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Villiers-sur-Morin

Villiers-sur-Morin est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France, à proximité de Crécy-la-Chapelle.

Villiers-sur-Morin
Villiers-sur-Morin
La mairie.
Blason de Villiers-sur-Morin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Agnès Audoux
2020-2023
Code postal 77580
Code commune 77521
DĂ©mographie
Gentilé Villermorinois
Population
municipale
1 928 hab. (2020 en augmentation de 0,31 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 307 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 51′ 40″ nord, 2° 52′ 54″ est
Altitude Min. 44 m
Max. 134 m
Superficie 6,28 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bailly-Romainvilliers
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Serris
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Villiers-sur-Morin
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Villiers-sur-Morin
Liens
Site web villiers-sur-morin.fr

    GĂ©ographie

    Représentations cartographiques de la commune
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    Localisation

    Villiers-sur-Morin est située dans la Brie, qui forme l'est du Bassin parisien. Elle est longée au nord par le Grand Morin.

    Elle est proche de l'autoroute A4 et est desservie par la gare de Villiers - Montbarbin, située sur la commune de Crécy-la-Chapelle.

    Communes limitrophes

    Ses communes limitrophes sont Crécy-la-Chapelle, Coutevroult, Voulangis, Villeneuve-le-Comte, et Couilly-Pont-aux-Dames.

    GĂ©ologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,2 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,3 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,5 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,1 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 711 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -1,1 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[2]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂ®tre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales[4]. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve Ă  32 km Ă  vol d'oiseau[5], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour 1981-2010[6] Ă  11,6 °C pour 1991-2020[7].

    RĂ©seau hydrographique

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Carte des réseaux hydrographique et routier de Villiers-sur-Morin.
    Le grand Ru.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de huit cours d'eau référencés :

    • la rivière le Grand Morin, longue de 118,16 km[8], affluent en rive gauche de la Marne, ainsi que :
      • un bras de 0,14 km[9] ;
      • un bras de 0,22 km[10] ;
        • le Grand Ru, 3,11 km[11], qui conflue avec un bras du Grand Morin ;
      • un bras de 0,19 km[12] ;
      • le ru le Dainville, 1,40 km[13], et ;
      • le ru de Misère, 0,67 km[14] - [Note 2]., affluents du Grand Morin ;
    • la Marsange, longue de 30,39 km[15], affluent de l'Yerres en rive droite.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 7,56 km[16].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[17]. La commune fait partie de deux SAGE : « Yerres » et « Petit et Grand Morin ».

    Le SAGE « Yerres » a Ă©tĂ© approuvĂ© le . Il correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un rĂ©seau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, rĂ©partis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le BrĂ©on, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le RĂ©veillon[18]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat mixte pour l'assainissement et la gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifiĂ© de « structure porteuse »[19].

    Le SAGE « Petit et Grand Morin » a Ă©tĂ© approuvĂ© le . Il comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[20]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurĂ©s par le syndicat mixte d'amĂ©nagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifiĂ© de « structure porteuse »[21].

    Milieux naturels et biodiversité

    Carte des ZNIEFF de type 2 localisées sur la commune.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Villiers-sur-Morin comprend une ZNIEFF de type 2[Note 3] - [22] - [Carte 1], la « ForĂŞt de CrĂ©cy » (6 897,74 ha), couvrant 17 communes du dĂ©partement[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Villiers-sur-Morin est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 4] - [24] - [25] - [26]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Bailly-Romainvilliers, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 14 communes[27] et 51 652 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[28] - [29].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[30] - [31].

    Lieux-dits et Ă©carts

    La commune compte 68 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[32].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (44,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,6 %), terres arables (32,9 %), zones urbanisées (17,7 %), cultures permanentes (7,5 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[33].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[34] - [35] - [Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
    • Carte orhophotogrammĂ©trique de la commune.
      Carte orhophotogrammétrique de la commune.

    Planification

    La loi SRU du a incitĂ© les communes Ă  se regrouper au sein d’un Ă©tablissement public, pour dĂ©terminer les partis d’amĂ©nagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratĂ©gique des politiques publiques Ă  une grande Ă©chelle et Ă  un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Pays créçois, approuvĂ© le [36].

    La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[37]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 880 dont 87,8 % de maisons et 7,4 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 83 % étaient des résidences principales, 6 % des résidences secondaires et 11 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 87,7 % contre 13,1 % de locataires[38], dont 0,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 7] et 1,2 % logés gratuitement.

    Toponymie

    Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villaris en 1082, de Villariis en 1228[39].

    Villiers : À l’origine, ce nom désignait une partie de la villa (grand domaine agricole de l’époque gallo-romaine). Il s’agissait des dépendances qui comprenaient généralement les habitations des ouvriers et les bâtiments agricoles. Plus récemment, ce nom désigne un écart ou un village.

    Sur le Grand Morin, une rivière française qui coule dans les départements de la Marne et de Seine-et-Marne.

    Histoire

    Villiers-sur-Morin est un village de la Brie devenu un village de la banlieue parisienne.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Crécy-la-Chapelle[40]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Serris.

    Intercommunalité

    La commune est membre de la communauté de communes du Pays Créçois, créée fin 2000 et qui succédait au district rural de Crécy-la-Chapelle-Vallée du Grand Morin créé le , dont elle faisait déjà partie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[41]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1804 M. Marchand
    1807 1808 M. Delaporte
    1809 1811 M. Barrois
    1814 1830 M. Giverne
    1831 Charles Giverne Cultivateur
    1846 Jean Louis Isidore Vallet Cultivateur
    1865 1876 Pierre Antoine Berthier Propriétaire
    1876 Etienne ZĂ©phirin Levesque Vigneron
    1878 Charles Étienne Bequet Propriétaire
    1881 Pierre Antoine Berthier Propriétaire
    1865 Emile Auguste Pottier Propriétaire
    1890 Ferdinand Laurent Rentier
    1919 Albert Cottin Entrepreneur
    1920 Eugène Juvigny Maraîcher
    1925 1953 Charles Demaux Cultivateur
    1953 1959 Émile Pottier
    1959 1986 Alain Renault
    juin 1986 2001[42] Jacques Corpechot DVD Chef d'entreprise
    Président de la CC du Pays Créçois (1995 → 2008)
    mars 2001 septembre 2018[43] - [44] Daniel Chamaillard Artiste peintre
    DĂ©missionnaire
    décembre 2018[45] En cours
    (au 10 décembre 2018)
    Agnès Audoux Commerçante

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [46] - [47].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Villiers-sur-Morin est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour le transport. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [48] - [49] - [50].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[51]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[48] - [52].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [48] - [53] - [54].

    Population et société

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[56].

    En 2020, la commune comptait 1 928 habitants[Note 8], en augmentation de 0,31 % par rapport Ă  2014 (Seine-et-Marne : +3,69 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    824856849837842805782747783
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    746724737686622593579533524
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    555566543550535545526642621
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    6145978301 0541 3581 5271 6551 6771 849
    2015 2020 - - - - - - -
    1 9251 928-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee Ă  partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2018, le nombre de mĂ©nages fiscaux de la commune Ă©tait de 689, reprĂ©sentant 1796 personnes et la mĂ©diane du revenu disponible par unitĂ© de consommation de 27 010 euros[58].

    Emploi

    En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone Ă©tait de 200, occupant 910 actifs rĂ©sidants. Le taux d'activitĂ© de la population (actifs ayant un emploi) âgĂ©e de 15 Ă  64 ans s'Ă©levait Ă  71,1 % contre un taux de chĂ´mage de 6,7 %. Les 22,2 % d’inactifs se rĂ©partissent de la façon suivante : 10,4 % d’étudiants et stagiaires non rĂ©munĂ©rĂ©s, 4,7 % de retraitĂ©s ou prĂ©retraitĂ©s et 7,1 % pour les autres inactifs[59].

    Entreprises et commerces

    En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 142 dont 6 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 34 dans la construction, 37 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 8 dans l’information et communication, 3 dans les activités financières et d'assurance, 3 dans les activités immobilières, 32 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 8 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 11 étaient relatifs aux autres activités de services[60].

    En 2019, 29 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 24 individuelles.

    Au 1er janvier 2020, la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[61].

    Agriculture

    Villiers-sur-Morin est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[62].

    Si la productivitĂ© agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tĂŞte des dĂ©partements français, le dĂ©partement enregistre un double phĂ©nomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les annĂ©es 1980, moins dans les annĂ©es 2000) et de rĂ©duction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les annĂ©es 2010[63]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune oĂą le nombre d’exploitations est passĂ© de 3 en 1988 Ă  2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 44 ha en 1988 Ă  105 ha en 2010[62]. Le tableau ci-dessous prĂ©sente les principales caractĂ©ristiques des exploitations agricoles de Villiers-sur-Morin, observĂ©es sur une pĂ©riode de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Villiers-sur-Morin entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension Ă©conomique[62] - [Note 10]
    Nombre d’exploitations (u) 3 2 2
    Travail (UTA) 5 4 3
    Surface agricole utilisée (ha) 133 141 210
    Cultures[64]
    Terres labourables (ha) 116 s s
    Céréales (ha) s s s
    dont blé tendre (ha) s s s
    dont maĂŻs-grain et maĂŻs-semence (ha) s s s
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) s s s
    Élevage[62]
    Cheptel (UGBTA[Note 11]) 39 12 25

    Culture locale et patrimoine

    Église Saint-Rémi.
    Lavoir de Retz.

    Lieux et monuments

    Villiers-sur-Morin abrite les différentes maisons de ses personnalités célèbres.

    Elle abrite aussi l'hôtel-restaurant-café-concert d'Eugène Ancelin, chef de la fanfare de Villiers et musicien de bal. Cette auberge, dénommée la « Maison Ancelin », située à côté de l'église Saint-Rémi le long du ru, devint en 1890 le « Cercle artistique » fondé par Amédée Servin[65]. Elle s'appellera successivement la « maison Tuffin » en 1900, la « maison Borniche » en 1903, « la Clef des Champs », avant de devenir une maison d'habitation à la fin des années 1970 ainsi qu'un restaurant appelé « La Table du Curé ».

    Personnalités liées à la commune

    • AmĂ©dĂ©e Servin (1829-1884), peintre, venu s'y installer Ă  partir de 1857-1860 ; il y est mort. Il y crĂ©a une sorte de communautĂ© d'artistes.
    • Jules Grenier (1844-1888), Ă©crivain et stĂ©nographe, nĂ© et mort dans cette ville.
    • Vercors, nom de plume de Jean Bruller (1902-1991), qui y a vĂ©cu pendant la Seconde Guerre mondiale dans la maison de campagne de sa famille ; cette maison est le cadre de sa nouvelle Le Silence de la mer (1942).
    • Michel Houellebecq y a vĂ©cu enfant chez sa grand-mère Henriette Thomas, nĂ©e Houellebecq, avant d'aller au lycĂ©e Ă  Meaux.

    HĂ©raldique

    Blason de Villiers-sur-Morin Blason
    D'azur au chevron renversé d'argent accompagné en chef d'une fleur de lys d'or.
    DĂ©tails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Villiers-sur-Morin », p. 382–384

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Nature en attente de mise Ă  jour .
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
    7. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    9. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    10. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    11. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF de Villiers-sur-Morin » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Villiers-sur-Morin - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. « Géoportail de l’urbanisme », sur https://www.geoportail-urbanisme.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

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