Nikolaï Lokhvitski
Nikolaï Alexandrovitch Lokhvitski (en russe : Никола́й Алекса́ндрович Ло́хвицкий), né le à Saint-Pétersbourg et décédé le à Paris[1], est un général de l’armée impériale russe et responsable des armées blanches.
Nikolaï Alexandrovitch Lokhvitski Николай Александрович Лохвицкий | ||
Faisant la couverture du journal Le Pays de France. | ||
Naissance | Saint-Pétersbourg |
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Décès | 17e arrondissement de Paris |
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Origine | Empire russe | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Lieutenant général | |
Années de service | 1887 – 1920 | |
Commandement | Corps expéditionnaire russe en France | |
Conflits | Guerre russo-japonaise, Première Guerre mondiale, Guerre civile russe | |
Distinctions | Ordre de Saint-Georges Ordre de Saint-Vladimir |
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Formation
Issu de la noblesse du gouvernement de Saint-Pétersbourg, Nikolaï Lokhvitski étudie au 4e corps des cadets de Moscou, à l’école d'artillerie Constantin et à l’académie militaire de l’état-major général.
Sa carrière militaire débute dans le 105e régiment d’infanterie d’Orenbourg puis il sert dans le Régiment de la garde Izmaïlovski.
Il participe à la guerre russo-japonaise de 1904-1905 au rang de capitaine en second. En il est promu colonel et transféré en 1907 dans le 145e régiment d’infanterie de Novotcherkassk. En il prend le commandement du 95e régiment d’infanterie de Krasnoïarsk.
Première Guerre mondiale
Il participe à la Première Guerre mondiale et reçoit une épée de Saint-Georges ainsi que l’Ordre de Saint-Georges de 4e classe en 1915. En avril il commande au rang de général major la 25e division d’infanterie puis, en mai, la 24e.
Corps expéditionnaire en France
Le Nikolaï Lokhvitski est nommé commandant de la 1re brigade spéciale d’infanterie et envoyé, via Vladivostok et Suez, sur le front français. Pour sa bravoure au combat il est décoré de la Légion d’honneur et de l’Ordre de Saint-Georges de 3e classe en .
Blessé deux fois, il devient en au rang de lieutenant général le commandant de la division spéciale d’infanterie (formée des 1re et 3e brigades spéciales d’infanterie). Lors de la mutinerie des soldats russes à La Courtine il participe, avec les soldats et officiers qui lui sont restés fidèles, à la répression des mutins. Par la suite il participe activement à la formation de la légion russe en France.
Guerre civile russe
En 1919 il rejoint les forces de l’amiral Koltchak en Sibérie. D’avril à il commande le 3e corps alpin de l’Oural puis la 1re armée et enfin, après réorganisation, la 2e armée. Il est remplacé en par le général Wojciechowski. Il participe à la grande marche de glace de Sibérie et est envoyé par Koltchak à Irkoutsk afin de préparer le transfert de l’état-major dans la ville et pour négocier avec l’ataman Semenov.
D’avril à il commande l’armée d’extrême-orient, d’août à décembre il est chef d’état-major général. En il rejette le commandement de Semenov et reconnaît comme seul commandant en chef des forces armées russes le général baron Wrangel.
Exil
Il rentre en Europe en et réside à Paris à partir de 1923. Monarchiste-légitimiste, il meurt en 1933 et repose au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois.