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Saint-LĂ©onard-de-Noblat

Saint-Léonard-de-Noblat (Sent Liunard en occitan limousin) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-LĂ©onard-de-Noblat
Saint-LĂ©onard-de-Noblat
La Vienne au Pont-de-Noblat, anciennes maisons.
Blason de Saint-LĂ©onard-de-Noblat
Blason
Saint-LĂ©onard-de-Noblat
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Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes de Noblat
(siĂšge)
Maire
Mandat
Alain Darbon
2020-2026
Code postal 87400
Code commune 87161
DĂ©mographie
Gentilé Miaulétous
Population
municipale
4 357 hab. (2020 en diminution de 6,02 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 78 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 50â€Č 18″ nord, 1° 29â€Č 29″ est
Altitude Min. 250 m
Max. 444 m
Superficie 55,59 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Léonard-de-Noblat
(ville isolée)
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-LĂ©onard-de-Noblat
(bureau centralisateur)
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Liens
Site web ville-saint-leonard.fr

    Ses habitants sont appelés les Miaulétous et les Miaulétounes[1] - [2](en occitan Miauletons, Miauletonas). Selon la tradition, ce nom viendrait de la miaula[3] (le milan, en occitan limousin) qui aurait logé dans le clocher de la collégiale Saint-Léonard, inscrite avec les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Sur la carte de la Haute-Vienne, position de la commune et du canton de Saint-LĂ©onard-de-Noblat
    Situation de Saint-LĂ©onard-de-Noblat dans la Haute-Vienne.

    OnziĂšme ville de la Haute-Vienne, en nombre d'habitants, elle s'Ă©tend sur la rive nord de la Vienne Ă  20 km Ă  l’est de Limoges. Elle doit son nom Ă  l’ermite LĂ©onard, patron des prisonniers et des femmes enceintes. Elle a Ă©tĂ© fondĂ©e au Moyen Âge autour de son tombeau. La commune de Saint-LĂ©onard (5 559 ha) est principalement formĂ©e par le plateau, au sous-sol gneissique, dominant la rive droite de la Vienne. Aux deux extrĂ©mitĂ©s est et ouest, Ă©mergent deux blocs granitiques. Le relief s'Ă©tage aux environs de 300-400 m en un ondulement de collines et vallons, fortement entaillĂ©s par les vallĂ©es de la Vienne (trĂšs encaissĂ©e) et de ses affluents, le Tard ou la Galamache. Les paysages alternent harmonieusement bois (1 029 ha), prairies et champs (le maĂŻs domine aujourd'hui). Le climat est un dĂ©gradĂ© du milieu atlantique, avec dĂ©jĂ  des nuances de prĂ©-montagne : relativement rude l'hiver (moyenne de janvier : 3 °C) et trĂšs humide (environ 1 000 mm de prĂ©cipitation annuelle).

    La ville de Saint-LĂ©onard est situĂ©e sur la RD 941 (ex-RN 141), qui relie Limoges Ă  Clermont-Ferrand via Aubusson. Elle se situe ainsi Ă  21 km de Limoges, 28 km de Bourganeuf et 67 km d'Aubusson. Elle est reliĂ©e au nord, par la D 19, au ChĂątenet-en-Dognon et LauriĂšre, et par la D 39 Ă  Saint-Priest-Taurion et Ambazac. Au sud, la D 65 permet de rejoindre Eyjeaux et Le Vigen, la D 7B Eybouleuf et Saint-Germain-les-Belles, et la D 39 Saint-Denis-des-Murs. Enfin, vers l'est, la D 13 part sur Eymoutiers ou Peyrat-le-ChĂąteau, et la D 109 sur Moissannes et Saint-Junien-la-BregĂšre.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,1 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 064 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 13,4 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1997 Ă  2017 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[11]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.

    Statistiques 1981-2010 et records ST LEONARD NOBL (87) - alt : 346 m 45° 49â€Č 42″ N, 1° 29â€Č 42″ E
    Statistiques établies sur la période 1997-2010 - Records établis sur la période du 01-06-1997 au 30-12-2017
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 0,6 2,6 4,9 8,4 11,7 12,9 12,8 9,5 7,6 3,4 0,8 6,4
    Température moyenne (°C) 4,3 5,1 7,8 10,4 14,4 17,9 19,2 19,3 15,7 12,6 7,2 4,4 11,6
    Température maximale moyenne (°C) 7,9 9,5 13 16 20,3 24,1 25,5 25,7 22 17,5 11 8 16,7
    Record de froid (°C)
    date du record
    −11,7
    13.01.03
    −17,8
    06.02.12
    −12,9
    01.03.05
    −3,5
    17.04.12
    −1,9
    06.05.02
    2,6
    04.06.01
    4,6
    17.07.00
    2,8
    29.08.98
    −0,8
    25.09.02
    −5,5
    30.10.97
    −10,2
    24.11.98
    −13,6
    24.12.01
    −17,8
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    18,5
    05.01.99
    24,1
    15.02.98
    26,8
    14.03.12
    29,4
    30.04.05
    32,6
    30.05.01
    37,8
    27.06.11
    38,8
    16.07.15
    39,8
    12.08.03
    34
    12.09.16
    29,8
    12.10.01
    24,2
    08.11.15
    19,2
    17.12.15
    39,8
    2003
    PrĂ©cipitations (mm) 95,4 72,9 95,5 116,4 91,6 81,1 83,1 79,5 70,6 91,5 112,2 102,9 1 092,7
    Source : « Fiche 87161002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Léonard-de-Noblat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [12] - [13] - [14].

    Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Saint-LĂ©onard-de-Noblat, une unitĂ© urbaine monocommunale[15] de 4 554 habitants en 2017, constituant une ville isolĂ©e[16] - [17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[18] - [19].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (72,8 % en 2018), une proportion identique Ă  celle de 1990 (72,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (52,6 %), forĂȘts (22,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,9 %), zones urbanisĂ©es (4,3 %), terres arables (1,3 %), eaux continentales[Note 6] (0,1 %)[20].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-LĂ©onard-de-Noblat est vulnĂ©rable Ă  diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă  deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă  un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].

    Risques naturels

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’ĂȘtre affectĂ©es par le risque d’inondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vienne, la Maulde, l'Alesmes et le Tard. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1994 et 1999[23] - [21]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « Vienne Ă  Saint-LĂ©onard-de-Noblat », approuvĂ© le [24].

    Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Léonard-de-Noblat.

    La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas d’alternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[26]. 17 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (27 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [27].

    La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].

    Risque technologique

    La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de VassiviĂšre, un ouvrage de classe A[Note 8] situĂ© dans le dĂ©partement de la Creuse, sur la Maulde. À ce titre elle est susceptible d’ĂȘtre touchĂ©e par l’onde de submersion consĂ©cutive Ă  la rupture de cet ouvrage[29].

    Risque particulier

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-LĂ©onard-de-Noblat est classĂ©e en zone 3, Ă  savoir zone Ă  potentiel radon significatif[30].

    Toponymie

    Durant la Révolution française, la commune porte les noms de Léonard-sur-Vienne et de Tarn-Vienne[31].

    Histoire

    Saint-Léonard est situé sur la Via Lemovicensis.

    Bien avant la conquĂȘte romaine, un important itinĂ©raire joignant Bourges Ă  Bordeaux franchissait la Vienne au lieu-dit - aujourd'hui - Noblat. Il s'agissait d'un guĂ©. À quelques kilomĂštres en amont (limite communale avec St Denis-des-Murs), on trouve les traces de l'imposant oppidum gaulois de Villejoubert, site fortifiĂ© de la tribu des LĂ©moviques. C'est Ă  Noblat (qui viendrait de nobiliacum, « lieu noble » (c'est-Ă -dire relevant d'un seigneur), que le premier village prit naissance. Un pont, sans doute en bois, y renforça le guĂ© originel. Un premier chĂąteau fut Ă©difiĂ© vers l'an 1000 sur la hauteur dominant le coude de la Vienne. Il en reste un monticule et un fossĂ© sur le trĂšs beau site dĂ©nommĂ© « ChĂȘne de Clovis ». Peu aprĂšs, dans la forĂȘt nommĂ©e Pauvain, la ville actuelle se dĂ©veloppa autour du premier sanctuaire, et devint ainsi une Ă©tape importante de la « voie limousine » de la route vers Compostelle. Le seigneur de la ville, l'Ă©vĂȘque de Limoges, fit bĂątir un chĂąteau, prĂšs de la CollĂ©giale, commencĂ©e vers 1100.

    La Vienne au Pont-de-Noblat, avec l'Ă©glise au pied du ChĂȘne de Clovis.

    LĂ©onard, d’aprĂšs la tradition et le rĂ©cit imaginaire de sa vie Ă©crit au XIe siĂšcle, serait nĂ© dans une famille d’officiers de la cour du roi Clovis, Ă  la fin du Ve siĂšcle. Il aurait eu comme parrain, ce roi des Francs et pour confesseur l’évĂȘque de Reims, saint Remi. TrĂšs tĂŽt, il obtint le privilĂšge de visiter les prisonniers et de les faire libĂ©rer. Sa renommĂ©e alors grandit, on lui offrit de hautes charges qu’il refusa, prĂ©fĂ©rant quitter la cour pour devenir disciple du Christ. Il se rendit Ă  Micy dans l’OrlĂ©anais et resta quelque temps avec son frĂšre Liphar et saint Maximin (saint Mesmin). Puis, poursuivant son chemin vers le sud, il s’arrĂȘta pour installer son ermitage, non loin de Limoges et du tombeau de saint Martial, dans la forĂȘt de Pauvain, sur le plateau dominant la Vienne. Au cours d’un sĂ©jour du roi d’Aquitaine (ce roi pourrait ĂȘtre Thierry Ier, fils de Clovis) venu chasser en ce lieu, la reine, arrivĂ©e au terme de sa grossesse, ne put mettre au monde son enfant. Saint LĂ©onard intercĂ©da en sa faveur auprĂšs de Dieu et obtint la dĂ©livrance de la mĂšre et la vie sauve de l’enfant. Le roi, en reconnaissance, lui offrit de nombreux prĂ©sents qu’il refusa. Il accepta seulement le territoire de la forĂȘt que son Ăąne pourrait dĂ©limiter en 24 heures. Il y Ă©difia un oratoire en l’honneur de la Vierge Marie et de saint Remi. Peu Ă  peu de nombreuses personnes vinrent le voir et des prisonniers, dĂ©livrĂ©s par son intercession, lui demandĂšrent l’asile. Saint LĂ©onard serait mort un et enterrĂ© dans la chapelle qu’il avait fondĂ©e (dite « Notre-Dame sous les Arbres »). Il est invoquĂ© pour la dĂ©livrance des prisonniers et contre la stĂ©rilitĂ© des femmes.

    Le culte de saint LĂ©onard se rĂ©pand rapidement dans toute la chrĂ©tientĂ© : son tombeau devient un lieu de pĂšlerinage oĂč affluent les fidĂšles. De nombreux personnages illustres vinrent prier sur le tombeau de l’ermite :

    À partir du XIe siĂšcle, le pĂšlerinage se dĂ©veloppe ; ainsi en 1105, pour veiller sur les reliques et accueillir les pĂšlerins, les clercs s’organisent pour former un collĂšge. DĂšs le XIIe siĂšcle, la ville s’entoure de fossĂ©s et d’imposants remparts. Deux quartiers distincts se forment : le quartier religieux et administratif autour de la collĂ©giale, avec l’hĂŽpital et la maison de ville ; le quartier des marchands autour des halles. En 1183, des bandes armĂ©es, les Paillers, la ravagent. Quelques annĂ©es plus tard, elle est occupĂ©e par les Brabançons. Jean sans Terre, roi d’Angleterre, y pĂ©nĂštre Ă  la tĂȘte de son armĂ©e en 1214. Au cours du XIIIe siĂšcle, les rois de France donneront des privilĂšges aux habitants de la citĂ© ; c’est ainsi qu’ils Ă©lisent, tous les ans, huit consuls. Par lettres patentes de [32] et du [33], Louis XI confirma les privilĂšges de la ville. En 1576, les calvinistes, qui voulaient profaner les reliques de saint LĂ©onard, sont chassĂ©s par les habitants de la citĂ©. AprĂšs la RĂ©forme, de nombreux couvents s’installĂšrent : les rĂ©collets en 1594, les filles de Notre-Dame en 1652. Trois confrĂ©ries de pĂ©nitents se fondĂšrent : les PĂ©nitents Blancs, les PĂ©nitents Feuilles-Mortes et les PĂ©nitents Bleus. La RĂ©volution française tenta de remplacer le nom de la ville par celui de Tard-Vienne, mais trĂšs vite rĂ©apparaĂźt le nom de Saint-LĂ©onard-de-Noblat.

    Aujourd’hui, la ville est renommĂ©e pour ses fabriques de porcelaine. Elle est reconnue comme Ă©tant le berceau de la race bovine limousine. Elle a aussi donnĂ© son nom Ă  une variĂ©tĂ© de chĂątaigne devenue trĂšs rare : la rousse de Saint-LĂ©onard.

    Le nom des habitants, les MiaulĂ©tous (pluriel occitan en s, en aucun cas le fĂ©minin ne peut ĂȘtre en - « tounes »), pourrait provenir d'un nom d'oiseau (« la miaula », en occitan du Limousin, est le milan, petit rapace). Ce sont pourtant des corneilles, et des choucas, qui peuplent le clocher de la collĂ©giale. Mais depuis quand les choucas « miaulent »-ils ? On pense plutĂŽt qu'il pourrait s'agir d'une dĂ©formation du diminutif occitan « liauneton » (prononcer « tou »), ou « petit LĂ©onard », devenu « niauleton » (inversion des deux consonnes trĂšs courante en langue limousine).

    Elle fut chef-lieu de district de 1790 Ă  1795.

    C'est à Saint-Léonard-de-Noblat qu'a lieu le tout premier parachutage d'armes au profit de la Résistance en France occupée, le .

    Les Templiers et les Hospitaliers

    Le village de Mortessagne, une ancienne maison templiÚre[34] - [35] devenue aprÚs la dévolution des biens de l'ordre du Temple un membre du prieuré hospitalier de Bourganeuf[36]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    novembre 1886 mai 1888 Simon Voisin
    mai 1888 avril 1890 Georges Seidenbinder Brasseur
    avril 1890 mai 1892 Simon Voisin
    Les données manquantes sont à compléter.
    mai 1900 septembre 1909
    (décÚs)
    Jules Tourgnol Radical-socialiste Principal de collĂšge
    DĂ©putĂ© de la Haute-Vienne (1898 → 1909)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-LĂ©onard-de-Noblat (1898 → 1909)
    novembre 1909 décembre 1919 Aristide Constant
    décembre 1919 mai 1929 Adrien Pressemane SFIO Ouvrier peintre céramiste
    DĂ©putĂ© de la Haute-Vienne (1914 → 1928)
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-LĂ©onard-de-Noblat (1909 → 1928)
    mai 1929 dĂ©cembre 1940 Louis Valadas SFIO Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-LĂ©onard-de-Noblat (1928 → 1940)
    décembre 1940 septembre 1944 Victor Gandois
    septembre 1944 mai 1945 Jean-Baptiste Campanaud
    mai 1945 décembre 1945
    (démission)
    Louis Valadas SFIO Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-LĂ©onard-de-Noblat (1945 → 1949)
    décembre 1945 mars 1977 René BarriÚre SFIO
    puis PS
    MĂ©decin
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-LĂ©onard-de-Noblat (1949 → 1973)
    mars 1977 juin 1995 Claude Andrieu PS Député suppléant d'Alain Rodet (1981-1986)
    juin 1995 mars 2001 Jean-Paul Bardon PS Agent de maĂźtrise
    Conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Saint-LĂ©onard-de-Noblat (1991 → 2004)
    mars 2001 mars 2014 Christine Riffaud[37] DVG Agricultrice
    mars 2014 En cours Alain Darbon PS Enseignant
    Conseiller rĂ©gional de Nouvelle-Aquitaine (2015 → )
    PrĂ©sident de la CC de Noblat (2015 → )
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    Jumelages

    Population et société

    DĂ©mographie

    4 357 habitants au dernier recensement de 2020, Saint-LĂ©onard est la 11e ville du dĂ©partement au regard de la population, et occupe le 17e rang rĂ©gional.

    La population Ă©tait dĂ©jĂ  estimĂ©e Ă  environ 4 000 habitants vers 1680, puis prĂšs de 5 000 en 1740. Ce total Ă©tait Ă©levĂ© pour l'Ă©poque, faisant de Saint-LĂ©onard la 2e ville du Limousin (il n'y avait guĂšre plus de 20 000 habitants Ă  Limoges). Il y a 300 ans, 4 850 habitants vivaient sur le territoire communal actuel, divisĂ© en quatre paroisses. Ce nombre est assez comparable Ă  celui d'aujourd'hui. La population se rĂ©partissait ainsi :

    • paroisse Saint-Étienne (plus grande partie de la commune actuelle) : environ 4 170 habitants ;
    • paroisse Saint-Michel (quartiers sud-est de la ville) : 260 habitants ;
    • paroisse Saint-Martial (« Sent Marsaut », pont de Noblat, rive gauche) : 260 habitants ;
    • paroisse Notre-Dame-de-La-Chapelle : 160 habitants.


    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[39].

    En 2020, la commune comptait 4 357 habitants[Note 9], en diminution de 6,02 % par rapport Ă  2014 (Haute-Vienne : −1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6 8324 8155 3905 8655 7056 0365 6806 1176 173
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    6 1846 1966 3206 0115 9896 1606 0385 9815 630
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    5 8515 9856 4435 6155 9906 0165 7545 7925 941
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    5 6765 7095 4575 2755 0244 7644 6674 6344 665
    2014 2019 2020 - - - - - -
    4 6364 3854 357------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee Ă  partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Limoges. Les élÚves de la ville débutent leur scolarité à l'école primaire publique de la commune, qui accueille 211 élÚves[41]. Ces élÚves ont également la possibilité de poursuivre leurs études dans la Cité Scolaire Bernard Palissy se trouvant au sein de la commune. Cette cité scolaire comprend un collÚge[42], un lycée[43] et un internat rassemblant les collégiens et les lycéens.

    Manifestations culturelles et festivités

    Biennale de peinture et de sculpture contemporaines

    Santé

    La commune compte plusieurs professionnels de santĂ© (mĂ©decins, pharmacies, dentistes etc.). Le centre hospitalier intercommunal Monts et Barrages occupe une grande place au sein du village. Il comprend une clinique et un EHPAD. Un laboratoire d’analyses mĂ©dicales est Ă©galement prĂ©sent Ă  Saint-LĂ©onard de Noblat[44].

    Sports

    La commune compte diffĂ©rents complexes et amĂ©nagements sportifs (espace Aqua’Noblat, halle des sports, gymnase municipal etc.)[45].

    MĂ©dias

    Le cinéma « Le Rex » à sa place au sein de la commune. Il est composé de 190 places. Depuis 2013, des films en 3D y sont diffusés[46].

    Économie

    Porcelaine

    Au dĂ©but du XIXe siĂšcle (1823 prĂ©cisĂ©ment), l'industrie de la porcelaine s'Ă©tablit Ă  Saint-LĂ©onard. On y trouve encore de nos jours des fabriques de porcelaine (les Établissements Coquet ou Carpenet).

    Massepains

    Autre spécialité de la ville, le massepain de Saint-Léonard est une sorte de macaron[47] - [48].

    Cuir

    La ville a aussi le savoir-faire du cuir. Il existe encore une « rue des Tanneries », comme il existait jadis une « rue de la Piale » (de peler, tanner). La fabrication de chaque soulier de luxe J.M. Weston commence à Saint-Léonard-de-Noblat (tannerie dite du « Moulin Follet », sur la riviÚre Le Tard). Des visites sont réguliÚrement organisées.

    Industrie, commerces et services

    Saint-Léonard est avant tout un petit centre tertiaire, la grande majorité des industries ayant fermé depuis une trentaine d'années (chaussures, papÚteries, bois). On trouve ici tous les commerces et services publics de base, notamment dans le domaine de l'éducation, la santé, ou l'équipement.

    Culture locale et patrimoine

    La collégiale

    Le tombeau de saint LĂ©onard.

    La collĂ©giale Saint-LĂ©onard[49], qui date des XIe et XIIe siĂšcles, est dĂ©diĂ©e Ă  saint LĂ©onard, c'est un chef-d’Ɠuvre de l’art roman limousin. Son architecture fut modifiĂ©e au cours du temps. Elle fait partie du Patrimoine Mondial de l'humanitĂ© au titre des Routes de Saint-Jacques-de-Compostelle.

    • Le clocher : il est un trĂšs bel exemple de clocher dit « limousin ». Il repose sur un porche ouvert de deux cĂŽtĂ©s et ornĂ© de chapiteaux. Il est formĂ© de 4 Ă©tages carrĂ©s, surmontĂ©s de deux Ă©tages octogonaux.
    • Tombeau de saint LĂ©onard : situĂ© Ă  l'intĂ©rieur de l'Ă©glise, dans le croisillon sud, il est surmontĂ© de sa chaĂźne de prisonnier. La tradition veut que les femmes dĂ©sirant se marier et procrĂ©er viennent toucher le verrou.

    Autres monuments remarquables

    • Église du prieurĂ© de l'Artige aux Moines de Saint-LĂ©onard-de-Noblat.
    • Église Saint-Martial de Saint-LĂ©onard-de-Noblat.
    • Église Saint-Martin de Saint-LĂ©onard-de-Noblat. Elle est inscrite Ă  l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[50].
    • L’ancien hĂŽpital des pĂšlerins a des portes des XIIIe, XIVe et XVIIe siĂšcles.
    • Le couvent des filles de Notre-Dame : ancien couvent du XVIIe siĂšcle, il a Ă©tĂ© reconverti en gendarmerie et prison (dĂ©but du XXe siĂšcle), aujourd'hui en foyer-rural - centre social. Le musĂ©e Gay-Lussac s’y trouve aussi.
    • La tour ronde et la tour carrĂ©e sur la place de la RĂ©publique.
    • La maison des Consuls.
    • L'ancien prieurĂ© de l'Artige[51] sur le territoire de la commune a conservĂ© son Ă©glise et une partie du cloĂźtre.
    Quartier des moulins Ă  eau sur la Vienne.
    • Le pont de Noblat (XIIIe siĂšcle), franchissant la Vienne.

    PĂšlerinages

    Le village est une étape de l'un des chemins français vers Saint-Jacques de Compostelle.

    Musée Gay-Lussac

    Installé sous les arcades du foyer rural, en centre-ville, ce musée municipal est consacré à Gay-Lussac (1778-1850), chimiste né à Saint-Léonard de Noblat[52].

    HistoRail

    HistoRail[53] est un musée du chemin de fer présentant de nombreuses maquettes.

    Le Moulin du Got

    SituĂ© Ă  la confluence de la Vienne et du Tard, le Moulin du Got, crĂ©Ă© en 1522, a fabriquĂ© du papier de chiffon (Ă  base de chanvre, de lin et de coton) jusqu'Ă  la Seconde Guerre mondiale. À l'abandon, comme tous les autres moulins du Limousin, il a Ă©tĂ© rĂ©novĂ© et rĂ©habilitĂ© pour rouvrir en 2003. Produisant de nouveau des feuilles de papier, le Moulin du Got est aussi un musĂ©e[54] - [55].

    Saint-Léonard-de-Noblat et le cinéma

    Films TV tournés entiÚrement ou en partie à Saint-Léonard-de-Noblat :

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    D’azur aux fers de prisonnier d’argent posĂ©s en face accompagnĂ©s de trois fleurs de lys d’or.

    Les fers de prisonnier font référence à Saint Léonard qui est le Saint patron des prisonniers. Les fleurs de lys ont deux origines suivant les sources :

    1. L’ermite LĂ©onard serait issu d'une famille royale. Cette rĂ©fĂ©rence concerne la lĂ©gende, qui Ă©voque un lien avec la dynastie mĂ©rovingienne (VIe siĂšcle). Cette hypothĂšse ne rĂ©siste pas Ă  l'analyse, puisque les lys furent introduits dans les pratiques royales par les CapĂ©tiens, 5 siĂšcles plus tard.
    2. Une reine ayant des difficultĂ©s Ă  avoir des enfants serait venue prier Saint LĂ©onard. De lĂ  peut-ĂȘtre l'hypothĂšse prĂ©cĂ©dente (rĂ©cit de la dĂ©livrance de la reine franque dans "Vie de Saint LĂ©onard"). Son vƓu exaucĂ©, elle aurait accordĂ© les trois fleurs de lys Ă  la ville. Il pourrait s'agir de la femme de Louis XIII, Anne d'Autriche (voir plus loin).

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[7].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
      • au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de l’existence du risque RGA ;
      • au maĂźtre d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ɠuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
      • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
    8. Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[28].
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.
    2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

    Références

    1. « Nom des habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. « Saint-lĂ©onard - JournĂ©es nationales de l’architecture : Saint-LĂ©onard « veut ĂȘtre un terrain d'expĂ©rimentation » », sur lepopulaire.fr, (consultĂ© le ).
    3. Dictionnaire toponymique de la Haute-Vienne. Yve Lavalade, 2000. Ă©d. L. Souny
    4. Carte IGN sous GĂ©oportail
    5. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    6. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le )
    7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    8. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    9. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    11. « Fiche du Poste 87161002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Unité urbaine 2020 de Saint-Léonard-de-Noblat », sur insee.fr (consulté le ).
    16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur insee.fr (consulté le ).
    19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
    20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique (consulté le )
    21. « Les risques prÚs de chez moi - commune de Saint-Léonard-de-Noblat », sur Géorisques (consulté le )
    22. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
    23. « Dossier départemental des risques majeurs de la Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
    24. « Les Plans de prévention des risques approuvés en Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr, (consulté le )
    25. « Dossier départemental des risques majeurs de la Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
    26. « Retrait-gonflement des argiles », sur georisques.gouv.fr (consulté le )
    27. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
    28. Article R214-112 du code de l’environnement
    29. « Dossier départemental des risques majeurs de la Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
    30. « Cartographie du risque radon en France », sur irsn.fr, (consulté le )
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
    32. Lettres patentes de Louis XI, Esctrechy, septembre 1461 (lire en ligne).
    33. Lettres patentes de Louis XI, Montilz-lĂšz-Tours, le 9 octobre 1470 (lire en ligne).
    34. Alfred Leroux, Émile Molinier et Antoine Thomas, Documents historiques, bas-latins, provençaux et français : concernant principalement la Marche et le Limousin, t. I, , p. 156 (doc. 38), lire en ligne sur Gallica
      (la): Templarii de Morta Saigna (1201)
      .
    35. Jean-Marie Allard, « Templiers et Hospitaliers en Limousin au Moyen Âge. État de la recherche et nouvelles considĂ©rations. », Revue Mabillon, no 14,‎ , p. 51-81 (lire en ligne).
    36. Louis-Augustin VayssiĂšre, « L’Ordre de Saint-Jean de JĂ©rusalem ou de Malte en Limousin et dans l’ancien diocĂšse de Limoges », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des lettres, sciences et arts de la CorrĂšze,‎ , p. 44-45, lire en ligne sur Gallica.
    37. (fr) Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    41. fiche académique de l'école primaire
    42. « CollÚge Bernard Palissy », sur education.gouv.fr (consulté le ).
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    44. « Saint-Léonard-de-Noblat (87400) - Santé », sur eterritoire.fr (consulté le ).
    45. « Équipements sportifs », sur Ville de Saint-Leonard de Noblat (consultĂ© le ).
    46. « Cinéma municipal "Le Rex" », sur Ville de Saint-Leonard de Noblat, (consulté le ).
    47. « Les spécialités culinaires du Limousin », sur tourismelimousin.com (consulté le ).
    48. « Le Massepain de Saint-Léonard-de-Noblat, barre énergétique du pÚlerin ! », sur limandyou.com (consulté le ).
    49. Jean Maury, Marie-Madeleine S. Gauthier, Jean Porcher - Limousin roman - p. 111-126 - Éditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" no 11) - La Pierre-qui-Vire - 1959
    50. « Eglise paroissiale Saint-Martin, puis Saint-Jean-Baptiste, puis chapelle du cimetiÚre dite église de Champmain », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    51. (fr) Google Livres : abbĂ© J. B. L. Roy de Pierrefitte - Études historiques sur les monastĂšres du Limousin & de la Marche, Volume 1 - GuĂ©ret - 1857-1863
    52. http://www.gaylussac.fr
    53. Site du musée HistoRail
    54. DĂ©tours en France, balades insolites en Limousin (no 134, avril 2009)
    55. (fr) Site du musée du Moulin du Got
    56. « Un matin rouge », sur Imdb (consulté le ).
    57. « Les camarades », sur Le site filmographique Malik ZIDI (consulté le ).
    58. Pierre Dunoyer de Segonzac, Le Vieux Chef, Paris, Éditions du Seuil, , 271 p..
    59. Nicolas Faucon, « Disparu il y a 25 ans, Serge Gainsbourg avait passĂ© six mois une partie de son enfance en Haute-Vienne », Le Populaire du Centre,‎ .

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Claude Andrault-Schmitt, Bernadette BarriĂšre, GeneviĂšve CantiĂ©, Dominique Charpentier, Evelyne Proust et Martine Tandeau de Marsac, Saint-LĂ©onard de Noblat, Limoges, Presses universitaires de Limoges, , 36 p. (ISBN 978-2-91001642-5)
    • Louis Guibert, « La commune de Saint-LĂ©onard de Noblat au XIIIe siĂšcle », dans Bulletin de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique du Limousin, 1890, tome 37, p. 1-115 (lire en ligne)
    • Pierre Garrigou Grandchamp et VĂ©ronique Villaneau-Ecalle, Saint-LĂ©onard-de-Noblat : Ă©tudes d'architecture civile, supplĂ©ment au Bulletin monumental, t. 6, 2014, 72 p, (ISBN 978-2-901837-48-0).
    • Publications de l'association Connaissance et sauvegarde de Saint-LĂ©onard (Ă  ce jour : 64 n° du bulletin)
    • Revue d'histoire locale MĂ©moire d'ici (plus ethnologique et sociologique que les prĂ©cĂ©dents) : 8 numĂ©ros de 2000 Ă  2004. L'association a changĂ© de nom en 2004 ; elle s'appelle dĂ©sormais "Patrimonia".

    Articles connexes

    Liens externes

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