Saint-Vincent-de-Cosse
Saint-Vincent-de-Cosse est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-Vincent-de-Cosse | |||||
L'Ă©glise Saint-Vincent. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Dordogne | ||||
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Sarlat-Périgord noir | ||||
Maire Mandat |
Antoine Devigne 2022-2026 |
||||
Code postal | 24220 | ||||
Code commune | 24510 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Vinecossois | ||||
Population municipale |
369 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 51 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 44° 50âČ 28âł nord, 1° 07âČ 08âł est | ||||
Altitude | Min. 59 m Max. 265 m |
||||
Superficie | 7,19 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Sarlat-la-Canéda (commune de la couronne) |
||||
Ălections | |||||
Départementales | Canton de Sarlat-la-Canéda | ||||
LĂ©gislatives | QuatriĂšme circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Dordogne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
| |||||
S'Ă©tendant sur une superficie de 7,19 km2, la commune reprĂ©sente la partie la plus naturellement prĂ©servĂ©e de la communautĂ© de communes Sarlat-PĂ©rigord noir, organisĂ©e autour du pĂŽle urbain de Sarlat-la-CanĂ©da. Le village est situĂ© au cĆur du PĂ©rigord noir, proche des sites de Lascaux et des Eyzies, ainsi qu'Ă proximitĂ© de Beynac dont dĂ©pendait le village au Moyen Ăge. Le village est Ă©galement situĂ© non loin de La Roque-Gageac, ainsi que des chĂąteaux des Milandes, de Castelnaud et de Fayrac, sur la rive opposĂ©e de la Dordogne.
GĂ©ographie
Localisation
Au sud-est du département de la Dordogne, en Périgord noir, la commune de Saint-Vincent-de-Cosse est bordée au sud par la Dordogne.
Au nord de la route départementale 703, le bourg de Saint-Vincent-de-Cosse se situe, en distances orthodromiques, sept kilomÚtres au sud-est de Saint-Cyprien et dix kilomÚtres au sud-ouest de Sarlat-la-Canéda.
Communes limitrophes
Saint-Vincent-de-Cosse est limitrophe de quatre autres communes. Au sud, son territoire est distant d'environ 280 mĂštres de celui de Veyrines-de-Domme.
GĂ©ologie
SituĂ© sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordĂ© Ă son extrĂ©mitĂ© nord-est par une frange du Massif central, le dĂ©partement de la Dordogne prĂ©sente une grande diversitĂ© gĂ©ologique. Les terrains sont disposĂ©s en profondeur en strates rĂ©guliĂšres, tĂ©moins d'une sĂ©dimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le dĂ©partement peut ainsi ĂȘtre dĂ©coupĂ© sur le plan gĂ©ologique en quatre gradins diffĂ©renciĂ©s selon leur Ăąge gĂ©ologique. Saint-Vincent-de-Cosse est situĂ©e dans le troisiĂšme gradin Ă partir du nord-est, un plateau formĂ© de calcaires hĂ©tĂ©rogĂšnes du CrĂ©tacĂ©[1].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée c2b, date du Turonien inférieur à moyen, composée de calcaire graveleux, puis calcaires crayeux bioclastiques à rudistes passant latéralement à des calcarénites. La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 808 - Sarlat-la-Canéda » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2] - [3] et sa notice associée[4].
Ăre | PĂ©riode | Ăpoque | Formations gĂ©ologiques | ||||||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
CĂ©nozoĂŻque (0 - 66.0) |
Quaternaire (0 - 2.58) |
HolocĂšne |
| ||||||||||||||||||
PléistocÚne |
| ||||||||||||||||||||
NĂ©ogĂšne (2.58 - 23.03) |
non présent | ||||||||||||||||||||
PaléogÚne (23.03 - 66.0) |
non présent | ||||||||||||||||||||
MĂ©sozoĂŻque (66.0 - 252.17) |
CrĂ©tacĂ© (66.0 - â145.0) |
Supérieur |
| ||||||||||||||||||
inférieur | non présent. | ||||||||||||||||||||
Jurassique (â145.0 - 201.3) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Trias (201.3 - 252.17) |
non présent | ||||||||||||||||||||
Paléozoïque (252.17 - 541.0) |
non présent |
Relief et paysages
Le dĂ©partement de la Dordogne se prĂ©sente comme un vaste plateau inclinĂ© du nord-est (491 m, Ă la forĂȘt de Vieillecour dans le Nontronnais, Ă Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m Ă Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie entre 59 mĂštres[5] prĂšs du lieu-dit Coustaty, lĂ oĂč la Dordogne quitte le territoire communal en limites d'Allas-les-Mines et de BĂ©zenac, et 265 mĂštres[5] au nord-ouest, en limite de BĂ©zenac, prĂšs de Malegat[6].
Dans le cadre de la Convention europĂ©enne du paysage entrĂ©e en vigueur en France le , renforcĂ©e par la loi du 8 aoĂ»t 2016 pour la reconquĂȘte de la biodiversitĂ©, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© sous maĂźtrise dâouvrage de lâĂtat et publiĂ© en [7]. Les paysages du dĂ©partement s'organisent en huit unitĂ©s paysagĂšres[Note 1] - [8]. La commune fait partie du PĂ©rigord noir, un paysage vallonnĂ© et forestier, qui ne sâouvre que ponctuellement autour de vallĂ©es-couloirs et dâune multitude de clairiĂšres de toutes tailles. Il s'Ă©tend du nord de la VĂ©zĂšre au sud de la Dordogne (en amont de Lalinde) et est riche dâun patrimoine exceptionnel[9].
Le sol de la commune est fertile, pierreux, calcaire et argilo-calcaire. Il comporte deux zones principales : au nord, des coteaux calcaires datant du Jurassique, et au sud la plaine alluviale de la Dordogne avec des sables, argiles ou graviers holocĂšnes[10].
La tradition paysanne et agricole occupe une place importante dans cette plaine de riches cultures et d'alluvions : blé, vigne, prairies naturelles, genévriers, friches, champs de maïs, de blé, de seigle et de froment, champignons dont des truffes, pommiers, cerisiers, pruniers, noyers, etc. et une multitude d'animaux : bovins, ovins, porcs, ùnes, chevaux.
La plupart des terres sont surĂ©levĂ©es, Ă l'abri des crues. Dans la partie haute du bourg se trouvent des bois touffus de chĂȘnaies et de chĂątaigneraies, des cyprĂšs isolĂ©s et des amandiers.
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 7,19 km2[5] - [11] - [Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 7,3 km2[3].
Voies de communication et transports
Longeant la Dordogne, la plus importante voie de communication est la route départementale 703, qui relie Bretenoux, dans le Lot et Port-de-Couze, à Lalinde.
RĂ©seau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par la Dordogne, le Béringot, le ruisseau du Brudou et un petit cours d'eau[Note 3], qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[15] - [Carte 1].
La Dordogne, d'une longueur totale de 483,1 km, prend naissance sur les flancs du puy de Sancy (1 885 m), dans la chaßne des monts Dore, traverse six départements dont la Dordogne dans sa partie sud, et conflue avec la Garonne à Bayon-sur-Gironde, pour former l'estuaire de la Gironde[16] - [17]. Elle borde la commune au sud sur cinq kilomÚtres, face à Beynac-et-Cazenac, Castelnaud-la-Chapelle et Allas-les-Mines.
Deux affluents de rive droite de la Dordogne arrosent le territoire communal Ă l'est : le BĂ©ringot sur plus d'un kilomĂštre et demi et le ruisseau du Brudou sur environ 700 mĂštres dont 300 en limite de Beynac-et-Cazenac.
Au centre du bourg siÚge la source d'Ayguevive et sa fontaine, autrefois nommée « la Doux ».
- La Dordogne au niveau de Port d'Envaux ; la rive en face est située sur la commune de Castelnaud-la-Chapelle.
- RĂ©seaux hydrographique et routier de Saint-Vincent-de-Cosse.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schĂ©ma d'amĂ©nagement et de gestion des eaux (SAGE) « Dordogne amont ». Ce document de planification, dont le territoire s'Ă©tend des sources de la Dordogne jusqu'Ă la confluence de la VĂ©zĂšre Ă Limeuil, d'une superficie de 9 700 km2 est en cours d'Ă©laboration. La structure porteuse de l'Ă©laboration et de la mise en Ćuvre est l'Ă©tablissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Il dĂ©finit sur son territoire les objectifs gĂ©nĂ©raux dâutilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualitĂ© dĂ©finis dans le troisiĂšme SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la pĂ©riode 2022-2027, approuvĂ© le [19].
La qualitĂ© des eaux de baignade et des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[20]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[21].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 4]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[24] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[25] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Sarlat », sur la commune de Sarlat-la-CanĂ©da, mise en service en 1995[26] et qui se trouve Ă 10 km Ă vol d'oiseau[27] - [Note 7], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 854,5 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[28]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, dans le dĂ©partement du Lot, mise en service en 1961 et Ă 24 km[29], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 12,4 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[30], Ă 12,7 °C pour 1981-2010[31], puis Ă 13,1 °C pour 1991-2020[32].
Natura 2000
La Dordogne est un site du réseau Natura 2000 limité aux départements de la Dordogne et de la Gironde, et qui concerne les 104 communes riveraines de la Dordogne, dont Saint-Vincent-de-Cosse[33] - [34]. Seize espÚces animales et une espÚce végétale inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[35].
La zone Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, qui s'étend au total sur 3 686 hectares et est partagée avec vingt-quatre autres communes, fait également partie du réseau Natura 2000[36] - [37]. Deux espÚces de chauves-souris inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne y ont été répertoriées[36] : le Grand rhinolophe (Rhinolophus ferrumequinum) et le Petit rhinolophe (Rhinolophus hipposideros).
Sur la commune, elle s'étend sur un peu plus de deux kilomÚtres carrés et correspond aux coteaux situés au nord de la route départementale 703, en trois sites séparés.
ZNIEFF
Saint-Vincent-de-Cosse fait partie des 102 communes concernĂ©es par la zone naturelle d'intĂ©rĂȘt Ă©cologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « La Dordogne »[38] - [39], dans laquelle ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©es huit espĂšces animales dĂ©terminantes et cinquante-sept espĂšces vĂ©gĂ©tales dĂ©terminantes, ainsi que quarante-trois autres espĂšces animales et trente-neuf autres espĂšces vĂ©gĂ©tales[40].
Urbanisme
Typologie
Saint-Vincent-de-Cosse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 8] - [41] - [42] - [43].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarlat-la-Canéda, dont elle est une commune de la couronne[Note 9]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[44] - [45].
Saint-Vincent-de-Cosse s'est dotée d'une carte communale en 2006. Un projet de plan local d'urbanisme est à l'étude depuis .
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (59 % en 2018), nĂ©anmoins en diminution par rapport Ă 1990 (62,3 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (32,5 %), terres arables (30,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (19 %), cultures permanentes (9,1 %), eaux continentales[Note 10] (4,8 %), zones urbanisĂ©es (3,6 %)[46].
L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Morphologie urbaine
Outre le bourg de Saint-Vincent-de-Cosse proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[47] :
- Beyssac
- Birat
- la Blanquie
- Bord
- la BoulmĂšne
- le Brudou
- le Buy
- la Cayre
- la Chapelle
- Coustaty
- la Gare
- Garnazet
- Gaussen
- les GraviĂšres
- Larrit
- Lasfargues
- Malegat
- MoliĂšres
- Monrecours
- les Nauves
- Panassou
- le Pech
- Port d'Envaux
- Ravaillac
- Roche
- Roudet
- le Sorbier
- le Tiradou
- la Vieille Ăglise.
La commune est la moins urbanisée de la communauté de communes Sarlat-Périgord noir ; en 2012, sa densité d'occupation, 50 habitants par kilomÚtre carré, est faible.
Placé sous le patronage de saint Vincent, patron de la vigne, l'enjeu du village est en 2015 de multiplier les hectares de ceps de vignes qui déclinent depuis le XIXe siÚcle (de 110 ha en 1832 à 27 ha en 1964).
Logement
En 2015, le nombre total de logements dans la commune Ă©tait de 260, soit cinq de plus qu'en 1999[I 1].
Parmi ces logements, 64,2 % étaient des résidences principales, 28,0 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,2 % des appartements[I 2].
La proportion des résidences principales propriétés de leurs occupants était de 80,5 %, en hausse par rapport à 2010 (77,4 %)[I 3].
Prévention des risques
Le territoire de la commune de Saint-Vincent-de-Cosse est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, feux de forĂȘts, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© trĂšs faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă un risque technologique, la rupture d'un barrage[48]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[49].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Dordogne. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1993, 1997 et 1999[50] - [48]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « vallĂ©e de la Dordogne amont » approuvĂ© le , pour les crues de la Dordogne[51] - [52].
Saint-Vincent-de-Cosse est exposĂ©e au risque de feu de forĂȘt. LâarrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du fixe les conditions de pratique des incinĂ©rations et de brĂ»lage dans un objectif de rĂ©duire le risque de dĂ©parts dâincendie. Ă ce titre, des pĂ©riodes sont dĂ©terminĂ©es : interdiction totale du 15 fĂ©vrier au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation rĂ©glementĂ©e du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 fĂ©vrier[53]. En septembre 2020, un plan inter-dĂ©partemental de protection des forĂȘts contre les incendies (PidPFCI) a Ă©tĂ© adoptĂ© pour la pĂ©riode 2019-2029[54] - [55].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements diffĂ©rentiels[56]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[57]. 36,1 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (58,6 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 11] - [58].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[48].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de Bort-les-Orgues, un ouvrage de classe A[Note 12] situĂ© dans le dĂ©partement de la CorrĂšze et faisant l'objet d'un PPI depuis 2009. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[60].
Toponymie
Le nom de la commune fait rĂ©fĂ©rence Ă saint Vincent, diacre espagnol martyrisĂ© en l'an 304[61], saint patron des vignerons. La seconde partie du nom « Cosse » dĂ©rive de l'occitan cĂČs latinisĂ© en cossa et signifiant « hauteur »[61], le lieu Ă©tant situĂ© au pied du coteau en rive droite de la Dordogne.
La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom de Montagne-Regénérée[5].
En occitan, la commune porte le nom de Sent Vincenç de CĂČssa[62].
Histoire
Le territoire communal a été occupé à l'époque gallo-romaine, comme le montrent les fouilles effectuées au lieu-dit Coustaty[61]. La premiÚre mention écrite connue du lieu, datant de l'an 1365 sous la forme latine Sanctus Vincentius de Cossa, se réfÚre à l'église édifiée à l'époque romane[61]. Plus récent, le chùteau de Panassou, en limite de Bézenac, date de la Renaissance[61].
Politique et administration
Rattachements administratifs et Ă©lectoraux
DÚs 1790, la commune de Saint-Vincent-de-Cosse est rattachée au canton de Saint-Cyprien qui dépend du district de Sarlat jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, ce canton dépend de l'arrondissement de Sarlat (qui devient en 1965 l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda)[5].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaßt aux élections départementales de mars 2015[63]. La commune est alors rattachée au canton de Sarlat-la-Canéda.
Intercommunalité
Depuis 1997, la commune a adhéré à la communauté de communes du Périgord noir. Au , cette derniÚre fusionne avec la communauté de communes du Sarladais. La nouvelle intercommunalité prend le nom de communauté de communes Sarlat-Périgord noir.
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[64] - [65].
Liste des maires
Juridictions
Dans le domaine judiciaire, Saint-Vincent-de-Cosse relĂšve[70] :
- du tribunal de proximité et du tribunal paritaire des baux ruraux de Sarlat-la-Canéda ;
- du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes et du tribunal de commerce de Bergerac ;
- de la cour d'appel de Bordeaux.
DĂ©mographie
Les habitants de Saint-Vincent-de-Cosse se nomment les Vinecossois[71].
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2006[73].
En 2020, la commune comptait 369 habitants[Note 14], en augmentation de 4,53 % par rapport Ă 2014 (Dordogne : â0,85 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Ăconomie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal mĂ©dian par mĂ©nage Ă©tait de 23 311 âŹ, ce qui plaçait Saint-Vincent-de-Cosse au 27 446e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 mĂ©nages en mĂ©tropole[75].
Emploi
En 2015[76], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 152 personnes, soit 42,5 % de la population municipale. Le nombre de chÎmeurs (21) a augmenté par rapport à 2010 (17) et le taux de chÎmage de cette population active s'établit à 13,6 %.
Ătablissements et entreprises
Au , la commune compte cinquante Ă©tablissements[77], dont trente-huit au niveau des commerces, transports ou services, quatre relatifs au secteur administratif, Ă l'enseignement, Ă la santĂ© ou Ă l'action sociale, quatre dans l'agriculture, la sylviculture ou la pĂȘche, deux dans la construction, et deux dans l'industrie[78].
En 2017, trois entreprises ont été créées à Saint-Vincent-de-Cosse[I 4].
Culture locale et patrimoine
Monuments et objets historiques
La commune compte deux édifices répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[79] - et aucun objet n'y figure[80] :
- l'Ă©glise Saint-Vincent-le-Salvadou (Ă©galement appelĂ©e « la Vieille Ăglise »), datĂ©e du XIIe siĂšcle, est inscrite en totalitĂ© depuis le 12 dĂ©cembre 2013[81] ;
- le chùteau de Panassou de style Renaissance[82], construit aux XVe et XVIe siÚcles, est inscrit depuis le 6 décembre 1948[83] ; il est principalement accessible depuis le bourg de Bézenac.
Autres lieux et monuments
Une église plus récente, également dédiée à saint Vincent, a été édifiée dans le bourg au XIXe siÚcle[84].
Entre le bourg et la RD 703, le chùteau de Monrecour (ou de Monrecours) est une vaste demeure de style néo-Renaissance[85], transformée en hÎtel[86].
La chartreuse d'Aiguevive (ou de Lagilardie)[87] - [88] a été bùtie à cÎté du chùteau d'Aiguevive, construit à l'époque médiévale[89].
Parmi les autres édifices de la commune figurent notablement le pigeonnier de Garnazet, la cabane en pierre sÚche du Brudou, l'ancienne école (aujourd'hui fermée) bùtie en 1864 et la mairie construite en 1880.
Par ailleurs, les proches chĂąteaux de Beynac et des Milandes sont visibles depuis le territoire communal.
Le chùteau de Panassou. Le chùteau de Beynac visible à travers les champs de maïs de Saint-Vincent-de-Cosse. Le chùteau des Milandes perçu depuis les coteaux de Saint-Vincent-de-Cosse.
Personnalités liées à la commune
- Antoine Casimir de Mirandol (1759-?), homme politique français prend possession du domaine de Monrecour.
- (Antoine) Georges Escande (1847-1928), homme politique français, né à Saint-Vincent-de-Cosse[90].
- Louis Delluc (1894-1974), Ă©crivain en français et en occitan, a Ă©tĂ© nommĂ© instituteur Ă Saint-Vincent-de-Cosse oĂč il a enseignĂ© pendant vingt-cinq ans.
- Jean-Luc Joinel (1953), joueur de rugby à XV, né à Saint-Vincent-de-Cosse[91].
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Une unité paysagÚre est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagÚres propres.
- La superficie publiĂ©e par lâInsee est la superficie Ă©valuĂ©e en 1975 par le service du cadastre de la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, corrigĂ©e des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privĂ©, cadastrĂ©es ou non cadastrĂ©es, Ă l'exception des lacs, Ă©tangs et glaciers de plus d'un kilomĂštre carrĂ© ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement Ă la surface gĂ©ographique[12] - [13]
- Contrairement à ce qu'indique le Sandre, l'Antinol et l'Embalay, affluents de rive gauche de la Dordogne, n'arrosent pas la commune de Saint-Vincent-de-Cosse située entiÚrement en rive droite.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[22].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[23].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[59].
- DĂ©missionnaire.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Saint-Vincent-de-Cosse » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
- « Qualité des eaux de riviÚre et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Ăvolution comparĂ©e de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Insee
- Dossier relatif Ă la commune, [lire en ligne]
- LOG T1 - Ăvolution du nombre de logements par catĂ©gorie.
- LOG T2 - Catégories et types de logements.
- LOG T7 - RĂ©sidences principales selon le statut d'occupation.
- DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2017.
Autres sources
- « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
- « Carte géologique de Saint-Vincent-de-Cosse » sur Géoportail (consulté le 11 juillet 2022).
- « CaractĂ©ristiques gĂ©ologiques et hydrogĂ©ologiques de la commune de Saint-Vincent-de-Cosse », sur le SystĂšme dâinformation pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consultĂ© le )
- « Notice associée à la feuille no 808 - Sarlat-la-Canéda de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestiÚre, [lire en ligne].
- « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Unités paysagÚres de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- « Portrait du Périgord noir », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
- Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501-4761-5), p. 18-19.
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Saint-Vincent-de-Cosse », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
- Agence nationale de la cohĂ©sion des territoires, « RĂ©pertoire gĂ©ographique des communes d'Ăle-de-France - dĂ©finition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consultĂ© le )
- « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
- « Fiche communale de Saint-Vincent-de-Cosse », sur le systÚme d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
- « Confluence Dordogne-Garonne au bec d'AmbÚs » sur Géoportail (consulté le 19 octobre 2022)..
- Sandre, « la Dordogne »
- « SAGE Dordogne amont », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Sarlat - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Saint-Vincent-de-Cosse et Sarlat-la-Canéda », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Sarlat - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Vincent-de-Cosse et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- - FR7200660 - La Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site « la Dordogne », INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- EspÚces, INPN, consulté le .
- [PDF] FR7200664 - Coteaux calcaires de la vallée de la Dordogne, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte du site FR7200664, INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- [PDF] - La Dordogne (Identifiant national 720020014), GEREA, INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
- Carte de la ZNIEFF « la Dordogne », INPN, consultĂ© le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut Ă droite sur la fenĂȘtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
- EspÚces, INPN, consulté le .
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - dĂ©finition », sur le site de lâInsee (consultĂ© le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique. (consulté le )
- « St-Vincent-de-Cosse » sur Géoportail (consulté le 17 juin 2015)..
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Saint-Vincent-de-Cosse », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), liste des risques par communes, pages 111-133.
- [PDF]« Plan de prévention du risque inondation de la « vallée de la Dordogne amont » », sur le site de la préfecture de la Dorodgne, (consulté le )
- « Dossier dĂ©partemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consultĂ© le ), chapitre Feux de forĂȘts.
- « Protection de la forĂȘt contre les incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine, (consultĂ© le )
- « Plans DĂ©partementaux et Inter-DĂ©partementaux de Protection des ForĂȘts Contre les Incendies », sur le site de la DREAL de Nouvelle-Aquitaine (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur www.ecologie.gouv.fr (consulté le )
- Article R214-112 du code de lâenvironnement
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Dordogne », sur www.dordogne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 371-372.
- Le nom occitan des communes du PĂ©rigord - Sent Vincenç de CĂČssa sur le site du conseil gĂ©nĂ©ral de la Dordogne, consultĂ© le .
- Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
- Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 13 septembre 2020.
- Résultats des élections municipales et communautaires 2020 sur le site du ministÚre de l'Intérieur, consulté le 25 novembre 2020.
- Union départementale des maires de la Dordogne, consultée le 1er septembre 2014.
- Léna Badin, « Une élection aprÚs plusieurs démissions », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 16.
- « Voici vos 557 maires », édition spéciale de Sud Ouest du 3 avril 2008, p. 21.
- Léna Badin, « Le village a un nouveau maire », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 23.
- « Annuaire des juridictions d'une commune », sur le site du ministÚre de la Justice (consulté le ).
- Nom des habitants des communes françaises sur le site habitants.fr, consulté le 16 juin 2015.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Dossier complet - Commune de Saint-Vincent-de-Cosse (24510) - Activités, emploi et chÎmage - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 27 janvier 2019.
- « Ătablissement - DĂ©finition », sur Insee (consultĂ© le ).
- Dossier complet - Commune de Saint-Vincent-de-Cosse (24510) - Ătablissements actifs par secteur d'activitĂ© - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consultĂ© le 27 janvier 2019.
- « Liste des monuments historiques de la commune de Saint-Vincent-de-Cosse », base Mérimée, ministÚre français de la Culture, consultée le 16 juin 2015.
- « Liste des objets historiques de la commune de Saint-Vincent-de-Cosse », base Palissy, ministÚre français de la Culture, consultée le 16 juin 2015.
- « Ăglise Saint-Vincent », notice no PA24000085, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture, consultĂ©e le 16 juin 2015.
- Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du PĂ©rigord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 98.
- « Chùteau de Panassou », notice no PA00082906, base Mérimée, ministÚre français de la Culture, consultée le 16 juin 2015.
- Paroisse "St. Cyprien la Vallée" sur le site du DiocÚse de Périgueux et Sarlat, consulté le 16 juin 2015.
- Guy Penaud, Dictionnaire des chĂąteaux du PĂ©rigord, Ă©ditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 182.
- Domaine de Monrecour, consulté le 16 juin 2015.
- Jean-Marie Bélingard, Dominique Audrerie, Emmanuel du Chazaud, préface d'André Chastel, Le Périgord des chartreuses, Pilote 24 édition, Périgueux, mai 2000, (ISBN 2-912347-11-4), p. 268.
- Guy Penaud, Dictionnaire des chĂąteaux du PĂ©rigord, Ă©ditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 148.
- Guy Penaud, Dictionnaire des chĂąteaux du PĂ©rigord, Ă©ditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 12.
- Guy Penaud, Dictionnaire biographique du PĂ©rigord, Ă©ditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 358.
- Fiche de Jean-Luc Joinel sur le site en.espn.co.uk, consulté le 17 juin 2015.