Sarralbe
Sarralbe est une commune française, située dans le bassin de vie de la Moselle-est, dans le département de la Moselle, dans la région traditionnelle de Lorraine, en région Grand Est.
Sarralbe | |
Vue sur la ville dominée par l'église Saint-Martin. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences |
Maire Mandat |
Pierre-Jean Didiot 2020-2026 |
Code postal | 57430 |
Code commune | 57628 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Sarralbigeois(es) ou Sarralbenois(es) |
Population municipale |
4 450 hab. (2020 ) |
Densité | 163 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 59′ 59″ nord, 7° 01′ 48″ est |
Altitude | Min. 206 m Max. 262 m |
Superficie | 27,29 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Sarralbe (ville isolée) |
Aire d'attraction | Sarreguemines (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Sarralbe (bureau centralisateur) |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | sarralbe.fr |
Ses habitants sont appelés les Sarralbenois(es)[1] ou les Sarralbigeois(es).
GĂ©ographie
Cette commune est traversée par la Sarre et l'Albe, d'où elle tient son nom.
Localisation
Sarralbe est située dans le bassin de vie de la Moselle-est, à mi-chemin entre Metz et Strasbourg, près de Sarreguemines ; elle est limitrophe du Bas-Rhin à l'est.
Communes limitrophes
Les communes proches sont Willerwald, Le Val-de-Guéblange et Kirviller en Moselle ainsi que Keskastel et Herbitzheim dans le Bas-Rhin.
GĂ©ologie et relief
La superficie de la commune est de 2 729 hectares ; son altitude varie entre 206 et 262 mètres[2].
Écarts et lieux-dits
- Eich ;
- Rech ;
- Salzbronn ;
- Le Haras (anciennement Die-Stuterei[3]).
Hydrographie
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, le canal des houillères de la Sarre, l'Albe, le ruisseau la Rode, le ruisseau le Moderbach, le ruisseau le Geloechgraben, le ruisseau le Mittelachgraben, le ruisseau le Willerlachgraben, le ruisseau la Vieille Sarre et le ruisseau le Doerenbach[Carte 1].
La Sarre, d'une longueur totale de 129,2 km, est un affluent de la Moselle et donc un sous-affluent du Rhin, qui coule en Lorraine, en Alsace bossue et dans les Länder allemands de la Sarre (Saarland) et de Rhénanie-Palatinat (Rheinland-Pfalz)[4].
Le Canal des houillères de la Sarre, d'une longueur totale de 65,1 km, prend sa source dans la commune de Grosbliederstroff et se jette dans la Sarre à Sarreguemines, après avoir traversé 24 communes[5].
L'Albe, d'une longueur totale de 33,3 km, prend sa source dans la commune de Rodalbe et se jette dans la Sarre sur la commune, après avoir traversé douze communes[6].
Le ruisseau la Rode, d'une longueur totale de 24,8 km, prend sa source dans la commune de Loudrefing et se jette dans l'Albe sur la commune, après avoir traversé 13 communes[7].
Le Moderbach, d'une longueur totale de 21,8 km, prend sa source dans la commune de Farschviller et se jette dans l'Albe sur la commune, après avoir traversé huit communes[8].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment de la Sarre, du canal des Houilleres de la Sarre, de l'Albe, du ruisseau la Rode et du ruisseau le Moderbach, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité. Ainsi en 2020, dernière année d'évaluation disponible en 2022, l'état écologique de l'Albe était jugé médiocre (orange)[Carte 2].
Urbanisme
Typologie
Sarralbe est une commune urbaine appartenant à l'unité urbaine de Sarralbe, une unité urbaine monocommunale[9] de 4 555 habitants en 2017, constituant une ville isolée[10] - [11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 1]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12] - [13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (56,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (56,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30 %), forêts (27,4 %), terres arables (15,2 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), zones urbanisées (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Toponymie
- Sarralbe :
- Albe (712, 713 = Trad. Wiz. 225, 232)
- Alba (718 = www.sarralbe.fr sans indication des sources)
- Alba (787 = Regesta Alsatiae No. 322)
- Alba (1112 = DHV chez Boehmer RCD 2020)
- Alba (1200) ; Aubles (1208) ; Alban (1215) ; Albain (1223) ; Aulbe, Abben (1416) ; Saar-Albe (1474) ; Alben (1505) ; Awlbe (1539) ; Sar-Alben (1572) ; Aulbe (1594) ; Albe (1609) ; Saar-Albe (1634) ; Saralbe (1698) ; Sar-Albe (1756)[16] ; Sarrealbe[17] (XIXe siècle) Saaralben (1971-1918).
- En francique lorrain : Alwe[18]. En allemand : Saaralben.
- Eich : Eigen (1316), Eychen (1594), Eichen (1595[19] et 1779[16]). Ääsche en francique lorrain.
- Rech : Zum Rech (1574)[19], Zumrech (1594), Reich (1751), Rech (1756)[16]. Räsch en francique lorrain.
- Salzbronn : Solzborn bey Alben (1417), Saltzbronn (1546), Saltzbron (1581), Saltzborn (1594), Saltzbruck et SalsbrĂĽgen (1645), Salsbronn (1751), Salsbron (1756), Saltzbronn (1776), Saltzbrun (carte Cassini)[16].
Sobriquet
Les habitants sont parfois surnommés Die Alwener Frösche-plumpser (les pourchasseurs de grenouilles de Sarralbe), en raison de la présence de nombreux batraciens en bordure de la Sarre et de l’Albe[20].
Histoire
Sarralbe est citée sous le nom d'Albe/Alba depuis 712. La ville est possédée par les évêques de Metz du Xe siècle au XVIe siècle. La ville est fortifiée au XIIe siècle.
Elle est ensuite possession ducale jusqu'Ă son annexion Ă la France en 1766.
On y exploite le sel depuis le XIIe siècle.
Époque contemporaine
Comme les autres communes de l'actuel département de la Moselle, Sarralbe, rebaptisée Saaralben, est annexée à l’Empire allemand de 1871 à 1918. C'est une période de prospérité pour la région, où stationnent de nombreuses troupes allemandes. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les Mosellans se battent naturellement pour l’Empire allemand. Beaucoup de jeunes gens tomberont au champ d'honneur sous l’uniforme allemand, sur le front de l’Est, en Prusse-Orientale, mais aussi à l’Ouest. Sujets loyaux de l'Empereur, les Sarralbenois accueillent cependant avec joie la fin des hostilités et la paix retrouvée. Sarralbe redevient administrativement française.
La Seconde Guerre mondiale et le drame de la seconde Annexion - cette fois ci "de fait" et au Reich Nazi - marqueront encore longtemps les esprits. François Goldschmitt, curé de Rech-les-Sarralbe, déporté à Dachau a décrit les persécutions nazies dès 1946 dans plusieurs ouvrages[21]. La commune ne sera pas épargnée par les combats. À partir de , l'armée américaine bombarde la région sans relâche. La commune est libérée le [22] .
Politique et administration
Liste des maires
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2020, la commune comptait 4 450 habitants[Note 2], en diminution de 2,69 % par rapport Ă 2014 (Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La commune contient un monument classé à l'inventaire des monuments historiques et plusieurs édifices (maisons et fermes) répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel[29]. Par ailleurs, la chapelle du cimetière contient deux tableaux classés comme objets à l'inventaire des monuments historiques[30].
Édifices civils
- L’intersection du 49e parallèle nord et du 7e méridien à l’est de Greenwich se trouve sur le territoire de la commune (voir aussi le Degree Confluence Project) ;
- Lieu de culte paĂŻen au lieu-dit la Montagne ;
- Passage d'une voie romaine ;
- Fortifications et porte d'Albe ;
- Maison des TĂŞtes ;
- Maison forestière de Saint-Hubert, à proximité de l'arboretum de Sarralbe ;
- Moulin Neuf (XVIIIe siècle) ;
- Écomusée du Pays d'Albe ;
- Gare de Sarralbe en style impérial allemand ;
- Ancienne gare de Rech ;
- Ancien lavoir d'Eich ;
- Maisons lorraines typiques Ă Rech et Ă Eich.
Cimetière militaire
Le cimetière militaire de Sarralbe (Commonwealth 1914 – 1918) est situé à Eich.
Édifices religieux
- Église Saint-Martin néo-gothique (1907), aussi appelée cathédrale de la Sarre.
- Église de la Sainte-Trinité (ou chapelle de la Montagne) à Eich : clocher roman XIIe siècle, autel 1457, statues et toiles, pierre tombale de Rodolphe de Boppart 1481, cadran solaire.
- Église Sainte-Marie-Madeleine de Rech (1751).
- Chapelle Saint-Wendelin (1870) Ă Saltzbronn.
- Chapelle luthérienne, rue du maire Charles-Wilhelm construite en 1892.
- Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs jouxtant l'église de la Sainte-Trinité à Eich
- Croix de chemin XVIIe siècle et XIXe siècle de Sarralbe.
- Calvaires et croix de chemin XIXe siècle de Rech.
- Église Saint-Martin, à Sarralbe.
- Église de la Sainte-Trinité, à Eich.
- L'Ă©glise Sainte-Marie-Madeleine, Ă Rech.
- La chapelle Saint-Wendelin, Ă Saltzbronn.
- La chapelle luthérienne, à Sarralbe.
- La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, Ă Eich.
- Croix de chemin XIXe siècle, Rech.
Personnalités liées à la commune
- Marc-René de Voyer de Paulmy d'Argenson (1722 – 1783), directeur des haras du roi (de 1752 à 1763), directeur des haras de la ville (de 1764 à 1782).
- Christophe Ossvald (1737 – après 1803), général des armées de la République, né à Sarralbe.
- Claude de Bexon (1736-1807), évêque de Namur (1802-1803) puis chanoine de Saint-Denis, né à Sarralbe, frère du suivant.
- Jacques de Besson d'Ormeschwiller (1738-1814), général des armées de la République, né à Volmunster, frère du précédent.
- Carl Wilhelm von Heideck (1787 – 1861) général bavarois[31], né à Sarralbe.
- Napoléon Xavier Dornès, directeur et actionnaire des salines, conseiller municipal de la ville en 1846 et député de la Moselle en 1871.
- François Xavier de Schmid (1858 – 1907) député au Reichstag allemand, né à Sarralbe.
- François Goldschmitt (1883-1966) curé de Rech-le-Sarralbe, déporté à Dachau, auteur d'ouvrages sur l'Alsace-Moselle annexée.
- Philippe Wahl (né à Sarralbe en 1956), PDG de La Poste.
- Marie-Jo Thiel (née à Sarralbe en 1957), médecin, philosophe et théologienne.
- Christopher Baldelli (né à Sarralbe en 1965), président du Pôle Radio RTL en France.
- Louis Serpe, historien du pays de Sarralbe[32], citoyen d'honneur de la ville de Sarralbe.
HĂ©raldique
Blason | D'argent au sautoir ondé d'azur, cantonné de quatre croix de Lorraine de gueules. |
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Détails | Ces armoiries font allusion à la position de Sarralbe, situé dans un vallon, au confluent de la Sarre et de l'Albe[33]. Ce blason est porté par la ville de Sarralbe depuis le milieu du XVIIIe siècle. |
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Alias | L'écusson de Sarralbe, en 1608, est chargé d'un emblème ressemblant pour la forme à un Roc d'échiquier ; mais les couleurs ne sont pas indiquées[33]. |
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Sarralbe » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ) - Pour recentrer la carte sur les cours d'eau de la commune, entrer son nom ou son code postal dans la fenêtre "Rechercher".
Références
- « Les spécificités », sur sarralbe.fr (consulté le 2 novembre 2014).
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Administration générale des postes, Dictionnaire des postes aux lettres, contenant les noms des villes, communes et principaux lieux habités de la France, Paris, Imprimerie Royale, 1845.
- Sandre, « la Sarre »
- Sandre, « le canal des houillères de la Sarre »
- Sandre, « l'Albe »
- Sandre, « le ruisseau la Rode »
- Sandre, « le ruisseau le Moderbach »
- « Unité urbaine 2020 de Sarralbe », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868.
- Bulletin des lois de l'empire Français - 4e série, Tome 16 - page 104 (1812)
- Geoplatt
- Mémoires de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle (1862)
- Passé-Présent : La Moselle dévoilée N°7 (Septembre-Octobre-Novembre 2012)
- François Goldschmitt, Alsaciens et Lorrains à Dachau 2, Au bloc d'entrée, Metz, Imp. Marcel Pierron, , 54 p.
- 1944-1945, Les années Liberté, Le Républicain Lorrain, Metz, 1994, p. 15.
- frère de Franz Dahlem, voir sa notice biographique sur le Maitron
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Sarralbe », base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Sarralbe », base Palissy, ministère français de la Culture.
- Berthold Seewald: Karl Wilhelm v. Heideck: ein bayerischer General im befreiten Griechenland (1826 - 1835). MĂĽnchen: Oldenbourg, 1994.
- ANM 1987 no 27.
- Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur