Louis Longequeue
Louis Longequeue est un homme politique français, appartenant au PS, né le à Saint-Léonard-de-Noblat (Haute-Vienne) et mort le à Limoges.
Louis Longequeue | |
Louis Longequeue en 1980. | |
Fonctions | |
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Maire de Limoges | |
– (33 ans, 8 mois et 1 jour) |
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Élection | |
RĂ©Ă©lection | mars 1959 Ă mars 1989 |
Prédécesseur | Léon Betoulle (PSD) |
Successeur | Alain Rodet (PS) |
Sénateur français | |
– (12 ans, 10 mois et 5 jours) |
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Élection | 25 septembre 1977 |
RĂ©Ă©lection | 28 septembre 1986 |
Circonscription | Haute-Vienne |
Prédécesseur | Georges Lamousse (PS) |
Successeur | Jean-Pierre Demerliat (PS) |
Député français | |
– (18 ans, 9 mois et 27 jours) |
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Élection | 30 novembre 1958 |
RĂ©Ă©lection | 25 novembre 1962 12 mars 1967 30 juin 1968 11 mars 1973 |
Circonscription | 3e circonscription de la Haute-Vienne |
Législature | Ire, IIe, IIIe, IVe et Ve (Cinquième République) |
Groupe politique | SFIO puis PS |
Prédécesseur | Création de la circonscription |
Successeur | Jacques Jouve (PCF) |
Président du Conseil régional du Limousin | |
– (4 ans et 6 mois) |
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Prédécesseur | André Chandernagor |
Successeur | Robert Savy |
Biographie | |
Nom de naissance | Louis Jean André Longequeue |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-LĂ©onard-de-Noblat (Haute-Vienne) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Limoges (Haute-Vienne) |
Parti politique | PS (Ă partir de 1969) |
Conjoint | Marthe Rippe |
RĂ©sidence | Haute-Vienne |
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Maire de Limoges | |
Homme clé de la vie politique limougeaude pendant trois décennies, il est principalement connu pour avoir été maire de Limoges de 1956 à 1990.
Biographie
Origines familiales
Louis Longequeue naît dans une famille d'instituteurs. Il a deux frères aînés. Son père, Pierre Longequeue, né en 1884 à Saint-Just-le-Martel[1], meurt au front de la Première Guerre mondiale. Sa mère, Marie Élodie Jeanne Charbonniaud (1883-1970), est originaire du village de Nieul[1]. Il effectue sa scolarité à l'école du Pont de Noblat, dans sa commune natale de Saint-Léonard-de-Noblat, puis poursuit ses études secondaires au lycée Gay-Lussac de Limoges. Il suit ses études de pharmacie à l'école de médecine de Limoges, puis à la faculté de Paris[2]. Il est appelé à l'armée en 1937[3].
Durant l'Occupation, il s'engage dans la Résistance. Il est membre du Comité médical de la Résistance de la Haute-Vienne[3].
Carrière professionnelle
Après sa démobilisation en 1940, Louis Longequeue s'installe comme pharmacien d'officine, dans le quartier de la Cité des Coutures[2]. Il dirige ensuite un laboratoire d'analyses médicales[3].
Carrière politique
Louis Longequeue adhère en 1932 aux Jeunesses socialistes, puis à la SFIO[2]. En 1944, il secrétaire du comité de Libération de Limoges, puis intègre la municipalité provisoire dirigée par le résistant communiste et libérateur de la ville Georges Guingouin[3].
Il devient le huitième adjoint de Léon Betoulle en 1947 ; il est alors chargé de l'instruction publique, et donc précisément de l'agrandissement du réseau scolaire, rendu nécessaire par le baby-boom. C'est le qu'il est élu maire de Limoges par 21 voix sans même avoir posé sa candidature. Il le restera jusqu'en 1990. Il fut aussi député de Haute-Vienne de 1958 à 1977, sénateur de 1977 à 1990 président du conseil régional du Limousin de 1981 à 1986.
À Limoges, une rue qui longe l'hôtel de ville porte son nom. Il entreprit dans la ville de grandes opérations de modernisation : il est notamment à l'origine de la création des réseaux d'eau avec la station de la Bastide, d'assainissement avec la station de traitement du bord de Vienne, d'éclairage public, ainsi que de l'université de Limoges, de la BFM, du CHRU, du lac d'Uzurat et de nombreux espaces verts, de l'aéroport, de la majorité des grands ensembles de logements sociaux (Beaubreuil, la Bastide, l'Aurence), du premier parking souterrain, de l'opéra-théâtre, du projet de technopole Ester, et du palais des sports de Beaublanc où évolue le Limoges CSP, situé dans le parc des sports de la ville de Limoges.
Ces grands travaux furent parfois critiqués, comme les immeubles et les aménagements brutaux de la place de la République (destruction d'une partie des vestiges de l'ancienne abbaye Saint-Martial) ou du site de l'ancienne abbaye de La Règle près de la cathédrale Saint-Étienne. Cependant, devant l'émotion suscitée par ses destructions, il sut infléchir cette politique, parfois sous la pression d'associations ( voir Frairie des Petits Ventres), et permit le sauvetage et la mise en valeur de certains sites et quartiers historiques (rue de la Boucherie, quartier du Temple, crypte Saint-Martial).
DĂ©tail des mandats et fonctions
Au SĂ©nat
- [4] — : Sénateur de la Haute-Vienne
À l’Assemblée nationale
- – : député de la 3e circonscription de la Haute-Vienne
Conseil régional
- 1981 — 1986 : président du conseil régional du Limousin
Conseil général
- 1951 — 1982 : conseiller général du canton de Limoges-Ouest puis de Limoges-Landouge.
Conseil municipal
- [5] — : maire de Limoges
Notes et références
- Pierre Vard, « Arbre généalogique de Louis Jean André Longequeue », sur Geneanet (consulté le ).
- Hommage à Louis Longequeue : brochure éditée par la ville de Limoges en 1991.
- Gilles Morin, « LONGEQUEUE Louis, Jean, André », sur Le Maitron (consulté le ).
- « Anciens sénateurs de la Ve République : LONGEQUEUE Louis », sur www.senat.fr (consulté le )
- « Louis Longequeue est mort », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
Laurent Bourdelas, Histoire de Limoges, La Geste, 2014 et 2019.