Keskastel
Keskastel est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Keskastel | |
L'église luthérienne à Keskastel. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | Communauté de communes de l'Alsace Bossue |
Maire Mandat |
Gabriel Glath 2020-2026 |
Code postal | 67260 |
Code commune | 67234 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Keskastellois, Keskastelloises [1] |
Population municipale |
1 501 hab. (2020 ) |
Densité | 80 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 58′ 19″ nord, 7° 02′ 41″ est |
Altitude | Min. 209 m Max. 275 m |
Superficie | 18,87 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton d'Ingwiller |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.keskastel.fr/ |
Depuis 1793, cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
GĂ©ographie
La commune de Keskastel qui appartient à la région naturelle de l'Alsace Bossue, est située entre Sarralbe à 3,34 km et Sarre-Union à 5,1 km. Elle couvre une superficie de 1 887 hectares, dont 660 de forêts. Son altitude moyenne est de 220 mètres environ, son altitude maximale étant de 275 m. La commune est traversée par la route D 1061 reliant Phalsbourg à Sarrebruck. Elle est traversée par la Sarre et par plusieurs ruisseaux : le Gelechgraben[Note 1], le Weihergraben, l'Altweihergraben et l'Altmattgraben[Note 2].
Urbanisme
Typologie
Keskastel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [2] - [3] - [4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (47,3 %), prairies (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), terres arables (7,9 %), zones urbanisées (7,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Kà schel en francique rhénan[9].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Caesaris Castellum, Caistre, Castle, Kesekastel, Castel, Kaisercastel, Keescassel, Keisercassel, Kaeskastel
Sobriquet : les villageois sont surnommés les Rieweschwäntz, les queues de navets, sans doute à cause de la culture importante de navets.
Histoire
- Implantation de sites gallo-romains dans la région puis implantation des Francs et Alamans.
- En 843, par le traité de Verdun, le couvent et ses biens deviennent successivement propriétés de la Lorraine, de Louis le Germanique (870), du comte Gérard de Metz (908). Keskastel semble alors être devenu la résidence de l'avoué de la prévôté d'Herbitzheim (1055).
- Keskastel passe aux comtes de Sarrebruck (1271), aux comtes de Nassau-Sarrebruck (1385-1527), puis passe sous la domination des Nassau-Weilbourg (1745).
- Dépendance du comté de Sarrewerden en 1789[10], ce village est rattaché à la France en 1793 et à l'arrondissement de Saverne en 1800.
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].
En 2020, la commune comptait 1 501 habitants[Note 4], en diminution de 3,6 % par rapport Ă 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Voir aussi
Notes et références
Notes
- d'une longueur totale de 9,4 km
- affluent de la Sarre, d'une longueur totale de 5,7 km
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Geoplatt
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.