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54e rĂ©giment d'artillerie

Le 54e régiment d'artillerie est un régiment de l'Armée de terre française, stationné à Hyères. Il est l'héritier du 54e RAC (régiment d'artillerie de campagne) au passé glorieux. Depuis le , il fait partie de la base de Défense de Toulon et est soutenu par le groupement de soutien de la base de défense de Toulon créé à la même date.

54e régiment d'artillerie
Image illustrative de l’article 54e régiment d'artillerie
Insigne régimentaire du 54e Régiment d'artillerie

Création 1910
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type RĂ©giment
RĂ´le DĂ©fense sol-air
Effectif 1 060
Fait partie de 3e division
Garnison Hyères-les-Palmiers (Var)
Ancienne dénomination 54e régiment d'artillerie de campagne
Devise Croire, oser, agir
Inscriptions
sur l’emblème
Verdun 1916
La Malmaison 1917
Flandres 1918
Anniversaire 4 décembre
(Sainte-Barbe)
Équipement Missiles Mistral
Fourragères aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
DĂ©corations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
Commandant Colonel Adrien de Tarlé

Création et différentes dénominations

Le 54e RA (régiment d’artillerie, corps appartenant à la subdivision d’arme sol-air) a été recréé à Hyères, à la caserne Vassoigne, le . Un corps d’artillerie portant le numéro « 54 » a connu 4 continuités différentes :

  • de 1910 Ă  1940, Ă  Lyon, avec la crĂ©ation du 54e rĂ©giment d'artillerie de campagne, ses diffĂ©rentes appellations (RAD, RANA) puis sa participation aux deux guerres mondiales;
  • de 1946 Ă  1962, Ă  Lure, recrĂ©Ă© par changement d’appellation du I/63e RA ;
  • de 1970 Ă  1984, Ă  Verdun, recrĂ©Ă© par changement d’appellation du 454e GAAL ;
  • de 1984 jusqu’à nos jours (Hyères), recrĂ©Ă© en tant que 54e rĂ©giment d’artillerie appartenant Ă  la subdivision d’arme sol-air, par changement d’appellation du 405e RA.

Ce qui fait apparaître les filiations suivantes :

  • Filiations analogiques (unitĂ©s formant corps ayant portĂ© le numĂ©ro « 54 ») :
    • 54e RA de la pĂ©riode 1910-1940, sous ses diffĂ©rentes dĂ©nominations (RAC, RAD et RANA),
    • I/54e RA, 54e RA et CI du 54e RA de la pĂ©riode 1946-1962,
    • 54e RA, rĂ©giment d'artillerie sol-air de la pĂ©riode 1970-1984.
  • Filiations historiques directes (crĂ©ation du « 54 » par changement d’appellation d’une autre unitĂ©) :
    • I/63e RA,
    • 454e GAAL,
    • 405e RA.
  • Outre la possession de l’Étendard, le 54e rĂ©giment d’artillerie d’aujourd’hui se trouve donc ĂŞtre l’hĂ©ritier des actions d’éclat et le dĂ©positaire des traditions des formations prĂ©citĂ©es (sauf pour le 1/63 dont le 68 RAA est le dĂ©positaire) et de celles qui en ont Ă©tĂ© directement dĂ©rivĂ©es sous le mĂŞme numĂ©ro.

Chefs de corps

54e RAC/RAD/RANA, 1910 - 1940 (Lyon)

  • 1910 : colonel Dupont
  • 1912 : colonel Crepey mort pour la France en 1917 (gĂ©nĂ©ral de brigade)
  • 1914 : colonel Schweiger
  • 1915 : lieutenant-colonel Fromheim
  • 1917 : colonel Mercier
  • 1918 : lieutenant-colonel Bailly
  • 1919 : colonel Beranger
  • 1920 : colonel Nader
  • 1925 : colonel Mareteau
  • 1928 : colonel Perra
  • 1931 : colonel Sancelme
  • 1934 : colonel Mauton
  • 1937 : colonel Vul
  • 1938 : colonel Lagapee
  • 1939 : lieutenant-Colonel Charles

54e RA, 1946 - 1962 (Lure)

  • 1946 : colonel Arnaud
  • 1948 : colonel Hergott
  • 1950 : colonel Lecat
  • 1953 : Colonel Neltmer
  • 1955 : lieutenant-colonel Parmain
  • 1957 : lieutenant-colonel Hergott
  • 1959 : colonel Pressard
  • 1960 : lieutenant-colonel Thomas
  • 1962 : lieutenant-colonel Toth

54e RA, 1970 - 1984 (Verdun)

Insigne de béret d'artillerie
  • 1970 : lieutenant-colonel Bresson
  • 1972 : lieutenant-colonel Moreau
  • 1974 : lieutenant-colonel Laurency
  • 1976 : lieutenant-colonel Lemoinne* (promu colonel le , Chem-Ihedn 1980 , promu gĂ©nĂ©ral de brigade en première section le 01/12/1985 (conseil des ministres))
  • 1978 : lieutenant-colonel Leroy
  • 1980 : colonel Littaye** (achèvera sa carrière comme gĂ©nĂ©ral de division)
  • 1982 : colonel du Campe de Rosamel* (promu le , comme gĂ©nĂ©ral de brigade, 2e section)

54e RA, depuis 30 juin 1984 (Hyères)

  • 1984 : colonel Dive (une seule annĂ©e comme chef de corps)
  • 1985 : colonel Dechesne (est parti par la suite comme colonel (CR))
  • 1987 : colonel Thiriet* (promu gĂ©nĂ©ral de brigade (2 Ă©toiles) le en deuxième section)
  • 1989 : lieutenant-colonel Baju (promu colonel le 01/04/1991)
  • 1991 : lieutenant-colonel Boury (promu colonel le 01/07/1992)
  • 1993 : lieutenant-colonel Panaget (promu colonel le 01/01/1995)
  • 1995 : colonel Hubscher par la suite directeur du Centre d’études tactiques et d’expĂ©rimentation de l’artillerie (CETEA), puis directeur gĂ©nĂ©ral des Études d’Artillerie (DGEA), puis directeur gĂ©nĂ©ral des Études et de la Prospective (DEP)
  • 1997 : colonel Margueron**** (promu gĂ©nĂ©ral d'armĂ©e le , Inspecteur gĂ©nĂ©ral des ArmĂ©es)
  • 1999 : colonel Mathey** (promu gĂ©nĂ©ral de division le et au Commandement des centres de prĂ©paration des forces (CCPF))
  • 2001 : colonel Bemelmans (SecrĂ©taire gĂ©nĂ©ral du CSFRS jusqu'au )
  • 2003 : colonel Roche pierre (adjoint au sous-directeur des Ă©tudes et de la politique, DPMAT, MINDEF)
  • 2005 : lieutenant-colonel Naal (promu colonel en 2006, CDEF / DEO, FINUL LIBAN EN 2012)
  • 2007 : colonel Menaouine*** (promu gĂ©nĂ©ral de corps d'armĂ©e le 01/08/2020) Chem-Ihedn 2009)
  • 2009 : colonel Zugetta, Chem-Ihedn 2011 ,nommĂ© sous-directeur des politiques en faveur de la jeunesse Ă  la direction du service national et de la jeunesse, au ministère des armĂ©es
  • 2011 : colonel Sagon* (promu gĂ©nĂ©ral de brigade au 01/03/2022), lieutenant au 54e RA en 1993, Chem-Ihedn 2015
  • 2013 : colonel Serizier , Ihedn 2018
  • 2015 : colonel Damien DrĂ©o , 3 ans CDC
  • 2018 : colonel Vincent Jausions
  • 2020 : colonel Pierre Bernard
  • 2022 : colonel Adrien De TarlĂ©

Historique des différents « 54 »

Le 54e régiment d'artillerie de campagne : Origine et Première Guerre mondiale

Canon de 90 (pièce de réserve) de la 8e batterie du 54e RAC le .

« RAC »: Régiment d’artillerie de campagne, le « 54 » est formé le à Lyon, à 3 groupes de canons de 75 hippomobiles, avec des batteries venant :

  • du I/3e RAC, stationnĂ© Ă  Lyon (La Vitriolerie) ;
  • du I/6e RAC, stationnĂ© Ă  Sathonay ;
  • d’élĂ©ments divers venant des 2e, 5e et 6e RAC.

Commandé par le Colonel Dupont, il reçoit son étendard des mains du président de la République (Armand Fallières), le à l'Hippodrome de Longchamp.

Le 54e RAC, dépend en temps de paix de la 14e brigade d’artillerie (PC à Grenoble) et de la 14e Région militaire/14e corps d’Armée. Il est le régiment d’artillerie de la 28e division d’infanterie faisant partie du 14e CA. La mobilisation générale est décrétée le 2 août 1914, la guerre déclarée le .

RĂ©sulteront de la mobilisation :

  • Ă€ l’artillerie de la 28e Division d’Infanterie (AD28) :
    • le Chef de corps du 54e RAC et commandant de l’AD28 : Colonel CrĂ©pey,
    • le rĂ©giment Ă  3 groupes hippomobiles de canons de 75 attelĂ©s qui sont les :
      • 1er groupe (batteries ne 1, 2 et 3), stationnĂ© Ă  Sathonay, Chef d’escadron Grange,
      • 2e groupe (batteries ne 4, 5 et 6), stationnĂ© Ă  Lyon (La Vitriolerie), Chef d'escadron Peyras,
      • 3e Groupe (batteries ne 7, 8 et 9), stationnĂ© Ă  Lyon (La Vitriolerie), Chef d’escadron Petit.
  • Ă€ l’artillerie de la 6e Division de Cavalerie : le IV/54e, groupe d’artillerie Ă  cheval de 75 mm « Les Volants du 54 » (batteries ne 10, 11 et 12), stationnĂ© Ă  Lyon, chef d’escadron Pascaud.
  • Ă€ l’artillerie de la 74e DI, le groupe de renforcement du 54e RAC (Ă  3 batteries de canons de 75,ne 24,25 et 26), issu de la mobilisation et crĂ©Ă© le , qui deviendra le II/254e RAC le .
  • Ă€ la 97e division d’infanterie territoriale, un groupe territorial issu Ă  la mobilisation du 54e RAC et crĂ©Ă© le , Ă  3 batteries de canons de 90 mm, numĂ©rotĂ©es 41, 42 et 43.
  • Des batteries d'artillerie de tranchĂ©e sont crĂ©Ă©es par la suite, issues du 54e.

Les campagnes du 54e RAC au sein de la 28e division d’infanterie

Le 54e RAC, est affecté pendant toute la guerre à la 28e division d’infanterie (14e Corps d’armée). Son chef de corps est également le commandant de l’artillerie divisionnaire (AD28). Il est composé en très grande partie par des Lyonnais, des Savoyards et des Auvergnats. Commandé par le Colonel Crepey au moment de la déclaration de guerre, le régiment (à 3 groupes de canons de 75 attelés) quitte Lyon par chemin de fer, fractionné en trois, en direction d’Épinal et se porte : État-major et 1er groupe à Docelles, 2e groupe à Cheniménil, 3e groupe à Jarménil. Il combat ensuite :

  • Entre le et le : dans les Vosges. PĂ©riode pendant laquelle ses pertes en hommes sont de 224 dont 3 capitaines, 3 lieutenants et 2 sous-lieutenants (51 tuĂ©s, 163 blessĂ©s, 2 prisonniers, 8 disparus) et de 306 chevaux.
  • De Ă  : Changement de secteur et « Course Ă  la Mer » en Picardie, Ă  l’ouest de PĂ©ronne, aux ordres du Lieutenant-Colonel Schweiger (prĂ©cĂ©demment commandant en second). PĂ©riode pendant laquelle ses pertes en hommes sont de 14 tuĂ©s et 55 blessĂ©s. Il passe Ă  4 groupes. Le 3e groupe change de matĂ©riel et forme 4 batteries Ă  4 pièces de 90 mm (de Bange) dont les canons sont perçus le , Ă  Montdidier ; du 13 au , il tire 2 127 coups.
  • Le , en rĂ©compense des actions effectuĂ©es, sont remises Ă  divers personnels du rĂ©giment : 2 croix de la LĂ©gion d’Honneur, 3 mĂ©dailles militaires, 10 croix de guerre, 1 croix de Saint-Georges de 4e classe, 1 mĂ©daille de Saint-Georges de 3e classe. Entre le et le , 28 militaires du rĂ©giment sont citĂ©s Ă  l’ordre de l’armĂ©e.
  • D’ Ă  : en Champagne (Suippes, Butte de Souain, butte de Tahure)
  • Du au : la 28e DI est mise Ă  la disposition de la RFB (RĂ©gion fortifiĂ©e de Belfort), secteur de Dannemarie. L’AD28 y est temporairement mise Ă  la disposition de la 157e DI, du au , puis elle rejoint sa division d’appartenance.
  • De au : autour de Verdun (→ 1re citation)
  • De fĂ©vrier Ă  : en Picardie, sur la Somme, au sud de Saint-Quentin, temporairement au sein de l’AD 121.
  • Le , le rĂ©giment quitte la 28e DI et passe directement aux ordres de la 6e armĂ©e, envoyĂ© dans la rĂ©gion de Soissons. La 28e DI Ă©tant passĂ©e elle aussi Ă  la 6e armĂ©e, le rĂ©giment rejoint sa Division le . Il combat ensuite :
  • De mai Ă  : Au Chemin des Dames (secteur de Cerny),
  • De juillet Ă  : dans l’Oise (La Fère), pĂ©riode assez calme,
  • D’ Ă  : Ă  l’Ailette (Laffaux), au fort de Malmaison (→ 2e citation), Saint-Quentin.
  • De janvier Ă  : en Alsace (Altenach),
  • D’avril Ă  : en Belgique, en Flandre-Occidentale au Mont Kemmel (→ 3e citation),
  • De mai Ă  : dans le Tardenois,
Défilé du 54e RAC à Lyon le .

Au total, le régiment (portion principale) a eu à déplorer durant cette guerre 254 tués et 783 blessés. Le ,le régiment s’installe (temporairement) à Metz, caserne de Barny. Attribuée au régiment le , la fourragère aux couleurs de la croix de guerre lui est officiellement remise par le maréchal Pétain, le . Le chef de corps, l'étendard et sa garde participent au « défilé de la Victoire » à Paris, le . Le , le régiment rejoint, à Lyon, le quartier de La Vitriolerie et le , place Bellecour, le régiment défile avec 9 batteries attelées devant le général-gouverneur de Lyon, commandant la XIVe Région.

Les « Volants » du 54 au sein de la 6e division de cavalerie (6e DC)

Ă€ l’entrĂ©e en guerre, le IV/54e, groupe Ă  cheval du 54e RAC Ă  3 batteries de 75 mm (10e, 11e et 12e batteries), commandĂ© par le Chef d’escadron Pascaud, ultĂ©rieurement par le Chef d’escadron Dupart, dĂ©barque Ă  Theron dans les Vosges et rejoint la 6eDC qui couvre l’aile gauche du 21e RAC entre Sarrebourg et Baccarat. Il est ensuite engagĂ© dans toutes les opĂ©rations auxquelles participe sa Division :

  • En : sur la Marne,
  • En : dans les Flandres, sur la frontière belge (Cassel, Hazebrouck, Merville),
  • De janvier Ă  , la 6e DC est affectĂ©e au DAV (DĂ©tachement d’armĂ©e des Vosges) et prend position Ă  l’est de Belfort, sur le canal du RhĂ´ne au Rhin oĂą sont constituĂ©s des secteurs de dĂ©fense et des centres de rĂ©sistance, rattachĂ©s Ă  la 57e division d’infanterie (de rĂ©serve).
  • En ,la 6e DC, au sein du 3e corps de cavalerie, se porte sur le front de la Meurthe de Raon-l'Étape Ă  Saint-DiĂ© oĂą son groupe d’artillerie Ă  cheval renforce l’action de la 41e division d'infanterie autour de Launois.
  • Ă€ partir du , le groupe est mis Ă  la disposition du 20e CA et prend position autour de Minaucourt, en appui du 146e RI et du 9e rĂ©giment de zouaves. Il est rendu Ă  la 6e DC le mais perd sa 12e batterie qui rejoint l’ArmĂ©e d’Orient.
  • La 6e DC est en Lorraine oĂą elle occupe le sous-secteur de la forĂŞt de Parroy. Le Groupe participe aux opĂ©rations jusqu’à la relève de la 6e DC qui le conduit Ă  LunĂ©ville, fin .
  • Ă€ la suite de la rĂ©organisation de la 6e DC le , qui tient le secteur de Dombasle-sur-Meurthe, le groupe voit, le , la permutation entre la 10e batterie du 14e RAC (de la 10e DC) et sa 12e batterie, qui elle part pour l’Orient avec le 14e RAC.
  • Ă€ partir du , la 6e DC tient le secteur de Baccarat jusqu’au .
  • En , la 6e DC participe Ă  la rĂ©alisation de travaux dĂ©fensifs face Ă  la frontière suisse, dont elle assure la surveillance par ses patrouilles. Elle participe Ă  des manĹ“uvres au camp de Villersexel en mars, puis passe aux ordres de la Ve ArmĂ©e et fait mouvement vers SĂ©zanne.
  • Lors de la participation de la 6e DC Ă  l’attaque menĂ©e par la Ve ArmĂ©e le , le Groupe franchit l’Aisne dans la rĂ©gion de Berry-au-Bac, en appui notamment de la 69e DI ; du au , le groupe est mis Ă  la disposition du 2e CA. Pendant toute cette pĂ©riode le groupe a eu 9 tuĂ©s et 43 blessĂ©s (dont 3 officiers). Puis il est mis au repos Ă  Coulommes (Seine-et-Marne).
  • Du 9 au , le groupe est mis Ă  la disposition de la 45e DI.
  • En juillet, la 6e DC fait mouvement vers la rĂ©gion parisienne, passe aux ordres du 2e corps de cavalerie (2e CC), s’installe Ă  l’est de SĂ©zanne (QG Ă  Pleurs) et tient le front dans le secteur de Ludes (en octobre, elle est temporairement mise Ă  la disposition du Gouverneur Militaire de Paris) jusqu’au .
  • Ă€ partir du et jusqu’au , le Groupe est mis Ă  la disposition de la IVe ArmĂ©e puis du Groupe d’armĂ©es du Nord et fait mouvement vers Fromentières ; il prend part une part active aux combats de rĂ©tablissement sur la Somme, Ă  la suite de la percĂ©e allemande des lignes anglaises (Citation Ă  l’ordre du 2e CC). Il rejoint ensuite la 6e DC le , Ă  Catheux (Oise).
  • Ă€ la mi-avril, le 2e CC fait mouvement vers Saint-Omer et s’engage aux cĂ´tĂ©s des troupes britanniques le long de la frontière belge. Il en va de mĂŞme pour le Groupe qui se met en batterie le et procède le lendemain Ă  des tirs dans la rĂ©gion de Bailleul. Le , la 6e DC est placĂ©e en rĂ©serve d’ArmĂ©e mais le Groupe est mis Ă  la disposition de la 28e DI pour intervenir dans la rĂ©gion du mont Kemmel. Soumis dans la journĂ©e du Ă  un bombardement terrible accompagnĂ© de projectiles toxiques, le groupe n’a plus au soir que quatre canons en Ă©tat de tirer (citations individuelles Ă  l’ordre de l’ArmĂ©e du Nord du Lieutenant Barnaud, tuĂ© le , du capitaine du Roure et du canonnier-servant Joseph Roche) et constitue une seule batterie qui est retirĂ©e du front le et part cantonner Ă  Oudezeele.
  • Le journal des marches et des opĂ©rations (JMO) de la 6e DC, mise au repos en mai dans la rĂ©gion de Neufchâtel-Hardelot, ne prĂ©cise pas comment le Groupe est reconstituĂ©. Le JMO de la 10e Batterie indique simplement qu’elle se reconstitue Ă  Tilques, le , aux dĂ©pens des trains rĂ©gimentaires.
  • Le Groupe se rassemble, le 1er juin, Ă  la sortie de Mareuil-sur-Ourcq et passe la journĂ©e aux ordres du commandant de la 14e brigade de dragons, rattachĂ©e Ă  la 26e DI, avant de revenir Ă  la 6e DC qui, elle, est rattachĂ©e au 7e CA.
  • Le , le groupe cantonne Ă  Silly-le-Long, sĂ©journe au repos jusqu’au Ă  Pierrepont et y reprend l’instruction.
  • Ă€ partir du , la 6e DC et le 2e CC sont affectĂ©s Ă  la Xe ArmĂ©e qui reprend l’offensive. Le Groupe reçoit mission de s’installer au sud de Longpont. Puis la 6e DC passe aux ordres de la Ve ArmĂ©e puis du 35e CA, provoquant nombre de marches et de contremarches qui amènent le Groupe Ă  proximitĂ© de Saint-Omer, le .
  • Du 25 au , le groupe est affectĂ© Ă  la 6e division d’infanterie belge, s’installe près d’Ypres et appuie ses offensives. Il rejoint le 6e DC le 29 entre Erperdinge et Poperinge.
  • Le , le groupe est en batterie près de « Vertrosebche » (Westrozebeke) au profit direct de la 28e DI française. Le 6, il va se placer dans le secteur de la 122e DI, Ă  proximitĂ© de Hooglede, puis il est mis Ă  la disposition de la 70e DI pour appuyer des forces belges depuis une position près du bois de Stadenberg. Sous la pression des attaques quotidiennes, les troupes allemandes reculent mais ses tirs de contrebatterie sont particulièrement efficaces et lui causent des pertes notables.
  • Le , le groupe passe Ă  la disposition de la 12e DI, en mesure d’appuyer sa progression au-delĂ  de la Lys. Formation d’une batterie mixte avec les 10e et 12e batteries, afin de compenser un gros dĂ©ficit en hommes (blessĂ©s, malades, 20 % de permissionnaires), unitĂ© de circonstance qui progresse nĂ©anmoins afin d’appuyer l’avance des troupes alliĂ©es.
  • Le , le groupe est au repos Ă  Spinnekens. Le Chef d’escadron Dupart, malade, est temporairement Ă©vacuĂ©.
  • Le 10, le groupe tire ses derniers coups de canons de la guerre sur les organisations allemandes de Hekelgem et Dickelvenne.

Jusqu’à la fin novembre, le groupe occupe divers cantonnements en Belgique ; il rentre en France par Abancourt, puis du 14 au est placé au repos à Croissy-sur-Seine.

Les campagnes du groupe de renforcement, au sein de la 74e DI

AffectĂ© Ă  l’artillerie de la 74e division d’infanterie (de rĂ©serve), le 1er Groupe de renforcement du 54e RAC est issu de la mobilisation et formĂ© Ă  Lyon du 2 au , Ă  3 batteries de canons de 75 mm attelĂ©s, avec :

  • la 24e batterie mise sur pied Ă  Sathonay ;
  • les 25e et 26e batteries mises sur pied Ă  Lyon.

Il fait mouvement par 3 trains, le , sur Chambéry d’où il repart le pour la région de Charmes (Moselle).

Le Groupe est engagé :

  • Jusqu’à fin aoĂ»t 1914 dans la rĂ©gion de Remenoville (Meurthe-et-Moselle),
  • De Ă  , sur diverses positions contre les tranchĂ©es allemandes dans la rĂ©gion de LunĂ©ville oĂą, le , la 25e batterie est Ă©quipĂ©e de canons de 90 mm (Ă  utiliser en prioritĂ©).
  • De janvier Ă  la fin de 1915, autour d’Einville-au-Jard et BathelĂ©mont. Le groupe dĂ©tache temporairement des pièces « pour assurer le service contre avions ».
  • De au , le groupe occupe un nouveau secteur Ă  l’ouest de Pont-Ă -Mousson.
  • Le Groupe est mis au repos jusqu’à dĂ©but septembre pour se reconstituer et parfaire l’instruction Ă  Ville-en-Vermois, puis Ă  Nançois-le-Grand.
  • Ă€ partir du , le groupe est en position entre Verdun et Étain et effectue de nombreux tirs de barrage et des tirs d’accompagnement des attaques de l’infanterie sur le fort de Vaux.
  • Courant novembre, il est mis au repos Ă  Mussey.
  • Ă€ partir du et jusqu’au dĂ©but de , le groupe occupe un nouveau secteur au nord de Verdun autour de Troyon puis de Bras-sur-Meuse.
  • Fin , le groupe est engagĂ© dans la Marne au sud de la Butte du Le Mesnil-lès-Hurlus et des Maisons de Champagne,
  • Le , le groupe est rĂ©organisĂ© et devient le II/254e RAC, commandĂ© par le chef d’escadron Crapez d’Hangouvart puis par le capitaine Gaillard. DĂ©but juillet, il occupe un nouveau secteur dans la rĂ©gion de Berry-au-Bac.
  • Le JMO s’arrĂŞte Ă  la date du .

Les campagnes du groupe territorial du 54e RA, au sein de la 97e DT

Un groupe territorial issu Ă  la mobilisation du 54e RAC est crĂ©Ă© le Ă  Lyon, Ă  3 batteries de canons de 90 mm, numĂ©rotĂ©es 41, 42 et 43. Il est affectĂ© Ă  la 97e division territoriale d’infanterie (comme 1er Groupe de l’AD97) et commandĂ© par le Chef d’escadron Georges Granderye, de l’artillerie coloniale, avec comme adjoint Detry, ingĂ©nieur de 2e classe de la marine. Il comprend alors 13 officiers, 49 sous-officiers, 495 hommes de troupe et 500 chevaux.

  • Il s’embarque le Ă  destination de la rĂ©gion parisienne (Cergy, Saint-Ouen-l'AumĂ´ne et Eragny) sa division d’appartenance Ă©tant destinĂ©e Ă  la dĂ©fense du camp retranchĂ© de Paris.
  • Jusqu’en , le groupe s’instruit, effectue manĹ“uvres et Ă©coles Ă  feu et change plusieurs fois de cantonnement.
  • En juin, le groupe prend position en Champagne, Ă  l’est de Reims et ouvre le feu pour la première fois le , contre des batteries allemandes. C’est dans cette rĂ©gion qu’il va ĂŞtre engagĂ© pendant une très longue pĂ©riode.
  • Au cours du second semestre, il combat autour de Puisieulx. Le chef d’escadron Paul Thomeuf assure le commandement du groupe du au . Lui succède le chef d’escadron (ATT) Jacques Morel.
  • Fin dĂ©cembre, le groupe occupe de nouvelles positions autour de Taissy (montagne de Reims).
  • En , le groupe prend position autour de la ferme de l’EspĂ©rance (rĂ©gion de Sept-Saulx).
  • Le , une 4e batterie est crĂ©Ă©e par prĂ©lèvement de personnel sur les 3 autres et Ă©quipĂ©e de canons de 95 mm.
  • Du au , la relève de l’infanterie de la 97e DT Ă©tant relevĂ©e par la 1re Brigade russe (gĂ©nĂ©ral Lochvitzsky), le groupe est rattachĂ© temporairement Ă  cette brigade et occupe toujours les mĂŞmes positions.
  • Au , l’état d’encadrement du groupe Ă  3 batteries indique qu’il est commandĂ© par le chef d’escadron Marcel HĂ©bert (depuis le ), comprend 14 officiers, 63 sous-officiers, 560 hommes de troupe et 50 chevaux. L’état des tuĂ©s et blessĂ©s du Groupe depuis le dĂ©but de la guerre est alors de 1 officier blessĂ© et parmi les sous-officiers et la troupe : 6 tuĂ©s et 10 blessĂ©s. Le JMO du groupe cesse Ă  cette date.
  • Le groupe est engagĂ© autour de Mourmelon de janvier Ă  .
  • ÉquipĂ© de nouveau de canons de 75 mm, il devient I/273e RAC le .

Les batteries de tranchées du 54e RAC

Un certain nombre de batteries de tranchées du 54e RAC sont répertoriées dans le recueil intitulé Historiques de l’artillerie française. Ce sont celles qui figurent ci-dessous, avec les renseignements que comporte ce registre.

  • 101e (a) Batterie de tranchĂ©e (101/54e. CrĂ©Ă©e le , elle est Ă©quipĂ©e du mortier de tranchĂ©e de 58 mm. EngagĂ©e en Lorraine et Ă  Verdun en 1916. EngagĂ©e Ă  Verdun, en Champagne et dans l’Aisne en 1917. Elle devient 101/254e RAC, le (Artillerie de la 74e DI).
  • 101e (b) Batterie de tranchĂ©e (101/54e). CrĂ©Ă©e le (ex 104/6e RAC), elle est Ă©quipĂ©e du mortier de tranchĂ©e de 58 mm. EngagĂ©e Ă  La Malmaison, en 1917. EngagĂ©e en Alsace, en 1918.

Elle devient 9/175e RAC, le (Artillerie de la 28e DI).

  • 110e Batterie de tranchĂ©e (110/54e). CrĂ©Ă©e le . Elle devient 122/52e RAC, le .
  • 112e Batterie de tranchĂ©e (112/54e). CrĂ©Ă©e le (ex 2/3e RAL). EngagĂ©e en Champagne de Ă  . EngagĂ©e dans la Somme (Belloy-en-Santerre) de Ă  . Elle devient 104/47e RAC, le . Elle obtient 2 citations Ă  l’ordre de l’ArmĂ©e (1917, 1918).
  • 132e Batterie de tranchĂ©e (132/54e). CrĂ©Ă©e le ,elle est Ă©quipĂ©e du mortier de tranchĂ©e de 58 mm. Elle devient 103/52e RAC, le .

Engagée en Picardie en 1917 (nord-ouest de Lassigny, 1er janvier au ), dans les monts de Champagne ( au ), à l’est de Reims ( au et au 1er octobre).

  • 151e Batterie de tranchĂ©e (151/54e). CrĂ©Ă©e le (ex 105/105e RAL), elle est Ă©quipĂ©e de mortiers de tranchĂ©e de 75 et de 150 mm. EngagĂ©e en Lorraine (nord-est de LunĂ©ville) du au . EngagĂ©e au Chemin des Dames, sud-ouest de Cerny-en-Laonnois, du 1er avril au , Ă  l’est de Montdidier du au et Ă  l’ouest de Craonne du au .

Entre-deux-guerres

  • Le , est formĂ© Ă  Lyon le rĂ©giment d’artillerie de marche des 54e RAC/254e RAC, Ă  2 deux groupes de 75 mm et trois groupes de 155 mm court, Ă  partir du I/54e et du II/54e, du III/254e, du parc du 254e et du IV/54e Groupe (Ă  cheval).
  • Le , le rĂ©giment reprend l’appellation de 54e RAC (RĂ©giment d’Artillerie de Campagne) après avoir Ă©tĂ© complĂ©tĂ© par le 5e Groupe du 114e rĂ©giment d’artillerie lourde. Son VIIe groupe (Ă  cheval) devient son 6e Groupe autonome le .
  • Le , le rĂ©giment est dĂ©nommĂ© 54e RAD (RĂ©giment d’Artillerie Divisionnaire).
  • Un de ses Groupes de canons de 155 court, Ă  deux batteries (13e et 16e), commandĂ© par le chef d’escadron Michaud, s’embarque Ă  Bordeaux sur le « Kentucky », le , pour Casablanca et va participer aux opĂ©rations de pacification du Maroc (durant la guerre du Rif, Ă  Oued Leben, Hassi Medlon, Hassi Guenza) jusqu’au de la mĂŞme annĂ©e. De retour Ă  Lyon le .
  • Le rĂ©giment est rĂ©organisĂ© en 1926, Ă  un groupe de canons de 65 mm (groupe d’artillerie de montagne), deux groupes de 75 mm et deux groupes de 155 mm.
  • Le , après avoir Ă©tĂ© progressivement alimentĂ© en soldats d’origine algĂ©rienne, puis marocaine, le 54e RAD prend l’appellation de 54e RANA (RĂ©giment d’Artillerie Nord-Africaine »).
  • En , le Groupe de montagne change ses canons de 65 mm contre des canons de 75 mm modèle 1928.

Après dissolution du Groupe de montagne, le rĂ©giment est rĂ©organisĂ© le Ă  4 groupes de 75 mm hippomobiles et 2 groupes de 155 mm hippomobiles, Ă  effectifs renforcĂ©s.

Première phase : avec la 1re DINA (Division d'infanterie nord-africaine)

  • Au sein de la 1re DINA, grande unitĂ© placĂ©e en rĂ©serve gĂ©nĂ©rale Ă  la disposition du GQG, après avoir procĂ©dĂ© Ă  la mise sur pied de son Ă©chelon A, Ă  Lyon au quartier de la Doua, le , le 54e RANA se desserre par voie ferrĂ©e dans les Alpes et cantonne dans la rĂ©gion de Humilly.

Il comprend alors 3 Groupes Ă  chacun 3 batteries de canons de 75 mm hippomobiles plus la 10e batterie de dĂ©fense antichar (BDAC) Ă©galement Ă©quipĂ©e de canons de 75 mm. Le , la BDAC sera dotĂ©e de canons antichars de 47 mm.

  • Le , le 54e RANA se porte dans la rĂ©gion de Verdun-Etain puis monte en Lorraine dans le secteur sud de Sierk oĂą il effectue quelques tirs d’arrĂŞt au profit du point d’appui d’Aspach. De dĂ©cembre Ă  , il est ramenĂ© Ă  l’entraĂ®nement, installĂ© dans la rĂ©gion de Villers-CotterĂŞts.
  • Du 13 au , il est transportĂ© par voie ferrĂ©e autour de Valenciennes pour appuyer un secteur du front Ă  hauteur d’Avesnes-sur-Helpe. En raison des difficultĂ©s d’acheminement, le rĂ©giment se trouve alors disloquĂ© et ses unitĂ©s reçoivent presque exclusivement des missions antichars.
  • Le 1er Groupe du 54 (Chef d’escadron Battesti) est engagĂ© le dans la trouĂ©e de TrĂ©lon (au nord de Fourmies), puis participe Ă  la dĂ©fense du centre de rĂ©sistance de Wassigny et livre bataille sur le canal de Sambre Ă  l’Oise entre Étreux et Catillon. Le 20, il est dĂ©ployĂ© autour de Maretz pour en interdire l’accès. MalgrĂ© sa rĂ©sistance, une part importante du Groupe y est encerclĂ©e et capturĂ©e le .
  • Le , le 2e groupe du 54 (Chef d’escadron de Saint-Étienne) se trouve dans la forĂŞt de Mormal et fait retraite en direction de Dunkerque, en combattant autour de BĂ©thune, Estaires et la forĂŞt de Nieppe le . Il arrĂŞte l’ennemi Ă  Robecq le . Puis, se trouvant en flèche dans le dispositif ami, il Ă©clate en divers Ă©lĂ©ments.
    • Faisant mouvement en direction du nord, plusieurs de ses colonnes traversent le canal de Bergues et, avec le capitaine Putod, rĂ©ussissent le 1er juin Ă  embarquer pour l’Angleterre, non sans avoir dĂ©truit leurs matĂ©riels. ArrivĂ©s Ă  Ramsgate, leurs hommes sont ramenĂ©s Ă  Brest, par la Marine nationale, le via Southampton. Ils sont Ă  Bernay le .
    • La colonne de la 4e batterie, qui est commandĂ©e par le Lieutenant Viellard, poursuit sa marche et entre dans le rĂ©duit de Dunkerque, Ă  Hondschoote. Ă€ l’initiative et sous l’impulsion dĂ©terminĂ©e de cet officier, près de 200 hommes du rĂ©giment Ă©chappent Ă  l’encerclement et s’embarquent tant bien que mal Ă  partir du , sur un voilier abandonnĂ© (le BĂ©atrice-Maud) Ă  proximitĂ© de Malo-les-Bains. Ils parviennent Ă  rejoindre l’Angleterre le 5, dans des conditions particulièrement difficiles. Le , ils sont rapatriĂ©s sur Cherbourg. Le 8, ils retrouvent d’autres soldats du 54, dans la rĂ©gion du Mans.
    • Faisant mouvement en direction d’Amiens, avec ses hommes et ses matĂ©riels, le Capitaine Bernoux (qui en a reçu l’ordre) poursuit son repli, passe la Seine Ă  Vernon le , puis cantonne Ă  Pacy-sur-Eure aux cĂ´tĂ©s d’autres Ă©lĂ©ments de la 1re DINA.
  • Le 3e groupe du 54 combat autour de la forĂŞt de TrĂ©lon puis dans celle de Mormal jusqu’au , puis il reflue en plus ou moins bon ordre en direction de CrèvecĹ“ur oĂą il livre bataille avant d’être capturĂ© en partie. Les Ă©lĂ©ments restant se replient tant bien que mal et se joignent Ă  la colonne du II/54e RAD qui contourne Amiens par le sud.
  • Le chef de corps rĂ©ussit Ă  rejoindre le 19 Ă  la tombĂ©e de la nuit, les Ă©lĂ©ments du rĂ©giment qui retraitent vers Auneuil.

Deuxième phase : avec la 1re DLINA (division légère d'infanterie nord-africaine)

  • Le , la 1re DLINA est reformĂ©e dans la rĂ©gion du Mans. Le chef de corps du 54e RANA est chargĂ© du regroupement de ses unitĂ©s dans la rĂ©gion de FillĂ© (Sarthe).
  • Ă€ partir du , le 54e RANA est progressivement reconstituĂ© Ă  2 groupes de 75 mm hippomobiles, avec des Ă©lĂ©ments disparates provenant du 54e RANA et du 254e RANA et de la 4e rĂ©gion militaire qui ont Ă©tĂ© regroupĂ©s autour d’Auneuil. Son commandement reste confiĂ© au Lieutenant-Colonel Charles, le chef de corps du prĂ©cĂ©dent 54e RANA.
  • Le rĂ©giment reçoit le , de la 4e RM, l’ordre de se mettre d’urgence Ă  disposition de la 1re DLINA et il est aussitĂ´t renvoyĂ© au combat pour dĂ©fendre des ponts sur la Dive. Il se porte dans cette direction Ă  marche forcĂ©e (rendue extĂ©nuante par l’utilisation de chevaux rĂ©quisitionnĂ©s) mais ne dĂ©passe pas l’Orne, au nord-est de CondĂ©-sur-Noireau.
  • Il participe Ă  la dĂ©fense des points de passage de Jort et de Falaise le . Le 17 Ă  4 heures du matin, le rĂ©giment tient les ponts de Sainte-Croix Ă  Argentan. Le dispositif de la 1re DLINA Ă©tant contournĂ© par le sud, le rĂ©giment se replie sur ordre et dans la soirĂ©e vers la forĂŞt d’Andaines, puis se porte Ă  l’ouest de la Mayenne, vers AndouillĂ© et Mayenne.
  • Le 1er Groupe du rĂ©giment est dĂ©fait Ă  Saint-Georges-Buttavent et Saint-Fraimbault dans la nuit du 18 au , son 2e groupe ayant Ă©tĂ© capturĂ© en grande partie dans la rĂ©gion d’EcouchĂ© le 17 au soir.
  • Un petit dĂ©tachement regroupant l’état-major du rĂ©giment (le chef de corps, 6 officiers, 5 sous-officiers et 13 hommes) Ă©chappe Ă  l’encerclement le et, par petites Ă©tapes, rejoint Ă  pied le sud de la Loire et termine son repli Ă  Le Blanc (Indre), Ă  450 km de lĂ , le .
  • Sa dissolution officielle est prononcĂ©e le , Ă  Draguignan.

Le 54e RA (1946-1962)

  • Le I/54e RA (1er groupe du 54e RA, unitĂ© formant corps) est formĂ© Ă  Lure Ă  3 batteries, le , par changement d’appellation du I/63e RAA (RĂ©giment d’Artillerie d’Afrique) ; il reçoit en mĂŞme temps une batterie antiaĂ©rienne, la 3e batterie du 32e Groupe de FTA, Ă©quipĂ©e de canons Bofors de 40 mm[1]
  • L’étendard du 54e RA lui est remis le . Il appartient alors Ă  la 12e division d’infanterie.
  • Le 54e RA s'installe Ă  Lure (au quartier Lasalle) en .
  • Sa 4e batterie (antiaĂ©rienne) retourne dans les FTA en 1949 (au I/452e Groupe de FTA).
  • Le I/54 prend l’appellation de 54e RA le . En 1953, il tient garnison Ă  Lure et Ă  Épinal.
  • Le 54e RA est portĂ© Ă  deux groupes (II/54e et IV/54e) en 1948 puis Ă  trois en 1953 (le I/54e tenant garnison Ă  Épinal).
  • Un Groupe de marche est formĂ© le , Ă  destination, initialement, de l'Indochine. Il est d’abord envoyĂ© Ă  Valdahon oĂą il prend l’appellation de I/28e RA ; il est affectĂ© Ă  la 2e division, au sein de laquelle il embarque finalement sur le Ville d’Oran le , Ă  Marseille, Ă  destination de la Tunisie oĂą il s’installe Ă  Oum Douil (rĂ©gion du Cap Bon), le . Il mène quelques opĂ©rations dans le Djebel Bargan et Ă  Zaress. Le , le Groupe cède la place Ă  une unitĂ© parachutiste, est dissous et ses cadres regagnent leurs garnisons d’origine, Ă  Lure et Ă  Épinal entre autres.
  • Le , le 54e RA est ramenĂ© Ă  un seul groupe, Ă  Lure, qui comporte 3 batteries de canons de 105 mm (HM1 et HM2), le II/54e et le IV/54e Ă©tant dissous.
  • Le le 54e RA retrouve l’appellation de I/54e RA.
  • Le , le I/54e RA reprend l’appellation de 54e RA, comme rĂ©giment d’artillerie Ă  2 groupes de 2 batteries d’automoteurs d’artillerie du type AMX 105Au50.
  • Le , le 54e RA perd ses matĂ©riels d'artillerie et devient le Centre d’instruction (CI) du 54e RA Ă  une BCS et 3 batteries d’instruction, qui est destinĂ© Ă  former du personnel pour l’AFN.
  • Le CI du 54e RA est dissous le et forme la Compagnie subdivisionnaire ne 272.

Le 54e RA (1970-1984)

« RASA » (régiment d’artillerie sol-air), le 54e RA est recréé le , à Verdun/Thierville au quartier Niel, par changement d’appellation du 454e GAAL qui avait déjà la garde de son étendard.

  • En tant que rĂ©giment d’artillerie sol-air de la 4e division (grande unitĂ© du type Division 59, PC Ă  Verdun), ses missions sont alors inchangĂ©es et il est articulĂ© en :
    • un Ă©tat-major et une BCS,
    • une batterie d’AMX-13 DCA bitubes de 30 mm Ă  3 sections de 4 pièces (B1),
    • deux batteries de canons de 40 mm Bofors Ă  2 sections de 4 pièces et d'une section de 2 half-tracks avec tourelle M45 Quadmount (B2 et B3),
    • une batterie d’instruction (B11).
  • En 1975,le 54e RA dĂ©mĂ©nage dans Verdun et s’installe dans les quartiers Miribel et Anselin.
  • Il est le premier rĂ©giment sol-air Ă  recevoir des Ă©quipements Roland « temps clair » de sĂ©rie sur des châssis d'AMX-30, Ă  partir de (CDC Lieutenant-Colonel Lemoinne) ; il les installe dans une zone militaire sensible et protĂ©gĂ©e qui a Ă©tĂ© spĂ©cialement amĂ©nagĂ©e au quartier Driant sous les ordres du Chef d'escadron Jean-Pierre Brullard
  • Entre 1977 et 1981, le rĂ©giment effectue l’expĂ©rimentation tactique du Roland.
  • La rĂ©organisation de l’armĂ©e de terre, dĂ©cidĂ©e en 1977, se concrĂ©tise en par un changement de son rattachement ; il devient Ă©lĂ©ment organique du 1er Corps d’armĂ©e (PC Ă  Metz).
  • En prĂ©paration de sa dissolution, ses matĂ©riels Roland sont transfĂ©rĂ©s en 1983 au 58e RA de Douai.
  • Il est dissous officiellement le , son Ă©tendard ayant Ă©tĂ© reversĂ© peu auparavant au service historique de l’ArmĂ©e de terre (SHAT)
  • Mais le 405e RA basĂ© Ă  HyĂ©res reprend son appellation de 54e rĂ©giment d'artillerie (sol-air) le .

Les filiations historiques

Première filiation : le I/63e RAA

Le I/63e RAA (régiment d’artillerie d’Afrique) est le Ier groupe d’un régiment d’artillerie qui s'est distingué lors des combats de la Libération.

  • CrĂ©Ă© et dissous Ă  plusieurs reprises antĂ©rieurement, le 63e RAA, est de nouveau formĂ© le par dĂ©doublement du 64e RA (auquel il avait donnĂ© lui-mĂŞme naissance en 1940) Ă  Fès, Oujda et Taza. Il reste stationnĂ© au Maroc jusqu’au dĂ©barquement des AlliĂ©s () auxquels il se rallie. Ă€ leurs cĂ´tĂ©s, il participe Ă  la campagne de Tunisie ( Ă  ) contre les forces de l’Axe, avec un Groupe de 75 mm tractĂ©s et un groupe de canons de 75 mm sur camions de 3 tonnes.
  • ÉquipĂ© de matĂ©riels plus modernes (3 groupes de canons de 105 mm HM2 tractĂ©s et 1 groupe de canons de 155 mm) et rĂ©organisĂ© le , il est affectĂ© Ă  la 2e division d’infanterie marocaine au sein du Corps expĂ©ditionnaire français.
  • DĂ©barquĂ© Ă  Naples, il est engagĂ© en Italie dès . En appui du 5e rĂ©giment de tirailleurs marocains, avec lequel il constitue un groupement tactique, il se distingue Ă  la prise de La Selva, dans les combats de la Costa San Pietro, d’Acquafondata et de la Monna Casale (dont les deux sommets jumeaux culminent Ă  1 220 et 1 225 mètres), ce qui lui vaut une citation Ă  l’ordre du corps d’armĂ©e. Après la rupture de la ligne Gustav, il participe Ă  l’exploitation vers Sienne et Florence.
  • DĂ©barquĂ© Ă  Saint-Tropez le , il est engagĂ© dans les Alpes, en Maurienne, puis dans la TrouĂ©e de Belfort, en Alsace, en Allemagne et il atteint la frontière autrichienne le , Ă  Glendorf. Le rĂ©giment est une nouvelle fois citĂ© pendant ces opĂ©rations, Ă  l’issue desquelles il prend ses quartiers d’hiver Ă  Fribourg.
  • Son IVe Groupe devient le II/61e RA le .
  • Le rĂ©giment est dissous le et donne naissance Ă  3 Groupes autonomes stationnĂ©s respectivement Ă  Lure, Draguignan et Thionville.
  • Le ,ces Groupes autonomes changent d’appellation :
    • le I/63e RAA devient le I/54e RA, qui prend l’appellation de 54e RA le Ă  Lure.
    • le 2e Groupe devient le I/19e RA,
    • le 3e Groupe devient le I/39e RA.

Deuxième filiation : le 454e GAAL

Le 454e GAAL (Groupe d’Artillerie Antiaérienne Légère) a été recréé au quartier Proner (resté inoccupé depuis 1945), à Montmédy (Meuse), le , avec du personnel provenant des autres formations d’artillerie antiaériennes.

  • Ă©lĂ©ment organique divisionnaire de la 4e division, sa structure est la suivante :
    • Chef de corps : Lieutenant-Colonel Pierre Aubert (prĂ©cĂ©demment commandant en second du 405e RAA),
    • batterie de commandement et des services (BCS),
    • 1re batterie de tir (bitubes de 30 mm),
    • 2e batterie de tir (8 canons de 40 mm Bofors),
    • 3e batterie de tir (8 canons de 40 mm Bofors) non activĂ©e, faute de place pour loger son personnel et ses installations, ses vĂ©hicules Ă©tant nĂ©anmoins stockĂ©s au rĂ©giment, Ă  la charge de la 2e batterie,
    • 11e batterie (batterie d’instruction).
  • La garde de l’étendard du 54e RA lui est confiĂ©e.
  • Le Colonel Yves Bresson prend le commandement du rĂ©giment en .
  • Le groupe fait mouvement Ă  l’automne 1970 sur Verdun ; il prend la suite du 164e RI et s’installe au quartier Niel (Ă  Thierville) et y procède Ă  l’activation de sa 3e batterie.
  • Il change d’appellation le et devient le 54e RA, sans modification de son rattachement, de son organisation et de ses missions et avec le mĂŞme chef de corps.

Troisième filiation : le 405e RA

  • Le 405e RAA (rĂ©giment d'artillerie anti-aĂ©rienne) est recrĂ©Ă© le dans la caserne Vassoigne Ă  Hyères, Ă  un Groupe - le I/405e - Ă  partir d’élĂ©ments du 68e RAA et du II/422e RAA (ex 11e GFTA) et un Groupe-cadre qui donne naissance au II/405e, le .
  • Le ,le rĂ©giment passe Ă  3 Groupes : le 141e bataillon d’infanterie de Marseille-Aubagne est transformĂ© et change d’appellation et devient le II/405e, le mĂŞme jour, le 81e bataillon d’infanterie de Montpellier est transformĂ© et devient le III/405e. Le III/405e devient Ă  son tour le I/410e RAA, le . Le "405" n’a plus alors que 2 Groupes.
  • En 1954,le I/405 devient le 434egroupe d’artillerie antiaĂ©rienne lourde semi-mobile, destinĂ© Ă  partir en Indochine. Le "405" n’a plus qu’un seul groupe (II/405).
  • En , le rĂ©giment est rĂ©organisĂ© Ă  2 Groupes. En octobre y est crĂ©Ă© le CIER (centre d’instruction des Ă©quipes radar).
  • Le , un bataillon de marche est formĂ© pour participer au maintien de l'ordre en AlgĂ©rie. Il y forme corps avec l’appellation I/405e RAA le . Une citation Ă  l'ordre de l'armĂ©e lui sera attribuĂ©e. Il y est dissous le .
  • Le , Ă  Hyères, le rĂ©giment devient Centre d'instruction et dĂ©pĂ´t du 405e RAA (CID du 405e RAA) ; il forme les appelĂ©s, tous les deux mois, les rappelĂ©s, engagĂ©s et cadres Ă  destination « du maintien de l’ordre en AFN ».
  • Avec la fin de la guerre d’AlgĂ©rie, l’appellation de Centre d’instruction du 405e RA (CI du 405e RAA) est conservĂ©e. Il comprend le Centre de perfectionnement des sous-officiers d'artillerie (CPSOA) et le Centre d’instruction des exploitants radar (CIER).
  • Le CI 405 devient 405e RAA le et poursuit sa mission d’instruction. Il comprend alors : 1 BCS, 2 batteries d’instruction des recrues, le CIER et le CPSOA.
  • Le 405e RA, « RASA » (rĂ©giment d’artillerie sol-air), est crĂ©Ă© le , Ă  Hyères, caserne Vassoigne, par changement d’appellation du 405e RAA (rĂ©giment d’artillerie antiaĂ©rienne) dont il conserve les missions d’instruction ; il continue de tenir garnison Ă  Hyères.
  • Il est rĂ©organisĂ© en novembre 1970 Ă  1 BCS, 3 batteries, le CIER et le CPSOA et 2 batteries FAS (Orange et Istres). Le CIER et le CPSOA sont dissous en 1972, les 2 batteries FAS le sont en 1974.
  • En 1976, le rĂ©giment est rĂ©organisĂ© Ă  1 BCS et Ă  5 batteries, ramenĂ© Ă  4 batteries en 1977, Ă  3 batteries en 1980, puis Ă  2 batteries plus une batterie d’instruction (B11) de 1982 jusqu’en 1984. Le rĂ©giment comporte la 1er Batterie PPEOR (Peloton PrĂ©paratoire aux EOR) de l'Artillerie. La Corniche Militaire Bournazel de Toulon lui est rattachĂ©e lors du dĂ©part du 4e RIMa de Toulon pour FrĂ©jus. Le 405e RA compte dĂ©sormais un site principal au Quartier Vassoigne de Hyères et un site annexe la caserne Grignan de Toulon.
  • C’est aussi par changement d’appellation que le 405e RA devient le 54e RA, le .

Faits d'armes inscrits sur l'Ă©tendard

Le revers de l'étendard du 54e régiment d'artillerie.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2] :

DĂ©corations

Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
Fourragère aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918
  • Sa cravate porte la CROIX DE GUERRE 1914-1918 avec 2 PALMES (2 citations Ă  l’ordre de l’ArmĂ©e 1917,1918).
  • Fourragère: Aux couleurs du ruban de la croix de Guerre 1914-1918,

Devise

CROIRE, OSER, AGIR

Insigne régimentaire

Ecu français, représentant un paysage maritime - ciel bleu clair, flots de couleur outre-mer clair à vagues blanches - flanqué de deux palmiers verts débordant de l’écu. La pointe comporte une étoile chérifienne d’or remplie de rouge translucide. Le chef rouge translucide est au sigle du 54e Régiment d’Artillerie surmonté d’une couronne murale d’or. En relief sur cet écu, un lion brochant sur un canon croisé en sautoir avec un missile, le tout en argent.

Les remparts font référence à la ville de Verdun à laquelle le 54e RA est lié par son passé glorieux (son étendard porte l’inscription « Verdun 1916-1917 ») et par son histoire plus récente (il y a tenu garnison de 1970 à 1984).

Le lion rappelle que le 54e RA été créé à Lyon (en 1910), ville dont les armes parlantes représentent cet animal.

Le canon et le missile symbolisent l’armement principal du régiment d’hier et d’aujourd’hui.

L’étoile chérifienne évoque le caractère nord-africain du régiment entre 1929 et 1940, dû à son recrutement principal à base de Marocains (il portait à l’époque l’appellation de 54e régiment d’artillerie nord-africaine).

La mer Méditerranée est suggérée par les flots, la ville côtière d’Hyères - où stationne le régiment - l’est par les palmiers.

Le régiment aujourd'hui

Subordinations

Le régiment fait partie de la 3e division, au sein de la force Scorpion, depuis le .

Composition

  • la batterie de commandement et de logistique (BCL)
  • la 2e batterie de commandement tactique (BCT2) dont dĂ©pendent :
  • les 4e et 6e batteries de tir (B4 et B6)
  • la 7e batterie de commandement tactique (BCT7) dont dĂ©pendent :
  • les 1re et 3e batteries de tir (B1 et B3)
  • la 5e batterie de rĂ©serve opĂ©rationnelle (B5)

Matériels

  • Systèmes d'armes de missiles sol-air Mistral M3.
  • VĂ©hicules de l'avant blindĂ©s TC20 (tourelleau avec canon AA 20 mm et mitrailleuse MAG 56)
  • VĂ©hicules centre d'alerte et de coordination NC1 30 et NC1 40 et MARTHA.
  • Poids Lourds tout-terrain type GBC et TRM2000.
  • VĂ©hicules LĂ©gers tout-terrain type P4.
  • Petits VĂ©hicules ProtĂ©gĂ©s (PVP)
  • Peugeot P4 Ă  l'avant du dĂ©filĂ© du 14 juillet 2011 Ă  Toulon.
    Peugeot P4 à l'avant du défilé du à Toulon.
  • Camion VLRA PAMELA (Plateforme d'Adaptation Mistral EquipĂ©e LĂ©gère AĂ©rotransportable) avec système Mistral sur la plate-forme arrière du 54e R.A. lors du mĂŞme Ă©vĂ©nement.
    Camion VLRA PAMELA (Plateforme d'Adaptation Mistral Equipée Légère Aérotransportable) avec système Mistral sur la plate-forme arrière du 54e R.A. lors du même événement.
  • VĂ©hicule de l'avant blindĂ© T20-13 qui comporte un canon anti-aĂ©rien de 20 mm (canon mitrailleur de 20 mm Mle F2) lors du mĂŞme Ă©vĂ©nement.
    VĂ©hicule de l'avant blindĂ© T20-13 qui comporte un canon anti-aĂ©rien de 20 mm (canon mitrailleur de 20 mm Mle F2) lors du mĂŞme Ă©vĂ©nement.
  • Le colonel Damien DrĂ©o lors du dĂ©filĂ© du 14 juillet 2017 Ă  Paris.
    Le colonel Damien Dréo lors du défilé du à Paris.

Stationnement

Base Vie au quartier Vassoigne et zone technique au quartier Pradère - Golf Hôtel à Hyeres les Palmiers (83)

Notes et références

  1. Canon Bofors de 40 mm
  2. Décision ne 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, ne 27, 9 novembre 2007
  3. « 054- Historique du 54ème Régiment d’Artillerie de Campagne » (consulté le )

Voir aussi

Sources et bibliographie

Articles connexes

Liens externes


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