Accueil🇫🇷Chercher

Coulommes

Coulommes est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Coulommes
Coulommes
L'ancien chevalet de pompage et l'Ă©glise paroissiale.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Françoise Bernard
2020-2026
Code postal 77580
Code commune 77130
DĂ©mographie
Gentilé Coulommois
Population
municipale
517 hab. (2020 en augmentation de 25,18 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 140 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 53′ 27″ nord, 2° 55′ 52″ est
Altitude Min. 88 m
Max. 159 m
Superficie 3,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Serris
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Coulommes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Coulommes
GĂ©olocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Voir sur la carte topographique de Seine-et-Marne
Coulommes
GĂ©olocalisation sur la carte : ĂŽle-de-France
Voir sur la carte administrative d'ĂŽle-de-France
Coulommes
Liens
Site web coulommes.fr

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Localisation dans le département de Seine-et-Marne.
    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
    1 : localisation dans le département de Seine-et-Marne. ; 2 : avec les communes environnantes.
    Play Pause Stop Précédent Suivant Select

    La commune est situĂ©e Ă  environ 13,5 km par la route au sud-est de Meaux[1] - [Note 1].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Coulommes
    Boutigny
    (~1,9 km)
    Vaucourtois
    ~1,2 km
    Coulommes
    Bouleurs
    (~2,2 km)
    Crécy-la-Chapelle
    (~4,7 km)
    Sancy
    (~2,6 km)

    Les autres communes proches incluent : Saint-Fiacre (~ 3,1 km), Quincy-Voisins (~ 3,7 km), Fublaines (~ 3,9 km), Villemareuil (~ 4,1 km), Nanteuil-lès-Meaux (~ 4,4 km), Villiers-sur-Morin (~ 4,4 km), Voulangis (~ 4,4 km), Couilly-Pont-aux-Dames (~ 5,2 km), La Haute-Maison (~ 5,2 km), Trilport (~ 5,7 km), Maisoncelles-en-Brie (~ 6,1 km), Mareuil-lès-Meaux (~ 6,1 km), Saint-Germain-sur-Morin (~ 6,4 km) et Montceaux-lès-Meaux (~ 6,7 km).

    GĂ©ologie et relief

    L'altitude de la commune varie de 88 mètres Ă  159 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant Ă  environ 152 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classĂ©e en zone de sismicitĂ© 1, correspondant Ă  une sismicitĂ© très faible[3].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Coulommes.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 2,41 km[7].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[8].

    La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvĂ© le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[9]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat Mixte d'AmĂ©nagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifiĂ© de « structure porteuse »[10].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,5 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 2,6 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 723 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 0,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : -1,9 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  37 km Ă  vol d'oiseau[12], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[13] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[14].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15] - [16] - [17].

    Urbanisme

    Typologie

    Coulommes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [18] - [19] - [20].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21] - [22].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 31 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[23].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,7% ), zones urbanisées (6,9% ), prairies (5,7% ), zones agricoles hétérogènes (4,5% ), forêts (0,2 %)[24].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[25] - [26] - [Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Pays créçois, approuvĂ© le [27].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].

    Logement

    En 2017, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 191 dont 96,1 % de maisons (maisons de ville, corps de ferme, pavillons, etc.) et 3,4 % d'appartements[Note 6].

    Parmi ces logements, 87,3 % étaient des résidences principales, 1,7 % des résidences secondaires et 11 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 83,1 % contre 14,9 % de locataires et 1,9 % logés gratuitement[29].

    Transports

    La commune est desservie par les lignes d'autocars :

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Fortis domus de Colunmes vers 1172[33] - [34] ; Colomes en 1228[35] ; Colomme en 1228[36] ; Colummes en 1250[37] ; Territorium de Columpnis en 1284[38] ; Coulommes propre Vivarium en 1294[39] ; Colommes en 1405[40] ; Colanne en 1509[41] ; Coulommes en Brie en 1580[42] ; Colummae en 1657[43] ; Coullomme en 1757 (Cassini).

    Histoire

    La Via Agrippa de l'Océan passe certainement par Coulommes. Cette portion de voie mise à jour mène au gué de Pommeuse où l'on retrouve la continuité de cette route reliant Auxerre à Beauvais (Lyon à Boulogne-sur-Mer). Ce village est cité pour la première fois en 1156 dans une charte de Henri le Libéral, comte de Champagne et de Brie "fortis domus de columnes". Le rôle des vassaux de ce comte, dressé vers 1172, fait connaître qu'il y avait une forteresse dans Coulommes et que les Templiers y possédaient des biens. Ces religieux cessèrent d'être propriétaires au XIVe siècle et la forteresse devint une ferme.

    En 1560, pendant les guerres religieuses, l'église de Coulommes fut saccagée par les Huguenots puis, pendant la Ligue, tandis que continuellement les troupes des deux parties se livraient des combats dans la contrée, la forteresse de Coulommes, défendue par les royalistes, fut attaquée par les ligueurs le 1er juin 1590. De l'ancien manoir, abandonné par ses seigneurs et tombé en ruines, il ne reste plus qu'une superbe tour restaurée en 1730, et transformée aujourd'hui en colombier de ferme inscrit à l'inventaire des monuments historiques.

    L'abbĂ© Capy, qui Ă©tait curĂ© de Coulommes depuis 1783, dut abandonner sa cure, au moment de la RĂ©volution, pour avoir mis des conditions restrictives au serment d'entier soutien de la Constitution. Après un an de retraite en la ville de Meaux, il fut arrĂŞtĂ© comme provocateur, incarcĂ©rĂ© Ă  la prison de Meaux et massacrĂ© le 4 septembre 1792, ainsi que six autres prĂŞtres rĂ©fractaires et sept prisonniers pour des dĂ©lits communs. Une voie antique, le Chemin ParĂ©, traverse le territoire de la commune. Elle date certainement de l'Ă©poque gauloise, amĂ©liorĂ©e par l'occupant romain après la conquĂŞte pour relier Lyon Ă  Boulogne-sur-Mer. Dans le village, la Grande Rue en emprunte le tracĂ©. Coulommes tire d'ailleurs son nom de la prĂ©sence Ă  cet endroit d'une colonne militaire (clumnae en latin), sorte de borne kilomĂ©trique de l'Ă©poque. Des sĂ©pultures peut-ĂŞtre gallo-romaines ont Ă©tĂ© dĂ©couvertes au milieu du XIXe siècle le long du Chemin ParĂ©. En 1829, l'activitĂ© Ă©conomique et la commune est caractĂ©risĂ©e par l'Ă©levage, la production de fromages ainsi que la viticulture. Coulommes compte alors 481 habitants et amorce un long dĂ©clin dĂ©mographique. Ă€ partir de 1968, la population d'environ 200 habitants augmente, et double entre 1962 et 1999. Elle conserve sa tradition agricole et compte plusieurs fermes et deux cidriers.

    Du pĂ©trole est dĂ©couvert le , Ă  1 875 m de profondeur dans les sous-sols du village.

    La commune fait l'actualité durant l'affaire Gouardo. L'attitude des habitants et des élus de la commune, qui préfèrent garder le silence alors que la plupart d'entre eux étaient au courant des agissements du tortionnaire, a fait l'objet de plusieurs articles dans la presse[44].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1989 2008 Prudent Delagarde
    2008 mai 2015 Daniel Gaboyard
    11 mai 2015 En cours Françoise Bernard[45]

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [46] - [47].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Coulommes est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée[48] - [49] - [50].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[51]. Le assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[48] - [52].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs qui en a délégué la gestion à l'entreprise Veolia, dont le contrat expire le [48] - [53] - [54].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[56].

    En 2020, la commune comptait 517 habitants[Note 7], en augmentation de 25,18 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    422419466474449435443458444
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    453414388392383350345357326
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    289277261224243225207220212
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    191265278317361394411411402
    2015 2020 - - - - - - -
    414517-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee Ă  partir de 2006[58].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Événements

    FĂŞte du cheval tous les ans (en septembre). N'existe plus depuis 2009.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 180, reprĂ©sentant 502 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 26 250 euros[59].

    Emploi

    En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 48, occupant 258 actifs rĂ©sidants (dont 7,6 % dans la commune de rĂ©sidence et 92,4 % dans une commune autre que la commune de rĂ©sidence).

    Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 82,5 % contre un taux de chômage de 2 %. Les 15,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 10,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 2,6 % de retraités ou préretraités et 2,6 % pour les autres inactifs[60].

    Entreprises et commerces

    Au 31 décembre 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 24 dont 1 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 7 dans la construction, 2 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 2 dans l’Information et communication, 6 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 1 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 5 étaient relatifs aux autres activités de services[61].

    En 2020, 6 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.

    Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[62].

    Agriculture

    Coulommes est dans la petite région agricole dénommée la « Brie laitière » (anciennement Brie des étangs), une partie de la Brie à l'est de Coulommiers[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[63].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[64]. Cette tendance n'est pas confirmĂ©e au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 65 ha en 1988 Ă  86 ha en 2010[63]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Coulommes, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Coulommes entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[63] - [Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 9 7 9
    Travail (UTA) 16 10 9
    Surface agricole utilisée (ha) 589 624 772
    Cultures[65]
    Terres labourables (ha) 543 584 714
    Céréales (ha) 372 388 467
    dont blé tendre (ha) 260 s s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) 106 87 132
    Tournesol (ha) 25
    Colza et navette (ha) 0 s s
    Élevage[63]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 174 117 64

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Ancienne maison forte, devenue ferme, avec colombier Logo monument historique Inscrit MH (1987, Pigeonnier de la Ferme)[66].
    • Église Saint-Laurent.
    Elle est placée au centre d'une place, ancien cimetière dont le mur d'enceinte a été remplacé par des tilleuls. Il s'agit d'une église cruciforme à chevet plat.
    Le chœur, les voûtes de carré et nord du transept datent du XIIIe siècle. Le maître autel a été posé en 1856.
    Le clocher a été construit en 1865. Il s'agit d'une tour carrée à trois niveaux, abritant deux cloches (Claude Albert et Laurence Jeanne Aglaé) et dotée d'une couverture à quatre pans, en ardoise, restaurée en 1978.
    Des travaux de restauration menés en 1998 et 2001 ont révélé dans le bâtiment des vestiges d'enduits peints et gravés d'arabesques, un encadrement de retable et une chaire en bois polychrome, ainsi qu'un chapiteau inachevé.
    • Colombier.
      Colombier.
    • Colombier.
      Colombier.
    • Vue d'ensemble de l'Ă©glise.
    • Nef Ă  une travĂ©e aux murs blancs vue depuis l'entrĂ©e, une chaire en bois suspendue au mur de gauche, voĂ»tes en ogive, deux statues de part et d'autre du transept
      Nef de l'Ă©glise.
    • Chaire en bois sculptĂ©, un tableau du Chemin de Croix Ă  cĂ´tĂ©
      Chaire.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Coulommes », p. 357–358

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées par la voie routière à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    6. En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Coulommes - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    2. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. fr.distance.to, consulté le 24 novembre 2021
    2. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
    3. « Plan séisme consulté le 24 novembre 2021 ».
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru du Mesnil (F6585000) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 de Magny-Saint-Loup (F6585020) » (consulté le ).
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Vignot (F6585050) » (consulté le ).
    7. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 29 juin 2018
    8. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
    9. « SAGE Petit et Grand Morin - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
    10. site officiel du Syndicat Mixte d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Coulommes et Melun-Villaroche », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    14. « Station météorologique de Melun - Villaroche - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
    15. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Coulommes », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « Liste des ZNIEFF de la commune de Coulommes », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « Liste des espaces protégés sur la commune de Coulommes », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    20. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    21. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
    22. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. « Liste des lieux-dits français », sur MémorialGenWeb (consulté en ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
    25. IAU Île-de-France, « Mode d'occupation du sol de l'Île-de-France », sur www.institutparisregion.fr (consulté le ).
    26. « Nomenclature du MOS en 11 postes », sur www.iau-idf.fr (consulté le ).
    27. « Le SCOT Pays créçois », sur www.crecylachapelle.eu (consulté le ).
    28. « Etat d'avancement des documents d'urbanisme locaux au 01/11/2019 », sur /www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    29. Statistiques officielles de l'Insee, section « Logement » consulté le 4 octobre 2020
    30. Transdev, ligne 71
    31. Transdev, ligne 70
    32. Transdev, ligne 03B
    33. Henri Stein et Jean Hubert, Dictionnaire topographique du département de Seine-et-Marne, Paris, (lire en ligne), p. 146.
    34. Longnon, I, p. 44.
    35. Bibl. nat., ms. Latin 10944, fol. 115.
    36. Du Plessis, II, p. 124.
    37. RĂ´les des fiefs, 506.
    38. Archives nationales, S 2292, no 23.
    39. Archives nationales, S 5186, p. 20.
    40. Archives hosp. Meaux.
    41. Archives nationales, P 1641, no 1466.
    42. Archives nationales, Y 122, fol. 204.
    43. Archives de la Seine-et-Marne, G 37.
    44. "Quand l’inceste va sans dire", Léonore Le Caisne, in Sociétés & Représentations 2016/2 (No 42), pages 111 à 126
    45. « Annuaire des communes de Seine-et-Marne », sur um77.fr (Union des maires de Seine-et-Marne) (consulté en ).
    46. « Le service public local de l’eau potable et de l’assainissement. », sur https://www.vie-publique.fr/, (consulté le ).
    47. « Seine-et-Marne - Assainissement collectif », sur eau.seine-et-marne.fr (consulté le ).
    48. « Commune de Coulommes - organisation des services d'eau et d'assainissement », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    49. « CA Coulommiers Pays de Brie (CACPB) - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    50. « CA Coulommiers Pays de Brie (CACPB) - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    51. « Tout savoir sur l’assainissement non collectif », sur le portail ministériel de l'assainissement non collectif (consulté le ).
    52. « Le SMAAEP de Crécy_Boutigny et Environs - Services en propre », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    53. « SMAEP de Crécy-la-Chapelle et environs - Communes adhérentes et compétences », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    54. « SMAEP de Crécy-la-Chapelle et environs - Services et indicateurs », sur l'observatoire national des services d'eau et d'assainissement (consulté le ).
    55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    57. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    59. Statistiques officielles de l'Insee, section «Revenus et pauvreté des ménages en 2018», consultée le 24 novembre 2021.
    60. Statistiques officielles de l'Insee, section «Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2018», consultée le 24 novembre 2021.
    61. Statistiques officielles de l'Insee, section «Démographie des entreprises en 2020», consultée le 24 novembre 2021.
    62. Statistiques officielles de l'Insee, section «Tourisme en 2021», consultée le 24 novembre 2021.
    63. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Coulommes », sur http://recensement-agricole.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    64. « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur www.seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
    65. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Coulommes », sur le site « Agreste » du service de la statistique et de la prospective (SSP) du ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt. (consulté le ).
    66. « Pigeonnier », notice no PA00086904, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.