les transports scolaires », sur le site du conseil départemental de la Moselle (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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