Sarre-Union
Sarre-Union est une commune française située dans le département du Bas-Rhin, en région administrative Grand Est.
Sarre-Union | |
La fontaine aux Boucs sur la place de la RĂ©publique. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Alsace Bossue (siège) |
Maire Mandat |
Marc Séné 2020-2026 |
Code postal | 67260 |
Code commune | 67434 |
DĂ©mographie | |
Population municipale |
2 791 hab. (2020 ) |
Densité | 181 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 29″ nord, 7° 05′ 22″ est |
Altitude | Min. 217 m Max. 330 m |
Superficie | 15,39 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Sarre-Union (ville isolée) |
Aire d'attraction | Sarre-Union (commune-centre) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton d'Ingwiller |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | sarre-union.fr |
La ville est issue de la fusion de deux communes : Bouquenom et Neuf-Sarrewerden le ; elle fait partie, depuis sa création, de la région historique et culturelle d'Alsace.
GĂ©ographie
Localisation
La commune de Sarre-Union se situe dans la région naturelle de l'Alsace bossue, partie alsacienne du plateau lorrain depuis 1793.
GĂ©ologie et relief
Sarre-Union est située sur un territoire vallonné, d'une altitude comprise entre 200 et 300 m, datant pour l'essentiel du Trias moyen, qui se caractérise notamment par le calcaire coquillier du Muschelkalk. On trouve aussi quelques marnes et dolomies légèrement plus récentes. Enfin, le cours de la Sarre a apporté des alluvions récentes sur son passage[1].
Hydrogéologie et climatologie : Système d’information pour la gestion de l’Aquifère rhénan :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
Hydrographie et les eaux souterraines
La commune est traversée par la Sarre, rivière de 246 km, affluent de la Moselle, ainsi que par quelques cours d'eau alimentant la Sarre : le Leylach[2], le Metzlachgraben.
Climat
La ville est soumise Ă un climat de type semi-continental, comme toute l'Alsace Bossue[3].
Urbanisme
Typologie
Sarre-Union est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sarre-Union, une unité urbaine monocommunale[7] de 2 791 habitants en 2020, constituant une ville isolée[8] - [9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarre-Union, dont elle est la commune-centre[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10] - [11].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (25,5 %), prairies (24,7 %), forêts (21,3 %), cultures permanentes (14,7 %), zones urbanisées (8,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,7 %), terres arables (0,2 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
RĂ©seau routier
Sarre-Union est traversée par la route D 1061 reliant Phalsbourg à Sarrebruck. La route D 8 relie la commune à l'axe de la route D 919 au nord, et à Sarrebourg en suivant la Sarre au sud-est. Outre les routes départementales, la ville dispose d'une gare routière, correspondant à la sortie 43 de l'autoroute A4 qui traverse également la commune.
RĂ©seau ferroviaire
La gare de Sarre-Union, inaugurée en 1872, est fermée depuis le 22 décembre 2018. Seule subsiste une desserte routière.
Autres
L'aérodrome Victor Hamm dispose de deux pistes, dont l'une est revêtue et l'autre est en herbe. Il accueille l'aéro-club local.
Toponymie
- Bouquenom
- En ce lieu, dit-on, le chef Bucco ou Burco, diminutif de Burckardt, aurait établi sa demeure sous les hêtres (unter den Buchen). Mais au temps des Gallo-romains s’élevait aussi tout près, au Wasserwald, un autel dédié à Bucius, une divinité éponyme de Mercure, le dieu des commerçants et des voyageurs[14].
- anciennes mentions : Buckenheym, Bockenheim (VIIe siècle, 1178), Buckenheimensis et Bouchenheim (1539), Boucquenom (1756[15], 1758[16], 1840[17]), Bouquemont (1840[18]), Boucquenome.
- Buckenum[19] ou Buggenum en francique rhénan et Bockenheim[20] ou Buckenheim[21] en allemand.
- Sobriquet des habitants : Staenboeck[22] (boucs de pierre).
- Neuf-Sarrewerden (Ville-Neuve)
- Neuf-Sarrewerden désigne le « nouveau Sarrewerden » ; Sarrewerden venant de Sarre, la rivière qui traverse le village et Werd, « île » qui désigne un îlot se trouvant à proximité[23].
- anciennes mentions : Neusaarwerden (1702-1793), Neuf-Sarverden[24] (1756), Neuf-Sarwerden[25] (1840), Ville-Neuve de Sarrewerden.
- Neu-Saarwerden ou Neusaarwerden en allemand.
- Sobriquet des habitants : Schisskiwel[26] (pots de chambre).
- Sarre-Union
- issue de l'union de Bouquenom et Neuf-Sarrewerden, d'oĂą le nom Sarre-Union.
- anciennes mentions : Saar-Union (1794-1801), Saarunion (1801-1870).
- durant les annexions allemandes : Saarunion (1871-1915) et Saarbuckenheim[27] (1915-1918, 1940-1945).
- Saarunion en allemand.
- Sobriquet des habitants : Klarbes et Grossmaul[28] (grandes gueules).
Histoire
Les premières traces d'occupation du site de ce qui allait devenir la ville de Sarre-Union remontent à la période gallo-romaine. Des vestiges datant des IIe et IIIe siècles de notre ère ont en effet été mis au jour, principalement des ateliers de poterie et de métallurgie[29] - [30]. Le village de l'époque avait une surface estimée à une quarantaine d'hectares. De plus, une voie romaine traversait Sarre-Union[31].
La commune est connue au VIIe siècle sous le nom de Bockenheim, et devient en 1328 une ville libre sous l'impulsion du comte de Sarrewerden. À cette époque, la cité est fortifiée, ceinte d'un rempart comportant treize tours, dont certaines subsistent encore. Aux XVIe et XVIIe siècles, de nouveaux bâtiments sont construits, notamment ceux de la Grand-Rue actuelle[32].
Lors de la mort du dernier comte de Sarrewerden, Bouquenom fut donnée en fief au comte de Moers, puis au comte de Nassau-Sarrebruck (1554-1559) partisan du luthéranisme et qui introduisit la Réforme.
La guerre de Trente Ans provoqua d'épouvantables ravages et les continuels passages de troupes dévastèrent toute la région. Le château de Sarre-Union fut détruit. En 1629, le duc François II de Lorraine prit possession de la ville et y rétablit la religion catholique. En 1697, Bouquenom et Sarrewerden furent rattachées directement à la Lorraine ; les Nassau décidèrent donc de construire une nouvelle capitale, Neusaarewerden (La Ville Neuve). À la mort du dernier duc de Lorraine, Stanislas, en 1766, Bouquenom devint française. Dans le comté, le prince Louis de Nassau-Sarrebruck succéda en 1768 à son père Guillaume Henri. Ses maladresses contribuèrent au rattachement du comté et de Neuf-Sarrewerden à la France. Pour des raisons confessionnelles, la région fut rattachée au Bas-Rhin par un décret du . Les villes de Bouquenom et Neuf-Sarrewerden furent réunies par un décret de la Convention du 16 juin 1794 sous le nom de Saar-Union, qui sera francisé après la Première guerre mondiale en Sarre-Union. Elle fut chef-lieu de district de 1793 à 1795.
Au XIXe siècle, la ville devint, avec la Révolution industrielle, une bourgade industrielle dont la population compta jusqu'à plus de 4 000 habitants. Les remparts furent démolis, des fabriques ouvrirent et la ville fut finalement raccordée au réseau des chemins de fer en 1872. La guerre franco-allemande de 1870 plaça la cité dans le giron de l'Empire allemand jusqu'à son retour à la France en 1918. Enfin, après l'annexion de l'Alsace-Moselle par le Troisième Reich pendant la Seconde Guerre mondiale, Sarre-Union redevient définitivement française.
Après la guerre, de nouvelles industries s'installèrent sur place. La construction de l'autoroute A4, ouverte en 1976 à la hauteur de la ville et qui donna lieu à la visite du Président de la République Georges Pompidou, permit son désenclavement.
Politique et administration
Liste des maires
La commune est l'ancien chef-lieu du canton et accueille le siège de la communauté de communes de l'Alsace Bossue.
Politique environnementale
La station d’épuration de la Vallée de la Sarre-Sud est conçue pour traiter les eaux usées et pluviales des 9 communes de Bissert, Burbach, Diedendorf, Harskirchen, Rimsdorf, Sarre-Union, Sarrewerden / Bischtroff-sur-Sarre / Zollingen, Schopperten et Wolfskirchen[36]. La station d'épuration intercommunale a une capacité de 8 000 équivalent-habitants.
Population et société
Pyramide des âges
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].
En 2020, la commune comptait 2 791 habitants[Note 3], en diminution de 5,33 % par rapport Ă 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Manifestations culturelles et festivités
Plusieurs associations sont présentes dans la commune et organisent des festivités[41]. La principale manifestation liée à la commune est depuis 2005 la fête d'automne, ou Fête de la pomme. Celle-ci se déroule à la fin de l'été ou en automne, et accueille un marché artisanal, des artistes ainsi que diverses animations[42].
La cavalcade (carnaval), est organisé par le comité des fêtes vers la fin de l'hiver[43]. Il est précédé par le kappensitzung (fête qui annonce le début de la saison du carnaval) en fin janvier[44] organisé par le Festivités Club[45].
Sports et loisirs
L'équipe de football locale, l'US Sarre-Union, promue en 2011 en championnat de France Amateur (4e division française), a réussi à se maintenir à ce niveau depuis, malgré un budget restreint.
Le 19 janvier 2016, l'US Sarre-Union réalise l'exploit d'éliminer le club de ligue 2 Niort 1 à 0 en seizième de finale de coupe de France.
La commune dispose d'un stade omnisports, d'un boulodrome, d'un centre équestre ainsi que d'un complexe sportif situé sur l'emplacement de l'ancienne corderie Dommel.
Enseignement
Sarre-Union fait partie de l'académie de Strasbourg. Les habitants de la ville et des communes voisines ont accès aux différents niveaux de l'enseignement primaire et secondaire au travers de quatre établissements publics[46] :
- Lycée d'enseignement général et professionnel Georges-Imbert ;
- Collège Pierre-Claude ;
- École maternelle Le Petit-Prince ;
- École élémentaire (primaire).
Il est à noter que les élèves ont la possibilité d'effectuer un cursus bilingue français-allemand de l'école maternelle au collège[47] - [48]. En outre, une option de langue et culture régionale est proposée aux collégiens.
Santé
L'ancien hôpital local a été transformé en EHPAD[49]. La commune accueille en outre plusieurs cabinets médicaux.
Cultes
De nombreuses confessions disposent d'un lieu de culte :
- l'Ă©glise catholique Saint-Georges ;
- le temple luthérien ;
- une salle de prière musulmane a été aménagée ;
- l'église évangélique de Pentecôte ;
- l'église néo-apostolique ;
- la synagogue existe toujours, mais n'est plus en activité faute d'une communauté suffisante.
Économie
Agriculture
Située dans une région rurale disposant d'une forte tradition agricole, la commune comporte depuis le XIXe siècle de nombreuses industries.
- L'entreprise Jus de fruits d'Alsace du groupe Laiterie de Saint-Denis-de-l'Hôtel est implantée sur le territoire de la commune[50].
Budget et fiscalité 2021
En 2021, le budget de la commune était constitué ainsi[51] :
- total des produits de fonctionnement : 3 563 000 €, soit 1 249 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 2 876 000 €, soit 1 008 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 2 542 000 €, soit 891 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 1 693 000 €, soit 593 € par habitant ;
- endettement : 637 000 €, soit 223 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 19,00 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 25,67 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 43,99 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 45,11 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 18,08 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2020 : médiane en 2020 du revenu disponible, par unité de consommation : 190 700 €[52].
Emploi
En 2008, le taux de chômage dans la catégorie des 15-64 ans atteignait 12,1 %.
Le taux de ChĂ´mage Ă Sarre Union est, en 2022, de 6,9 % de la population active[53].
Entreprises et commerces
- La distribution d'électricité pour les particuliers n'est pas assurée par EDF mais par une régie communale.
- La commune est le siège historique de l'entreprise d'appareillage électrique Sarel, fondée en 1956[54] et rachetée par le groupe Schneider Electric en 1986 ; la marque continue d'être utilisée jusqu'en 2009. Un site de production (situé entre autres dans les anciennes casernes de la ville) et un centre logistique sont implantés sur le territoire communal.
- Le secteur de la chaudronnerie est également présent avec les entreprises Ziemex (anciennement Ziemann-Hengel) et Bruder-Keller.
Les 305 établissements et entreprises actifs sur le territoire communal fin 2009 se répartissaient dans les domaines suivants :
- Commerces, transports et services : 59,7 %
- Services publics et santé : 20,7 %
- Industrie : 7,9 %
- BTP : 7,5 %
- Agriculture : 4,3 %
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Le cormier de Sarre-Union, rue de la Poste n'existe plus[55].
- Le musée régional de l'Alsace Bossue.
- Gare de Sarre-Union.
- Le château[56].
- La fontaine monumentale aux boucs[57].
- Monument aux morts[58] : Conflits commémorés : 1939-1945[59].
Monuments historiques
- Portail d'entrée du 1 rue du Presbytère, inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques (MHIS) en 1934[60]
- Porte sur rue et escalier du 1, anciennement 3, rue des Potiers, inscrite MH en 1934[61]
- Porte sur cour (1560) du 9 Grand'Rue, inscrite MH en 1934[62]
- Porte sur rue (1714) du 27 rue de Verdun, inscrite MH en 1934[63]
- Porte sur rue, appui de la baie voisine avec consoles à têtes de lions et porte latérale du 14 rue de Verdun, inscrits MH en 1934[64]
- Oriel de la façade du 37 Grand'Rue, inscrit MH en 1934[65]
- Porte sur rue (1707) au 16 rue de Verdun, inscrite MH en 1934[66]
- Porte sur rue au 25 rue de Verdun, inscrite MH en 1934[67]
- Façade et toiture du 1, anciennement 5, rue des Tourneurs, inscrites MH en 1934[68]
- Ancien temple réformé (1750), rue des Églises, inscrit MH en 1923[69]
- Façades et toiture de l'ancien hôtel de ville de Neusaarwerden, 1 rue de l'École, inscrites MH en 1934[70]
- Porte sur rue au 29 rue du Couvent, inscrite MH en 1934[71]
- Porte et oriel au 6, rue du Couvent, inscrits MH en 1934[72]
- Oriel (1620) de la façade sur rue au 25, Grand'Rue, inscrit MH en 1934[73]
- Porte (1718) encastrée dans le mur de clôture du jardin de l'hôtel de ville, inscrite MH en 1934[74]
- Oriel sur rue (inscrit MH en 1934) ; façades sur rue et sur cour de la maison Renaissance et de l'aile en retour sur la cour (inscrites en 1993) au 11, Grand'Rue[75]
- Porte sur rue au 22 rue Frédéric-Fluher, inscrite MH en 1934[76]
HĂ´tel de ville de Bouquenom (1684), aujourd'hui de Sarre-Union. Maison, 1 rue des Tourneurs. Maison 6 rue du Couvent. Maison 25, Grand'Rue. Portail (XVIIIe),
1 rue du Presbytère.Portail (XVIIIe), 1 rue des Potiers. Portail (XVIe-XVIIIe),
22 rue Frédéric-Flurer.Ancien hôtel de ville de Neusaarwerden (Villeneuve). Ancien château (XVIIIe),
44 rue de Verdun (Villeneuve).Maison (1714), 27 rue de Verdun. Maison (1700), 25 rue de Verdun. Portail (1700), 25 rue de Verdun.
Édifices religieux
- Église luthérienne à Ville-Neuve[80] - [81] - [82].
- Ancien temple réformé à Ville-Neuve[83], désormais dédié aux manifestations culturelles[84].
- Chapelle Saint-Louis de l'ancien collège des jésuites à Bouquenom[85].
- Synagogue[86]. La première fut construite en 1839, mais au cours de la Seconde Guerre mondiale, elle fut ravagée et pillée, et l'immeuble fut endommagé par des tirs d'artillerie. Restaurée, elle fut inaugurée en 1950[87] - [88]
- Un cimetière juif[89], datant de la fin du XVIIIe siècle, profané à six reprises depuis 1945, en particulier en 1988, en 2001 et en 2015[90]. En février 2015, plus de deux-cent cinquante tombes ont été renversées et brisées[91]. Cet événement a provoqué une immense émotion en France, et la visite du chef de l’État, François Hollande, le 17 février 2015[92].
Église Saint-Georges. Intérieur de l'église Saint-Georges. Chapelle Saint-Louis (ancien collège des jésuites). Église luthérienne. Ancien temple protestant réformé. Ossuaire. La synagogue reconstruite en 1950. Après la profanation du cimetière juif de 2015. René Gutman et François Hollande le 17 février 2015 à Sarre-Union après la profanation du cimetière juif.
Personnalités liées à la commune
- Louis XIV, qui passa une nuit dans la cité en juillet 1683. À la suite de son séjour, il fit don aux habitants de la reconstruction des halles, aujourd'hui l'hôtel de ville[32] - [93].
- Le général baron Jean Jacques Schilt, commandeur de la Légion d'honneur, né à Bouquenom le , mort à Mongelos le .
- Le capitaine de hussards Antoine Schilt, né à Sarre-Union le , mort lors de la bataille d'Austerlitz le .
- Le général Virgile Schneider (1779-1847), ministre de la Guerre sous la monarchie de Juillet dans le deuxième gouvernement Soult du au .
- Le journaliste Théodore Karcher, né à Sarre-Union en 1821, mort à Paris le .
- François-Xavier Niessen, fondateur du Souvenir français à Neuilly en 1887, est originaire de la ville.
- Le peintre, sculpteur et dessinateur Ernest Wittmann (1846-1921), né à Sarre-Union.
- Le sénateur Ferdinand de Langenhagen, né à Sarre-Union en 1859.
- Georges Imbert, né à Niederstinzel en 1884 et décédé à Sarre-Union en 1950. Inventeur du gazogène à bois.
- Victor Hamm, pilote français, pionnier de l'aéropostale y est né.
HĂ©raldique
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Les armes de Sarre-Union se blasonnent ainsi : |
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Pour approfondir
Bibliographie
- Claudine Dupont, 1944-1994 : il y a cinquante ans, la Libération, Musée régional de l'Alsace Bossue, Sarre-Union, 1994, 32 p. (publié à l'occasion de l'exposition Sarre-Union, 1944-1994 présentée au Musée régional de l'Alsace Bossue, Sarre-Union, en septembre-décembre 1994)
- Dagobert Fischer, Sarre-Union, Sarrewerden et leurs environs : histoire de l'ancien comté de Saarwerden et de la prévôté de Herbitzheim, Res Universis, Paris, 1993, 211 p. (ISBN 2-87760-950-2) (titre original : Histoire de l'ancien comté de Saarwerden et de la prévôté de Herbitzheim, 1877)
- Georges Irrmann, Saarunion Elsass à Sarre-Union (Bas-Rhin) : un siècle d'histoire en images, vol. 2, Artisans, commerçants et industries, associations, évènements et traditions, 2005, 159 p. (ISBN 2-913162-52-5)
- (de) Joseph Levy, Geschichte der Stadt Saarunion, seit ihrer Entstehung bis zur Gegenwart, Buchdruckerei M. Hostetter, Vorbruck-Schirmeck, 1898, 479 p.
- Colette Thomas, « Souvenir d'enfance de la guerre 1939/45 de Sarre-Union », in L'Alsace Bossue, revue des vallées de la Sarre, de l'Eichel et de l'Isch, 2004, p. 102-112
- Jean-Louis Wilbert, Le vécu de la population de Sarre-Union et des environs, 1914, in Pays d'Alsace, 2014, no 248, p. 25-33 (1re partie) et no 249, p. 17-32 (2e partie)
- Jacques Wolff, « L'apogée de la fabrique de couronnes en perles de verre 'Max Karcher' à Sarre-Union », in Annuaire du Musée régional de l'Alsace Bossue, 2000, no 14, p. 102-107
- Jacques Wolff, « Sur les traces d'Albert Schweitzer à Sarre-Union », in L'Alsace Bossue, 2001, no 15, p. 148-161
- Jacques Wolff, « Une déesse-mère à Sarre-Union », in L'Alsace Bossue, 2003, p. 9-13
- Jacques Wolff, « Croyances et superstitions à Sarre-Union au XIXe siècle », in L'Alsace Bossue, 2003, p. 54-57
- Jacques Wolff, « L'épuration à Sarre-Union », in L'Alsace Bossue, 2003, p. 166-171
- Jacques Wolff, « Quelques adresses commerciales de Sarre-Union entre les deux guerres », in L'Alsace Bossue, 2004, p. 95-102
- Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 662 p. (ISBN 2-7165-0250-1)Sarre-Union, pp. 385 à 390
- Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d'Alsace, Ittlenheim, alsatia, Conception et réalisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN 2-7032-0193-1)Sarre-Union, p. 283, Dessins de relevés et d'illustration sont de Walter Herrmann, André Lerch, Christian Rémy. Images de synthèse de Fabien Postif et Photos de Dominique Martinez
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Site officiel de la mairie de Sarre-Union, consulté le 1er février 2015.
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- BRGM, Carte géologique au 1/50000ème, feuille 196 - Sarre-Union, BRGM Éditions, , 1 p. (ISBN 2-7159-1196-3).
- Le Leylach sur le site du Sandre
- Ensoleillement et climat Ă Sarre-Union
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Sarre-Union », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarre-Union », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Histoire de Sarre-Union sur sarre-union.fr
- Notice de la Lorraine, 1756
- Nobiliaire ou armorial général de la Lorraine et du Barrois, 1758
- Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, 1840
- Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, 1840
- Geoplatt
- Maximilian Samson Friedrich Schöll - Cours d'histoire des états européens depuis le bouleversement de l'Empire - Page 174 (1830)
- F. V. Mérat et A. J. de Lens - Dictionnaire universel de matière médicale - Tome Premier (1829)
- Les sobriquets des villages sur villages.ab.pagesperso-orange.fr
- Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, 1840
- Notice de la Lorraine, 1756
- Notice de la Lorraine qui comprend les duchés de Bar et de Luxembourg, 1840
- Jean-Louis Wilbert - Les sobriquets d'Alsace Bossue - Tome 2 (2009)
- Europeana 1914-1918
- Necknamen aus den Dörfern des Krummen Elsass sur lichtydiedendorf.unblog.fr
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