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Saint-Denis-de-l'HĂ´tel

Saint-Denis-de-l'Hôtel est une commune française située dans le département du Loiret en région Centre-Val de Loire.

Saint-Denis-de-l'HĂ´tel
Saint-Denis-de-l'HĂ´tel
Bords de Loire.
Image illustrative de l’article Saint-Denis-de-l'Hôtel
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Centre-Val de Loire
DĂ©partement Loiret
Arrondissement Orléans
Intercommunalité Communauté de communes des Loges
Maire
Mandat
Arnauld Martin
2020-2026
Code postal 45550
Code commune 45273
DĂ©mographie
Gentilé Dionysiens[1]
Population
municipale
3 028 hab. (2020 en augmentation de 3,38 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 119 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 47° 52′ 27″ nord, 2° 07′ 51″ est
Altitude Min. 97 m
Max. 124 m
Superficie 25,45 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Jargeau
(ville-centre)
Aire d'attraction Orléans
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châteauneuf-sur-Loire
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Denis-de-l'HĂ´tel
Liens
Site web http://www.saintdenisdelhotel.fr

    La commune est située dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO[2].

    GĂ©ographie

    Localisation

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
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    Carte topographique
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    Avec les communes environnantes
    Avec les communes environnantes
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    La commune de Saint-Denis-de-l'HĂ´tel se trouve dans le centre du dĂ©partement du Loiret, dans la rĂ©gion agricole de l'OrlĂ©anais[3] et l'aire urbaine d'OrlĂ©ans[4]. Ă€ vol d'oiseau, elle se situe Ă  16,8 km d'OrlĂ©ans[5], prĂ©fecture du dĂ©partement, et Ă  7,2 km de Châteauneuf-sur-Loire, ancien chef-lieu du canton dont dĂ©pendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie du bassin de vie de Jargeau[4] dont elle est Ă©loignĂ©e de 0,8 km[6].

    Les communes les plus proches sont : Jargeau (0,8 km), Darvoy (2,4 km), FĂ©rolles (4,3 km), Donnery (5,1 km), MardiĂ© (5,4 km), Bou (5,9 km), Ouvrouer-les-Champs (5,9 km), Fay-aux-Loges (6,2 km), Châteauneuf-sur-Loire (7,2 km) et Sandillon (7,6 km)[7].

    Lieux-dits et Ă©carts

    Les Vernelles, Faujuif, Chenailles.

    GĂ©ologie et relief

    Carte géologique de la commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel.

    La rĂ©gion d’OrlĂ©ans se situe dans le sud du Bassin parisien, vaste cuvette composĂ©e d’un empilement de couches sĂ©dimentaires d’origines essentiellement dĂ©tritiques (issus de l’érosion d’anciennes chaĂ®nes de montagnes) et carbonatĂ©es (prĂ©cipitation de carbonate de calcium). Ces dĂ©pĂ´ts s'Ă©tagent du Trias (- 250 millions d’annĂ©es) au Pliocène (- 23 millions d’annĂ©es) et se font surtout en contexte marin, mais aussi en milieu lacustre. Les successions de pĂ©riodes glaciaires et interglaciaires au Quaternaire aboutissent Ă  la configuration gĂ©omorphologique actuelle : altĂ©ration plus ou moins profonde des roches en place, terrasses alluviales anciennes perchĂ©es sur les plateaux et incision de la vallĂ©e actuelle de la Loire[8] - [9].

    Les calcaires de Beauce, qui constituent le socle du territoire communal, se forment Ă  l'Aquitanien (de - 23 Ă  - 20,5 millions d’annĂ©es). Les marnes et sables de l’OrlĂ©anais (m2MSO), premiers dĂ©pĂ´ts burdigaliens (de – 20,44 Ă  – 15,97 millions d'annĂ©es) recouvrant les calcaires de Beauce, affleurent sur les flancs de la Lenche et d'un autre cours d'eau perpendiculaire Ă  la Loire. Ces sables sont essentiellement composĂ©s de grains de quartz Ă©moussĂ©s, accompagnĂ©s de feldspaths kaolinisĂ©s et friables, de silex Ă  patine noire et de graviers calcaires particulièrement frĂ©quents Ă  la base de la formation[10] - [11]. Cette formation est elle-mĂŞme surmontĂ©e par les sables et argiles de Sologne (m3-p1SASO), datĂ©s du Langhien supĂ©rieur au Pliocène infĂ©rieur, une formation composĂ©e de sables (quartz gneissique ou granitique) argileux très grossiers Ă  fins et de lentilles d’argile verte, pure ou sableuse, occupant une partie nord de la commune[12]. Le reste de la commune est constituĂ© d'alluvions, principalement d'alluvions de haute terrasse de la Loire (Fw) couvrant une grande part du territoire, datant du PlĂ©istocène (Riss), et des alluvions rĂ©centes des lits mineurs (Fz), datant de l'Holocène, dans le lit de la Loire.

    FragmentĂ©s et fissurĂ©s, les calcaires peuvent ĂŞtre le siège de phĂ©nomènes karstiques. Les circulations prĂ©fĂ©rentielles d’eaux souterraines Ă©rodent ces calcaires en profondeur et entraĂ®nent la formation de dĂ©pressions, gouffre ou dolines. Les manifestations en surface de ces fragilitĂ©s ne sont pas rares dans la rĂ©gion orlĂ©anaise. 14 cavitĂ©s ont Ă©tĂ© inventoriĂ©es par le service rĂ©gional Centre du BRGM sur la commune, en octobre 2003[13].

    Le territoire communal est relativement plat puisque la dénivelée maximale est de 27 mètres. L'altitude du territoire varie en effet de 97 mètres à 124 mètres[14] - [15].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,6 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,8 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,9 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 687 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,8 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    La commune bĂ©nĂ©ficie d’un climat « ocĂ©anique dĂ©gradĂ© des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France dĂ©finie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalitĂ© des communes du Loiret. Le climat reste ocĂ©anique mais avec de belles dĂ©gradations. Les tempĂ©ratures sont intermĂ©diaires et les prĂ©cipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en Ă©tĂ©, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportĂ©es Ă  l’ensemble français. La variabilitĂ© interannuelle des prĂ©cipitations est minimale tandis que celle des tempĂ©ratures est Ă©levĂ©e[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les tempĂ©ratures et huit pour les prĂ©cipitations, dont les valeurs correspondent aux donnĂ©es mensuelles sur la normale 1971-2000. Les sept principales variables caractĂ©risant la commune sont prĂ©sentĂ©es dans l'encadrĂ© ci-contre[16]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis Ă©voluer. Cette Ă©volution peut ĂŞtre constatĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique historique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, OrlĂ©ans-Bricy, qui se trouve Ă  29,20 km Ă  vol d'oiseau[17], oĂą la tempĂ©rature moyenne annuelle Ă©volue de 11 °C pour la pĂ©riode 1971-2000[18], Ă  11,2 °C pour 1981-2010[19], puis Ă  11,7 °C pour 1991-2020[20].

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones Spéciales de Conservation (ZSC) et de Zones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[21] - [22]. Les sites Natura 2000 présents sur le territoire communal de Saint-Denis-de-l'Hôtel sont au nombre de deux[INPN 1].

    Nom Numéro Type Arrêté Superficie Description
    VallĂ©e de la Loire de Tavers Ă  Belleville-sur-Loire FR2400528SIC (Directive "Habitats") 13 avril 2007[23] 7 120 ha Le site concerne 51 communes. La dĂ©limitation de ce site Natura 2000 est très proche de celle correspondant Ă  la Directive Oiseaux. L'intĂ©rĂŞt majeur du site repose sur les milieux ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve, qui hĂ©bergent de nombreuses espèces citĂ©es en annexe II de la directive Habitats[INPN 2]. Il est situĂ© dans la frange sud de la commune[24].
    VallĂ©e de la Loire du Loiret FR2410017ZPS (directive "Oiseaux") 4 mai 2007[25] 7 684 ha Le site concerne la vallĂ©e de la Loire dans le Loiret. Cette ZPS se poursuit en amont et en aval sur les dĂ©partements voisins. L'intĂ©rĂŞt majeur du site repose sur les milieux et les espèces ligĂ©riens liĂ©s Ă  la dynamique du fleuve. Ces milieux hĂ©bergent de nombreuses espèces citĂ©es en annexe I de la directive Oiseaux. Le site est caractĂ©risĂ© par la prĂ©sence de colonies nicheuses de sternes naine et pierregarin et de mouette mĂ©lanocĂ©phale. Des sites de pĂŞche du Balbuzard pĂŞcheur sont Ă©galement prĂ©sents. Le site est Ă©galement lieu de reproduction du bihoreau gris, de l'aigrette garzette, de la bondrĂ©e apivore, du milan noir, de l'Ĺ“dicnème criard, du martin-pĂŞcheur, du pic noir, de la pie-grièche Ă©corcheur[INPN 3]. Il est situĂ© dans la frange sud de la commune[24].

    Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    Carte des ZNIEFF de la commune et de ses abords.

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Saint-Denis-de-l'Hôtel comprend deux ZNIEFF[INPN 4].

    • la « HĂ©ronnière et Ă®le de Courpain », de type 1[Note 2] et d'une superficie de 65,52 hectares. La zone s'Ă©tend sur 4 communes : Châteauneuf-sur-Loire, Jargeau, Ouvrouer-les-Champs et Saint-Denis-de-l'HĂ´tel[DREAL 1]. Son altitude varie entre 104 et 106 m[INPN 5]. L'ensemble correspond en rive sud Ă  des boisements Ă©voluĂ©s (vieux boisements de bois durs mĂŞlĂ©s de Pins maritimes, dĂ©prises agricoles boisĂ©es) et en Loire au territoire d'une famille de castors. L'Ă®le, typique de la Loire moyenne par ses habitats, est reliĂ©e Ă  la rive sud[INPN 6].
    • « La loire orlĂ©anaise », de type 2[Note 3] et d'une superficie 5 458 hectares. La zone s'Ă©tend sur 37 communes, dont Dampierre-en-Burly, et se superpose pour la commune Ă  la zone Natura 2000 de nom similaire. Elle correspond Ă  la boucle septentrionale du fleuve[DREAL 2]. Son altitude varie entre 80 et 135 m[INPN 7]. Elle se caractĂ©rise par un lit mineur largement occupĂ© par des Ă®les et grèves sableuses. Ces milieux soumis au marnage annuel recèlent de multiples habitats plus ou moins temporaires. C'est pratiquement la seule section qui prĂ©sente des mĂ©andres. On observe, sur les basses terrasses, quelques formations sablo-calcaires[INPN 8].

    Toponymie

    Saint-Denis-de-Jargeau en 1690 sur une carte de la généralité d'Orléans.

    La première mention manuscrite connue remonte à 1216 « Sanctus Dionisius de Hospitio supra Ligerim »[26], littéralement « Saint-Denis de l’Hôpital sur la Loire ». La localité est ainsi nommée en l’honneur de saint Denis. Premier évêque de Paris vers 250, celui-ci est martyrisé vers 280 avec ses disciples Rustique et Éleuthère, et aurait gravi la montagne de Montmartre, la tête à la main[27] - [28].

    Le terme hôpital (ou hospital) n'avait pas, à l'époque médiévale, la signification qu'il a acquise de nos jours. L'hospital était, proprement, une hospitalis domus, c’est-à-dire en latin la maison où on héberge des hôtes ; de hospes - hospitis (= hôte). Souvent placé sur un axe important, l’hôpital recevait au Moyen Âge voyageurs et pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, ce qui permettait à ceux-ci de faire étape lorsqu'ils ne pouvaient pas s’arrêter dans un bourg plus important. Nombre de ces hôpitaux se trouvaient d’ailleurs dirigés par des religieux appartenant à l’ordre des Hospitaliers de Saint-Jacques de Jérusalem. Le mot hospital désigna plus particulièrement à partir du XIIe siècle, une « maison où l’on reçoit les malades », d’où le sens actuel du terme[27] - [28].

    Les mentions rencontrées ensuite font souvent mention de Jargeau, localité limitrophe, au sud de la Loire : Hospicium juxta Jargolium en 1258[29], Sainct Denis lez Jargeau en juin 1384[30], Sainct Denis lez Jargeau en octobre 1391[31], Saint Denis lès Jargeau en septembre 1402[32], Sainct Denys Jargeau en octobre 1466[33], Sainct Denys lez Jargeau en septembre 1472[34], Sainct Denis lez Jargeau en 1578[35], Saint Denis de Hostel en 1578[36], Saint Denis lez Jargueau en 1646[37], Saint Denis de Jargeau est un bourg séparé par un pont de Jargeau dont on prétend qu’il étoit anciennement faubourg en 1740[38], Saint Denis de l’Hôtel lez Jargeau en 1743[39], Saint Denis de Jargeau au XVIIIe siècle[40], puis Saint Denis de l’Hotel au XVIIIe siècle sur la Carte de Cassini[27] - [41].

    Sous la pĂ©riode rĂ©volutionnaire, un dĂ©cret de la Convention nationale, en date du , enjoint les autoritĂ©s de changer le nom de toute commune susceptible de rappeler l’Ancien RĂ©gime ou la religion chrĂ©tienne. La commune est ainsi renommĂ©e Denis sur Loire ou Marat sur Loire, par dĂ©libĂ©ration du Conseil GĂ©nĂ©ral de la Commune pluviĂ´se an II (janvier 1794)[27]. La commune apparaĂ®t toutefois sus la dĂ©nomination Denis-de-l'HĂ´tel (Saint) en 1801, dans l'arrĂŞtĂ© du 5 vendĂ©miaire an IX portant rĂ©duction des justices de paix du dĂ©partement du Loiret[42]. Il faut attendre le pour que Louis XVIII procède Ă  l’annulation des plus de 3 000 modifications rĂ©volutionnaires[43] - [44].

    Histoire

    Henri IV séjourna au château de Chenailles.

    Blasonnement

    Les armoiries de Saint-Denis-de-l'HĂ´tel se blasonnent ainsi :

    D’argent à la biche bondissante de sable, au chef d’azur chargé d’une trangle ondée du champ.

    Nouvelle organisation territoriale

    Le dĂ©cret de l'AssemblĂ©e Nationale du dĂ©crète « il y aura une municipalitĂ© dans chaque ville, bourg, paroisse ou communautĂ© de campagne »[45]. En 1790, dans le cadre de la crĂ©ation des dĂ©partements, le Loiret compte alors 367 municipalitĂ©s, rattachĂ©es Ă  59 cantons et 7 districts[46]. La municipalitĂ© de Saint-Denis-de-l'HĂ´tel est rattachĂ©e au canton de Saint-Denis-de-l'HĂ´tel et au district d'OrlĂ©ans[47]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposĂ© par le dĂ©cret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, dĂ©crète que toutes les dĂ©nominations de ville, bourg ou village sont supprimĂ©es et que celle de commune leur est substituĂ©e »[48]. Ainsi la municipalitĂ© de Saint Denis de l'HĂ´tel devient formellement « commune de Saint Denis de l'HĂ´tel » en 1793[47].

    Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[49] - [50]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[49]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 58 à 31[Note 4] - [51]. Saint-Denis-de-l'Hôtel est alors rattachée au canton Chécy et à l'Arrondissement d'Orléans par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[52] - [47] - [53]. En 1806, la commune est rattachée au Châteauneuf, un canton nouveau formé d'une commune de l'ancien canton d'Ingré, supprimé, de sept communes issues du canton de Neuville et de trois issues du canton de Patay[54]. Cette organisation va rester inchangée jusqu'en 2015.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Denis-de-l'HĂ´tel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densitĂ© intermĂ©diaire, au sens de la grille communale de densitĂ© de l'Insee[Note 5] - [55] - [56] - [57]. Elle appartient Ă  l'unitĂ© urbaine de Jargeau, une agglomĂ©ration intra-dĂ©partementale regroupant 3 communes[58] et 9 514 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[59] - [60].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'OrlĂ©ans, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 136 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[61] - [62].

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (49,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,3 %), terres arables (36,9 %), zones agricoles hétérogènes (7,1 %), zones urbanisées (6,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,4 %), prairies (3,3 %), eaux continentales[Note 7] (3,1 %)[63].

    L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    • Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
      Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
    • Carte orthophotographique de la commune en 2016.
      Carte orthophotographique de la commune en 2016.

    Plan local d'urbanisme

    La commune prescrit l'élaboration d'un plan d'occupation des sols en décembre 1977. Le document est approuvé en décembre 1982 puis révisé en octobre 1996 et en mars 2002. Une révision simplifiée intervient en septembre 2006[64].

    La loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains du 13 décembre 2000, dite loi SRU, complétée par la loi urbanisme et habitat du 2 juillet 2003, marque une évolution de la planification urbaine en créant notamment les plans locaux d’urbanisme (PLU), vecteurs de projets de territoire, appelés à se substituer progressivement aux plans d’occupation des sols. Le PLU contient deux éléments nouveaux par rapport au POS : le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), qui exprime le projet de la ville par des orientations générales en matière d'urbanisme, de développement, d'équipement et de préservation de l'environnement et les orientations d'aménagement et de programmation (OAP) qui correspondent à des zooms qui peuvent porter sur des quartiers ou secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager, ou sur l'aménagement d'un espace public, etc. Dans ce cadre le conseil municipal prescrit la révision du Plan d’occupation des sols et sa transformation en plan local d'urbanisme le 26 avril 2007. Après une enquête publique qui se déroule en janvier 2011, le document est approuvé le 24 février 2011 mais est annulé par le tribunal administratif en août 2012. Une nouvelle démarche est lancée en septembre 2012 et le PLU de la commune est finalement approuvé le 17 mars 2014[64] - [65].

    Documents d'orientations intercommunaux

    La commune est membre du pays Forêt d'Orléans - Val de Loire, qui regroupe 32 communes. En 2012 les Pays Forêt d'Orléans Val de Loire, Loire Beauce et Sologne Val-sud sont les seuls territoires du département du Loiret ne disposant pas de schéma de cohérence territoriale (SCoT). Compte tenu de l'intérêt de cet outil pour l'avenir des territoires, les élus de ces pays décident d'engager une démarche commune d'élaboration de SCoT. Le comité syndical du Pays Forêt d'Orléans - Val de Loire décide de prendre le 8 octobre 2015 la compétence « élaboration, gestion et suivi du Schéma de Cohérence Territoriale » et, après avis favorable conforme des différentes communes membres (le 26 novembre 2015 pour Saint-Denis-de-l'Hôtel), le préfet approuve la modification des statuts en ce sens le 19 février 2016[66]. Les trois SCoT sont lancés officiellement et simultanément à La Ferté-Saint-Aubin le 21 juin 2014[67], l'assistance à maîtrise d'ouvrage étant confiée à un seul bureau d'études[68]. Après étude et concertation de 2014 à 2017, le document doit être approuvé en 2018[69].

    Voies de communication et transports

    RĂ©seau routier principal de la commune de Saint-Denis-de-l'HĂ´tel (avec indication du trafic routier 2014).

    Infrastructures routières

    La commune est traversée par cinq routes départementales : la RD 921, la RD 960 et la RD 424, la RD 411 et la RD 11. Complétant ces voies, la commune est sillonnée de plusieurs voies communales et chemins ruraux desservant ses fermes et hameaux et les bourgs environnants.

    La RD 921 constitue l'artère principale de la commune en la traversant du sud au nord et franchissant la Loire. Il s'agit de l'ancienne route nationale 721, qui reliait avant 1973 Étampes (RN 20), Pithiviers, Jargeau et La FertĂ©-Saint-Aubin (RN 20). Elle a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au dĂ©partement du Loiret par arrĂŞtĂ© du 22 dĂ©cembre 1972[70]. En 2014, elle supporte un trafic de 10 559 vĂ©hicules/jour au nord du bourg et de 15 559 sur le pont franchissant la Loire[71]. La RD 960 (4 507 vĂ©hicules/jour) relie Châteauneuf-sur-Loire Ă  Saint-Jean-de-Braye[71]. La RD 424 (2 290 vĂ©hicules/jour) relie la commune Ă  TraĂ®nou[71]. La RD 411 (336 vĂ©hicules/jour) constitue une voie de contournement ouest du centre-bourg et donne accès Ă  l'aĂ©rodrome. La RD 11 (1 903 vĂ©hicules/jour), qui relie Tigy Ă  Tivernon, fait office de limite sĂ©parative de communes avec Châteauneuf-sur-Loire.

    Sur le plan urbanistique, la RD 921 sur toute sa longueur et la RD 960 Ă  l'est du bourg sont classĂ©es au titre du bruit des infrastructures de transports terrestres en catĂ©gorie 3 et en catĂ©gorie 4 pour une partie de la RD 960 Ă  l'ouest du bourg[72]. Dans une bande de largeur maximum 100 mètres (catĂ©gorie 3) et 30 (catĂ©gorie 4) de part et d'autre de l'infrastructure, les bâtiments d'habitation nouveaux doivent respecter certaines conditions d'isolement acoustique minimal des façades des pièces principales et cuisines afin d'assurer la protection des occupants[73] - [74].

    Le trafic poids lourds sur le pont de Jargeau en 2013 correspond Ă  10,5 % du trafic moyen journalier annuel (TMJA), soit 1 610 poids lourds traversant ces zones urbaines. Il s’agit de l’un des axes urbains dĂ©partementaux les plus chargĂ©s en poids lourds du DĂ©partement. Ces poids lourds sont sources d’insĂ©curitĂ© routière vis-Ă -vis des circulations douces et de nuisances autant sonores que vibratoires pour les riverains notamment[75]. C'est une des raisons qui a conduit le conseil gĂ©nĂ©ral du Loiret Ă  envisager dès 1994 une dĂ©viation de cet itinĂ©raire. L'Ă©volution de ce dossier a Ă©tĂ© jalonnĂ©e de multiples Ă©tapes : un groupe d’évaluation environnementale regroupant tous les acteurs locaux et institutionnel en 2003, une rĂ©union publique en 2009, des Ă©changes avec la Commission des pĂ©titions du Parlement EuropĂ©en, la Mission Val de Loire, l’UNESCO, la mission d’Appui aux Contrats de Partenariat, avec les associations de dĂ©fense, un bilan de la concertation en 2011[76]. Un projet remaniĂ© est finalement prĂ©sentĂ© Ă  l'enquĂŞte publique du 8 fĂ©vrier au 17 mars 2016[77] - [78].

    Transports en commun routiers

    En 2016, la commune est desservie par deux lignes du réseau Ulys, le réseau interurbain de transport par autocar du Conseil départemental du Loiret[79] : La ligne 6 qui relie Montargis - Bellegarde - Orléans[80] et la ligne 3, qui relie Bonny-sur-Loire - Briare - Gien - Châteauneuf-sur-Loire - Orléans[81]. Des correspondances SNCF sont assurées dans les gares d'Orléans, Montargis et Gien. À compter du , la compétence des services de transports routiers interurbains, réguliers et à la demande est transférée des départements aux régions, et donc localement du département du Loiret à la région Centre-Val de Loire, consécutivement à la loi NOTRe du 7 août 2015[82].

    Risques naturels et technologiques majeurs

    La commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou de ruisseaux), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique. Elle est également exposée à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[83]. Entre 1999 et 2016, quatre arrêtés ministériels portant ou ayant porté reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel dont trois pour des inondations et coulées de boue[84].

    Risque d'inondation

    Zone inondable de la commune de Saint-Denis-de-l'HĂ´tel.

    La Loire est à l'origine des dégâts les plus importants sur la commune en cas de crue majeure. Les crues historiques sont celles de 1846, 1856, 1866 et 1907. Aucune crue n'a atteint depuis 1907 les hauteurs atteintes lors de ces événements catastrophiques[85].

    La zone inondable de la commune de Saint-Denis-de-l'HĂ´tel couvre une surface de 211 hectares, soit 8 % du territoire communal et se rĂ©partit en 15 ha en espaces agricoles, 68 ha en eau, 106 ha en espaces naturels, et 22 ha en surfaces urbanisĂ©es[86]. 105 personnes rĂ©sident dons cette zone[87]. Elle fait partie du val d'OrlĂ©ans qui s’étend sur 33 km de longueur, du hameau de Bouteille Ă  l’amont au confluent du Loiret Ă  l’aval[88]. Ce val est protĂ©gĂ© par une levĂ©e en terre, la levĂ©e d'OrlĂ©ans, de 45 km de longueur, interrompue Ă  3,5 km environ en amont du confluent du Loiret. Il est inondĂ© par le remous de la Loire dans la confluence du Loiret dès les premières crues simulĂ©es[89]. Cette levĂ©e a Ă©tĂ© renforcĂ©e sur toute sa longueur. Le niveau de protection historique est celui visĂ© par la construction du dĂ©versoir de Jargeau, amĂ©nagĂ© Ă  la fin du XIXe siècle Ă  l'emplacement des brèches qui s'Ă©taient produites en 1846, 1856 et 1866 et conçu initialement pour fonctionner au-delĂ  de la cote de Loire Ă  l'Ă©chelle d'OrlĂ©ans proche de m (crue de 1825, n'ayant pas occasionnĂ© de brèches). Les lignes d’eau en crue ont toutefois beaucoup changĂ© depuis du fait de l’évolution morphologique du lit de la Loire, consĂ©quence des ouvrages de navigation qui ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s au XIXe siècle et de l’extraction massive de matĂ©riaux en deuxième partie du XXe siècle. Le dĂ©versoir ne remplit donc plus sa fonction de protĂ©ger la levĂ©e d’OrlĂ©ans des surverses, et il ne permet plus de dĂ©finir l’objectif de protection du système d’endiguement[90].

    L'analyse menĂ©e dans le cadre de l'Ă©tude de danger des digues, montre qu'aujourd'hui, le niveau de protection apparent de la levĂ©e est associĂ© Ă  une crue de pĂ©riode de retour d'environ 200 ans, soit une hauteur d'eau Ă  l'Ă©chelle d'OrlĂ©ans estimĂ©e Ă  5,75 m[91]. Les zones de surverses probables mises en Ă©vidence se situent de l'amont vers l'aval, Ă  Guilly, Sigloy et Saint-Denis-en-Val (lieu-dit de Château Lumina)[91]. Par ailleurs, ces Ă©tudes montrent aussi que des dĂ©faillances avant dĂ©passement des ouvrages sont probables, en particulier Ă  Guilly, Sigloy et Saint-PryvĂ©-Saint-Mesmin. Pour le secteur de Guilly, la probabilitĂ© de rupture n'est plus nĂ©gligeable dès la crue de pĂ©riode de retour de 70 ans, soit une cote d'environ 4,60 m Ă  l'Ă©chelle d'OrlĂ©ans. Cette cote dĂ©finit le niveau de sĂ»retĂ© actuel de la digue d'OrlĂ©ans et correspond au seuil de dĂ©clenchement du plan d'Ă©vacuation massive de l'agglomĂ©ration d'OrlĂ©ans en cas de crue[91].

    Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du val d'Orléans - val amont, approuvé le [92]. Deux nouveaux types de zones sont apparues par rapport au précédent PPRI, plus restrictives pour une meilleure protection des usagers : la zone de dissipation d'énergie (ZDE) et la zone d'expansion de crue (ZEC). Dans la ZDE, située immédiatement à l’arrière des levées, qui serait fortement affectée en cas de brèche ou de rupture de digue, toute construction nouvelle est interdite. La ZEC quant à elle correspond aux secteurs naturels ou agricoles qu’il convient de préserver pour l’étalement des eaux en cas d’inondation et éviter l’accroissement des risques[93].

    Deux documents permettent de définir les modalités de gestion de crise et d'organisation des secours : au niveau départemental, le Dispositif ORSEC départemental spécialisé déclenché en cas d'inondation de la Loire, le plan ORSIL[Note 8], et au niveau communal le plan communal de sauvegarde[94].

    Risque de mouvements de terrain

    Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[95].

    Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[96]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumis à un aléa « faible » face à ce risque, selon l'échelle définie par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), hormis une bande étroite longeant les étangs Moulin et Cossin qui est en aléa « fort »[97].

    Risque sismique

    La totalité du département est classée en zone de sismicité « très faible »[98]. À ce titre aucune réglementation spécifique ne s'applique aux constructions dites « à risque normal »[99].

    Transport de matières dangereuses

    Le risque de transport de matières dangereuses peut survenir en cas d'accident impliquant une unité mobile (ex. camion) ou une canalisation transportant des matières dangereuses (toxique, inflammable...). Une matière dangereuse est une substance susceptible de présenter un danger et des conséquences graves pour l'homme et son environnement. À Saint-Denis-de-l'Hôtel, les facteurs de risque sont le transport routier empruntant les RD 921 et RD 2060 et le réseau de gaz à haute pression qui traverse la commune[83].

    Politique et administration

    DĂ©coupage territorial

    La commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel est membre de la communauté de communes des Loges[100], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Fay-aux-Loges. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux. En 2020, il s'agit du Syndicat intercommunal de collecte et de traitement des ordures ménagères (SMICTOM) de la région de Châteauneuf-sur-Loire, du Syndicat mixte du bassin de la Bonnée, de l'Agence Loiret Numérique, de l'Établissement public d'aménagement et de gestion de l'eau sur le bassin versant du Loing, du Syndicat mixte des bassins versants de la Bionne et du Cens et du PETR Forêt d'Orléans-Loire-Sologne[101].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Orléans, au département du Loiret et à la région Centre-Val de Loire[100]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châteauneuf-sur-Loire pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[100], et de la sixième circonscription du Loiret pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[102].

    Conseil municipal et maire

    Depuis les Ă©lections municipales de 2014, le conseil municipal de Saint-Denis-de-l'HĂ´tel, commune de plus de 1 000 habitants, est Ă©lu au scrutin proportionnel de liste Ă  deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[103], pour un mandat de six ans renouvelable[104]. Il est composĂ© de 23 membres[105]. L'exĂ©cutif communal est constituĂ© par le maire, Ă©lu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-Ă -dire pour la durĂ©e du mandat du conseil. Arnauld Martin est maire depuis 2020.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    maire en 1886 ? Ernest Rocher[106]
    ca. 1969 mars 1989 Raymond Bardot Restaurateur
    mars 1989 juin 1994 Guy Fromentin Ingénieur commercial
    septembre 1994 mars 2001 Jean Pin Professeur
    mars 2001 mars 2008 Odile Germon Exploitante agricole
    mars 2008 mai 2020 Jean-Pierre Garnier[107] - [108] Retraité de la fonction publique
    Président de la communauté de communes des Loges (2014-2020)
    mai 2020 En cours Arnauld Martin[107] - [109] DVD Profession libérale

    Équipements et services

    Gestion des déchets

    En 2016, la commune est membre du SICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 9], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[110]. Un réseau de dix déchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune de Jargeau[111]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II à Saint-Aignan-des-Gués ainsi qu'une usine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[110].

    Depuis le , la « gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de la communauté de communes des Loges en application de la loi NOTRe du [112].

    Production et distribution d'eau

    Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de la loi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[113]. Au , la production de l'eau potable sur le territoire communal est assurée par le syndicat des eaux de la Vallée Moyenne de la Loire, un syndicat créé en 1992 desservant trois communes : Férolles, Jargeau et Saint-Denis-de-l'Hôtel[114] - [115], et la distribution par la commune elle-même[116]. La loi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du . Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[117] - [118].

    Assainissement

    La compĂ©tence assainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration des eaux usĂ©es, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrĂ´le des raccordements aux rĂ©seaux publics de collecte[119], est assurĂ©e par la commune elle-mĂŞme[120]. La commune est raccordĂ©e Ă  une station d'Ă©puration situĂ©e sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacitĂ© nominale de traitement est de 45 000 EH, soit 2 010 m3/jour. Cet Ă©quipement utilise un procĂ©dĂ© d'Ă©puration biologique dit « Ă  boues activĂ©es ». Son exploitation est assurĂ©e par la commune[121] - [122].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[123]. En 2016, la communauté de communes des Loges assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[124] - [125].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[126]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[127].

    En 2020, la commune comptait 3 028 habitants[Note 10], en augmentation de 3,38 % par rapport Ă  2014 (Loiret : +1,88 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 3651 2221 0721 0591 1621 1451 0851 1281 109
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0671 1121 0431 0391 0851 1311 1181 0481 007
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0141 0281 0478318678508787941 117
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 3241 5052 1162 2892 5232 6212 7302 7312 876
    2014 2019 2020 - - - - - -
    2 9293 0213 028------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[128] puis Insee Ă  partir de 2006[129].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    • la Laiterie de Saint-Denis-de-l'HĂ´tel (LSDH) a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e en 1948 et s'est reconvertie Ă  partir de 1984 dans l'emballage de liquides alimentaires ;
    • une unitĂ© de production de la firme amĂ©ricaine Mars Incorporated (ex-Unisabi) est implantĂ©e sur la commune depuis 1973 et y emploie près de 600 salariĂ©s en 2010[130]. Elle fabrique des aliments pour animaux ;
    • SDH fer, filiale du groupe Millet, crĂ©Ă©e en 1944 et spĂ©cialisĂ©e dans la rĂ©paration, l'entretien et la rĂ©novation de wagons[131] ;
    • Caruelle-Nicolas, filiale du groupe français Exel Industries, spĂ©cialisĂ©e dans la fabrication de pulvĂ©risateurs agricoles[132].

    Personnalités liées à la commune

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La Loire
    • L'Ă©glise Saint-Denis ; Ă©difiĂ©e sur un bâtiment ancien datant du XIIe siècle, elle fut dĂ©truite en 1567 par les armĂ©es calvinistes de Coligny. Sa reconstruction durera jusqu'en 1637, date gravĂ©e dans la pierre au-dessus de la porte principale surmontĂ©e d'un arc roman. Les fenĂŞtres sont en arc brisĂ©, les huis Ă©pais s'appuient sur des contreforts massifs. Cet Ă©difice, vaste de 40 mètres de longueur et 14 m de largeur, ne possède pas de pilier ; les murs seuls supportent le poids de la voĂ»te en « anse de panier » rĂ©alisĂ©e en bois de châtaignier. L'aspect intĂ©rieur a peu changĂ© depuis le 1er Empire. L'Ă©glise, telle qu'elle apparaissait encore en 1905, avec au-dessus du porche, le symbole de l'esprit rĂ©publicain du moment, « propriĂ©tĂ© communale rĂ©publique française libertĂ© Ă©galitĂ© fraternitĂ© ». En juin 1940, un obus tombĂ© sur l'Ă©glise en sectionne une poutre. En 2000-2001, de grands travaux de restauration ont Ă©tĂ© entrepris (charpente, pierres de taille, couverture, Ă©lectricitĂ©). Actuellement en dĂ©pĂ´t au musĂ©e des Beaux Arts, deux tableaux restaurĂ©s (La PietĂ  du XVIIe siècle, le Rosaire et saint Dominique du XVIIIe siècle) retrouveront leur place dans l'Ă©glise quand la suite des travaux intĂ©rieurs aura Ă©tĂ© effectuĂ©e.
    • La Maison-MusĂ©e Maurice Genevoix, place du CloĂ®tre a dĂ©mĂ©nagĂ© et a rejoint le centre culturel. Un espace est rĂ©servĂ© Ă  l'exposition Maurice Genevoix et une salle est consacrĂ©e aux expositions temporaires. Par ailleurs, la maison des « Vernelles » acquise en 1929 par Genevoix, est restĂ©e propriĂ©tĂ© de la famille ;
    • Le Clos des Vernelles ;
    • Le port ; du temps de la marine de Loire, les activitĂ©s commerciales y Ă©taient très importantes et mĂŞme au XVIIe siècle supĂ©rieures Ă  celles du port de Jargeau (commerce de vin, vinaigre, bois). D'aspect identique Ă  cette Ă©poque, le port n'est maintenant plus utilisĂ© que comme embarcadère pour activitĂ© de loisirs ;
    • Le pont de Jargeau franchit la Loire et relie Jargeau Ă  la commune ; construit en 1987, il a remplacĂ© un ancien pont suspendu situĂ© plus en aval ;
    • Le château de Chenailles, XVIe siècle, propriĂ©tĂ© privĂ©e ;
    • Le château de Saint-Aignan, 1866, propriĂ©tĂ© privĂ©e ;
    • L'aĂ©roport d'OrlĂ©ans - Saint-Denis-de-l'HĂ´tel ;
    • La gare de Saint-Denis - Jargeau ;
    • La levĂ©e de la Loire.
    • Lieux et monuments de Saint-Denis-de-l'HĂ´tel.
    • Le pont de Jargeau depuis Saint-Denis-de-l'HĂ´tel.
      Le pont de Jargeau depuis Saint-Denis-de-l'HĂ´tel.
    • Le musĂ©e Maurice-Genevoix.
      Le musée Maurice-Genevoix.
    • Église Saint-Denis.
      Église Saint-Denis.
    • Le château de Chenailles.
      Le château de Chenailles.

    Sites et paysages remarquables

    Le , le Val de Loire, dans son cours moyen de Sully-sur-Loire (Loiret) à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire), est inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l'organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) comme « paysage culturel ». Cette inscription reconnaît au site une « valeur universelle exceptionnelle » fondée sur la densité de son patrimoine monumental, architectural et urbain, l'intérêt du paysage fluvial et la qualité exceptionnelle d’expressions paysagères héritées de la Renaissance et du Siècle des Lumières. Toute altération de la VUE est considérée comme une perte pour la mémoire de l’Humanité[134]. Le préfet de la région Centre, préfet coordonnateur, approuve le plan de gestion pour le Val de Loire patrimoine mondial par arrêté en date du 15 novembre 2012[DREAL 3]. Trente-cinq communes du Loiret sont concernées[DREAL 4], dont Saint-Denis-de-l'Hôtel qui a une frange de son territoire inscrite et le reste en zone tampon[DREAL 5].

    Enseignement

    Saint-Denis-de-l'Hôtel est située dans l'académie d'Orléans-Tours et dans la circonscription de Châteauneuf-sur-Loire. La commune possède une école maternelle, une école primaire[135].

    Sports

    La 19e étape du Tour de France 1973[138] et la deuxième étape de Paris-Nice 2022 ont emprunté le territoire de la commune[139].

    Cadre de vie

    Saint-Denis-de-l'Hôtel possède le label ville fleurie, trois fleurs lui ont été attribuées par le conseil national des villes et villages fleuris de France dans le cadre du concours des villes et villages fleuris[140].

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée caractérisée par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. La suppression d'un canton d'Orléans par la loi du 8 pluviôse an IX (17 février 1800) avait ramené le nombre de cantons initial de 59 à 58
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    8. ORSIL = Organisation des Secours en cas d’Inondation Loire.
    9. Les déchets ménagers résiduels comprennent les déchets obtenus après extraction des autres fractions, valorisables, de déchets.
    10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

    Inventaire national du patrimoine naturel

    Site de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement Centre-Val de Loire

    Autres sources

    1. « Gentilés des communes du Loiret », sur www.habitants.fr (consulté le ).
    2. UNESCO Centre du patrimoine mondial, « Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes », sur whc.unesco.org, Nations unies, (consulté le ) ; Mission Val de Loire, « Val de Loire - Périmètre du site inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO », sur www.valdeloire.org, Régions Centre et Pays de Loire, (consulté le ).
    3. « Zonage en petites régions agricoles », sur http://agreste.agriculture.gouv.fr/ (consulté le ).
    4. « Fiche communale », sur http://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Orthodromie entre "Saint-Denis-de-l'Hôtel" et "Orléans" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    6. « Orthodromie entre "Saint-Denis-de-l'Hôtel" et "Jargeau" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    7. « Villes les plus proches de Saint-Denis-de-l'Hôtel », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    8. « Histoire géologique du Bassin parisien », sur le site du Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie (consulté le ).
    9. « Notice géologique 363 N - secteur d'Orléans », sur http://ficheinfoterre.brgm.fr/, (consulté le ), p. 1.
    10. « Notice géologique - feuille 363 N « Orléans » », sur http://ficheinfoterre.brgm.fr/ (consulté le ), p. 5.
    11. BRGM, « Carte des ressources en matériaux de la Région Centre - Élaborée dans le cadre de la révision des Schémas départementaux des carrières », sur le site de la DREAL Centre-Val de Loire, février (consulté le ), p. 89.
    12. BRGM, « Carte des ressources en matériaux de la Région Centre - Elaborée dans le cadre de la révision des Schémas Départementaux des Carrières », sur le site du BRGM, (consulté le ), p. 87.
    13. « Carte des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Denis-de-l'Hôtel », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
    14. Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
    15. « Carte de Saint-Denis-de-l'Hôtel », sur Géoportail (consulté le ).
    16. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Saint-Denis-de-l'Hôtel et Bricy », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    18. « Station météorologique d'Orléans - Bricy - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le ).
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    21. « Deux directives européennes », sur le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    22. « Les objectifs de la démarche Natura 2000 », sur le site du Ministère de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables (consulté le ).
    23. « Arrêté du 13 avril 2007 portant désignation du site Natura 2000 vallée de la Loire de Tavers à Belleville-sur-Loire (zone spéciale de conservation) », sur http://www.legifrance.gouv.fr/ (consulté le ).
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    Voir aussi

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    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 1, OrlĂ©ans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Camille Bloch, Cahiers de dolĂ©ances du bailliage d'OrlĂ©ans pour les États gĂ©nĂ©raux de 1789 - tome 2, OrlĂ©ans, Ministère de l'Instruction publique, (lire en ligne)
    • Collectif, Loiret : un dĂ©partement Ă  l'Ă©lĂ©gance naturelle, Paris, Christine Bonneton, , 319 p. (ISBN 978-2-86253-234-9)
    • AbbĂ© Patron, DĂ©partement du Loiret : Dictionnaire des communes, Paris, ComĂ©dit, 1991, rĂ©Ă©dition de 1870 (ISBN 978-2-909112-01-5 et 2-909112-01-2)
    • Claude Motte, Isabelle SĂ©guy & Christine ThĂ©rĂ©, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d’hier, communes d’aujourd’hui - Les communes de la France mĂ©tropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d’histoire administrative, Paris, Institut national d’études dĂ©mographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4)

    Rapports

    Articles connexes

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