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Berry-au-Bac

Berry-au-Bac (prononcé [bɛʁijo bak]) est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Berry-au-Bac
Berry-au-Bac
L'église Saint-Hilaire de Berry-au-Bac.
Blason de Berry-au-Bac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes de la Champagne Picarde
Maire
Mandat
Marie-Christine Hallier
2020-2026
Code postal 02190
Code commune 02073
Démographie
Gentilé Berryacois(es)
Population
municipale
687 hab. (2020 en augmentation de 12,07 % par rapport à 2014)
Densité 85 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 24′ 16″ nord, 3° 54′ 08″ est
Altitude Min. 50 m
Max. 91 m
Superficie 8,1 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Reims
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Aisne
Législatives Première circonscription
Localisation
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Berry-au-Bac
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Berry-au-Bac
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Berry-au-Bac
Liens
Site web https://www.berry-au-bac.fr/

    Géographie

    Localisation

    Cartographies de la commune
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    Berry-au-Bac est située dans la région Hauts-de-France, à l'est du département de l'Aisne. L'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) attribue les coordonnées géographiques 49° 24' 13" nord et 03° 54' 13" au point central du territoire communal[1].

    À vol d'oiseau, la commune est située à 128,3 kilomètres au nord-est de Paris-Notre-Dame[2], point zéro des routes de France, à 27,2 kilomètres au sud-est de la préfecture Laon[3] et à 27,2 kilomètres au nord-ouest de Reims[4].

    Hydrographie

    La rivière l'Aisne traverse le territoire de la commune d'est en ouest, et la Loivre, un affluent gauche de l'Aisne y a sa confluence. De même, le canal latéral à l'Aisne, qui longe l'Aisne, et le canal de l'Aisne à la Marne, qui longe La LoIvre, se rencontrent à Berry-au-Bac. Un port est installé en cet endroit.

    L'écluse no 1 du canal de l'Aisne à la Marne et l'écluse no 3 du canal latéral à l'Aisne se situent à Berry-au-Bac.

    • Le port et écluse sur le canal de l'Aisne à la Marne.
      Le port et écluse sur le canal de l'Aisne à la Marne.
    • L'écluse no 3 du canal latéral à l'Aisne.
      L'écluse no 3 du canal latéral à l'Aisne.
    • Le canal latéral à l'Aisne à l'entrée de l'écluse.
      Le canal latéral à l'Aisne à l'entrée de l'écluse.

    Voies routières

    Deux routes départementales traversent le territoire de la commune :

    • la D 1044, portion de l'ancienne route nationale 44 dans son parcours dans le département de l'Aisne, qui traverse la commune du nord au sud et relie Laon (à 32 km au nord) à Reims (à 19 km au sud) ;
    • la D 925, portion de l'ancienne route nationale 325 dans son parcours dans le département de l'Aisne, qui traverse la commune d'ouest en est et relie Soissons48 km à l'ouest) à Neufchâtel-sur-Aisne14 km à l'est).

    En outre, la commune est accessible par l'autoroute A26 (sortie no 14, Guignicourt), à km à l'est de la commune par la D 925.

    Transport en commun

    La ligne R510 du réseau de bus de la Régie départementale des transports de l’Aisne[5], reliant Laon à Reims, a un arrêt à Berry-au-Bac[6].

    La gare la plus proche est celle de Guignicourt, située à km à l'est par la D 925. Elle permet de relier Laon ou Reims en 20 minutes environ.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[7]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[7]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 700 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,6 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Martigny-Courpierre », sur la commune de Martigny-Courpierre, mise en service en 1987[13] et qui se trouve à 19 km à vol d'oiseau[14] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 744,9 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 66 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[17] à 10,3 °C pour 1981-2010[18], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[19].

    Urbanisme

    Typologie

    Berry-au-Bac est une commune rurale[Note 6] - [20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21] - [22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[23] - [24].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,1 %), zones agricoles hétérogènes (37,8 %), forêts (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), zones urbanisées (3,4 %), prairies (0,3 %)[25].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[26].

    Histoire

    Préhistoire

    Des photographies aériennes ont permis de localiser un important site d'occupation néolithique, dit du « chemin de la Pêcherie » dans la commune sur lequel des fouilles furent effectuée en 1978 et 1979[27]. D'autres fouilles eurent lieu à la Renardière en 1986 ; elles mettent ainsi à jour une présence importante des populations du Rubané dans la vallée de l'Aisne ainsi qu’À la Croix Maigret. Comme le reste de la vallée de l'Aisne, la commune a de nombreuses traces d'habitats préhistoriques.

    Antiquité

    Avec des habitats de La Tène, l'occupation humaine semble continue jusqu'aux fouilles menées en 1861 et 1862, et confirmées depuis par la photographie aérienne, ont identifié à Mauchamp, sur le territoire de la commune, le camp de Jules César lors de la bataille qui eut lieu en 57 av. J.-C. contre les Belges[28].

    Moyen Âge

    Une nécropole mérovingienne a été mise au jour près du camp de César, en 1906. Parmi le mobilier, il faut noter deux sarcophages sculptés[29].

    XIXe siècle

    Le , lors de la Campagne de France (1814) sous les ordres de Pac[30] et du chef d'escadron Skarzynski[31] - [32], les lanciers polonais de la Garde impériale, après avoir brisé, avec seulement 600 hommes, les 2 000 Cosaques de Wizingerode, chargent à la tête des cavaliers de Nansouty et d'Exelmans[33] sur le pont de Berry-au-Bac, refoulent une nouvelle fois l'ennemi, faisant prisonniers 200 Cosaques et capturant deux canons[34] - [35].

    • Plaque commémorative du 5 mars 1814.
      Plaque commémorative du 5 mars 1814.
    • Le combat de Berry-au-Bac vu par Philippoteaux.
      Le combat de Berry-au-Bac vu par Philippoteaux.

    Berry-au-Bac était desservie par la ligne Soissons - Rethel d'une compagnie de chemin de fer secondaire à voie métrique, les Chemins de fer de la Banlieue de Reims (CBR).

    Première Guerre mondiale

    Pendant la Première Guerre mondiale la "côte 108" fut sur la ligne de combat de 1914 à 1917, et connue en particulier des combats de sape et des explosions de mines.

    En 1917, c'est à Berry-au-Bac qu'eut lieu la première offensive blindée de l'histoire militaire française (la première attaque de chars de l'Histoire eut lieu lors de la Somme le 15 septembre 1916, avec des chars d'assaut britanniques Mark I[36].)

    132 chars Schneider CA1 furent amenés pour la grande offensive du Chemin des Dames le 16 avril 1917[37]. Leur utilisation ne fut pas très profitable, les unités d'infanterie n'ayant pu suivre leur avance[38].

    Sur les 132 chars engagés, 57 ont été détruits par les Allemands, 56 ramenés du combat (44 en panne dans les lignes françaises).

    Pertes françaises : 16 officiers tués, 17 blessés ; 12 sous-officiers tués, 16 blessés ; 43 brigadiers et canonniers tués, 76 blessés. Louis Bossut, commandant du 1er Groupement d'Artillerie d'Assaut (AS4), fait partie des morts.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Berry-au-Bac est membre de la communauté de communes de la Champagne Picarde, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Saint-Erme-Outre-et-Ramecourt. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[39].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Laon, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[40]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Villeneuve-sur-Aisne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[40], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].

    Liste des maires

    L’hôtel de ville de Berry-au-Bac.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    Jean-Louis Deligny (1791-1870)
    Les données manquantes sont à compléter.
    1965 2001 Jacques Bahin Cultivateur céréalier (1926-2019)
    mars 2001 mars 2008 Jean Coutelle
    mars 2008[42] En cours
    (au 6 juin 2020)
    Marie-Christine Hallier DVG Cadre supérieur
    Réélue pour le mandat 2020-2026[43] - [44]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[46].

    En 2020, la commune comptait 687 habitants[Note 8], en augmentation de 12,07 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    432407457395484547563627603
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    603608600635650666727778756
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    785809815221351395456435465
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    419350334388509528521588655
    2020 - - - - - - - -
    687--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[47] puis Insee à partir de 2006[48].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Berry-au-bac possède une école primaire : maternelle et élémentaire.

    Manifestations culturelles et festivités

    Lieux de cultes

    Le territoire de la commune de Berry-au-Bac fait partie de la paroisse catholique « Saint Pierre Saint Paul des Trois Rivières » dans le secteur paroissial de « Laon Nord et Est » du diocèse de Soissons - Laon - Saint-Quentin[49]. Le lieu de culte est l'église Saint-Hilaire de Berry-au-Bac.

    Économie

    La sucrerie de Berry-au-Bac a été détruite pendant les combats.

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine architectural

    Monument des chars d'assaut

    Le monument des chars d'assaut.

    Le monument des chars d'assaut, mémorial national, propriété de la commune de Berry-au-Bac, rend hommage à tous les équipages de chars d'assaut tombés au cours de la Première Guerre mondiale. Il est situé au lieu-dit la ferme du Choléra d'où partirent, le 16 avril 1917, les premiers chars d’assaut français en direction de Juvincourt.

    Le monument, œuvre de l'architecte Villiers et du sculpteur Maxime Real del Sarte, a été érigé par le groupement des anciens combattants de l'artillerie d'assaut et inauguré le 2 juillet 1922 en présence des maréchaux Foch et Pétain, des généraux Mangin et Weygand et du général Estienne, « inventeur» des chars ».

    Deux chars y sont exposés à titre permanent : depuis 2017, la réplique d'un char Schneider de la Première Guerre mondiale et, depuis juin 2018, un AMX 30[50], char de combat ayant équipé l'armée française à partir de 1967.

    Le calvaire de la ferme du Choléra, situé en face du mémorial des chars d'assaut, est implanté à l'endroit où se situait la ferme du Choléra d'où partit la première bataille de chars français.

    Nécropole nationale de Berry-au-Bac

    Sur une superficie de 1,1 ha, la nécropole nationale de Berry-au-Bac rassemble 3 972 corps dont 2 014 en tombes individuelles et 1 958 en ossuaires[51].

    Située en bordure de la RD 1140, à la sortie du village en direction Gernicourt, cette nécropole était autrefois appelée le « cimetière militaire de Moscou » parce qu'elle était située dans le hameau de Moscou. Elle fut aménagée de 1919 à 1925. S'y trouve également les tombes de six Russes et d'un Belge.

    Un carré contient 29 tombes de soldats britanniques, dont 17 inconnus, tombés entre le 27 et le 29 mai 1918, lors de l'offensive allemande sur le Chemin des Dames et inhumés ici après l'armistice du . Deux soldats britanniques, non-identifiés, tombés lors de la Seconde Guerre mondiale reposent également dans ce cimetière.

    Cote 108

    Un monument dédié aux sapeurs de la compagnie 19/3, du 2e régiment du génie, morts à la Cote 108 en 1916 et 1917, a été érigé dans la nécropole[52]. Les terrains autour de la cote 108, avec leurs vestiges de la Grande Guerre, dont des tranchées et des entonnoirs de mines, sont classés au titre des monuments historiques depuis 1937[53].

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Louis Deligny (né en 1791 à Arrancy, mort le à Berry-au-Bac) a été maire de Berry-au-Bac. Soldat à Waterloo et gravement blessé à la main, il reçut la médaille de Sainte-Hélène en 1857[54] et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1868[55] - [56].
    • Charles Heyring, fabricant de sucre à Berry-au-Bac, y est mort en 1890.
    • Louis Conneau, général français, a pris part aux batailles de Berry-au-Bac pendant la Première Guerre mondiale.
    • Étienne Fargeau Choderlos de Laclos[57], commandant, mort sur le champ de bataille de Berry-au-Bac en mars 1814.

    Héraldique

    Blason de Berry-au-Bac Blason
    Tiercé en chevron : au 1er d’argent à la Croix de Guerre 14-18, appendue à un ruban ployé componné de gueules et d'argent et mouvant du chef, au 2e de gueules à un sanglier contourné de sable* sur un pavois d’or à dextre et à cinq besants du même ordonnés en croix à senestre, au 3e de sinople à un casque d’argent[58].
    Ornements extérieurs
    Croix de guerre 1914-1918
    Devise
    Ad Honoris
    Détails
    Création Xavier Lenfant, adoptée par la municipalité dans les années 1960.

    Le char Berry-au-Bac

    Le char Berry-au-Bac à Arromanches.

    À Arromanches (en Normandie, dans le département du Calvados), sur un terre-plein surplombant la ville, est exposé un char américain Sherman M4 portant le nom de Berry-au-Bac.

    Ce type de char a servi pendant la Seconde Guerre mondiale, notamment lors du débarquement de Normandie. Il s'agit ici d'un char de la 2e DB du général Leclerc. Une plaque avec le nom des cinq membres d’équipage est fixée dessus.

    En juin 1944, à Arromanches, fut construit un port artificiel, pour permettre le débarquement de matériels de guerre dont les chars Sherman.

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[9].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[10].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Berry-au-Bac », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    2. « Orthodromie entre "Berry-au-Bac" et "Paris" », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Berry-au-Bac" et "Laon" », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Berry-au-Bac" et "Reims" », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
    5. « Les lignes du réseau de bus de la Régie départementale des transports de l’Aisne », sur le site internet de la régie (consulté le ).
    6. « Trouver un itinéraire de transport », sur le site internet du Conseil départemental de l'Aisne (consulté le ).
    7. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    8. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    9. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    10. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    13. « Station Météo-France Martigny-Courpierre - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Berry-au-Bac et Martigny-Courpierre », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Martigny-Courpierre - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Berry-au-Bac et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    21. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    23. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    25. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    26. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    27. Michael Ilett et Michel Plateaux, Le Site néolithique de Berry-au-Bac : le chemin de la Pêcherie (Aisne), Paris, CNRS Éditions, .
    28. M. Reddé et alii, L'Architecture de la Gaule romaine : Les fortifications militaires, DAF 100, Paris, 2006, p. 225-227.
    29. H. Gardez, 1907.
    30. Tranié et Carmigniani 1989, p. 168-169
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean Tranié et Juan-Carlos Carmigniani, Napoléon 1814 : La Campagne de France, Pygmalion/Gérard Watelet, , 315 p..
    • Jean Tranié et Juan-Carlos Carmigniani, Les Polonais de Napoléon, Copernic, , 179 p..
    • A. Perrot et Ch. Amoudru, Histoire de l'Ex-Garde depuis sa formation jusqu'à son licenciement comprenant les faits généraux des campagnes de 1805 à 1815, Delaunay, , 577 p. (lire en ligne).
    • Joseph Straszewicz, Les Polonais et Polonaises de la révolution du 29 novembre 1830 ou Portraits des personnes qui ont figuré dans la dernière guerre de l'indépendance polonaise, A.Pinard, (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

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