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Saint-Denis-des-Murs

Saint-Denis-des-Murs (Sent Deunis en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Saint-Denis-des-Murs
Saint-Denis-des-Murs
Pignons sud de l'Ă©glise.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Nouvelle-Aquitaine
DĂ©partement Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté de communes de Noblat
Maire
Mandat
Guy Touzet
2020-2026
Code postal 87400
Code commune 87142
DĂ©mographie
Population
municipale
543 hab. (2020 en augmentation de 2,26 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 23 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 47â€Č 09″ nord, 1° 32â€Č 43″ est
Altitude Min. 269 m
Max. 478 m
Superficie 23,81 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Saint-LĂ©onard-de-Noblat
LĂ©gislatives PremiĂšre circonscription
Localisation
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Saint-Denis-des-Murs

    GĂ©ographie

    Situation de la commune de Saint-Denis-des-Murs en Haute-Vienne.

    Situation

    La commune est situĂ©e dans le sud-est de la Haute-Vienne, Ă  environ 20 km Ă  l'est de Limoges. Son territoire touche les deux rives de la Vienne qui la traverse au Nord. Elle est aussi dĂ©limitĂ©e en partie, jusqu'aux points de confluence avec la Vienne, par la Combade, Ă  l'Est, et la Maulde, au Nord.

    GĂ©ologie et relief

    Le sol de la commune se compose de roches datant de la formation du Massif central, dans les deux derniĂšres pĂ©riodes du PalĂ©ozoĂŻque (ou Ere primaire) le CarbonifĂšre et le Permien, soit il y a de 358 Ă  253 millions d'annĂ©es. Cette pĂ©riode est celle de la collision des continents, qui vont former le super-continent PangĂ©e.

    Du point de vue du relief, la commune est divisĂ©e en deux parties par la Vienne. Au Nord, sur environ 20 % de son territoire, se trouve un plateau boisĂ©, large d'environ 400 m sur environ 4 km de long, qui surplombe d'environ 80 m les vallĂ©es de la Vienne au Sud, et de la Maulde au Nord. Le reste de la commune se compose d’un vaste plateau vallonnĂ©, composĂ© de champs et de pĂątures. Son point culminant, qui est aussi celui de la commune, est Ă  + 478 m au Tuquet au sud de la commune. Ce plateau s'incline vers les cours d'eau qui bordent la commune : la Vienne (dont le point le plus bas de son parcours + 269 m, est aussi celui de la commune), son affluent, la Combade, et l'affluent de cette riviĂšre, le ruisseau de la Planche Suge.

    Hydrographie

    Les données sur les débits sont issues de la banque Hydro, qui regroupe les données de 3500 stations de mesures (dont 2400 en service) sur toute la France.

    La Vienne sert d'abord de limite avec la commune voisine, Masléon, sur 2,4 km au Sud-Est. Arrivée à son point de confluence avec la Combade, elle commence à traverser la commune sur 3 km puis forme la limite avec la commune de Saint-Léonard-de-Noblat sur 500 ml. La partie basse de cette derniÚre partie de son parcours, à environ + 269 m, est le point le plus bas de la commune. Sur l'intégralité de ce parcours elle perd environ 10 m d'altitude (soit une pente moyenne d'environ 0,17 %).

    La commune est bordĂ©e aussi par deux affluents de la Vienne. D'abord la Combade qui la borde sur les 3,5 derniers kilomĂštres de son parcours, Ă  l'Est. De son point de confluence avec le ruisseau de la "Planche Suge", sa pente moyenne est d'environ 0,48 %. Le ruisseau de la "Planche Suge", long de 4 km, prend sa source au Sud-Est de la commune et la borde, dans la partie basse de son cours. Le dĂ©bit moyen de la Combade, 3,7 m3/s Ă  son point de confluence avec la Vienne reprĂ©sente environ 53 % du dĂ©bit de celle -ci.

    Un autre affluent de la Vienne borde la commune, "la Maulde", sur 6 km au Nord, jusqu'à son point de confluence avec la Vienne. Cette portion finale accueille les deux derniers des huit barrages hydroélectriques situés sur son parcours. l'avant-dernier, celui de "Villejoubert", crée un lac de retenue de 3,7 km de long, jusqu'au pied du barrage précédent, celui de "Langleret". Le dernier barrage, situé à environ 900 m en amont du point de confluence avec la Vienne, est le barrage de "l'Artige". Il donne également naissance à un lac de retenue de 3,9 km de long, jusqu'au barrage de "Villejoubert". Le débit moyen de la Maulde à son point de confluence avec la Vienne, m3/s, représente environ 65 % du débit de celle-ci.

    Voies routiĂšre

    • la D 979 (entre Limoges et Eymoutiers, et mĂȘme au-delĂ ). Cet axe a connu plusieurs modifications de trajet et de statut.
      • en 1780, des travaux remplacent l'ancienne route de Limoges Ă  Eymoutiers, entre le Chatenet et le bourg de MaslĂ©on, par un nouveau tracĂ© qui constitue l'actuelle rue des Vignes et se poursuit vers le moulin de MaslĂ©on.
      • entre 1864 et 1868, des travaux dans la mĂȘme zone donnent naissance Ă  l’ancien tracĂ© de la D 979 plus au Sud que l'actuel tracĂ©.
      • en 1933, comme plus de 50 000 km de routes en France Ă  la mĂȘme pĂ©riode, cette route devient la N 679 qui va de Limoges Ă  Saint-Flour
      • dans les annĂ©es 1970, la quasi-totalitĂ© de ces routes nationales retrouvent un statut de routes dĂ©partementales. C’est le cas de la N 679, qui devient le 1er janvier 1974, la D 979. À la mĂȘme pĂ©riode ce mĂȘme axe fait l'objet de travaux rĂ©duisant d'environ 1 km le trajet entre Le Chatenet et La Croix FerrĂ©e (La Geneytouse) par la suppression de plusieurs virages dangereux.
      • en 1986, des travaux donnent naissance Ă  son tracĂ© actuel entre Le Chatenet et le bourg de MaslĂ©on.
    • la D 39 qui relie, dans cette partie de son tracĂ©, Saint-LĂ©onard-de-Noblat Ă  Surdoux, est l'un de ses diverticules, la D 39 A, passe par le bourg de la commune et rejoint la D 979 au Chatenet.
    • La D 115 relie le bourg des communes de Bujaleuf et de Saint-Paul, en partie sous les dĂ©nominations D 39 et D 979.
    • la D 123 relie, au bout de quelques mĂštres dans Saint-Denis-des-Murs, la D 39 au bourg de MaslĂ©on.

    En plus de ces départementales, Saint-Denis-des-Murs dispose de plusieurs routes et chemins vicinaux.

    Voies ferroviaires

    La commune est traversée par la ligne du Palais à Eygurande-Merlines, permettant la jonction de Limoges à Saint-Léonard-de-Noblat, Eymoutiers et, en CorrÚze, Meymac, Ussel, et accueille une gare de pleine ligne qui porte son nom. La gare importante la plus proche est celle de Gare de Limoges-Bénédictins distante de 31 km.

    Transports aériens

    L’aĂ©roport le plus proche est celui de AĂ©roport de Limoges-Bellegarde Ă  29 km Ă  vol d'oiseau Ă  l'Ouest - Nord-Ouest.

    Risques naturels et technologiques

    La majeure partie des données reprises ici sont issues de la page Internet « Prévention des risques, mines et carriÚres » de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement du Limousin[2] et du Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) consultable sur le site de la préfecture de la Haute-Vienne[3]. Ne sont traités ici que les risques touchant Saint-Denis-des-Murs.

    Risques naturels

    • Le risque « Inondation »[4] : La commune est concernĂ©e par l'un des Atlas des zones Inondables (AZI) de la Haute-Vienne, celui dit de la Vienne moyenne. Le risque touche principalement la vallĂ©e de la Vienne et les villages qui s'y trouvent : l'Usine, la Gare et la zone de l'Artige, qui est elle concernĂ©e aussi par les crues de la Maulde. La vallĂ©e de la Combade, plus encaissĂ©e, n'est concernĂ©e que dans des zones rĂ©duites.
    • Le risque « Mouvement de terrain »[5] : Les berges de la Combade ont dĂ©jĂ  connues des cas d'Ă©rosions, qui restent cependant limitĂ©es en taille. La commune comporte quelques zones, rĂ©duites, Ă  risques faible d'alĂ©as causĂ©s par le retrait et le gonflement de l'argile en sous-sol, lesquels peuvent provoquer des fissures sur les bĂątiments par l'affaissement des terrains. Ces zones sont rĂ©duites Ă  l'Est et au Sud de la commune et ne touche guĂšre que quelques maisons au Nord-Est du Bas Vaud, le Courieux et la BoissiĂšre. Saint-Denis est traversĂ© au Nord-Ouest par une zone plus vaste qui touche les villages de: la Croix de l'Arbre, las Roussarias, le chĂąteau de Montjoffre et le Grand et le Petit Burg.
    • Le risque « ÉvĂ©nements climatiques »[6] : La commune est exposĂ©e aux vents ou orages violents et aux tempĂȘtes, comme celle de 1982 ou la tempĂȘte Martin de dĂ©cembre 1999, deux tempĂȘtes qui ont conduit Ă  la prise d'arrĂȘtĂ©s de catastrophes naturelles pour Saint-Denis-des-Murs.
    • Le risque « SĂ©isme »[7] : La commune a Ă©tĂ© classĂ©e dans le zonage sismique de la France (Ă©tabli en 2011) comme une commune Ă  risque « faible ».

    Risques technologiques

    • Le risque « Rupture de barrage »[8] : La commune est classĂ©es parmi les communes Ă  risque majeur pour ce type de risque. Il faut cependant noter que la probabilitĂ© qu'il survienne est presque nulle. Ce risque concerne la rupture Ă©ventuelle du barrage de retenue du lac de VassiviĂšre sur la Maulde, l'un des plus grands lacs artificiels de France. Il contient plus de 106 millions de m3 d'eau. Son barrage de retenu fait 32,9 m de haut et 233 de large. En cas de rupture de celui-ci, la vague qui serait crĂ©Ă©e provoquerait d’énormes dĂ©gĂąts tout le long de son trajet, tel un Raz-de-marĂ©e. La vague arrivant au point de confluence de la Maulde et de la Vienne, environ 51 min aprĂšs la rupture du barrage ravagerait les habitations que surplombe le chĂąteau du Muraud. La vague se diviserait alors en deux. Une vague principale poursuivrait son trajet en descendant la Vienne puis la Loire vers l'Atlantique. Une vague secondaire, plus petite, remonterait la Vienne, dans un premier temps, avant de toucher une partie des zones touchĂ©es par la vague principale en redescendant. La vague secondaire Ă  son arrivĂ©e Ă  la Gare, environ min plus tard, aurait une hauteur d'environ m, et ravagerait le village. Elle ravagerait aussi la partie basse du village de l'Usine environ min plus tard. La vague poursuivrait sa route jusqu'Ă  Neuvic-Entier avant de redescendre. Elle remonterait aussi la Combade jusqu'en amont du Pont de MaslĂ©on. Le plus important des sept barrages en aval de celui de VassiviĂšre, celui du Mont Larron (Saint-Julien-le-Petit) ne contient lui « que » 4,07 millions de m3 d'eau et sa rupture causerait des dĂ©gĂąts Ă©normes, mais bien plus faible.
    • Le risque « Transports de marchandises dangereuses »[9] : Ce risque, qui reste limitĂ© pour Saint-Denis-des-Murs, est surtout induit par le transite des camions (sur la D 979) ou des trains de marchandises qui transportent de telles marchandises.
    • Le risque « Industriel »[10] : Ce type de risque se limite principalement, pour Saint-Denis-des-Murs, Ă  une pollution accidentelle de la Vienne ou de la Combade par des entreprises en amont.

    Climat

    Le climat qui caractĂ©rise la commune est qualifiĂ©, en 2010, de « climat ocĂ©anique altĂ©rĂ© », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en mĂ©tropole[11]. En 2020, la commune ressort du mĂȘme type de climat dans la classification Ă©tablie par MĂ©tĂ©o-France, qui ne compte dĂ©sormais, en premiĂšre approche, que cinq grands types de climats en mĂ©tropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat ocĂ©anique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les Ă©carts de tempĂ©rature entre hiver et Ă©tĂ© augmentent avec l'Ă©loignement de la mer. La pluviomĂ©trie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].

    Les paramĂštres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent Ă  la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-aprĂšs.

    ParamÚtres climatiques communaux sur la période 1971-2000[11]

    • Moyenne annuelle de tempĂ©rature : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature infĂ©rieure Ă  −5 °C : 4,1 j
    • Nombre de jours avec une tempĂ©rature supĂ©rieure Ă  30 °C : 5,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,9 °C
    • Cumuls annuels de prĂ©cipitation[Note 3] : 1 117 mm
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en janvier : 12,7 j
    • Nombre de jours de prĂ©cipitation en juillet : 7,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont Ă©voluĂ©. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 2014 par la Direction gĂ©nĂ©rale de l'Énergie et du Climat[15] complĂ©tĂ©e par des Ă©tudes rĂ©gionales[16] prĂ©voit en effet que la tempĂ©rature moyenne devrait croĂźtre et la pluviomĂ©trie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations rĂ©gionales. Ces changements peuvent ĂȘtre constatĂ©s sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Saint-LĂ©onard-de-Noblat », sur la commune de Saint-LĂ©onard-de-Noblat, mise en service en 1997[17] et qui se trouve Ă  km Ă  vol d'oiseau[18] - [Note 4], oĂč la tempĂ©rature moyenne annuelle est de 11,6 °C et la hauteur de prĂ©cipitations de 1 092,7 mm pour la pĂ©riode 1981-2010[19]. Sur la station mĂ©tĂ©orologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et Ă  24 km[20], la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11,2 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[21] Ă  11,4 °C pour 1981-2010[22], puis Ă  11,8 °C pour 1991-2020[23].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Denis-des-Murs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou trÚs peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [24] - [25] - [26].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[27] - [28].

    En 2009, les 315 logements qui existaient dans la commune se partageait entre 68,6 % de résidences principales, 19,7 de résidences secondaires (y compris les logements occasionnels) et 11,7 % de logements vacants. La part des ménages propriétaires de leur résidence principale en 2009 était de 80,6 %.

    Pour l'eau potable, la commune exploite et gÚre intégralement l'eau qu'elle délivre à ses habitants. Cela lui permet de vendre son eau, de bonne qualité, à un prix bas.

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (68,5 % en 2018), une proportion sensiblement Ă©quivalente Ă  celle de 1990 (68,4 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : prairies (51,2 %), forĂȘts (29,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (17,3 %), eaux continentales[Note 8] (1,5 %)[29].

    L'IGN met par ailleurs Ă  disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires Ă  des Ă©chelles diffĂ©rentes). Plusieurs Ă©poques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aĂ©riennes : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et la pĂ©riode actuelle (1950 Ă  aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La commune doit son nom Ă  saint Denis, Dionysii, le premier Ă©vĂȘque de Paris et les Murs font rĂ©fĂ©rence aux Murus gallicus de l'oppidum de Villejoubert (voir section Histoire).

    Histoire

    De la PrĂ©histoire au Moyen Âge

    Le territoire de la commune de Saint-Denis-des-Murs a Ă©tĂ© habitĂ© dĂšs la PrĂ©histoire. En tĂ©moigne l'existence d'un dolmen situĂ© entre le village de la Valade et la D 979, qui fut fortement dĂ©tĂ©riorĂ© en 1862 et complĂštement dĂ©truit en 1902[30].

    La majeure partie des données qui suivent, sur l'oppidum de Villejoubert, sont issues du livre de Jean-François Julien La Haute-Vienne secrÚte[31].

    Les Celtes sont arrivĂ©s en Limousin, vers le Ve siĂšcle av. J.-C. Leur centre principal, vĂ©ritable capitale Ă©conomique et politique du peuple gaulois des LĂ©movices est localisĂ© Ă  l'oppidum de Villejoubert, le plus grand de Gaule. Celui-ci se dĂ©veloppe sur un Ă©peron barrĂ© situĂ© entre les cours de la Vienne et de la Maulde sur une bande d'environ 400 mĂštres de large sur km de long[33]. Cet oppidum est le huitiĂšme d'Europe et le premier de Gaule par sa taille. L'on n'a retrouvĂ© malheureusement que peu de traces archĂ©ologiques. Parmi ces traces, quelques Ă©lĂ©ments dĂ©fensifs - dĂ©nommĂ©s en latin, murus gallicus (murs gaulois) - sur les plus fortes pentes[33]. C'est lĂ  l'origine d'une partie du nom de la commune.

    En 52 av. J.-C., Jules CĂ©sar fait la conquĂȘte de la Gaule. Les Romains dĂ©placent la capitale lĂ©movice sur le site de la ville d’Augustoritum, qu’ils ont crĂ©Ă© en 10 av. J.-C., la future ville de Limoges. Ils peuvent ainsi plus facilement contrĂŽler les Gaulois. Cela provoque le dĂ©clin rapide de l'oppidum qui tombe dans l'oubli. Ce n'est qu'en 1821, que Charles-Nicolas Allou, ingĂ©nieur des Mines Ă  Limoges, le fait redĂ©couvrir en signalant son existence dans un de ses ouvrages : Description des monuments des diffĂ©rents Ăąges, observĂ©s dans le dĂ©partement de la Haute-Vienne. Ce n'est qu'en 1987, lors de travaux autour de l'ancien hĂŽpital de Limoges qu'est dĂ©couvert une assiette donnant le vĂ©ritable nom de cet oppidum, Duroticum (le Fort des hommes ou de la paix).

    Du Moyen Âge Ă  la RĂ©volution française

    Au milieu du XIe siĂšcle, la paroisse de Saint-Denis-des-Murs, est rattachĂ©e Ă  l’archiprĂȘtrĂ© de Saint-Paul, une division, administrative, du diocĂšse de Limoges qui vient d’ĂȘtre crĂ©Ă©e.

    Le pont de Rùteau et le bois flotté

    Pont du RĂąteau
    Plan des restes du pont du RĂąteau en violet 1/3/4.

    Au Moyen Âge, un pont est construit Ă  la confluence de la Vienne et de la Combade, le pont du RĂąteau[34]. Ce pont, qui a donnĂ© son nom au village voisin du RĂąteau (MaslĂ©on) et du Pont du RĂąteau (Saint-Denis-des-Murs), traversait la Vienne et la Combade, par un passage sur piliers dans l'actuelle commune de MaslĂ©on. Ce pont n'existait dĂ©jĂ  plus en 1824, annĂ©e de rĂ©alisation du plan du cadastre de Saint-Denis des Murs[35] (le plus ancien des deux communes concernĂ©es). Aujourd'hui, certains vestiges du pont sont encore plus ou moins visibles :

    • la rampe d'accĂšs sur la rive droite de la Vienne (notĂ© 1 sur le plan) qui arrive Ă  environ m de haut, laissant voir deux arches remplies de pierre, et qui est de plus en plus cachĂ©e par la vĂ©gĂ©tation du jardin qu'elle borde
    • la base d'un pilier au centre de la Vienne qui est couvert par la vĂ©gĂ©tation (2)
    • un pilier entre Vienne et Combade (3), socle d'environ m de haut, recouvert de vĂ©gĂ©tation qui n'est visible que du virage sur la rive droite, avant le pont actuel sur la Combade.
    • les restes de la rampe d'accĂšs au pont sur la rive gauche de la Combade (4) ont quasiment tous disparus du fait de l'existence d'un jardin sur place aujourd'hui.

    Le chemin vers le bourg de Saint-Denis-des-Murs était différent du trajet actuel et les divers bùtiments et les deux ponts représentés sur le plan n'existaient pas encore.

    Le mot rĂąteau, qui vient de l’occitan « rasteu » (grille d’étang), est liĂ© Ă  la pratique du bois flottĂ© ou flottage du bois[36]. Cette pratique avait lieu de l'automne au printemps, avec une coupure au plus fort de l'hiver. Elle est attestĂ©e depuis la fin du XIe siĂšcle, mais n’a pris son essor qu’à partir du XVIIIe siĂšcle et a cessĂ© avec le dĂ©but de la mĂ©canisation des transports Ă  la fin du XIXe siĂšcle. Elle consistait Ă  couper du bois dans les forĂȘts de la Montagne limousine, Ă  le dĂ©biter selon la demande des clients, et, aprĂšs un an de sĂ©chage pour faciliter sa flottaison, Ă  le faire transiter par les riviĂšres, notamment la Vienne et la Combade, jusqu'Ă  leurs destinataires dont ils portaient la marque. Il existait 3 types de bois, le bois pour bĂątir (des arbres entiers Ă  destination de Limoges principalement), le bois fendu (pour les tonneliers des zones viticoles en aval de Limoges) et le bois Ă  brĂ»ler (des mauvais bois ou de reste des autres types de bois) qui constituait la majeure partie du bois flottĂ©. Le « rĂąteau » est une installation provisoire en bois qui avait pour but d’aider Ă  stopper le bois venant de la Combade et de le stocker le temps de laisser passer celui sur la Vienne.

    En 1780, est réalisé un nouveau tracé de la portion de la route Limoges - Eymoutiers, entre le village du Chatenet et le bourg de Masléon[37], le but principal du projet étant d'adoucir la pente de la remontée vers ce bourg. L'ouvrage d'art principal de cet ensemble est un pont sur la Combade, qui existe toujours, situé à environ 100 m en aval du gué qui la traversait alors au Moulin de Masléon.

    De la fin du XVIIIe siĂšcle Ă  aujourd'hui

    DÚs le début de la Révolution française, commencent les discussions qui conduiront à un nouveau découpage de la France, découpage qui entre en vigueur le 4 mars 1790. Saint-Denis-des-Murs intÚgre la Haute-Vienne, le district de Saint-Léonard-de-Noblat et le canton de Saint-Léonard-de-Noblat.

    Dans la premiÚre moitié du XIXe siÚcle, un pont sur la Vienne est édifié à quelques mÚtres en aval du point de confluence de la Vienne et de la Combade au Pont du Rateau. En 1864, toujours dans le but principal d'adoucir la pente de la route entre Limoges et Eymoutiers cÎté Masléon, un nouveau trajet est décidé[34]. L'ouvrage d'art principal de l'ensemble est un nouveau pont, situé à environ 250 mÚtres en aval de celui de 1780. Ce nouveau pont, par sa hauteur d'environ 26 mÚtres, diminue d'environ 16 m la dénivellation à compenser. Le nouveau trajet rallonge légÚrement la distance entre les deux extrémités de la zone concernée. Les travaux connurent de nombreux problÚmes, dont le plus important est l'écroulement du pont, presque fini, le 15 mars 1865. La reconstruction du pont est décidée et il est ouvert au public en 1868. Il connaßtra par la suite d'autres problÚmes.

    En 1874, le conseil gĂ©nĂ©ral de la Haute-Vienne, lors de ses dĂ©libĂ©rations, fait une Ă©tude dĂ©taillĂ©e du projet de voie de chemin de fer entre Limoges et Eymoutiers[38]. Cette ligne fait aujourd'hui partie de la ligne du Palais Ă  Eygurande-Merlines, Elle suit d'abord la vallĂ©e de la Vienne, qui, au niveau de MaslĂ©on, devient encaissĂ©e. Se prĂ©sente alors la possibilitĂ© de poursuivre par la Vienne, de la quitter Ă  environ 3 km en aval de MaslĂ©on pour remonter la Maulde et passer par Bujaleuf ou, Ă  MaslĂ©on, de remonter la Combade pour passer par ChĂąteauneuf-la-ForĂȘt. À la fin 1875, cette voie est dĂ©clarĂ©e d'utilitĂ© publique. Elle est inaugurĂ©e exactement cinq ans aprĂšs, le 31 dĂ©cembre 1880, avec le trajet suivant la Vienne et une gare de Saint-Denis-des-Murs.

    En 1887, sept ans aprÚs l'ouverture de la ligne, un second pont, sur la Combade, est construit à quelques mÚtres de la fin de son cours[39]. Il permet la jonction entre Masléon et la gare.

    Le 9 juin 1944, le pont sur la Combade ouvert en 1868 fait partie des ouvrages d'arts dĂ©truits par la RĂ©sistance pour ralentir la remontĂ©e de la division Waffen SS Das Reich[34]. Le pont du RĂąteau subira le mĂȘme sort. La destruction du pont de 1868, conduit, le lendemain 10 juin la division Das Reich Ă  faire huit prisonniers en reprĂ©sailles Ă  MaslĂ©on dont 6 vont mourir en dĂ©portation (l'un d'eux, Joseph Nicot, natif de Saint-Denis-des-Murs, est dĂ©cĂ©dĂ© le 14 mars 1945 Ă  Dachau). Les deux ponts seront reconstruits aprĂšs la guerre.

    Dans les années 1970, la D 979 fait l'objet d'une premiÚre série de travaux à l'Ouest du Chatenet puis, en 1986, d'une seconde série, à l'Est, qui ont pour objets de rectifier son tracé, et qui aboutissent à son trajet actuel.

    Le 14 septembre 2000, un arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral autorise la production d'Ă©lectricitĂ© Ă  l'ancienne usine Huillards au village de L'Usine, dans une boucle de la Vienne[40].

    En 2015, la commune intĂ©grera le nouveau canton de Saint-LĂ©onard-de-Noblat avec les mĂȘmes communes que l'actuel et 3 autres communes Aureil, Saint-Just-le-Martel et Saint-Priest-Taurion.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    PĂ©riode IdentitĂ© Étiquette QualitĂ©
    Les données manquantes sont à compléter.
    1929 1934 LĂ©onard De Michel
    1934 1940 Jean Roux
    1940 1944 Jean Dufour
    1944 1945 LĂ©onard Habeillon
    1945 1971 LĂ©on Castenot
    1971 1983 Armand Bonnet PS
    1983 1989 Sylvie Bourandy
    1989 2001 Albert Maumot
    mars 2001 2020 Bernard Poussin
    2020 En cours Guy Touzet

    Jumelage

    La commune de Saint-Denis-des-Murs et celles d’Eybouleuf, La Geneytouse et RoyĂšres, rĂ©unies au sein de l’association de jumelage « Noblat Aigues vives », ont signĂ©, le 14 aoĂ»t 2014, un serment de jumelage avec Sant'Agata sul Santerno une commune italienne d’Émilie-Romagne.

    Population et société

    DĂ©mographie 

    La commune, avec ses hameaux, a dĂ©passĂ©, une premiĂšre fois, les 1000 habitants (1039 exactement), en 1851. S’ensuit une pĂ©riode de stagnation sous la barre de 1000 habitants. Saint-Denis-des-Murs la repasse en 1886 et atteint son maximum de population, 1202 habitants, en 1906. En 1999, elle atteint son minimum de population, avec 449 habitants, soit une perte de 62,65 % de population en 93 ans. La commune a regagnĂ© 75 habitants en douze ans, grĂące surtout aux nombreuses nouvelles maisons bĂąties, atteignant 524 habitants en 2011, revenant ainsi Ă  une population proche de celle de 1982 qui Ă©tait de 512 habitants.

    L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă  travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă  elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[42].

    En 2020, la commune comptait 543 habitants[Note 9], en augmentation de 2,26 % par rapport à 2014 (Haute-Vienne : −1,08 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8628777949118819179309901 039
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9579079809189449661 0601 0791 118
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1901 2021 185978957894878867779
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    718635549512486449476476523
    2014 2019 2020 - - - - - -
    531541543------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee Ă  partir de 2006[44].)
    Histogramme de l'évolution démographique

     Enseignement

    L’école de Saint-Denis-des-Murs situĂ©e Ă  l'entrĂ©e Est du village a longtemps accueillie des Ă©lĂšves jusqu'au CM 2. Elle est aujourd'hui unie avec l'Ă©cole de MaslĂ©on, dans un rassemblement pĂ©dagogique intercommunal (RPI). Les enfants des deux communes commencent leur scolaritĂ© Ă  l’école de Saint-Denis-des-Murs, pour le cycle I et II. Ils la poursuivent Ă  l'Ă©cole de MaslĂ©on, qui accueille les Ă©lĂšves du cycle III. Les deux communes dispose de leur propre cantine, qui Ă  Saint-Denis est gĂ©rĂ© par les parents d'Ă©lĂšves. Pour la suite de leur scolaritĂ©, les Ă©lĂšves de Saint-Denis-des-Murs doivent aller au collĂšge de Saint-LĂ©onard-de-Noblat et ceux de MaslĂ©on Ă  celui de ChĂąteauneuf-la-ForĂȘt[45]. La commune de Saint-Denis-des-Murs dispose d'une garderie.

     Manifestations culturelles et festivitĂ©s

    • La commune participe chaque annĂ©e Ă  la journĂ©e du Patrimoine (le 3e week-end de septembre). Le ComitĂ© des fĂȘtes et d’animations organise Ă  l'occasion une brocante vide-greniers. Il organise aussi plusieurs autres Ă©vĂ©nements, au Chatenet, notamment la fĂȘte locale (le 2e week-end de mai) et un RĂ©veillon de la Saint-Sylvestre.
    • « LĂ©on et Denis Â», est une association de parents et amis de Saint-Denis-des-Murs et de MaslĂ©on, qui propose des activitĂ©s, des animations et des sorties extra scolaires aux familles de MaslĂ©on et de Saint-Denis-des-Murs dans le but d'aider financiĂšrement les Ă©coles du RPI et de proposer un voyage en fin d'annĂ©e scolaire aux familles des deux communes.
    • « Les troubadours de la Combade Â» prĂ©pare et organise des spectacles dans tout le dĂ©partement autour de musiques traditionnelles limousines.
    • « M’Danses Â» organise des sĂ©ances de danse de salon et, une nouveautĂ©, de Country danse line.
    • « Saint Denis Union Sports Â» est une Ă©cole de cyclisme qui a pour vocation de former les jeunes Ă  ce sport et d'organiser les courses cyclistes Ă  l'occasion de fĂȘtes locales de Saint-Denis-des-Murs et de MaslĂ©on.
    • « La Gym’V Â» organise des sĂ©ances de gymnastique. S'y ajoutent le club de pĂ©tanque, un club canin et, en projet, une Ă©cole de football Ă  Saint-Denis-des-Murs.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le village du "Chatenet" est le vĂ©ritable « centre » de la commune. Il accueille en effet la majeure partie des Ă©quipements de la commune, la salle des fĂȘtes, le terrain de sport, et accueillait, avant le remplacement, dans les annĂ©es 2000, de l'unique bureau de poste qui est maintenant situĂ© dans le bĂątiment de la mairie.

    La commune accueille notamment divers bùtiments et objets inscrits ou classés aux Monuments Historiques (MH) :

    • la gare de Saint-Denis-des-Murs, sur la ligne de Limoges-BĂ©nĂ©dictins Ă  Ussel dite officiellement ligne du Palais Ă  Eygurande - Merlines.
    • l'Ă©glise Saint-Denis remaniĂ©e au XVIIIe siĂšcle autour d'un chƓur de la fin du XIe siĂšcle (ou du dĂ©but du XIIe siĂšcle) qui est inscrit aux Monuments Historiques en 1992[46]. C'est une Ă©glise Ă  nef unique avec abside semi-circulaire de plan pentagonal dont quatre cĂŽtĂ©s sont Ă©vidĂ©s chacun par une arcature aveugle en plein-cintre, la baie axiale est Ă©galement en plein-cintre. Le clocher en bardeaux est Ă  flĂšche polygonale construit sur un massif de maçonnerie formant porche en remplacement du mur occidental d'origine. La cloche qu'il porte est datĂ©e de 1823. L'Ă©glise comporte notamment :
      • Un chƓur inscrit aux Monuments Historiques en 1992.
      • Un fronton de retable du XVIIe siĂšcle, remontĂ© au-dessus d'un autel et d'un tabernacle du XIXe siĂšcle, ornĂ© d'une statuette de la Vierge Ă  l'enfant et d'une paire d'anges adorateurs. Le fronton dans son ensemble est inscrit au titre des objets aux Monuments Historiques en 1980[47].
      • Deux personnages de crĂšche (une Vierge et un saint-Joseph) : inscrits aux Monuments Historiques en 1980
    • une croix de pierre du cimetiĂšre qui est inscrite aux Monuments Historiques en 1989
    • "l’Oppidum de Villejoubert"  a Ă©tĂ© classĂ© aux Monuments Historiques en plusieurs parties, d’oĂč plusieurs dates de classement, 1981, 1988 et 1989. PrĂšs du village de Boulade, Ă  l'Ouest de l'oppidum fut dĂ©couvert une sĂ©pulture gallo-romaine dont un coffre et une urne funĂ©raire qui sont Ă  la mairie.
    • "le chĂąteau du Muraud", qui surplombe le point de confluence de la Vienne et de la Maulde, reconstruit au XVIIe siĂšcle sur l'emplacement d'une forteresse du XIIe siĂšcle. Une lĂ©gende[31] raconte que la fille du seigneur du Muraud serait tombĂ©e amoureuse d'un berger. Son pĂšre, pour empĂȘcher cette idylle l'aurait enfermĂ©e au sommet d'une tour du chĂąteau qui surplombe la Maulde. Elle prĂ©fĂ©ra se donner la mort en se jetant dans cette riviĂšre. Ce serait en souvenir de cette jeune femme, Maud, que la riviĂšre a pris son nom.
    • "le chĂąteau de Montjoffre" - XVIIIe siĂšcle.
    • dans le village de "L’Usine", dans une boucle de la Vienne, l'ancienne usine Huillards[48]. Elle fut construite en 1894, prĂšs de l'ancien moulin Ă  papier de la Borie. Elle produisait des extraits tannants et s’est arrĂȘtĂ©e en 1953. Le bĂątiment, unique en son genre dans la rĂ©gion, prĂ©sente une structure mĂ©tallique de type Eiffel avec un remplissage de brique. Il est malheureusement aujourd’hui en mauvais Ă©tat. En amont se trouve une digue qui dĂ©vie une partie des flots de la Vienne pour alimenter en eau une micro centrale hydroĂ©lectrique, dite de La Borie, qui est autorisĂ©e Ă  produire de l’électricitĂ© par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral du 14 septembre 2000 pour une durĂ©e de 40 annĂ©es. Cette Ă©lectricitĂ© est revendue en totalitĂ© Ă  EDF. La Production moyenne annuelle de la centrale est de 450 000 kW. Le 18 avril 2014, a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©, dans ce site de "L'Usine", des sĂ©quences de tournage de la sĂ©rie « Un village français[49] » (saison 6).
    • Le circuit des Tupes est un circuit de randonnĂ©e pĂ©destre, Ă©questre et cycliste de 13 km de niveau moyen[50] au sud de la commune.
    • Le monument aux morts situĂ© au croisement de la D 39 a 2 et d'un chemin vicinal oĂč est rĂ©pertoriĂ© les noms des soldats morts aux combats de 1914/1918 et 1939/1945

    Équipements culturels

    La commune accueille une bibliothĂšque[51] qui est au rez-de-chaussĂ©e de la mairie. Elle donne accĂšs Ă  prĂšs de 2 400 livres (principalement des livres pour adultes mais aussi pour les jeunes). Ils sont prĂȘtĂ©s gracieusement et pour une pĂ©riode convenant Ă  chaque emprunteur. Tous les ans, la mairie achĂšte quelques livres et trois fois par an, le bibliobus passe renouveler certains livres prĂȘtĂ©s par la bibliothĂšque dĂ©partementale de prĂȘt de Limoges (actuellement 200 livres sont prĂȘtĂ©s par cet organisme).

    Personnalités liées à la commune

    Claude-Henri Gorceix, nĂ© le 19 octobre 1842 et dĂ©cĂ©dĂ© en 1919. AprĂšs ses Ă©tudes Ă  l'École normale supĂ©rieure, il fut envoyĂ© en mission scientifique Ă  l'École française d'AthĂšnes alors qu'il menait des Ă©tudes sur le volcanisme. En 1874, il arrivait Ă  Rio de Janeiro au BrĂ©sil et en 1875, fondait Escola de Minas de Ouro Preto (l'École des Mines d'Ouro Preto). Un monument est dĂ©diĂ© Ă  sa mĂ©moire au village.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les normales servent Ă  reprĂ©senter le climat. Elles sont calculĂ©es sur 30 ans et mises Ă  jour toutes les dĂ©cennies. AprĂšs les normales 1971-2000, les normales pour la pĂ©riode 1981-2010 ont Ă©tĂ© dĂ©finies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font rĂ©fĂ©rence en Europe et dans le monde[13].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critÚre de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphÚre. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomÚtres[14].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aĂ©riennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consultĂ© le ). Pour comparer l'Ă©volution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne sĂ©parative verticale et la dĂ©placer Ă  droite ou Ă  gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenĂȘtres en haut Ă  gauche de l'Ă©cran.

    Références

    1. Carte IGN sous GĂ©oportail
    2. « Préventions des risques, mines et carriÚres », sur ww.limousin.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
    3. « Dossier départemental des risques majeurs de la Haute-Vienne », sur www.haute-vienne.gouv.fr, (consulté le ).
    4. « Le Risque d'inondation », sur www.haute-vienne.gouv.fr, (consulté le ).
    5. « Le risque de mouvement de terrain », sur www.haute-vienne.gouv.fr, (consulté le ).
    6. « Le risque événements climatiques », sur www.haute-vienne.gouv.fr, (consulté le ).
    7. « Le risque Séismes », sur www.haute-vienne.gouv.fr/, (consulté le ).
    8. « Le risque Rupture de barrage », sur www.haute-vienne.gouv.fr, (consulté le ).
    9. « Le risque Transport de marchandises dangereuses », sur www.haute-vienne.gouv.fr, (consulté le ).
    10. « Le risque industriel », sur www.haute-vienne.gouv.fr, (consulté le ).
    11. Daniel Joly, Thierry Brossard, HervĂ© Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », CybergĂ©o, revue europĂ©enne de gĂ©ographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consultĂ© le )
    12. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    13. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    14. Glossaire – PrĂ©cipitation, MĂ©tĂ©o-France
    15. « Le climat de la France au XXIe siĂšcle - Volume 4 - ScĂ©narios rĂ©gionalisĂ©s : Ă©dition 2014 pour la mĂ©tropole et les rĂ©gions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consultĂ© le ).
    16. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
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