Saint-LĂ©onard-de-Noblat
Saint-Léonard-de-Noblat (Sent Liunard en occitan limousin) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Saint-LĂ©onard-de-Noblat | |||||
La Vienne au Pont-de-Noblat, anciennes maisons. | |||||
Blason |
Logo |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
RĂ©gion | Nouvelle-Aquitaine | ||||
DĂ©partement | Haute-Vienne | ||||
Arrondissement | Limoges | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Noblat (siÚge) |
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Maire Mandat |
Alain Darbon 2020-2026 |
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Code postal | 87400 | ||||
Code commune | 87161 | ||||
DĂ©mographie | |||||
Gentilé | Miaulétous | ||||
Population municipale |
4 357 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 78 hab./km2 | ||||
GĂ©ographie | |||||
CoordonnĂ©es | 45° 50âČ 18âł nord, 1° 29âČ 29âł est | ||||
Altitude | Min. 250 m Max. 444 m |
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Superficie | 55,59 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Saint-Léonard-de-Noblat (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Limoges (commune de la couronne) |
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Ălections | |||||
DĂ©partementales | Canton de Saint-LĂ©onard-de-Noblat (bureau centralisateur) |
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LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription | ||||
Localisation | |||||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Haute-Vienne
GĂ©olocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | ville-saint-leonard.fr | ||||
Ses habitants sont appelés les Miaulétous et les Miaulétounes[1] - [2](en occitan Miauletons, Miauletonas). Selon la tradition, ce nom viendrait de la miaula[3] (le milan, en occitan limousin) qui aurait logé dans le clocher de la collégiale Saint-Léonard, inscrite avec les Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
GĂ©ographie
Localisation
OnziĂšme ville de la Haute-Vienne, en nombre d'habitants, elle s'Ă©tend sur la rive nord de la Vienne Ă 20 km Ă lâest de Limoges. Elle doit son nom Ă lâermite LĂ©onard, patron des prisonniers et des femmes enceintes. Elle a Ă©tĂ© fondĂ©e au Moyen Ăge autour de son tombeau. La commune de Saint-LĂ©onard (5 559 ha) est principalement formĂ©e par le plateau, au sous-sol gneissique, dominant la rive droite de la Vienne. Aux deux extrĂ©mitĂ©s est et ouest, Ă©mergent deux blocs granitiques. Le relief s'Ă©tage aux environs de 300-400 m en un ondulement de collines et vallons, fortement entaillĂ©s par les vallĂ©es de la Vienne (trĂšs encaissĂ©e) et de ses affluents, le Tard ou la Galamache. Les paysages alternent harmonieusement bois (1 029 ha), prairies et champs (le maĂŻs domine aujourd'hui). Le climat est un dĂ©gradĂ© du milieu atlantique, avec dĂ©jĂ des nuances de prĂ©-montagne : relativement rude l'hiver (moyenne de janvier : 3 °C) et trĂšs humide (environ 1 000 mm de prĂ©cipitation annuelle).
La ville de Saint-Léonard est située sur la RD 941 (ex-RN 141), qui relie Limoges à Clermont-Ferrand via Aubusson. Elle se situe ainsi à 21 km de Limoges, 28 km de Bourganeuf et 67 km d'Aubusson. Elle est reliée au nord, par la D 19, au Chùtenet-en-Dognon et LauriÚre, et par la D 39 à Saint-Priest-Taurion et Ambazac. Au sud, la D 65 permet de rejoindre Eyjeaux et Le Vigen, la D 7B Eybouleuf et Saint-Germain-les-Belles, et la D 39 Saint-Denis-des-Murs. Enfin, vers l'est, la D 13 part sur Eymoutiers ou Peyrat-le-Chùteau, et la D 109 sur Moissannes et Saint-Junien-la-BregÚre.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© » dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il sâagit dâune zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramĂštres climatiques qui ont permis dâĂ©tablir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.
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Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Ănergie et du Climat[9] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[10] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. La station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France installĂ©e sur la commune et en service de 1997 Ă 2017 permet de connaĂźtre l'Ă©volution des indicateurs mĂ©tĂ©orologiques[11]. Le tableau dĂ©taillĂ© pour la pĂ©riode 1981-2010 est prĂ©sentĂ© ci-aprĂšs.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 0,6 | 2,6 | 4,9 | 8,4 | 11,7 | 12,9 | 12,8 | 9,5 | 7,6 | 3,4 | 0,8 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 4,3 | 5,1 | 7,8 | 10,4 | 14,4 | 17,9 | 19,2 | 19,3 | 15,7 | 12,6 | 7,2 | 4,4 | 11,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,9 | 9,5 | 13 | 16 | 20,3 | 24,1 | 25,5 | 25,7 | 22 | 17,5 | 11 | 8 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
â11,7 13.01.03 |
â17,8 06.02.12 |
â12,9 01.03.05 |
â3,5 17.04.12 |
â1,9 06.05.02 |
2,6 04.06.01 |
4,6 17.07.00 |
2,8 29.08.98 |
â0,8 25.09.02 |
â5,5 30.10.97 |
â10,2 24.11.98 |
â13,6 24.12.01 |
â17,8 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,5 05.01.99 |
24,1 15.02.98 |
26,8 14.03.12 |
29,4 30.04.05 |
32,6 30.05.01 |
37,8 27.06.11 |
38,8 16.07.15 |
39,8 12.08.03 |
34 12.09.16 |
29,8 12.10.01 |
24,2 08.11.15 |
19,2 17.12.15 |
39,8 2003 |
Précipitations (mm) | 95,4 | 72,9 | 95,5 | 116,4 | 91,6 | 81,1 | 83,1 | 79,5 | 70,6 | 91,5 | 112,2 | 102,9 | 1 092,7 |
Urbanisme
Typologie
Saint-Léonard-de-Noblat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4] - [12] - [13] - [14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Léonard-de-Noblat, une unité urbaine monocommunale[15] de 4 554 habitants en 2017, constituant une ville isolée[16] - [17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18] - [19].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (72,8 % en 2018), une proportion identique Ă celle de 1990 (72,9 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (52,6 %), forĂȘts (22,8 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (18,9 %), zones urbanisĂ©es (4,3 %), terres arables (1,3 %), eaux continentales[Note 6] (0,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs Ă disposition un outil en ligne permettant de comparer lâĂ©volution dans le temps de lâoccupation des sols de la commune (ou de territoires Ă des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Saint-LĂ©onard-de-Noblat est vulnĂ©rable Ă diffĂ©rents alĂ©as naturels : mĂ©tĂ©orologiques (tempĂȘte, orage, neige, grand froid, canicule ou sĂ©cheresse), inondations, mouvements de terrains et sĂ©isme (sismicitĂ© faible). Il est Ă©galement exposĂ© Ă deux risques technologiques, le transport de matiĂšres dangereuses et la rupture d'un barrage, et Ă un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publiĂ© par le BRGM permet d'Ă©valuer simplement et rapidement les risques d'un bien localisĂ© soit par son adresse soit par le numĂ©ro de sa parcelle[22].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles dâĂȘtre affectĂ©es par le risque dâinondation par dĂ©bordement de cours d'eau, notamment la Vienne, la Maulde, l'Alesmes et le Tard. La commune a Ă©tĂ© reconnue en Ă©tat de catastrophe naturelle au titre des dommages causĂ©s par les inondations et coulĂ©es de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1994 et 1999[23] - [21]. Le risque inondation est pris en compte dans l'amĂ©nagement du territoire de la commune par le biais du plan de prĂ©vention des risques inondation (PPRI) de la « Vienne Ă Saint-LĂ©onard-de-Noblat », approuvĂ© le [24].
La commune est vulnĂ©rable au risque de mouvements de terrains constituĂ© principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet alĂ©a est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bĂątiments en cas dâalternance de pĂ©riodes de sĂ©cheresse et de pluie[26]. 17 % de la superficie communale est en alĂ©a moyen ou fort (27 % au niveau dĂ©partemental et 48,5 % au niveau national mĂ©tropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ĂLAN, diffĂ©rentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maĂźtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situĂ©s dans une zone classĂ©e en alĂ©a moyen ou fort[Note 7] - [27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
Risque technologique
La commune est en outre situĂ©e en aval du barrage de VassiviĂšre, un ouvrage de classe A[Note 8] situĂ© dans le dĂ©partement de la Creuse, sur la Maulde. Ă ce titre elle est susceptible dâĂȘtre touchĂ©e par lâonde de submersion consĂ©cutive Ă la rupture de cet ouvrage[29].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulĂ© dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative dâexposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-LĂ©onard-de-Noblat est classĂ©e en zone 3, Ă savoir zone Ă potentiel radon significatif[30].
Toponymie
Durant la Révolution française, la commune porte les noms de Léonard-sur-Vienne et de Tarn-Vienne[31].
Histoire
Bien avant la conquĂȘte romaine, un important itinĂ©raire joignant Bourges Ă Bordeaux franchissait la Vienne au lieu-dit - aujourd'hui - Noblat. Il s'agissait d'un guĂ©. Ă quelques kilomĂštres en amont (limite communale avec St Denis-des-Murs), on trouve les traces de l'imposant oppidum gaulois de Villejoubert, site fortifiĂ© de la tribu des LĂ©moviques. C'est Ă Noblat (qui viendrait de nobiliacum, « lieu noble » (c'est-Ă -dire relevant d'un seigneur), que le premier village prit naissance. Un pont, sans doute en bois, y renforça le guĂ© originel. Un premier chĂąteau fut Ă©difiĂ© vers l'an 1000 sur la hauteur dominant le coude de la Vienne. Il en reste un monticule et un fossĂ© sur le trĂšs beau site dĂ©nommĂ© « ChĂȘne de Clovis ». Peu aprĂšs, dans la forĂȘt nommĂ©e Pauvain, la ville actuelle se dĂ©veloppa autour du premier sanctuaire, et devint ainsi une Ă©tape importante de la « voie limousine » de la route vers Compostelle. Le seigneur de la ville, l'Ă©vĂȘque de Limoges, fit bĂątir un chĂąteau, prĂšs de la CollĂ©giale, commencĂ©e vers 1100.
LĂ©onard, dâaprĂšs la tradition et le rĂ©cit imaginaire de sa vie Ă©crit au XIe siĂšcle, serait nĂ© dans une famille dâofficiers de la cour du roi Clovis, Ă la fin du Ve siĂšcle. Il aurait eu comme parrain, ce roi des Francs et pour confesseur lâĂ©vĂȘque de Reims, saint Remi. TrĂšs tĂŽt, il obtint le privilĂšge de visiter les prisonniers et de les faire libĂ©rer. Sa renommĂ©e alors grandit, on lui offrit de hautes charges quâil refusa, prĂ©fĂ©rant quitter la cour pour devenir disciple du Christ. Il se rendit Ă Micy dans lâOrlĂ©anais et resta quelque temps avec son frĂšre Liphar et saint Maximin (saint Mesmin). Puis, poursuivant son chemin vers le sud, il sâarrĂȘta pour installer son ermitage, non loin de Limoges et du tombeau de saint Martial, dans la forĂȘt de Pauvain, sur le plateau dominant la Vienne. Au cours dâun sĂ©jour du roi dâAquitaine (ce roi pourrait ĂȘtre Thierry Ier, fils de Clovis) venu chasser en ce lieu, la reine, arrivĂ©e au terme de sa grossesse, ne put mettre au monde son enfant. Saint LĂ©onard intercĂ©da en sa faveur auprĂšs de Dieu et obtint la dĂ©livrance de la mĂšre et la vie sauve de lâenfant. Le roi, en reconnaissance, lui offrit de nombreux prĂ©sents quâil refusa. Il accepta seulement le territoire de la forĂȘt que son Ăąne pourrait dĂ©limiter en 24 heures. Il y Ă©difia un oratoire en lâhonneur de la Vierge Marie et de saint Remi. Peu Ă peu de nombreuses personnes vinrent le voir et des prisonniers, dĂ©livrĂ©s par son intercession, lui demandĂšrent lâasile. Saint LĂ©onard serait mort un et enterrĂ© dans la chapelle quâil avait fondĂ©e (dite « Notre-Dame sous les Arbres »). Il est invoquĂ© pour la dĂ©livrance des prisonniers et contre la stĂ©rilitĂ© des femmes.
Le culte de saint LĂ©onard se rĂ©pand rapidement dans toute la chrĂ©tientĂ© : son tombeau devient un lieu de pĂšlerinage oĂč affluent les fidĂšles. De nombreux personnages illustres vinrent prier sur le tombeau de lâermite :
- BohĂ©mond, prince dâAntioche (en 1106) ;
- Richard CĆur de Lion (vers 1197) ;
- Charles VII et le dauphin, le futur Louis XI (en 1438) ;
- ĂlĂ©onore dâAutriche, Ă©pouse de François Ier (en 1541) ;
- le prince de Condé (en 1620) ;
- Anne dâAutriche le remercia pour la naissance de Louis XIV ;
- la tsarine Alexandra, Ă©pouse de Nicolas II, fit dĂ©lĂ©guer quelquâun pour prier sur le tombeau de saint LĂ©onard, pour la naissance du tsarĂ©vitch Nicolas.
Ă partir du XIe siĂšcle, le pĂšlerinage se dĂ©veloppe ; ainsi en 1105, pour veiller sur les reliques et accueillir les pĂšlerins, les clercs sâorganisent pour former un collĂšge. DĂšs le XIIe siĂšcle, la ville sâentoure de fossĂ©s et dâimposants remparts. Deux quartiers distincts se forment : le quartier religieux et administratif autour de la collĂ©giale, avec lâhĂŽpital et la maison de ville ; le quartier des marchands autour des halles. En 1183, des bandes armĂ©es, les Paillers, la ravagent. Quelques annĂ©es plus tard, elle est occupĂ©e par les Brabançons. Jean sans Terre, roi dâAngleterre, y pĂ©nĂštre Ă la tĂȘte de son armĂ©e en 1214. Au cours du XIIIe siĂšcle, les rois de France donneront des privilĂšges aux habitants de la citĂ© ; câest ainsi quâils Ă©lisent, tous les ans, huit consuls. Par lettres patentes de [32] et du [33], Louis XI confirma les privilĂšges de la ville. En 1576, les calvinistes, qui voulaient profaner les reliques de saint LĂ©onard, sont chassĂ©s par les habitants de la citĂ©. AprĂšs la RĂ©forme, de nombreux couvents sâinstallĂšrent : les rĂ©collets en 1594, les filles de Notre-Dame en 1652. Trois confrĂ©ries de pĂ©nitents se fondĂšrent : les PĂ©nitents Blancs, les PĂ©nitents Feuilles-Mortes et les PĂ©nitents Bleus. La RĂ©volution française tenta de remplacer le nom de la ville par celui de Tard-Vienne, mais trĂšs vite rĂ©apparaĂźt le nom de Saint-LĂ©onard-de-Noblat.
Aujourdâhui, la ville est renommĂ©e pour ses fabriques de porcelaine. Elle est reconnue comme Ă©tant le berceau de la race bovine limousine. Elle a aussi donnĂ© son nom Ă une variĂ©tĂ© de chĂątaigne devenue trĂšs rare : la rousse de Saint-LĂ©onard.
Le nom des habitants, les MiaulĂ©tous (pluriel occitan en s, en aucun cas le fĂ©minin ne peut ĂȘtre en - « tounes »), pourrait provenir d'un nom d'oiseau (« la miaula », en occitan du Limousin, est le milan, petit rapace). Ce sont pourtant des corneilles, et des choucas, qui peuplent le clocher de la collĂ©giale. Mais depuis quand les choucas « miaulent »-ils ? On pense plutĂŽt qu'il pourrait s'agir d'une dĂ©formation du diminutif occitan « liauneton » (prononcer « tou »), ou « petit LĂ©onard », devenu « niauleton » (inversion des deux consonnes trĂšs courante en langue limousine).
Elle fut chef-lieu de district de 1790 Ă 1795.
C'est à Saint-Léonard-de-Noblat qu'a lieu le tout premier parachutage d'armes au profit de la Résistance en France occupée, le .
Les Templiers et les Hospitaliers
Le village de Mortessagne, une ancienne maison templiÚre[34] - [35] devenue aprÚs la dévolution des biens de l'ordre du Temple un membre du prieuré hospitalier de Bourganeuf[36]
Politique et administration
Liste des maires
Jumelages
- Drusenheim (France) en Alsace.
- Roumanie : BÄleÈti.
Population et société
DĂ©mographie
4 357 habitants au dernier recensement de 2020, Saint-Léonard est la 11e ville du département au regard de la population, et occupe le 17e rang régional.
La population était déjà estimée à environ 4 000 habitants vers 1680, puis prÚs de 5 000 en 1740. Ce total était élevé pour l'époque, faisant de Saint-Léonard la 2e ville du Limousin (il n'y avait guÚre plus de 20 000 habitants à Limoges). Il y a 300 ans, 4 850 habitants vivaient sur le territoire communal actuel, divisé en quatre paroisses. Ce nombre est assez comparable à celui d'aujourd'hui. La population se répartissait ainsi :
- paroisse Saint-Ătienne (plus grande partie de la commune actuelle) : environ 4 170 habitants ;
- paroisse Saint-Michel (quartiers sud-est de la ville) : 260 habitants ;
- paroisse Saint-Martial (« Sent Marsaut », pont de Noblat, rive gauche) : 260 habitants ;
- paroisse Notre-Dame-de-La-Chapelle : 160 habitants.
L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[39].
En 2020, la commune comptait 4 357 habitants[Note 9], en diminution de 6,02 % par rapport Ă 2014 (Haute-Vienne : â1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
La commune dépend de l'académie de Limoges. Les élÚves de la ville débutent leur scolarité à l'école primaire publique de la commune, qui accueille 211 élÚves[41]. Ces élÚves ont également la possibilité de poursuivre leurs études dans la Cité Scolaire Bernard Palissy se trouvant au sein de la commune. Cette cité scolaire comprend un collÚge[42], un lycée[43] et un internat rassemblant les collégiens et les lycéens.
Manifestations culturelles et festivités
Biennale de peinture et de sculpture contemporaines
Santé
La commune compte plusieurs professionnels de santĂ© (mĂ©decins, pharmacies, dentistes etc.). Le centre hospitalier intercommunal Monts et Barrages occupe une grande place au sein du village. Il comprend une clinique et un EHPAD. Un laboratoire dâanalyses mĂ©dicales est Ă©galement prĂ©sent Ă Saint-LĂ©onard de Noblat[44].
Sports
La commune compte diffĂ©rents complexes et amĂ©nagements sportifs (espace AquaâNoblat, halle des sports, gymnase municipal etc.)[45].
MĂ©dias
Le cinéma « Le Rex » à sa place au sein de la commune. Il est composé de 190 places. Depuis 2013, des films en 3D y sont diffusés[46].
Ăconomie
Porcelaine
Au dĂ©but du XIXe siĂšcle (1823 prĂ©cisĂ©ment), l'industrie de la porcelaine s'Ă©tablit Ă Saint-LĂ©onard. On y trouve encore de nos jours des fabriques de porcelaine (les Ătablissements Coquet ou Carpenet).
Massepains
Autre spécialité de la ville, le massepain de Saint-Léonard est une sorte de macaron[47] - [48].
Cuir
La ville a aussi le savoir-faire du cuir. Il existe encore une « rue des Tanneries », comme il existait jadis une « rue de la Piale » (de peler, tanner). La fabrication de chaque soulier de luxe J.M. Weston commence à Saint-Léonard-de-Noblat (tannerie dite du « Moulin Follet », sur la riviÚre Le Tard). Des visites sont réguliÚrement organisées.
Industrie, commerces et services
Saint-Léonard est avant tout un petit centre tertiaire, la grande majorité des industries ayant fermé depuis une trentaine d'années (chaussures, papÚteries, bois). On trouve ici tous les commerces et services publics de base, notamment dans le domaine de l'éducation, la santé, ou l'équipement.
Culture locale et patrimoine
La collégiale
La collĂ©giale Saint-LĂ©onard[49], qui date des XIe et XIIe siĂšcles, est dĂ©diĂ©e Ă saint LĂ©onard, c'est un chef-dâĆuvre de lâart roman limousin. Son architecture fut modifiĂ©e au cours du temps. Elle fait partie du Patrimoine Mondial de l'humanitĂ© au titre des Routes de Saint-Jacques-de-Compostelle.
- Le clocher : il est un trÚs bel exemple de clocher dit « limousin ». Il repose sur un porche ouvert de deux cÎtés et orné de chapiteaux. Il est formé de 4 étages carrés, surmontés de deux étages octogonaux.
- Tombeau de saint Léonard : situé à l'intérieur de l'église, dans le croisillon sud, il est surmonté de sa chaßne de prisonnier. La tradition veut que les femmes désirant se marier et procréer viennent toucher le verrou.
Autres monuments remarquables
- Ăglise du prieurĂ© de l'Artige aux Moines de Saint-LĂ©onard-de-Noblat.
- Ăglise Saint-Martial de Saint-LĂ©onard-de-Noblat.
- Ăglise Saint-Martin de Saint-LĂ©onard-de-Noblat. Elle est inscrite Ă l'Inventaire gĂ©nĂ©ral du patrimoine culturel[50].
- Lâancien hĂŽpital des pĂšlerins a des portes des XIIIe, XIVe et XVIIe siĂšcles.
- Le couvent des filles de Notre-Dame : ancien couvent du XVIIe siĂšcle, il a Ă©tĂ© reconverti en gendarmerie et prison (dĂ©but du XXe siĂšcle), aujourd'hui en foyer-rural - centre social. Le musĂ©e Gay-Lussac sây trouve aussi.
- La tour ronde et la tour carrée sur la place de la République.
- La maison des Consuls.
- L'ancien prieuré de l'Artige[51] sur le territoire de la commune a conservé son église et une partie du cloßtre.
- Le pont de Noblat (XIIIe siĂšcle), franchissant la Vienne.
PĂšlerinages
Le village est une étape de l'un des chemins français vers Saint-Jacques de Compostelle.
Musée Gay-Lussac
Installé sous les arcades du foyer rural, en centre-ville, ce musée municipal est consacré à Gay-Lussac (1778-1850), chimiste né à Saint-Léonard de Noblat[52].
HistoRail
HistoRail[53] est un musée du chemin de fer présentant de nombreuses maquettes.
Le Moulin du Got
Situé à la confluence de la Vienne et du Tard, le Moulin du Got, créé en 1522, a fabriqué du papier de chiffon (à base de chanvre, de lin et de coton) jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. à l'abandon, comme tous les autres moulins du Limousin, il a été rénové et réhabilité pour rouvrir en 2003. Produisant de nouveau des feuilles de papier, le Moulin du Got est aussi un musée[54] - [55].
Saint-Léonard-de-Noblat et le cinéma
Films TV tournés entiÚrement ou en partie à Saint-Léonard-de-Noblat :
- Un matin rouge[56] (1982) - réalisateur : Jean-Jacques Aublanc ;
- Les Camarades[57] (2006) - réalisateur : François Luciani ;
- Un village français (2009) - réalisateur : Phillippe Triboit ;
- Le Grand Georges (2013) - réalisateur : François Marthouret.
Personnalités liées à la commune
- François Arbellot, (1816-1900), prĂȘtre, Ă©crivain, historien et archĂ©ologue français, membre puis prĂ©sident (en 1871) de la SociĂ©tĂ© archĂ©ologique et historique du Limousin nĂ© et mort Ă Saint LĂ©onard de Noblat
- Le gĂ©nĂ©ral Pierre Dunoyer de Segonzac, (1906-1968) rĂ©sistant et fondateur de l'Ăcole nationale des cadres d'Uriage a passĂ© une partie de son enfance Ă Saint LĂ©onard de Noblat[58].
- André Dulery de Peyramont (1804-1880)
- Aymerigot (ou MĂ©rigot) MarchĂšs (Marcheix) (vers 1360-1391)
- Simon François Gay de Vernon dit Gayvernon, (1760-1822), officier du gĂ©nie puis baron d'Empire, professeur de fortifications Ă l'Ăcole polytechnique
- Léonard Honoré Gay de Vernon dit Gay Vernon, né le à Saint-Léonard-de-Noblat, et mort le à Moissannes.
- Joseph Louis Gay-Lussac (1778-1850) : chimiste et physicien, y est né le . Il a aussi découvert le bore
- Jean-Baptiste Daniel de LamaziÚres, homme politique français né le à Saint-Léonard-de-Noblat et mort le à Sauviat-sur-Vige, plusieurs fois maire, fut le premier député républicain de Haute-Vienne, en 1848
- Denis Dussoubs, connu à travers le récit qu'a fait Victor Hugo de sa mort sur les barricades en 1851
- Jules Tourgnol, homme politique français né le à Saint-Léonard-de-Noblat et mort le à Paris
- Adrien Pressemane, maire (1919-1929) et député socialiste (1910-1928)
- Daniel-Henri Kahnweiler (1884-1979), écrivain et collectionneur allemand, qui promut le mouvement cubiste et découvrit, entre autres, Pablo Picasso et Georges Braque, se réfugia à Saint-Léonard pendant la guerre
- Philippe de Vomécourt (1902-1964)
- Jean Malavergne, connu sous le peudonyme de Jan Mara (1912-1992), né dans la commune, caricaturiste et affichiste
- Serge Gainsbourg (1928-1991) qui s'appelait alors Lucien Ginzburg, a passé pendant l'Occupation, en 1944, six mois de son adolescence dans la commune, en pensionnat en classe de seconde dans le lycée local, inscrit sous le pseudonyme de Lucien Guimbard pour échapper aux persécutions antisémites allemandes[59]
- Raymond Poulidor, né le à Masbaraud-Mérignat est Miaulétou d'adoption. Il est mort dans la commune le .
- Louis Longequeue, né le à Saint-Léonard-de-Noblat
- Lucien Rougerie, pionnier de l'aviation
- Le philosophe Gilles Deleuze (1925-1995), est enterré dans le cimetiÚre de la ville
- La comédienne sociétaire de la Comédie-Française Clémentine Jouassain y est née le
HĂ©raldique
Dâazur aux fers de prisonnier dâargent posĂ©s en face accompagnĂ©s de trois fleurs de lys dâor.
Les fers de prisonnier font référence à Saint Léonard qui est le Saint patron des prisonniers. Les fleurs de lys ont deux origines suivant les sources :
- Lâermite LĂ©onard serait issu d'une famille royale. Cette rĂ©fĂ©rence concerne la lĂ©gende, qui Ă©voque un lien avec la dynastie mĂ©rovingienne (VIe siĂšcle). Cette hypothĂšse ne rĂ©siste pas Ă l'analyse, puisque les lys furent introduits dans les pratiques royales par les CapĂ©tiens, 5 siĂšcles plus tard.
- Une reine ayant des difficultĂ©s Ă avoir des enfants serait venue prier Saint LĂ©onard. De lĂ peut-ĂȘtre l'hypothĂšse prĂ©cĂ©dente (rĂ©cit de la dĂ©livrance de la reine franque dans "Vie de Saint LĂ©onard"). Son vĆu exaucĂ©, elle aurait accordĂ© les trois fleurs de lys Ă la ville. Il pourrait s'agir de la femme de Louis XIII, Anne d'Autriche (voir plus loin).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. AprÚs les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[8].
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquĂ©reur du terrain non bĂąti de lâexistence du risque RGA ;
- au maĂźtre dâouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maĂźtre d'Ćuvre, le choix entre fournir une Ă©tude gĂ©otechnique de conception et le respect des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de lâĂ©tude gĂ©otechnique de conception, soit de respecter des techniques particuliĂšres de construction dĂ©finies par voie rĂ©glementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramĂštres : hauteur et volume retenu[28].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Ăvolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă droite ou Ă gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă gauche de l'Ă©cran.
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
Références
- « Nom des habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Saint-lĂ©onard - JournĂ©es nationales de lâarchitecture : Saint-LĂ©onard « veut ĂȘtre un terrain d'expĂ©rimentation » », sur lepopulaire.fr, (consultĂ© le ).
- Dictionnaire toponymique de la Haute-Vienne. Yve Lavalade, 2000. Ă©d. L. Souny
- Carte IGN sous GĂ©oportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,â (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire â PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
- « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions dâoutre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Fiche du Poste 87161002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Léonard-de-Noblat », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus dâhabitants dans les unitĂ©s urbaines », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier PĂ©gaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans lâaire dâattraction dâune ville », sur insee.fr, (consultĂ© le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministÚre de la Transition écologique (consulté le )
- « Les risques prÚs de chez moi - commune de Saint-Léonard-de-Noblat », sur Géorisques (consulté le )
- BRGM, « Ăvaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consultĂ© le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Les Plans de prévention des risques approuvés en Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr, (consulté le )
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur georisques.gouv.fr (consulté le )
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le )
- Article R214-112 du code de lâenvironnement
- « Dossier départemental des risques majeurs de la Haute-Vienne », sur haute-vienne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- « Cartographie du risque radon en France », sur irsn.fr, (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Lettres patentes de Louis XI, Esctrechy, septembre 1461 (lire en ligne).
- Lettres patentes de Louis XI, Montilz-lĂšz-Tours, le 9 octobre 1470 (lire en ligne).
- Alfred Leroux, Ămile Molinier et Antoine Thomas, Documents historiques, bas-latins, provençaux et français : concernant principalement la Marche et le Limousin, t. I, , p. 156 (doc. 38), lire en ligne sur Gallica(la): Templarii de Morta Saigna (1201).
- Jean-Marie Allard, « Templiers et Hospitaliers en Limousin au Moyen Ăge. Ătat de la recherche et nouvelles considĂ©rations. », Revue Mabillon, no 14,â , p. 51-81 (lire en ligne).
- Louis-Augustin VayssiĂšre, « LâOrdre de Saint-Jean de JĂ©rusalem ou de Malte en Limousin et dans lâancien diocĂšse de Limoges », Bulletin de la SociĂ©tĂ© des lettres, sciences et arts de la CorrĂšze,â , p. 44-45, lire en ligne sur Gallica.
- (fr) Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- fiche académique de l'école primaire
- « CollÚge Bernard Palissy », sur education.gouv.fr (consulté le ).
- « Lycée Bernard Palissy », sur education.gouv.fr (consulté le ).
- « Saint-Léonard-de-Noblat (87400) - Santé », sur eterritoire.fr (consulté le ).
- « Ăquipements sportifs », sur Ville de Saint-Leonard de Noblat (consultĂ© le ).
- « Cinéma municipal "Le Rex" », sur Ville de Saint-Leonard de Noblat, (consulté le ).
- « Les spécialités culinaires du Limousin », sur tourismelimousin.com (consulté le ).
- « Le Massepain de Saint-Léonard-de-Noblat, barre énergétique du pÚlerin ! », sur limandyou.com (consulté le ).
- Jean Maury, Marie-Madeleine S. Gauthier, Jean Porcher - Limousin roman - p. 111-126 - Ăditions Zodiaque (collection "la nuit des temps" no 11) - La Pierre-qui-Vire - 1959
- « Eglise paroissiale Saint-Martin, puis Saint-Jean-Baptiste, puis chapelle du cimetiÚre dite église de Champmain », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- (fr) Google Livres : abbĂ© J. B. L. Roy de Pierrefitte - Ătudes historiques sur les monastĂšres du Limousin & de la Marche, Volume 1 - GuĂ©ret - 1857-1863
- http://www.gaylussac.fr
- Site du musée HistoRail
- DĂ©tours en France, balades insolites en Limousin (no 134, avril 2009)
- (fr) Site du musée du Moulin du Got
- « Un matin rouge », sur Imdb (consulté le ).
- « Les camarades », sur Le site filmographique Malik ZIDI (consulté le ).
- Pierre Dunoyer de Segonzac, Le Vieux Chef, Paris, Ăditions du Seuil, , 271 p..
- Nicolas Faucon, « Disparu il y a 25 ans, Serge Gainsbourg avait passĂ© six mois une partie de son enfance en Haute-Vienne », Le Populaire du Centre,â .
Voir aussi
Bibliographie
- Claude Andrault-Schmitt, Bernadette BarriÚre, GeneviÚve Cantié, Dominique Charpentier, Evelyne Proust et Martine Tandeau de Marsac, Saint-Léonard de Noblat, Limoges, Presses universitaires de Limoges, , 36 p. (ISBN 978-2-91001642-5)
- Louis Guibert, « La commune de Saint-Léonard de Noblat au XIIIe siÚcle », dans Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, 1890, tome 37, p. 1-115 (lire en ligne)
- Pierre Garrigou Grandchamp et Véronique Villaneau-Ecalle, Saint-Léonard-de-Noblat : études d'architecture civile, supplément au Bulletin monumental, t. 6, 2014, 72 p, (ISBN 978-2-901837-48-0).
- Publications de l'association Connaissance et sauvegarde de Saint-Léonard (à ce jour : 64 n° du bulletin)
- Revue d'histoire locale Mémoire d'ici (plus ethnologique et sociologique que les précédents) : 8 numéros de 2000 à 2004. L'association a changé de nom en 2004 ; elle s'appelle désormais "Patrimonia".
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à la santé :
- Ressource relative Ă plusieurs domaines :
- Ressource relative Ă la musique :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de l'office de tourisme
- Saint-Léonard-de-Noblat sur le site de l'Institut géographique national